Le
développement de l’individu ne se termine pas à l’âge adulte
E.H. Erickson (1959) tentait de démontrer que le
développement de l’individu ne se termine pas à l’âge adulte mais qu’il se
continue jusqu’à sa mort. L’intervention choisie a pour but d’aider
la personne à développer le sentiment qu’elle peut exercer un plus grand
contrôle sur des aspects de sa vie physique, familiale et sociale. Ceci
s’avère important comme toile de fond pour la démarche entreprise car il s’agit
d’une position qui favorise un « mouvement continu » pour une réappropriation
de pouvoir dans et par la révision d’un vécu. L’appropriation du pouvoir est un
processus par lequel la personne retrouve son autonomie et acquière une plus
grande capacité d’agir sur plus de domaines de sa vie.
La « réappropriation de pouvoir » repose sur une possibilité de faire de nouveaux choix
Jouer le piano dehors plutôt qu'en dedans
La « réappropriation de pouvoir » repose sur une possibilité de faire de nouveaux choix
La prise en compte des embûches qu'ont rencontrées
les personnes pour gérer efficacement leurs stress représente une voie peu
banale. Mes outils correspondent à la
vision de « L’humain avant tout! » parce qu'ils font partie de la «
réappropriation de pouvoir ». La réappropriation du pouvoir repose sur une
possibilité de faire de nouveaux choix, d’une capacité de décider en fonction
de soi et enfin d’agir en fonction de ses décisions. L’empowerment, dans une
démarche individuelle, constitue une tentative d’exploration de moyens et de
ressources déjà en place pour dépasser les futurs obstacles à surmonter.
Permettre
à chacun de décider pour lui de créer « ses mouvements »
Pour coopérer avec la personne, il s’agit de faire
de l’accompagnement, de permettre à chacun de décider pour lui de créer « ses
mouvements », « ses occasions ». Le langage étant la clé autant dans la
compréhension du fonctionnement de l’autre que dans la création d’une
intervention créative devient un outil pour créer des façons différentes de
créer des expériences de référence qui invitent le changement.
Tout
être humain confronte sa peur de l’inconnu
L’histoire de David ressemble à celle de tout être
humain. Ce qui est important pour lui, c’est de confronter sa peur de l’inconnu
(phobie sociale) et d’entrer en dialogue avec elle par l’agir en l’entreprenant
« comme une mission ». Pour lui, c’est la même chose pour la dépression,
l’accablement et la tristesse. C’est une stratégie qui ouvre la porte à des
possibilités intéressantes.
Témoignage
de David
Dans une démarche où il a besoin de défendre ses
droits, David dira: …« grâce à la
constance et à la confiance…que j’ai reçu de certains intervenants... m’ont
permis de m’en sortir et de passer à l’action et de me sentir un être humain
qui a de la valeur ».
«
Pour ceux qui me liront, j’aimerais commencer mon récit en livrant le message
suivant : Quoiqu’on ait à faire, qu’on le fasse ».
«
On sait tous ce qu’on devrait faire et qu’est ce qui pourrait améliorer le sort
de notre vie. On sait tout ça mais on ne le fait pas. On sait, que ce matin, je
devrais appeler telle ou telle personne ou poster telle lettre. On a souvent
peur de déranger aussi. Mais quand on a affaire avec des professionnels, il
faut se dire qu’on ne le dérangera pas. Ils sont payés pour leur travail. Alors
on y va, on y va les déranger, c’est ça leur job de se faire déranger. Le monde
a pas l’air de catcher ça. Quand tu vas faire réparer ton auto, as-tu peur de
déranger le garagiste? C’est ça qu’il a à faire de réparer des autos ».
«
Donc, si vous avez à poster une lettre, contester une décision, chercher un
médecin pour qu’il signe un formulaire, faites-le parce que le pire qui peut
arriver c’est de recevoir un non. Ce qui au fond n’a rien de dramatique ». «En
ne faisant rien, en ayant peur du refus, du rejet, de tout et de rien, on ne va
pas dans le sens de la vie. Et en prime, nous demeurons sans cesse dans le
doute. Et si jamais ça avait marché! »
Plusieurs
professionnels en intervention conçoivent la personne comme un sujet actif
La notion que des humains puissent se procurer les
pouvoirs dont ils ont besoin en misant sur leurs propres capacités, leurs
forces et leurs ressources n’est
certainement pas nouvelle et semble assurer une orientation concrète et valable
de la part des professionnels en intervention puisque plusieurs conçoivent la
personne comme un sujet actif dans la mise en œuvre d’un processus continu de
contrôle dans un ou plusieurs domaines de leur vie.
Le
« récit de vie » conduit l’individu à une réflexion sur lui-même
L’utilisation du « récit de vie » conduit l’individu
à une réflexion sur lui-même. Dans tous les cas, l’individu est considéré comme
un « terrain expérientiel » où il s’expérimente lui-même comme un sujet avec un
vécu à la fois unique et universel.
Travailler
au service du devenir du sujet
L’enjeu de ma pratique, c'est de travailler au
service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses
compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et
toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans
ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir.
Faire
de l’empowerment individuel pour favoriser le processus de la continuation du
développement de la personne
La méthode du « récit de vie » individuel dans son
utilisation pour faire de l’empowerment individuel se veut un lieu privilégié
pour favoriser le processus de la continuation du développement de la personne
en utilisant « le relationnel » pour explorer la construction de l’identité qui
est le fruit d’un travail permanent de gestion de souvenirs auxquels donner
sens.
Le
« récit de vie » fait partie de la culture orale
Deux ancrages sont également à la source du choix de
l’utilisation du « récit de vie » : d’abord culturel, parce que cette pratique
s’y trouve dans son milieu naturel : il fait déjà partie de la culture orale de
notre société dans son ensemble.
L’«
émergence du témoignage », révèle les expressions de sa soumission, de ses
luttes, de ses drames de vie et de ses victoires
Outre cet ancrage culturel, le contexte de l’ «
émergence du témoignage », à travers la parole déployée dans le « récit de vie
» d’une personne révèle les expressions de sa soumission, de ses luttes, de ses
drames de vie et de ses victoires au quotidien. Ce nouvel ancrage permet donc à
la personne de se redonner une marge de manœuvre (nouveaux aménagements)
qu'elle ne perçoit pas avoir dans la vie courante.
Le
récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources »
En plus de permettre d’identifier les obstacles
auxquels les personnes ont fait face, le récit de vie vise à découvrir les «
compétences » et les « ressources » qui ont été développées pour dépasser
d’autres obstacles. Je recherche plus particulièrement les fois où la personne
a clairement passé à côté de ses difficultés pour provoquer des changements
majeurs dans ses environnements, affectif, social et physique. L’orientation
est de transformer des situations, non pas de manière arbitraire, mais en vue
d’une plus grande réalisation de soi.
Se
redonner une marge de manœuvre pour changer des choses
Cet ancrage permet donc à la personne de se redonner
une marge de manœuvre pour changer des choses si elle le désire. La perspective
de travailler avec les forces et les ressources des individus demande une
tournure d’esprit particulière. Ce regard nouveau pour faire ressortir « les
moments d’exception » avec sa carte des événements dans le temps et le modèle
du monde perçu par chaque participant ouvre de nouvelles perspectives. En les
considérant comme plus que ce qu’il présente, ils ont la chance d’enrichir leur
regard et le mien en bonifiant leurs histoires qui ne correspondent pas à leur
histoire dominante.
Distinguer
ce qui caractérise le problème et ce qui caractérise la personne
La notion d’extérioriser le problème fait la
distinction entre ce qui caractérise le problème et ce qui caractérise la
personne. Les valeurs, les prémisses de base et les principes qui guident la
démarche offrent plus de stratégies pour une intervention où peuvent se
rencontrer les problèmes et une vision audacieuse amenant un espoir de s’en sortir. Lorsque les personnes remettent en question les vérités normatives
achetées, cela les aide à refuser la servitude à l’objectivation d’eux-mêmes et
de leur corps par le biais du savoir (Foucault).
Un
problème est ce qui appelle une solution
Le problème est ce sur quoi opère le travail social.
Un problème ne renvoie pas nécessairement à un aspect douloureux, mais
plutôt, il appelle une solution. Un problème est un construit. C’est
un agencement d’éléments constitutifs d’une situation qui exige une
solution.
Message de Lorraine
Loranger
Dans une
société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent
mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers
pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication
non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents
sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de
stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle
journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez
devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet
avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie
que vous voulez…retrouvez votre pouvoir
pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts
intéressés.
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