Quand je pense à la prévention pour les enfants, je pense qu'il faut
tenir compte de plusieurs facteurs. Comme on le lit parfois sur des bannières: "Ça prend un village pour élever un enfant!"
La sécurité affective dont les enfants dépendent est cruciale
Les parents sont source de réconfort et de stress pour leurs enfants
De tout temps, les parents sont à la fois source de réconfort et de stress pour leurs enfants. Être parent est une merveilleuse expérience. Mais les exigences de la vie moderne et les préoccupations du quotidien causent des stress qui débordent souvent sur les enfants. Des parents irrités, anxieux et à bout nerfs deviennent des sources de stress pour leurs enfants alors qu’ils devraient représenter leur sécurité. Comme ces tensions font partie de la vie familiale, c’est le travail des parents de trouver des solutions afin de ne pas se sentir dépassés et d’assurer la sécurité affective de leurs enfants.
L'étude systémique d'un environnement familial
L'étude systémique d'un environnement familial
Malheureusement, il est rare que l'on regarde de l'intérieur les problèmes familiaux: nous nous contentons de regarder en surface et nous nous
adressons seulement au bobo plutôt qu'à bien comprendre le contexte. L'étude
systémique d'un environnement familial pour en trouver les forces et pour
pointer vers les faiblesses est rarement abordée.
Les dysfonctions de société
Les dysfonctions de société
SIGNE DES TEMPS, tout le monde est pressé d'agir et il va de soi que
chacun fait de son mieux! Nous avons cette manière d'illustrer nos dysfonctions
de société. Les vies humaines, celles des enfants, semblent avoir un prix et
nous oublions qu'ils ne sont pas des "paquets" à bouger comme bon
nous semble.
« Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence! Toujours
à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir.
dit Philippe Aubert de Gaspé. C'est tout à fait faux, surtout de nos
jours.
L'environnement familial pour répondre aux besoins de sécurité et d’acceptation de l’enfant
L'environnement familial pour répondre aux besoins de sécurité et d’acceptation de l’enfant
Des enfants en colère, tristes, vulnérables, qui se dévaluent, sont
affectés par les difficultés financières de leurs parents quand ce n’est pas à
cause de l’accumulation de leurs stress. La vulnérabilité à des difficultés
affectives se produit dans un environnement familial où les besoins de sécurité
et d’acceptation de l’enfant ne sont pas satisfaits. S’ajoute à celui-ci, un fonctionnement familial perturbé révélant
un manque de cohésion, des conflits interpersonnels, des attitudes éducatives
hostiles envers l’enfant, des pratiques de contrôle et de domination ou de manipulation, des critiques fréquentes, peu ou trop d’implication des pères, laisse à prévoir l’augmentation et la persistance des symptômes dépressifs ou le début des
troubles dépressifs chez les enfants et les adolescents.
L'association des conflits interpersonnels et des symptômes dépressifs
L'association des conflits interpersonnels et des symptômes dépressifs
Il existe une association claire entre les conflits interpersonnels et
les symptômes dépressifs. Les enfants dans ces milieux familiaux doivent
composer avec un manque de réponse parentale adéquat à leurs besoins essentiels
de disponibilité d’écoute et d’encouragements des parents. Les crises et les
explosions de rage sont différentes formes d'expressions quand des problèmes de
santé mentale ou physique, de toxicomanie ou de violence conjugale se
manifestent et qu’ils ont le sentiment dans leur coeur de ne pas être aimés.
Cette vulnérabilité cognitive prend la forme d’attitudes, de croyances et de présuppositions négatives ou dépressives caractérisées par des erreurs systématiques dans l’interprétation d’événements ou de communications interpersonnelles, des attributions erronées, des perceptions de peu de maîtrise sur sa vie, une piètre estime de soi et une vision négative des autres et du monde qui deviennent automatique.
Cette vulnérabilité cognitive prend la forme d’attitudes, de croyances et de présuppositions négatives ou dépressives caractérisées par des erreurs systématiques dans l’interprétation d’événements ou de communications interpersonnelles, des attributions erronées, des perceptions de peu de maîtrise sur sa vie, une piètre estime de soi et une vision négative des autres et du monde qui deviennent automatique.
Les réactions impulsives, intrusives, agressives ou incohérentes des
parents génèrent un stress qui peut devenir chronique. Dans ces situations, il
arrive que les enfants aient peur de leurs parents. Ils peuvent être aux prises
avec de nombreux traumatismes et de sérieux problèmes de comportement.
La sécurité affective dont les enfants dépendent est cruciale
La sécurité affective que procurent généralement aux enfants les
figures parentales est cruciale pour leur développement. Dire à un enfant qu’on
l’aime est insuffisant, il a besoin d’être écouté et entendu dans ce qu’il
exprime. C’est ce qui lui donne le sens d’être important et d’être apprécié.
Les adolescents désirent participer aux décisions qui les concernent
La présence des parents est requise pour expliquer aux enfants pourquoi
il y a des règlements familiaux et que des décisions sont prise à son sujet. Le
dilemme de l’opposition que l’adolescent utilise pour s’affirmer n’est pas
insoluble. Les adolescents désirent habituellement participer aux décisions qui
les concernent. L’ado et ses parents peuvent être en désaccord sur une décision
mais s’il existe une compréhension et un respect mutuels de leurs sentiments et
raisonnements dans les positions prises, il y aura moins d’opposition.
Les enfants concluent qu’ils ne sont pas dignes d’intérêt
Les enfants concluent qu’ils ne sont pas dignes d’intérêt
Quand des émotions déconcertantes persistent pendant plus que quelques
semaines, les enfants peuvent conclure qu’ils sont des nuisances et qu’ils ne
sont pas dignes d’intérêt ou qu’ils sont à l’origine des problèmes. Cela
représente les cicatrices émotionnelles avec lesquelles ils devront composer si
on ne leur explique pas les raisons des sources de stress parentaux. Il est
inévitable que les parents doivent composer avec des conditions de vie
actuelles et passées difficiles. Informer les enfants pour signaler les
changements à prévoir devrait les rassurer et non les soumettre à plus de
stress. S’ils sentent que leurs parents s’assument totalement, les enfants
collaboreront davantage. De même, quiconque est à l’extérieur sera sensibilisé
par la réalité des familles pour trouver les meilleurs moyens de les aider.
Les actes des parents sont plus importants que leurs paroles
Les actes des parents sont plus importants que leurs paroles
Les
enfants ne peuvent agir sur leur environnement de manière autonome comme les
adultes; par exemple, ils ne peuvent quitter la famille pour se réfugier
quelque part où ils se sentent appréciés. Alors, ils refoulent et leur rage
reste enfermée. Quand l’enfant se met à développer des tics, qu'il dort mal, qu'il éprouve de la
difficulté a se concentrer et que ses comportements deviennent erratiques et
incompréhensibles même pour lui, il est parfois trop tard pour corriger la
situation de manière satisfaisante.
Sans l’amour inconditionnel des parents, les enfants se sentent démunis
Sans l’amour inconditionnel des parents, les enfants se sentent démunis
Même si les enfants sont plus évolués qu’à d’autres époques, ils sont
incapables d’expliquer que, sans l’amour inconditionnel de leurs parents, ils
ne peuvent pas se développer et qu’ils risquent même d’en être handicapés. Et
un seul parent ne peut jouer le rôle des deux.
Trop de jeunes vont souffrir de dépression au cours de leur adolescence
Au Québec, entre 5 % et 10 % des jeunes vont souffrir de dépression au cours de leur adolescence. Il est donc important de porter attention aux signes de la détresse, qui peuvent être très différents de ceux d’un adulte. Les adolescents montrent plus d’irritabilité et de sautes d’humeur. Divers signes comme un trouble de l’appétit, une grande fatigue ou le retrait social peuvent être associés à la dépression. Ces jeunes souffrent souvent en silence. Les répercussions sur leur avenir peuvent être conséquentes : problèmes de comportement, isolement, décrochage scolaire, violence, consommation et même, dans certains cas extrêmes, le suicide. »
Au Québec, entre 5 % et 10 % des jeunes vont souffrir de dépression au cours de leur adolescence. Il est donc important de porter attention aux signes de la détresse, qui peuvent être très différents de ceux d’un adulte. Les adolescents montrent plus d’irritabilité et de sautes d’humeur. Divers signes comme un trouble de l’appétit, une grande fatigue ou le retrait social peuvent être associés à la dépression. Ces jeunes souffrent souvent en silence. Les répercussions sur leur avenir peuvent être conséquentes : problèmes de comportement, isolement, décrochage scolaire, violence, consommation et même, dans certains cas extrêmes, le suicide. »
50% des maladies mentales se manifestent avant l’âge de 14 ans et 75 %
avant l’âge de 24 ans. En dépistant les premiers symptômes de la dépression à
l’adolescence, les conséquences à long terme sur la vie du jeune sont évités,
ainsi que les risques de rechute.
La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
Mon mari et moi avons quatre enfants. Parmi les quatre, il y en a deux qui ont eu besoin d’une aide psychologique. Ils ont débuté leur thérapie en janvier dernier. Depuis, j'ai le bonheur de voir que mes enfants sont plus à l’écoute et qu’ils prennent maintenant plaisir à participer aux activités familiales. Je suis convaincue, en tant que mère d’adolescents de l'importance d’une démarche intérieure pour vivre mieux leur adolescence. Je vois donc concrètement l'impact sur les enfants et sur notre famille. Guylaine
RépondreSupprimerMa mère vous dirait que je cherche de l’attention, mon père ne semble pas se préoccuper de moi, tant que je ne perds pas contact avec la réalité. Ça, ça le déstabilise. Chez nous, on ne se parle pas vraiment, on se donne des petites nouvelles qui ne veulent rien dire. On ne se touche pas non plus. Si je veux vraiment de l’attention, je suis mieux de ne pas la chercher chez nous. Sara
RépondreSupprimerBonjour Madame Loranger,
RépondreSupprimerJe suis une mère de famille mono-parentale. Mon plus vieux de 15 ans me donne des cheveux gris, il est hors de contrôle. Je ne sais vraiment pas gagner au jeu du rôle parental et le père est absent depuis l'arrivée du 2e enfant. Je me sens dépassée, sans ressources et impuissante à changer ce qui se passe. Ayant lu votre article sur ce que vous déclarez dans un article de 2011, je me demande comment une simple thérapie vous a changé assez pour reprendre le dessus sur vos relations parent-enfants? Merci de m'éclairer,
Sophie J.