L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale,
l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins
de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en
réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur
national de santé publique affirmait que « le développement des
communautés et la participation sociale contribuent directement à
l’amélioration de l’état de santé de la population. Tout mon travail y
contribue.
L’histoire de vie et l’émergence des «histoires de remplacement »
L’histoire de vie et l’émergence des «histoires de remplacement »
Dans le but de soutenir et de favoriser le
développement de l’être humain en interaction avec son environnement,
l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des «histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de
l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui
confrontent des stress développent des idées, des capacités, des
caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une
meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation.
Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la
santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles,
devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.
Un nouvelle vision (Evelyne Fleur Sauvage Clair-Lune)
L’empowerment individuel pour mettre en lumières des compétences
Il est certain que pour faire une
intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire
mais aussi au comment le faire et le dire et à quel moment. L’idée de
l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un
potentiel pour acquérir des compétences. Pour commencer à faire ressortir les
stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions : 1- les
compétences; 2- les moments d’exception; 3- les nouvelles significations et les
4- la carte d’influence.
Des conditions utiles pour faire émerger des aspects non révélés
Ces conditions sont utiles pour faire
émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le
comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne
ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de
fondement à la construction du problème. (Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).
Des expériences vécues au service de la vie
C’est une occasion unique à chaque fois de
témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues pouvant
être utilisée au service de la vie. Ce changement de paradigme est une
perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que
pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du
processus vers le changement et la transformation. (sentinelle formation pour
contrer le suicide).
Remettre à sa place le problème-ne pas lui offrir de « carrière »
L’espace d’expression avec les moyens
narratifs permet aux individus de de se redéfinir et de « remettre à sa
place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ».
Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les
suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à
révéler les forces sociales dont les intérêts maintiennent en place les
individus dans une position d’infériorité.
Dresser la carte d’influence du problème
sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par
celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.
Faire l’expérience de son pouvoir à l'endroit du problème
Un des moyens proposés est de permettre à
l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de
place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son
endroit en remarquant l’influence qu’il est en fait capable d’avoir sur elle.
Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience
vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que expériences
sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une
nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des
« moments d’exception »
Le choix de l’action attribuable à la démarche discursive
Chaque situation étant unique se présente
sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec
chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant
de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des
représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de
vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté
aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se
développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.
De nouvelles perspectives pour formuler et célébrer les ressources individuelles
Le langage, la découvertes des symboles et
les images générateur de nouvelles perspectives donne l’occasion de formuler et
de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour
transformer en forces les combats des individus dans la
promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les
valeurs de la profession en service social.
Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié
Les attentes positives de l’intervenante à
leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à
participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus
sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un
« mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations.
Un mouvement d’influence sur son environnement
En français, le terme
« empowerment » ramène à trois mots pour en saisir le sens :
habilitation, responsabilisation, et autonomisation. Quand on l’emploie en
anglais, il sous-tend le pouvoir, l’acquisition et l’utilisation d’outils et de
connaissances, la prise de conscience de sa valeur et la capacité de changer
des choses, le tout passant par une action concrète et conduisant en dernier
lieu à un mouvement
d’influence indéniable sur
son environnement et/ou de ses comportements ou de sa condition.
« Traverser une vie » est une perspective formatrice
La réappropriation du pouvoir repose sur
une possibilité de faire des choix, d’une capacité de décider en fonction de
soi et enfin d’agir en fonction de ses décisions. Tout en aspirant à faire
comprendre le trajet d’une intervenante des « récits de vie »,
j’espère aussi démontrer que « traverser une vie » est une perspective formatrice pour toute personne.
(Texte tiré du livre de Lorraine Loranger:
Coupé de soi, coupé des autres: comprendre autrement)
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
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