Françoise Dolto écrivait : « Tout enfant est obligé de supporter le climat dans lequel il grandit, mais aussi les effets pathogènes, restés en séquelles, du passé pathologique de sa mère et de son père ».
Des secrets de famille
Des secrets de famille
Se dégager d'une position de victime de
son histoire est un projet d'engagement envers soi-même, c'est une affirmation
qui servira de repérage, qui sera une clarification de ses propres tendances à
la répétition.
Depuis 1994, j’ai recueilli des
témoignages des personnes ayant fait les deux démarches, notamment la thérapie
du tunnel et au besoin, si nous rencontrions un mur, nous allions vers la
possibilité des secrets de famille. Les résultats probants de l'atelier
"psycho généalogie appliquée" sont venues s'ajouter à ces
témoignages.
Déni mémoriel et culturel
Juliette n’a pas connu ses
grands-parents maternels décédés lors d’un accident de la route. Sa trajectoire individuelle apporte avec elle des héritages de déni mémoriel et culturel qui
vont l’influencer à son insu. Il ne s’agit pas de trouver des coupables pour
les choix faits mais plutôt de comprendre ce qui se met en œuvre dans sa
trajectoire. Sa démarche préconise l’acceptation.
Juliette écrit:
Juliette écrit:
« J’ai pris beaucoup de temps pour
t’écrire après ma thérapie du tunnel. Tu connais mon vécu de culpabilité, mais
pour t’en parler, je ne trouvais pas les mots. Merci d’avoir respecté ce long
silence!
Je veux revenir sur les raisons de mes
consultations avec toi. Quand j’étais petite, j’ai découvert que mon
arrière-grand-mère avait participé à la 2e guerre mondiale. Je
voulais toujours en savoir plus, mais clairement intimé que les informations
que je trouverais ne manqueraient pas de me donner une idée fausse. C’était la
première que je confrontais la honte familiale. On avait honte de cette
grand-mère, on voulait la renier. Je suis allée aux archives nationales pour
apprendre qu’il me faudrait séparer le bon grain de l’ivraie.
Je te rappelle que je cherchais à savoir
pourquoi je ruminais sur le suicide depuis l’âge de 10 ans. Je n’avais pas
d’attachement à la vie sans avoir vécu quoi que ce soit de particulier,
toujours prête à la quitter dès que j’éprouvais des difficultés de toute sorte.
J’étais seulement capable de me lier à
un autre momentanément dans une intimité, mais dès que cela devenait sérieux,
je fuyais. Alors que je me sentais coupable, j’étais incapable de faire autrement.
Beaucoup plus tard, dans ma démarche,
j’ai compris que mon rapport à mon histoire familiale était un élément majeur
d’invalidation et de honte pour moi.
En découvrant une grand-mère issue des
premières nations, j’ai compris la source du déshonneur qui m’a tant marquée.
J’ai dû réhabiliter mon arrière-grand-mère auprès de ma famille. Elle avait été
rejetée en bloc. Cela m’a fait du bien de m’inscrire comme femme avec ma part
d’ombre et célébrer ce qui constituait, au contraire, une gloire dans l’histoire
de notre pays.
Le génosociogramme que j’ai élaboré avec
ton aide a mis à ma disposition plusieurs éléments géographiques et
socio-culturels pour une recherche pleine de sens. Je continue d’avoir
certaines réticences à entendre les raisons de la désaffiliation de ma famille
en lien avec cette femme courageuse qui a défendu les siens. Bien sûr, les
nombreux codes de lois inscrits dans ma famille après la guerre parlent de ce
qui dérange dans la prise de décision de mon aïeule mais surtout de sa lignée
autochtone qui fait obstacle à l’intégration dans la société nord-américaine,
québécoise des années 50.
Ce que j’ai compris, c’est que c’est moi
qui ai porté le poids du blocage émotif de ma famille. Mon désir passif de mort
était le « canal » le plus probable d’une émotion interdite que
personne de la famille pouvait exprimer. Cette femme a été perçue comme ayant
balayé les besoins de la « tribu » du revers de la main pour se
joindre à l’armée. Elle a eu sa famille après la guerre, mais on ne lui a jamais
pardonné sa défection.
J’ai réussi envers et contre tous à
insérer mon arrière-grand-mère en moi. Mon univers affectif s’est agrandi quand
certains membres de ma famille ont changé leur manière de voir cette réalité.
Cela m’a permis de sortir de mon isolement psychique ».
Une famille refoulée crée un désert affectif
L’interdit contre la joie et la
libération provoque la culpabilité, l’autopunition répétitive. Le travail sur
les traumatismes familiaux et l'intégration des aspects cachés va servir à
l'unification personnelle du membre de la famille.
Jim écrit :
«Je suis né dans une famille endurante
et silencieuse. Ce que je veux dire par là, c’est que nous n’avions pas le
droit de nous plaindre, à peine avions-nous le droit d’exister, du moins quand
j’étais petit. Pendant longtemps, après mon entrée à la petite école, je me
suis crû anormal.
Quand j’ai commencé ma thérapie du
tunnel, je me suis rendu compte à quel point j’étais un être refoulé. J’avais
toujours mal au ventre, je tremblais à chaque session comme si mon subconscient
voulait ma mort. Je souffrais profondément de mon manque de mots pour dire ce
que je vivais dans mes scènes intérieures.
Un jour, après m’être battu longuement
contre ma peur de ternir l’image parentale, j’ai senti un grand cri au fond de
la gorge. Je me sentais envahi de doutes mais j’ai à ce moment-là commencé à
questionner nos silences.
Pour continuer d’aller dans le même
sens, je me suis joint à des groupes de mon nom de famille et j’ai côtoyé des
personnes qui avaient connu mes parents quand ils étaient jeunes. De fil en
aiguille, j’ai découvert la nature de leurs silences respectifs. Dans un
atelier de groupe, j’ai aussi appris à faire un génogramme pour retracer certains
événements de leur vie. Les « trous » se sont remplis, les
« oublis volontaires » se sont dévoilés et les « échecs »
se sont expliqués.
J’ai compris des choses et j’ai fait du
sens de mon environnement socio-économique et de ma réalité psychologique. Les
règles de mon système familial se sont éclairées et j’ai pu explorer mes
ressentiments que j’éprouvais face à ce qu’on m’avait caché (l’alcoolisme,
la violence, la sexualité tordue).
Quand j’ai terminé ma thérapie du
tunnel, j’ai su que je n’aurais jamais à répéter les schémas de mes parents.
Ils avaient fait de leur mieux, mais cela me laissait dans un désert affectif,
ce que je ne voulais pas pour mes enfants. Ma souffrance initiale s’est
transformée en zèle d’implication auprès des différents membres de ma famille.
Cela m’a donné l’énergie de pardonner à ceux qui avaient fait du tort à mes
parents. J’ai finalement découvert ma joie et mes forces pour déployer mes
ailes ».
Grandir dans le mensonge se révèle
énergivore
Grandir dans le mensonge est difficile
pour tout enfant adopté s’imaginant à tort lui éviter de souffrir en lui
cachant ses origines. La situation présentée ci-dessous est un peu différente,
mais elle confronte aux origines, à la place et à la légitimité dans la famille. L’interdit de dire se révèle énergivore.
Gemma écrit :
« Ma mère m’a souvent dit :
« ce que tu ne sais pas ne peut pas te faire mal ». J’ai vérifié par
moi-même, mais je ne suis pas d’accord. Je me suis dite bien des choses à ce
sujet. Peut-être que la réputation de ma famille est plus importante que mes
besoins! Ça me fait mal de m’entendre penser comme ça.
Nier l’existence de ma vraie mère me
fait ressentir le rejet. Sans jamais me le dire clairement, on m’a indiqué que
je ne devais pas parlé d’elle. Je sentais à quel point c’était souffrant. On
m’a dit que si je voulais sauvegarder l’honneur de la famille, « il
fallait laisser les fantômes là où ils étaient. Cela ne va pas ramener
les choses dans l’ordre de parler d’elle », qu’on m’a dit.
C’est vrai que ma mère a fait ses choix,
c’est vrai que c’est à elle de s’en occuper. Mon bagage inclut une mère qui s’est
faite arnaquée par sa sexualité déviante. Ma grand-mère m’a élevé et m’a
adopté. Mais le résultat est que j’ai été prise entre deux réalités, dont l’une
m’était défendue. On m’a dit qu’elle était disparue de nos vies,
« pourquoi se mettre en frais de la faire revivre? » Sauf qu’elle
n’est pas morte, du moins, que je ne sache!
À chaque fois, c’était comme si on me
disait que je n’existais pas non plus. Je ressens encore de la colère face à
grand-mère : pendant longtemps je ne lui faisais plus confiance et ma mère
est devenue le secret le mieux gardé de ma vie. Je me suis inventé son passé,
je l’ai fait vivre au loin avec des désirs de me rencontrer, de vouloir me
connaître. Mais si l’enfer existe, c’est de cela qu’il s’agit : une
histoire impossible et un isolement à n’en plus cesser.
Tout au long de ma vie j’ai eu des
difficultés d’apprentissage, je me suis sentie différente et bien
méchante : quand j’ai quitté la maison des parents adoptifs, j’ai fait les
400 coups. N’étais-je pas la digne fille de ma mère? Mes problèmes de santé
m’ont isolé davantage : à 26 ans, je souffrais d’hypertension, d’obésité,
de ne pas avoir d’amies.
Ce n’est qu’après un long parcours
thérapeutique et un cheminement dans les AA que je me suis libérée de ce secret
qui minait ma vie d’adulte. Comme ma mère avant moi, je me suis sentie le bouc
émissaire de la famille. J’ai eu à mentir sur mes origines, j’ai dérivé vers le
pire avant de faire ce travail sur moi. Maintenant, je dis franchement que ma
mère est perturbée et que je ne sais pas où elle est même après beaucoup de
recherches. Je ne l’ai pas vu depuis mes 3 ans. Mes problèmes de toxicomanie et
de délinquance se sont résolus. Je me sens plus forte et j’ai remis à mes
parents adoptifs leur plus grand secret.
Je sais que je ne suis pas la seule
atteinte par le secret. Pauvres eux! Ils ont eu à se rigidifier pour faire
comme si ma mère n’existait plus. C’est aussi leur perte. Je suis retombée sur
mes deux pieds alors qu’ils sont éminemment souffrants devant leur manque de
vérité. Ils doivent faire semblant.
J’ai fin mon deuil de ma mère pour mon
plus grand bien. Peut-être qu’un jour, je pourrai leur pardonner, mais pour le
moment, je me respecte dans ma vérité ».
Les secrets ténébreux rompent les liens
de confiance
Même les familles qui semblent les plus
limpides ont leur lot de petits et grands drames. La maladie mentale est un
drame que John Bradshaw appelle les « ténébreux secrets » qui rompent
les liens de confiance et d’intimité, entravent l’épanouissement personnel et
l’expression de l’amour, souvent sur plusieurs générations.
Madeline écrit :
Ma grand-mère paternelle a été exclue de
la famille, elle a été mise dans un asile dans les années 1950, suite au décès
de son mari. Elle s’était faite interceptée sur la route alors qu’elle
conduisait à vive allure dans une tentative de suicide. Aucun membre de
la famille ne voulait garder cette femme manique et dépressive. On l’a laissé
être internée. Au moment de commencer ma thérapie du tunnel, je suis ignorante
de ces faits. Pour une raison que je ne comprends pas, je n’ai jamais pensé au
fait que mon père n’avait pas été élevé par sa mère.
Cette histoire confirmée par
d’autres, fait que je me suis sentie coupable de ne pas l’avoir reconnue.
Élevé par une tante, mise sur un piédestal puisqu'elle a évité l'orphelinat à
mon père, ce n’est qu’à l’âge adulte que je me suis rendue compte des enjeux de
cet écart. Je ne peux pas parler pour mon père, il est décédé suite à des
complications pulmonaires. Mais je sais que plusieurs frères et sœurs de mon
père ont beaucoup souffert de la situation. Une sœur de mon père a mis tous ses
enfants en élevage. Si ce n’est pas assez, un frère de mon père s’est enlevé la
vie alors qu’il n’avait que 16 ans.
Toute ma vie, j’ai fait de l’asthme et
des crises allergiques. Quand je me suis rendue pour mon premier rendez-vous en
thérapie du tunnel, les « vannes » émotives se sont ouvertes et j’ai
lâché toutes mes misères. Je me suis reconstruite grâce au travail sur les
« secrets de famille ». Je n’ai pas encore d’enfants mais je me
promets de les nourrir à la « vérité » : je sais que la plupart
du temps, nous ne sommes pas conscients des dommages que les secrets peuvent
avoir sur nos vies d’enfance, mais j’ai été profondément marquée pensant que ce
que je vivais ressemblait passablement à la vie des autres. Je m’étais
fourvoyée! Je ne fais plus d’asthme et quand je souffre d’allergie, c’est très
léger. Quand ça m’arrive, je sais que quelque chose ne fonctionne pas et je me
mets sur le mode recherche pour découvrir ce qui l’a déclenché ».
Des mots créent des maux
Bruno est fils unique. Il tente de vivre
son homosexualité du mieux qu’il le peut sachant que ses parents sont très
déçus car ils n’auront jamais de petits-enfants. Bien que ses parents ne
l’aient jamais désapprouvé, Bruno a le sentiment qu’ils sont très déçus de lui
et qu’il n’est pas à la hauteur de leurs aspirations.
Bruno a appris tard son erreur de jugement. Il raconte :
Bruno a appris tard son erreur de jugement. Il raconte :
« Mon arrière-grand-père paternel
était un des premiers pionniers de sa campagne. À l’époque de ma naissance, il
était responsable de la fabrique de son village et avait fait de la prison pour
avoir utilisé les fonds de la caisse à son profit. J’ai entendu parler de lui
alors que j’ai huit ans. J’ai su que ce grand-père déjà mort est décédé en
prison.
Quand on l'évoquait, on disait des
choses qui n’étaient jamais tirées au clair. On me disait souvent :
« Ne fais pas comme ton arrière-grand-père, fais un homme de toi, fait
un homme de toi ». Jusqu’à l’âge de 41 ans, je n’ai jamais posé la
question. On ne m’a jamais expliqué en quoi mon comportement ne devait pas
ressembler à celui du grand-père. Faute d’explications, je me suis formé ma
propre interprétation. Adolescent, cette phrase m’a laissé confus; j’ai
compris qu’on me parlait à mots couverts de ma sexualité mais je me sentais mal
à l’aise de poser des questions.
Dans les réunions de famille, on ne
parlait jamais directement du grand-père : on exprimait plutôt des signes
de regrets : « S’il avait été un homme! Dans mon for intérieur,
je me suis dit que moi non plus je n’avais pas ce qu’il fallait pour être un
homme ».
La phrase de prédilection de mon enfance
m’a fait prendre un chemin qui n’était pas le mien. Je me blâme de ne pas avoir
compris. J’ai eu ma première relation homosexuelle à l’âge de 36 ans. Cela
m’obsédait tellement que c’est une des raisons pour laquelle je suis allée en
thérapie ».
Ce sera au cours de sa thérapie du
tunnel alors qu’il a 41 ans qu’il va s’intéresser à la petite phrase répétée si
souvent dans son enfance. Lorsque l’on connaît l’histoire secrète,
l’on peut modifier les effets qu’elle a sur soi, modifier le clivage aliénant.
En tirant cela au clair auprès de sa mère, veuve, une vieille dame de 85 ans,
Bruno reprend ses droits.
Trois ans plus tard. Bruno m’écrit :
« Depuis ma thérapie il y a trois ans,
des événements que je n’aurais pu prévoir sont arrivés pour mon plus grand
bonheur. Ma rencontre avec Sarah fut le déclencheur d’un grand tournant dans ma
vie. Je me considère tellement chanceux. J’ai une femme, un fils et un chien
et une terre à bois ».
« J’ai fait un grand tour de piste.
Parti de la France en 1976, je m’étais toujours senti orphelin. Mon
départ pour le Canada n’y a pas changé grand-chose. Bien avant mon arrivée au
Québec, je me suis longuement battu avec mon désir de mort. Dans toutes mes
étapes de vie importantes, je croyais que mon heure avait sonné ou plutôt que
je la ferais sonner. Des anges ont jalonné mon parcours sur terre car à chaque
fois, je m’en suis remis et j’ai pu continuer. Ne va pas croire que je me
serais suicidé. Toutefois, mon désir de vivre était si faible que je me suis
souvent mis à risque.
Après ma thérapie, c’est surtout dans ma
manière de vivre ma peine que je me suis dégagé. J’ai cessé de boire, je
ne fume plus et pourtant je vis de grands stress émotifs. Il y a quelques
années j’aurais vendu mon âme au diable plutôt que de me séparer de mes
béquilles!
Je vis finalement et je me sens libre,
Bruno »
Les secrets de famille tentent de se
dire
Personne ne condamne des parents qui
peuvent se sentir mal à l’aise de parler des « tares familiales. Ce
qui est intéressant, c’est que et les secrets tendent à se dire, à se montrer
par des comportements différents. Ces langages codés, même quand ils sont tenus
secrets, tente d’alerter l’entourage.
Je sais que le médical tablera davantage
sur la génétique, mais cette manière de voir est réductrice d’un phénomène qui
« sacrifie » des membres de famille quand elle redoute le regard d’autrui. Pourquoi l’ascendant n’aurait-il pas eu droit, lui aussi, à l’erreur,
à la maladie, à ses côtés retors? Tous les humains ont leur ombre, aussi
bien que leur lumière. À n’en pas douter, la honte tue l’âme. Chaque personne
devrait avoir la chance de vivre sa vie plutôt que celle révélée par l’ombre
d’un ascendant.
Digérer les
blessures de l'âme
En passant notre vie au peigne fin avec la collaboration de notre subconscient, notre immunité physique sera plus élevée. L'utilité de la démarche consiste à faire digérer d’abord et avant tout les
blessures de l’enfance. En étant à jour avec nos émotions, nous aurons finalement la chance de créer
des relations plus saines et harmonieuses.
Comme le subconscient fonctionne à
l’économie, la thérapie du tunnel ne débusque que ce qui est lié aux motifs de
consultation. Ainsi, la commande sera de guérir définitivement ce qui entrave
notre liberté émotive.
Prévoir la finalité lors du dévoilement d'un secret est difficile à faire
Lors du dévoilement d’un secret, il est
possible que cela crée des liens, que cela rétablisse des relations
souffrantes, mais certains autres obligent à refaire des choix et parfois, à
mettre fin à des relations qui sont toxiques et ne sont plus bénéfiques. Il est
difficile de prédire la finalité d’un dévoilement.
L’utilité de la thérapie du tunnel
La thérapie du tunnel est l’outil par
excellence pour débusquer les affects occultés. Le symptôme ne fait que les
mettre de l’avant dans une tentative d’alerte à l’individu. Hautement efficace
pour les maladies psychosomatiques, les phobies, les problèmes d’angoisse, les
dépressions, les problèmes sexuels, les problèmes reliés à toute relation
interpersonnelle, cette thérapie intensive ou à la semaine agit sur les éléments
formels, sur l’élimination des blocages et les inhibitions ainsi que sur les
différentes composantes de l’équilibre global.
Le témoignage de Ginette se rapporte à un vécu de violence que différents membres de famille connaissaient mais taisaient pour garder les apparences.
La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de
conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est
« pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer
l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en
thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter
sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la
santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à
l’état de stress actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus,
la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions,
vers de nouvelles libertés.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et
résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa
capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le
récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation
sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des
conférences sur la gestion de stress sont disponibles
Message de Lorraine Loranger
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
Bonjour madame,
RépondreSupprimerComme vous le dites, tout le monde a ses secrets, toutes les familles aussi. Je vous le dis, je ne crois pas que c'est la raison pour laquelle une personne se "suicide". Vous rendez les mères responsables! Et vous êtes incapable de le prouver. Quand vous dites que les secrets ont tendance à vouloir se dire, je n'y comprends rien. Vous devez expliquer!
Marjorie B.
Marjorie,
RépondreSupprimerJ'espère bien que vous continuerez de lire le blog. Je ne suis pas la seule qui crois que les non-dits se répercutent dans nos vies. Peut-être lirez-vous mon dernier article. Je parle d'un enfant qui ne savait pas que sa soeur s'était noyée avant sa naissance. or, un soir, il a pris des risques qui auraient pu finir de la même façon dans le même cours d'eau. Oui, c'est fort, mais le "secret" transpirait. Une femme que je connais appelle ça "des adons", je ne le crois pas, mais chacun a droit à son opinion. Et dans mon bureau de travailleuse sociale, j'en apprends de toutes les sortes.
Merci de partager et cela me fera toujours plaisir de vous lire,
Lorraine Loranger
www.aunomdelasante.com
Au cours des derniers mois, ma famille et moi avons vécu des conflits importants depuis notre arrivée à Sherbrooke. Des difficultés reliées à l’adaptation culturelle et à l’entrée de notre fille aînée dans l’adolescence. Ces situations nous ont largement déstabilisés. Grâce à l’aide reçue du Centre Au Nom de la Santé, nous avons rencontré une intervenante professionnelle pour nous supporter dans nos moments difficiles. J’aimerais vous dire que le Centre Au Nom de la Santé a eu beaucoup d’impact sur moi surtout dans l’atelier Le Livre de ma Vie. J’ai appris à connaître des gens qui sont d’une gentillesse extraordinaire, avec qui on peut partager nos valeurs et nos émotions.
RépondreSupprimerNous avons appris à nous exprimer sur nos difficultés et cela nous a rapproché de nos enfants.
Merci! Joseph