De l'ombre à la lumière
Dans mon tout premier livre: "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel", des personnes témoignent avoir retrouvé la paix du coeur et de l'esprit, d'autres démontrent qu'elles ont recouvré la santé psychique et physique, et enfin d'autres se donnent la vie qu'elles veulent après avoir entamé ce grand nettoyage des émotions de leur vie et de leur passé.
Tout le monde veut UNE VIE GRANDEUR NATURE
Il est vrai que, quand on y songe, on ne pense pas faire le ménage des émotions de notre vie pour obtenir ce que l'on veut. On pense plutôt à la façon de la gagner, cette vie. On pense à ce qu'on pourrait mettre dedans, et non pas à ce qu'on devrait enlever pour parvenir d'abord à la paix du coeur et de l'esprit pour retrouver ses rêves et ses goûts.
Le passé agit sur les gens comme un boulet
Je donne une image: le passé agit sur les gens comme un boulet qu'ils traînent et, arrivés à la porte des POSSIBLES, voilà que le boulet s'accroche à leur insu et qu'il est impossible de dépasser le cadre pour réaliser leurs rêves les plus ardents.
Si les plaies du passé et les stress accumulés étaient nettoyés et guéris, cela augmenterait la facilité de voir et d'agir grand (voir sous peu, le texte: La différence entre "se soigner" et "guérir" juillet 2012).Je donne une image: le passé agit sur les gens comme un boulet qu'ils traînent et, arrivés à la porte des POSSIBLES, voilà que le boulet s'accroche à leur insu et qu'il est impossible de dépasser le cadre pour réaliser leurs rêves les plus ardents.
Recouvrer la santé psychique et physique n'est pas rien. Pour certaines personnes, ce serait le summum de l'accomplissement: de bien dormir, de digérer les aliments qu'elles consomment, de retrouver une vie "normale" et d'avoir le goût de vivre à n'importe quelle âge parce qu'on se sent vivant.
Un choix pour le long-terme
On fait toujours des choix, soit pour le long-terme, soit pour le court-terme. Le court-terme soulage, mais ne guérit pas. La proposition de faire le ménage de notre vie est de l'ordre du long terme (même s'il s'agit d'une thérapie brève comparé à plusieurs autres) pour se procurer une vie pleine de saveurs, de joies et d'espoir.
Faire le ménage de ses émotions
Faire le grand ménage dans ses armoires s'impose régulièrement. En faire un dans les émotions de nos vies est d'autant plus nécessaire que ne pas le faire brime la vie devant soi. Vous voulez alimenter votre vie: faites le ménage de vos émotions.On fait toujours des choix, soit pour le long-terme, soit pour le court-terme. Le court-terme soulage, mais ne guérit pas. La proposition de faire le ménage de notre vie est de l'ordre du long terme (même s'il s'agit d'une thérapie brève comparé à plusieurs autres) pour se procurer une vie pleine de saveurs, de joies et d'espoir.
Faire le ménage de ses émotions
ICI ET MAINTENANT
Le récit de vie émotionnel permet une remise à neuf du système émotionnel. Se décharger de vieilles émotions ramène à la vie d'aujourd'hui, les éléments qui procurent la joie et la légèreté.
Pourquoi faire un grand ménage intérieur avec un récit de vie émotionnel?
Pour avoir la paix du coeur et de l'esprit:
-en témoignant du mal subi;
-en laissant aller les ressentiments;
-en sortant de l'enfermement dans lequel on est;
-en déliant les relations avec autrui pour pardonner véritablement;
Pour retrouver la santé psychique
-en guérissant du malheur;
-en libérant les culpabilités et les hontes;
-en faisant le ménage dans ses vieilles émotions;
-en révisant ses décisions;
-en trouvant un sens au malheur vécu.
Pour retrouver la santé physique:
-en retrouvant le sommeil réparateur;
-en améliorant sa digestion;
-en retrouvant un rythme de vie normal et convenable;
-en retrouvant des forces physiques et mentales;
-en retrouvant un intérêt à bouger, à agir et à participer activement
à la vie.
Pour se donner la vie que l'on veut:
-en retrouvant le goût pour des activités normales;
-en retrouvant sa volonté;
-en recommençant à rêver;
-en allant de l'avant;
-en retrouvant la joie de vivre;
-en retrouvant le contrôle de soi, de son environnement;
-en retrouvant énergie et espoir.
Lire: Nos émotions nous accompagnent (27-09-12)
LES PROMESSES DE LA THÉRAPIE DU TUNNEL
Faire ce grand ménage grâce au récit de vie émotionnel, c'est travailler pour le long-terme, non le court-terme.
Faire ce grand ménage grâce au récit de vie émotionnel, c'est travailler pour le long-terme, non le court-terme.
Une remise à neuf du système émotionnel rend la vie tellement plus savoureuse et éclatante.
Aller de l'avant sans le passé qui tire vers le bas ou vers l'arrière rend la vie tellement plus légère.
Vivre sa vie après un récit de vie émotionnel est un cadeau pour devenir auteur de sa vie.
Le RÉCIT DE VIE ÉMOTIONNEL combiné à la thérapie du tunnel traite:
-la dépression;
-l'insomnie;
-les problèmes d'alimentation;
-l'angoisse, l'anxiété, les phobies;
-l'agressivité, la soumission, la mésestime de soi;
-la honte, les culpabilités;
-l'épuisement lié au surmenage;
-les problèmes liés aux relations malsaines;
-les scénarios de vie négatifs.
La durée d'une telle thérapie est signalée par la sortie du tunnel, mais on sait dès le premier rendez-vous si c'est la bonne méthode pour retrouver la santé.
Le "tunnel" est une métaphore pour ce qu'il y a à liquider et à intégrer dans le récit de vie émotionnel.
Témoignage de Céline
Je
m'appelle Céline,
Je
suis née dans une famille avec plusieurs peurs. Ma mère, dans sa fonction de
mère protectrice, ne voulait pas qu'on sorte de la cour. Elle avait surtout
peur de ce que diraient les voisins qui penseraient que nous n'étions que des
petits voyous. Elle craignait le regard des autres plus que tout. J'ai appris à
me taire, être fine et à dire ce qu'on attendait de moi. Les sœurs de ma mère
ont aussi beaucoup contribué à mon éducation et ensuite les bonnes sœurs se
sont assurées que je respecte tous les
dogmes de la religion catholique. J’ai été dressée à avoir peur.
Mon
père, quant à lui, faisait tout ce qu'il faut comme pourvoyeur mais il était
désinvesti de ses émotions, à tel point que je n'ai jamais éprouvé
d'attachement pour lui. Je ne le connaissais que parce qu'il aimait tel loisir
ou qu'il était un employé de telle compagnie et s'y rendait tous les jours.
Autrement dit, je peux dire toute sorte de choses, comme...en apparence, il
était calme, en apparence, il était patient, en apparence, il ne couraillait
pas...mais il ne parlait pas de lui, il ne s'extériorisait pas...et il laissait
notre éducation à ma mère.
Je
fus très en colère contre toutes ces personnes, mais surtout contre moi, quand
j'ai réalisé à quel point je m'étais laissée imprégnée et conditionnée par les
peurs et les sacro-saints principes de toutes ces personnes. Je me suis sentie
trahie par l'abandon affectif de ces personnes pour avoir négligé de me laisser
me développer. Ultimement, je me suis sentie comme un petit chien de compagnie à
qui on enseigne des trucs pour épater la galerie.
Évidemment,
mon image publique est conforme: je suis douée pour fondre dans toute
organisation humaine. Le problème, c'est que je ne me révélais à personne. Je
ne savais même pas qui j'étais. Je gobais tous des autres mais je ne
m'exprimais pas.
Une
année, je suis allée en Italie avec une belle-sœur. J'ai passé mon temps à
négocier avec elle si je pouvais faire telle chose ou telle autre tellement
j'étais craintive de tout. C'est ce qui m'a décidé à faire ma démarche auprès
de Lorraine.
Je
manquais de confiance en moi mais aussi de confiance envers les autres. Tout ou
presque tout présentait une insécurité. C'était difficile de penser que je
pourrais vouloir me confier à quelqu'un que je ne connaissais pas, plus
difficile encore de penser que je pourrais un jour choisir des actions qui me
ressemblent plus.
Le
premier plan d'intervention de Lorraine me fait encore frémir. Je devais nommer
mes peurs. Certaines peurs étaient tellement bien cachées que c'est seulement
quand j'ai commencé à lui en parler que j'ai pu les identifier.
J'ai
vite compris qu'il me fallait comprendre mon cheminement d'enfant si je voulais
passer à autre chose. Je l'ai travaillé en long et en large et j'ai compris que
je m'en étais sortie grâce à mon imaginaire. Je fabulais beaucoup comme enfant, pour sortir de la cour, sans aucun
doute.
Mon
premier pas suite à mon récit de vie émotionnel fut de commencer à dire ce que
je pensais réellement de tel ou tel événement. J'ai écrit plusieurs
commentaires dans un cahier, certains sur des blogues et sur des forums de
partage de journaux quotidiens. Au fur et à mesure que je prenais de
l'assurance, je l'ai fait lors d'occasions avec des personnes que je fréquente.
Ce fut un deuxième pas importants car là, j'avais une rétroaction et je devais
continuer à débattre. Aujourd'hui, c'est gagné et j'y trouve plaisir. Et quand
je n’ai rien à dire, je sais me taire aussi.
Ma
participation à des ateliers de méditation a ouvert une porte vers le calme
intérieur. Apprendre à respirer est devenu un leitmotiv car dès que je me
sentais apeurée, je cessais de respirer. La peur m’avait persuadé que je ne pourrais
jamais réaliser mes rêves. Je me tenais tranquille, et j’étais gelé dans mes
habitudes et j’essayais peu de choses me limitant à ce qui m’était connu. Non
pour moi, LA VIE GRANDEUR NATURE.
Mon
rêve de voyager a resurgi et je me suis jointe à une organisation pour un
échange de logis. Ce qui m'a surpris, c'est que je n'y ai pas résisté alors
qu'avant, mes peurs me devançaient.
Je
m'étais munie d'un cahier dans lequel j'étalais mes états d'âme. Ma façon de
faire était de déposer mon projet dans une colonne et de voir ce qui me
retenait dans une autre colonne. Dès lors, dans une troisième colonne, je me
décrivais à moi-même les conséquences de me laisser arrêter par mes peurs. Or,
je n'ai pas eu à me servir de mon cahier. Cela m'a surpris au plus haut point.
Je
me suis dit maintes fois que j'aurais dû commencer bien avant et faire
un travail en profondeur sur ce que j'avais vécu. Je me suis faite une image
pour l'expliquer à une amie: c'est comme si j'avais labouré mon jardin et que
les racines étaient maintenant toutes à la surface pour les jeter dans le compost.
Je continue d’apprendre sur moi, mais je suis rassurée sur qui je suis et
comment je me développe à mon propre rythme.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis Vania. Mon père a 50 ans et il est dépressif. Il ne cesse de ressasser les mêmes choses. J'ai essayé de devenir sa confidente. Il est seul depuis que sa 2e femme l'a quitté et il déprime depuis presque deux ans.
Je veux l'aider mais je sens que je n'ai pas assez d'outils. Vivre chez lui est devenu un peu infernal.
J'ai lu d'autres articles sur votre blog, entre autres, "La dépression majeure non-soignée, une auto-condamnation 16/02/12. La dépression de mon père me semble sérieuse. Que devrais-je faire?