"On peut dire que lorsqu'une personne
découvre qu'elle est comprise de façon sensible et juste, elle met en marche un
ensemble de processus facilitateurs de croissance ou d'attitudes thérapeutiques
envers elle-même." Carl Rogers
UNE ÉCOLE DE
PENSÉE
La démarche de la
thérapie du tunnel propose une vision globale de la personne et le travail se
fait pour promouvoir l'unité de la personne sur les plans physique, émotionnel,
mental et spirituel.
EXPLICATION
S'engager dans le
processus d'une démarche de connaissance de soi marque en soi la détermination
de "s'occuper de soi-même" de façon positive. C'est SE prendre en
charge.
Dénouer le passé et libérer l'avenir
L'essentiel de la
démarche dans le trajet de se connaître et de s'accepter tel qu'on est s'articule
autour des polarités de réparation (dénouer le passé) et de libération (ouvrir
l'avenir). Le subconscient ne ravivera que les blessures que l'individu est
capable de confronter, livrant les informations au fur et à mesure que le conscient est capable de l'assimiler.
La thérapie du tunnel implique la
personne entière
En thérapie du
tunnel, on passe de la fonction réparatrice à la fonction libératrice. Ceci
implique la personne entière, comprenant habituellement ses niveaux organiques
et inconscients. Les sensations du corps, précèdent la compréhension et
l'émotion dans le but de valider les scènes amenées par le subconscient. Ceci
est une indication du mode de fonctionnement du cerveau, dont l'inscription en
mémoire est déclenchée par des sensations physiques et souvent par des images
reconstituées. Les "revécus" sont d'autant plus réels que la personne
revit l'événement comme si elle y était à nouveau plongée complètement (complet
avec les couleurs, souvent les odeurs et les ressentis corporels).
Le corps est mémoire
Alors que l'individu
vit un événement, le corps réagit, et ceci souvent à l'insu de la conscience,
en laissant des empreintes plus ou moins durables sur l'organisme. Avec le
temps, empreintes sur empreintes, des rigidités perturbent l'équilibre général
de l'individu, car le subconscient, espèce de protecteur avec une logique
limitée, continue d'enregistrer mécaniquement, empreintes sur empreintes dans
un désir de protéger l'individu.
Le corps parle avec ses douleurs
Souvent, ce n'est que
plus tard, alors que la fatigue (premier signe) s'installe, et que le corps
fragilisé tente de s'adapter, que des tensions, un mal-être, des douleurs
articulaires ou des troubles fonctionnels apparaissent (brûlure d'estomac,
colon irritable, jambes lourdes, maux de tête, eczéma, etc). C'est le signal à
l'individu qui n'a pas trouvé de solutions d'adaptation satisfaisantes. Sans
compréhension, la toxicité peut se maintenir pour voir ensuite apparaître la
chronicité et la maladie.
La réalité sur le bien-être et la maladie
La démarcation entre
le bien-être et la maladie se situe sur un continuum. Les lois de la maladie
sont les mêmes que celles de la santé. Les bons souvenirs nous apportent une
sensation de bien-être alors que les mémoires pénibles qui atteignent notre
corps se réunissent autour d'une sensation qui sert à les exprimer.
Continuum sur
la ligne de la santé
Aucune personne n'est
jamais parfaitement en santé: circonstances financières, passions, état du
sommeil, ivresse, malbouffe diminuent le potentiel de santé. Mais lorsque nos
souvenirs sont bien rangés et que nous ne subissons plus leur contrepoids, nous
sommes au maximum de notre forme, autant au plan psychique que physique. Ils ne
nous atteignent plus.
L'intégration des émotions à la personnalité
De l'aveu même de
Pierre Janet, fondateur du récit de vie émotionnel, la possibilité que des
émotions néfastes et/ou souterraines ne puissent être intégrées à notre
personnalité entraîne forcément une misère émotionnelle. Et Janet est clair: ça
ne se passe pas juste dans les cas d'hystérie, mais dans bien d'autres
circonstances. Chaque fois que l'on s'exclame: "Je ne le prends
pas!", nous sommes devant une certaine désagrégation mentale qui débouche
sur ce qui sera absorbé par le subconscient (Le cerveau écoute les émotions négatives: Julie Perron du
CHU de Rennes, FR).
Retrouver les scènes du passé
Pierre Janet fut l'un
des premiers médecins à reconnaître comment un événement peut en arriver à
influencer à son insu le comportement d'un individu. L'objectif de la démarche
en thérapie du tunnel est de retrouver les scènes du passé qui ont contribué
aux problèmes de santé physique et psychique afin de les intégrer à la
personnalité et en être libéré par le fait même.
L'ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE, une clé de changement
Une alliance
thérapeutique solide permet à l’individu de laisser son corps et ses sensations
devenir le point de départ de l'intégration des événements pour dépasser les
modes de protection usuelle et pour permettre le nouveau développement du SOI.
La décharge corporelle restaure et élimine blocages, inhibitions et met en relation différentes composantes de l'équilibre global de l'individu. Une restructuration importante pour opérer des transformations profondes s'amorce. Milton Erickson parlait de l'intégration "comme une période de réorganisation créatrice".
La décharge corporelle restaure et élimine blocages, inhibitions et met en relation différentes composantes de l'équilibre global de l'individu. Une restructuration importante pour opérer des transformations profondes s'amorce. Milton Erickson parlait de l'intégration "comme une période de réorganisation créatrice".
(1) Raconter ne suffit pas, encore faut-il que la parole s'élabore dans le cadre d'une relation significative. p. 255 L'écoute, à l'inverse du regard qui objective, ne fait pas violence à la personne...elle la fait naître symboliquement. L'écoute d'un autre bienveillant fait taire le juge intérieur, le censeur, qui sans cesse s'interpose entre le sujet et l'autre. p. 256 L'écoute doit être ici l'impression d'une vraie présence, celle qui fait contrepoids aux abandons de l'enfance et aux violences de l'autre.
Souvent des personnes hésitent à faire ce travail se disant trop vieille pour entreprendre un tel travail sur elles. À l'évidence, la démarche d'une personne de 50 ans ne sera pas la même que celle d'une personne de 75 ans.
Une dame de 77 ans à
qui je demandais ce qui la motivait à entreprendre une telle démarche me fit
cette réponse éloquente. En secouant les mains au-dessus de sa tête, elle
répondit: "Je veux partir les mains vides". En effet, quel miracle de
partir les mains vides, de faire les deuils qui s'imposent et de régler une
fois pour toute ses regrets et acquérir la sérénité tant désirée pour une fin
de vie tranquille!
(1) Grenier Louise, Les violences de l'autre: faire parler les silences de son histoires, Éditions Québecor, 2008.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
Je viens de lire certains articles: je suis contente de savoir que vous êtes capable de mettre des mots sur la relation "thérapeute-client". La souffrance du cœur est invisible, il faut se sentir respecté et apprécié même quand on a autant de misère.
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