lundi 23 février 2015

Un virage tout en douceur

La vie dirige sagement
Ayant toujours travaillé dans les domaines du développement humain et de la croissance personnelle, d'abord dans mon travail comme psychothérapeute et ensuite comme travailleuse sociale avec des individus ou avec de petits groupes, j'ai toujours privilégié le relationnel pour conserver une approche personnalisée basée sur les besoins de la personne.

Une plateforme  pour éduquer
Développé autour des témoignages de mes consultants, mon blog « aunomdelasante.blogspot.com » s’est toujours voulu une plateforme  pour éduquer toute personne intéressée à une démarche en « récit de vie ». Dans un souci de vulgarisation autour d’exemples concrets, je désirais m’adresser aux lecteurs avec le moins d’artifices possibles pour  leur permettre de découvrir plusieurs possibilités offertes dans mon offre de service. En cela, j’espère que le blog aura été utile et pédagogique contribuant à forger une représentation fidèle pour comprendre les usages possibles de chacune des formes de récits de vie pour réduire les stress

Les explications théoriques ont été beaucoup plus difficiles à élucider car je  devais en dire suffisamment pour dépasser le stade du superficiel sans détourner l’attention des éléments ciblés que je voulais faire ressortir.

J’espère avoir conçu un blog assez cohérent sur les différents aspects de ce travail en puisant à même des expériences réelles et réussies pour faire réaliser que le récit de vie est plus qu’une technique, en fait, qu’il est un outil de connaissance de soi et de construction identitaire. 

Le virage vers des outils de mieux-être
Depuis quelques temps, j’ai pris le virage vers des outils de mieux-être. Comme plusieurs l’auront constaté, la méditation et le yoga s’avèrent en continuité avec des outils maintes fois perfectionnés depuis 2002 : au nombre de ceux-ci, l’observation de soi, la croissance grâce aux expériences vécues, le sens donné aux sensations corporelles, le lâcher prise pour retrouver une autonomie et pour se libérer de ses conditionnements. 

Destinations pour méditer 
Le nouveau blog « Destinations pour méditer » souhaite une imprégnation aussi large que possible
(http://destinationspourmediter.blogspot.ca/2014/12/voyager-pour-mediter-est-une-demarche.html)
pour vulgariser autant de simples concepts que des approches à la portée de tous pour entretenir, vitalité, état d’esprit et énergie. 

La méditation posturale corporelle
Être libre de toutes les pressions, des tensions corporelles en utilisant les dimensions du silence pour la prise de contact avec les phénomènes intérieurs, devenir conscient de la façon dont on vit sa vie, la méditation posturale corporelle (http://aunomdelasante.blogspot.ca/2012/07/meditation-posturale-corporelle.html), comme art de cultiver l’observation, permet d’écouter les messages du corps et de l’esprit.

Se connecter à l’essentiel incarne une intention d’engagement
Se connecter à l’essentiel de soi incarne une intention d’engagement envers soi-même. L’attention, sans stress dans le ressenti du moment,  pour ne pas être enfermé dans un mode de pensée relié au passé, est soutenue par la respiration. 

La respiration que l’on dirige autorise à s’ouvrir, à s’écouter, à prendre note du terrain intérieur pour s’offrir un regard bienveillant dans l’inclusion de toute pensée, toute idée. Cet état alimente pour faire grandir et se reconnecter.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.

lundi 26 janvier 2015

Faire ressortir les clés de la résilience à travers les mots

"Être à l'écoute, c'est être capable de se détacher de soi pour être disponible à l'autre" (inconnu)

Quand une personne consulte, mon niveau d’écoute correspond à une intention d’aider en saisissant à travers les mots, ses clés pour raviver sa résilience

Optimiser ses stratégies gagnantes
Dans un premier temps, je veux optimiser ses stratégies gagnantes, celles qui lui ont permis de s’en sortir. Valoriser, supporter, soutenir adéquatement fait remonter en surface son potentiel et le pouvoir qu’il détient déjà. Lui redonner confiance en ses moyens est un des enjeux de son récit de vie.

Retrouver son histoire personnelle
Dans un temps ultérieur, retrouver son histoire personnelle en démarche de « récit de vie » permet de retrouver des détails importants de l'enfance pour pouvoir prendre une décision basée sur les leçons apprises, en cernant les compétences acquises grâce à cette histoire, Ces informations mises à jour redonnent confiance à l'individu en ses ressources pour une résolution de problèmes.

Le "survivant" peut devenir un "résilient"
La résilience est une ressource qui peut être ravivée quand elle permet à l'individu de s’adapter et de retomber en équilibre de façon saine après une épreuve. Avec ses nouvelles ressources et un soutien appropriés, le "survivant" peut devenir un "résilient". 

Sa capacité d'adaptation réduit le combat continuel pour l'obtention de l'approbation d'autrui. À nouveau stimulé pour prendre sa place et la maintenir, l'individu fait mieux face aux discours de l’entourage. 

L'individu est passé à côté de ses difficultés
Le récit de vie fait ressortir les fois où l'individu est passé à côté de ses difficultés, par exemple, quand il a développé des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles de l’aider à atteindre une meilleure vie, à détenir un certain pouvoir sur certaines situations.

Charlotte de Garavan 

Reconnaître les forces des personnes
Reconnaître les forces des personnes dans leur situation part d’une vision stratégique pour les aider à reprendre leur pouvoir. Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience de son pouvoir sur le problème. C’est le cas de David :

Témoignage de David
Dans une démarche où il a besoin de défendre ses droits, David dira: …« grâce à la constance et à la confiance…que j’ai reçu de certains intervenants... m’ont permis de m’en sortir et de passer à l’action et de me sentir un être humain qui a de la valeur ».
« Pour ceux qui me liront, j’aimerais commencer mon récit en livrant le message suivant : Quoiqu’on ait à faire, qu’on le fasse ».
« On sait tous ce qu’on devrait faire et qu’est ce qui pourrait améliorer le sort de notre vie. On sait tout ça mais on ne le fait pas. On sait, que ce matin, je devrais appeler telle ou telle personne ou poster telle lettre. On a souvent peur de déranger aussi. Mais quand on a affaire avec des professionnels, il faut se dire qu’on ne le dérangera pas. Ils sont payés pour leur travail. Alors on y va, on y va les déranger, c’est ça leur job de se faire déranger. Le monde a pas l’air de catcher ça. Quand tu vas faire réparer ton auto, as-tu peur de déranger le garagiste? C’est ça qu’il a à faire de réparer des autos ».
« Donc, si vous avez à poster une lettre, contester une décision, chercher un médecin pour qu’il signe un formulaire, faites-le parce que le pire qui peut arriver c’est de recevoir un non. Ce qui au fond n’a rien de dramatique ». «En ne faisant rien, en ayant peur du refus, du rejet, de tout et de rien, on ne va pas dans le sens de la vie. Et en prime, nous demeurons sans cesse dans le doute. Et si jamais ça avait marché! »

Chaque fois  que la personne a clairement passé à côté de ses difficultés pour provoquer des changements majeurs dans ses environnements, affectif, social et physique,  l’histoire contient les germes de possibilités, de transformer des situations, non pas de manière arbitraire, mais en vue d’une plus grande réalisation de soi.

L’empowerment met en lumières des compétences et  des ressources
Il est certain que pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais aussi au comment le faire et le dire et à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour commencer à faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions : 1- les compétences; 2- les moments d’exception; 3- les nouvelles significations et les 4- la carte d’influence.

La réappropriation du pouvoir donne la possibilité de faire de nouveaux choix, de décider en fonction de soi et d’agir en fonction de ses décisions. L’empowerment, dans une démarche individuelle, explore des moyens et des ressources déjà en place pour dépasser les futurs obstacles à surmonter.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


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samedi 10 janvier 2015

La résilience est une ressource qui peut être renouvelée

"Les idées et les images qui peuplent l'esprit des hommes sont les pouvoirs invisibles qui les régissent constamment". -Jonathan Edwards

Une solution temporaire à un problème permanent
Le désarroi et l’inquiétude qui déclenchent divers  maux ne permettent pas à l’individu de développer des mécanismes d’adaptation et l’apprentissage de l’autorégulation de ses comportements inadaptés. La réduction de stress ne s'opère que si l'on apprend de nouveaux comportements. Face à toutes les sensations, les perceptions, les émotions et les idées que chacun transporte, notre conscience agit comme un centre de décisions. Quand celles-ci sont polluées, le contenu de la conscience devient embrouillé et il est alors difficile de prendre les meilleures décisions. Réactualiser ses processus de décisions n’est pas un miracle, non plus qu’une prouesse. C’est une forme de digestion des événements alors que l'on "cueille les perles".

Le sens de la vie passe par l’épreuve de la vérité subjective
Celui qui cherche sa vérité est plus près du sens de sa vie parce qu’il recherche la confirmation de ce qui est vrai dans ce qu’il porte en trop (bagage excessif) selon son point de vue. Les nouvelles ressources deviennent disponibles pour l’individu quand il parvient à « faire fructifier » ses compétences acquises au fil d’une enfance difficile.

Le travail d’accompagnement
Dans le travail d’accompagnement des personnes pour qui la douleur et la souffrance n’en sont que rarement les premières expériences, il ne s’agit pas de trouver une recette de bonheur. Il s’agit davantage de les supporter dans certaines transactions sociales (droit, logement, justice.) en les référant aux bons organismes.

Le travail en « récit de vie » narratif
La démarche fait la promotion de l’autonomie afin de les renforcer pour augmenter leur confiance et estime de soi. Le travail en « récit de vie » narratif redonne la capacité de résoudre des problèmes qui semblaient insolubles auparavant.

Les obstacles au bonheur et à la joie de vivre
Les obstacles au bonheur sont faciles à énumérer : naissance difficile, enfance malheureuse, maladie chronique, pauvreté, violence, vie dénuée de confort, relations interpersonnelles inexistantes ou compliquées, désillusions, insatisfactions liées au travail, désordre intérieur, univers affectif désertique.

Vivre dans l’anxiété et l’ennui ne permet pas non plus de cultiver notre propension au bonheur ou la joie de vivre.

La capacité de cultiver notre propension au bonheur
De nos jours nous pouvons vivre en meilleure santé parce que nous mangeons mieux. C’est une condition que l’on doit préparer et cultiver. Ni la vie grandeur nature, ni la joie de vivre n’arrive à l’improviste, ça ne se commande pas non plus dans un catalogue…ça ne dépend pas de circonstances externes.

Maîtriser le contenu de la conscience
Pour trouver joie et sens, il devient important de reconquérir sa liberté d’agir, de penser et d’être. Le « récit de vie narratif », tout comme la démarche autobiographique du « Livre de ma vie » rédigé par des participants voulant léguer leurs histories de vie à leurs descendants, permettent de maîtriser le contenu de sa conscience en faisant connaissance avec ses ressources et ses compétences acquises.  .

Se prendre en main appartient à chacun de soi
De nos jours, on peut observer que nos institutions ne donnent plus le soutien auquel l’individu pourrait s’attendre pour se donner une vie pleine de sens. Même l’église a perdu des galons. L’autonomie individuelle exige alors un changement d’attitude drastique. C’est à chacun de se secouer et d'actualiser sa vie s’il veut connaître le bonheur. Même si chacun pense qu’il est important de l’atteindre, on ne peut attendre d’autrui des lendemains meilleurs.

On dit que les gens heureux n’ont pas d’histoire
Des personnes qui ont beaucoup souffert arrivent à profiter de la vie à nouveau et à explorer leur drame pour laisser derrière eux quelque chose qui continuera d’exister, qui laissera une trace bien après eux. Cette forme de résilience se nourrit de nouveaux buts, de nouveaux défis qui deviennent un moyen de croissance, ces ressources ont déjà été disponibles.

Le sujet de cet article est la résilience. Alors, je veux l’illustrer en vous racontant l’histoire de ce petit arbre. Lors du verglas de l’hiver 1998, un jeune saule a été gravement abîmé par le gel. Il avait subi des dommages considérables. Certaine qu’il était condamné, j’attendais qu’il dépérisse de plus en plus. À le voir tous les jours en allant à mon bureau, je croyais qu’on le couperait. Il  était tout brisé; il faisait peine à voir. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que lors de la prochaine saison, il a repris sa croissance.



On a nettoyé autour et on a enlevé toutes ses branches cassées. Au fil du temps, il a commencé à se réparer. Ce qui a contribué à sa reprise, c’est le fait qu’on ait nettoyé à chaque début de saison. Cela lui a donné une chance de recommencer à se développer. Il s’est remis à grandir. On a ainsi augmenté sa résilience.



Tout comme les individus, un mauvais départ n’empêche pas de survivre et de se développer. Quand je le vois j’ai toujours un pincement au cœur car cela me fait penser à mon travail. Le récit de vie narratif présente les mêmes bénéfices que le nettoyage sous le petit saule de la photo. Il a mobilisé des ressources autrement inaccessibles.



La résilience est une ressource qui peut être ravivée
Il est clair que le processus de résilience qui permet à l'individu de s’adapter et de retomber en équilibre de façon saine après une épreuve peut être renforcé. Avec les ressources et le soutien appropriés, le "survivant" peut devenir un "résilient".

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

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vendredi 5 décembre 2014

Résoudre un problème relationnel de façon novatrice

Trouver de nouvelles solutions
Pour trouver de nouvelles solutions, il s’agit parfois de puiser des informations provenant de la mémoire logique et/ou irrationnelle et de les réorganiser d'une manière nouvelle. En revisitant son histoire de vie, l'individu reçoit un nouvel éclairage. Quand on est figé dans une seule manière de faire ou dans l'attente d'une autre option, on fait face à un obstacle qui provient de l'intérieur de soi.

Résoudre un problème relationnel de façon novatrice et satisfaisante
Chacun de nous rêve d'augmenter sa capacité de solutionner des problèmes de relations ou de simplement de trouver la clé pour résoudre un problème relationnel de façon novatrice et satisfaisante.

Isabelle Gautier

Apprendre de nouvelles méthodes de communication
Notre créativité pour modifier des comportements est souvent ancrée dans des méthodes de communication qui demande d’être revitalisées. Il suffirait parfois d’associer de nouvelles idées, de valider certaines situations pour réussir à changer notre perception. Ce processus permet alors  de trouver d’autres solutions.

Parvenir à la paix du cœur et de l’esprit
Faire le ménage de sa vie redonne la paix du cœur et facilite la recherche de nouvelles solutions. Dans la démarche dont il est question, plusieurs moyens permettent à l’individu de partir de la reconnaissance d'un problème et de sortir en dehors des "sentiers battus" pour raviver de nombreuses qualités de l'enfance, telles que l'imagination, la spontanéité et la sensibilité.

Augmenter la facilité de voir et d’agir grand
Les boulets qu’on traîne depuis la tendre enfance ralentissent les possibilités. Ils empêchent de trouver de nouvelles solutions. Comme chacun de nous comprend le monde à travers son cerveau, ses sens et ses prismes intérieurs, les expériences infantiles marquent et influencent notre vie de jeune adulte et d’adulte, d’où l’importance de trouver « les histoires de remplacement » pour « remettre à sa place le problème afin de ne pas lui offrir de carrière ».

Des comportements autodestructeurs à valeur de punitions
Dans le cas de Julia, l’impression de n’avoir pas été un enfant assez aimable pour être acceptée par sa mère a généré un sentiment de culpabilité chronique qui s’est manifesté par des comportements autodestructeurs à valeur de punitions. De ce fait, Julia devra retrouver des ressources originales pour une meilleure résolution de problèmes et mieux s'adapter dans des situations de conflits. 

Témoignage de Roméo
Je viens livrer un de mes plus grands secrets. Dans le passé, dès que ça se corsait, je me sauvais de ce qui me faisait souffrir. J'ai quitté travail, amis et copines quand je me sentais coincé, ce qui fait que je recommençais à neuf à chaque fois. C'était ma seule porte de sortie. Certes, elle était douloureuse mais je craignais qu'on me devance et qu'on me rejette si je ne le faisais pas moi-même. Mon peu d'estime et ma peur me faisait bouger comme si on me pourchassait. 

Pas de répit pour les peureux! J'en sais quelque chose. Quand j'ai fait ma démarche, j'ai vu tout mon programme, d'où il provenait et toutes les portes que j'avais fermées. Le dernier incident remontait à un mois ou deux avant d'entreprendre ma démarche. Comme je ne regarde jamais derrière, je n'avais pas constaté que ma peine et mon désarroi ne faisaient que s'accroître. Mes pleurs m'ont soulagé et j'ai commencé à voir que je pouvais tenter ma chance la prochaine fois et ne pas fermer la porte. Présentement, je fréquente une femme. Comme vous le savez, les occasions ne manquent pas pour trouver les manquements, les incohérences, les preuves de non-amour. Je me suis promis de discuter au lieu de ficher le camp. Je ne renoncerai pas tant que je n'ai pas gagné cette partie. J'ai déjà trop perdu. Ce sera ma victoire sur la vie passée.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


jeudi 27 novembre 2014

L’individu s’expérimente comme un sujet avec son vécu

Le récit de vie est un outil idéal
L’utilisation du « récit de vie » incite l’individu à une réflexion sur lui-même. Dans tous les cas, l’individu est considéré comme un « terrain expérentiel » où il s’expérimente lui-même comme un sujet avec un vécu à la fois unique et universel.

Laura Denieul

Les comportements, les opinions, les croyances deviennent le pivot central
À la lumière de divers facteurs, dont ma propre personnalité, le « récit de vie » combine les meilleures caractéristiques pour rencontrer des sujets dont les comportements, les opinions, les croyances deviennent le pivot central d’une pratique innovante pour des changements décisifs voulus et désirés par eux.

Travailler au service du devenir du sujet
L’enjeu premier de ma pratique, c’est de travailler au service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir.

Mobiliser des ressources personnelles et sociales
En tout temps, la personne est considérée capable d’évoluer selon ses besoins et d’agir sur ses environnements humain et social. La perspective de collaborer avec elle pour la soutenir en trouvant des aptitudes et des compétences non-reconnues l’aide à mobiliser ses ressources personnelles et sociales. L’idée que le récit de vie et le déploiement d’une histoire de vie puisse être une opportunité de croissance personnelle constitue une avenue largement reconnue et riche d’enseignement.

Favoriser la continuation du développement de la personne
La méthode du récit de vie individuel dans son utilisation pour faire de l’empowerment individuel veut favoriser le processus de la continuation du développement de la personne en utilisant « le relationnel » pour explorer la construction de l’identité qui est le fruit d’un travail permanent de gestion de souvenirs. La personne est considérée « toujours en devenir ». « Cette prise de conscience de construction identitaire est essentielle » (De Gaulejac, 1999 : 57).

La forme narrative du récit de vie comme stratégie d’intervention
Deux ancrages sont à la source du choix de l’utilisation du « récit de vie » : d’abord culturel, parce que cette pratique s’y trouve dans son milieu naturel : il fait déjà partie de la culture orale de notre société dans son ensemble. Outre cet ancrage culturel, le contexte de l’ « émergence  du témoignage », à travers la parole déployée dans le récit de vie d’une personne révèle de sa soumission, de ses luttes, de ses drames de vie au quotidien. Ce nouvel ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre (nouveaux aménagements) pour en disposer de plus en plus dans la vie courante. 

Le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources »
En plus de permettre d’identifier les obstacles auxquels les personnes ont fait face, le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources » qui ont été développées pour dépasser des obstacles. Je recherche plus particulièrement les fois où la personne a clairement passé à côté de ses difficultés pour provoquer des changements majeurs dans ses environnements. L’orientation est de transformer des situations, non pas de manière arbitraire, mais en vue d’une plus grande réalisation de soi. Cet ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre pour changer des choses si elle le désire.

Faire preuve d’une tournure d’esprit particulière
La perspective de travailler avec les forces et les ressources des individus demande une tournure d’esprit particulière. Faire ce travail n’est pas prescriptible, ni rattachée à des techniques toutes faites d’avance. Les valeurs, les prémisses de base et les principes qui guident la démarche offrent plus de stratégies pour une intervention où peuvent se rencontrer les difficultés. Une vision audacieuse amène un espoir de s’en sortir.

Modifier le regard porté sur soi
Un des aspects les plus importants concerne le concept de soi qui peut se modifier lorsque des éléments restés dans l’ombre jusqu’à maintenant sont intégrés. Les liens faits dans la rencontre de soi avec soi contribuent à modifier non seulement le rapport à l’histoire, mais changent le regard porté sur soi. Donc, on pourrait dire qu’il y a renégociation de l’identité. Par exemple, en tentant de comprendre la réalité familiale insérée dans une réalité sociale de ces acteurs, de « nouveaux possibles » peuvent être explorés.

L’individu peut choisir des aspects qui tombent en dehors de l’histoire dominante
Si nous admettons comme possibilité que les difficultés éprouvées ne soient pas construites en termes de déficiences, l’individu peut choisir, à l’instar de White et Espton, des aspects qui tombent en dehors de l’histoiredominante. Ce sont des « moments d’exception ». Lorsqu’ils sont identifiés, ces moments peuvent alors servir pour élaborer une « histoire alternative » révélant les compétences de la personne. L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de se redéfinir et de « remettre à sa place » la difficulté pour ne pas lui offrir de carrière.

Les histoires qui nuancent les expériences amènent une « nouvelle signification »
Dans le cadre du constructivisme social, les histoires sont perçues comme nuançant les expériences parce que, lorsque sélectionnées, elles amènent une « nouvelle signification » alors que l’histoire dominante crée des contextes interactionnels soutenant des points de vue saturés par le problème (White et Espton, 2003).

Les attentes positives de l’intervenant aident à identifier leurs « compétences »
Les attentes positives de l’intervenant à l’égard du récitant les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby, 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage « un mouvement » chez l’individu qui veut réaliser de plus en plus ses aspirations. La notion de « passage à l’action » désigne un moment précis dans le temps, un point tournant où l’équilibre des forces se prépare à s’inverser. C’est le résultat d’une action soutenue créée par la personne dans un renversement de mentalité et/ou de comportements.

"REDONNER LA PAROLE POUR UNE REPRISE DE POUVOIR"

Bibliographie

DE GAULEJAC, Vincent, (1999). L’histoire en héritage; roman familial et trajectoire sociale, Desclée de Brouwer, 222 p. Cité dans Lorraine Loranger, 2008, Coupé de soi, coupé desautres : comprendre autrement, p.57.

SALEEBY, Dennis, (2005), The Strengths Perspective in Social Work Practice, Fourth Edition, Pearson Education, 312 p

WHITE, Michael et EPSTON, David, (2003) Les moyens narratifs au service de la thérapie, Collection Le Germe, Éditions SATAS, Bruxelles, 229 p.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


vendredi 21 novembre 2014

La démarche discursive offre de nouvelles perspectives


"La liberté ne nous est pas donnée, il nous faut la prendre"
(Meret Oppenheim)

L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale, l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur national de santé publique affirmait que « le développement des communautés et la participation sociale contribuent directement à l’amélioration de l’état de santé de la population ».

Des «histoires de remplacement »
Dans le but de soutenir et de favoriser le développement de l’être humain en interaction avec son environnement, l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des « histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui confrontent des stress développent des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation. Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles, devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.


Évelyne Fleur Sauvage Clair-Lune

Reconnaître les forces
Il est certain que, pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais il importe de décider comment le faire et l’énoncer à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions s’imposent: 1- nommer les compétences non-reconnues; 2- collectionner les moments d’exception; 3- trouver les nouvelles significations et les 4- élucider la carte d’influence.

Faire ressortir les stratégies gagnantes
Ces conditions sont utiles pour faire émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de fondement à la construction du problème. (cité dans : Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).

Au service de la vie pour nourrir l’estime
C’est une occasion unique à chaque fois de témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues et accumulées pouvant être utilisées au service de la vie et pour nourrir l’estime. Ce changement de paradigme est une perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du processus vers le changement et la transformation. (cette approche est aussi utilisé dans la formation des sentinelles pour contrer le suicide).


Des instances sociales maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité
L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de se redéfinir et de « remettre à sa place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ». Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à révéler les instances sociales dont les intérêts maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité. Ce moyen permet aussi de reconstituer la mémoire avec des images actives provenant de leur inconscient.

Pour interrompre la lecture de l’histoire saturée
Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.

Se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir
Un des moyens proposés est de permettre à l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son endroit en remarquant l’influence qu’il a en fait déjà été capable d’avoir sur elle.

Constituer une nouvelle narration avec de nouveaux éléments
Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que certaines expériences sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des « moments d’exception ». 

La démarche discursive offre de nouvelles perspectives
Chaque situation étant unique se présente sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.

Augmenter la capacité de rebondissement
Le langage, la découverte de ses symboles et ses images générateur de nouvelles perspectives, donnent l’occasion de formuler et de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour transformer en forces les combats des individus dans la promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les valeurs de la profession en service social.

La création d’un optimisme justifié
Les attentes positives de l’intervenante à leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un « mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


mercredi 5 novembre 2014

Les "histoires de remplacement" stimulent la résilience de la personne


L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale, l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur national de santé publique affirmait que « le développement des communautés et la participation sociale contribuent directement à l’amélioration de l’état de santé de la population. Tout mon travail y contribue.

L’histoire de vie et l’émergence des «histoires de remplacement » 
Dans le but de soutenir et de favoriser le développement de l’être humain en interaction avec son environnement, l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des «histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui confrontent des stress développent des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation. Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles,  devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.


Un nouvelle vision (Evelyne Fleur Sauvage Clair-Lune)

L’empowerment individuel pour mettre en lumières des compétences
Il est certain que pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais aussi au comment le faire et le dire et à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour commencer à faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions : 1- les compétences; 2- les moments d’exception; 3- les nouvelles significations et les 4- la carte d’influence.

Des conditions utiles pour faire émerger des aspects non révélés 
Ces conditions sont utiles pour faire émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de fondement à la construction du problème. (Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).

Des expériences vécues au service de la vie
C’est une occasion unique à chaque fois de témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues pouvant être utilisée au service de la vie. Ce changement de paradigme est une perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du processus vers le changement et la transformation. (sentinelle formation pour contrer le suicide).

Remettre à sa place le problème-ne pas lui offrir de « carrière »
L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de de se redéfinir et de « remettre à sa place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ». Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à révéler les forces sociales dont les intérêts maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité.

Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.

Faire l’expérience de son pouvoir à l'endroit du problème 
Un des moyens proposés est de permettre à l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son endroit en remarquant l’influence qu’il est en fait capable d’avoir sur elle. Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que expériences sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des « moments d’exception »

Le choix de l’action attribuable à la démarche discursive 
Chaque situation étant unique se présente sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.

De nouvelles perspectives pour formuler et célébrer les ressources individuelles
Le langage, la découvertes des symboles et les images générateur de nouvelles perspectives donne l’occasion de formuler et de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour transformer en forces les combats des individus dans la promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les valeurs de la profession en service social.

Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié 
Les attentes positives de l’intervenante à leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un « mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations.

Un mouvement d’influence sur son environnement 
En français, le terme « empowerment » ramène à trois mots pour en saisir le sens : habilitation, responsabilisation, et autonomisation. Quand on l’emploie en anglais, il sous-tend le pouvoir, l’acquisition et l’utilisation d’outils et de connaissances, la prise de conscience de sa valeur et la capacité de changer des choses, le tout passant par une action concrète et conduisant en dernier lieu à un mouvement d’influence indéniable sur son environnement et/ou de ses comportements ou de sa condition.

« Traverser une vie » est une perspective formatrice 
La réappropriation du pouvoir repose sur une possibilité de faire des choix, d’une capacité de décider en fonction de soi et enfin d’agir en fonction de ses décisions. Tout en aspirant à faire comprendre le trajet d’une intervenante des « récits de vie », j’espère aussi démontrer que « traverser une vie » est une perspective formatrice pour toute personne.
(Texte tiré du livre de Lorraine Loranger: Coupé de soi, coupé des autres: comprendre autrement)


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.