Notre
famille influence notre vie de manière déterminante
L'idée que la famille influence notre vie de manière
déterminante ne constitue pas une grande nouvelle. La famille est la plus
puissante structure relationnelle à laquelle l'être humain est lié. En
Occident, ce lien est plus ou moins intense pendant 18 ans. Dans notre monde occidental, cette relation,
pourtant si naturelle, semble la plus difficile.
L'idée que la famille influence notre vie de manière déterminante ne constitue pas une grande nouvelle. La famille est la plus puissante structure relationnelle à laquelle l'être humain est lié. En Occident, ce lien est plus ou moins intense pendant 18 ans. Dans notre monde occidental, cette relation, pourtant si naturelle, semble la plus difficile.
Témoignage
de Katia
Mon
père et ma mère se sont séparés quand j’avais 4 ans. Je me souviens que mon
père est devenu un peu fou, c’est-à-dire qu’il a utilisé la violence à
l’endroit de ma mère qui n’en menait pas large. Ma mère nous a élevé seule
pendant presque 6 ans avant de se remarier. Nous voyions notre père toutes les
deux fins de semaine.
Après
un temps, mon père s’est mis en ménage avec une femme qui avait aussi deux
enfants. Au début, c’était bien. La femme était gentille avec nous mais quand
son fils s’est mis à avoir des problèmes de comportement-il mentait, volait,
faisait des crises-notre père s’est plus ou moins détourné de nous. L’affaire,
c’est que cet enfant mobilisait toute l’attention et que nous soyons là ou pas,
notre père ne se souciait plus de nous. Quand sa blonde est tombée enceinte de
notre petite soeur, ça n’a fait qu’empirer.
Il
n’est pas un mauvais père, il est un père absent, donc, pas un bon père non
plus. Quand il s’occupait de nous, c’était seulement pour nous attribuer des
tâches. À 15 ans, j’ai vécu une peine d’amour; jamais il ne s’est informé, mais
quand il l’a su, il m’a dit que ça me passerait et que je trouverais un autre
mec bien assez tôt. Je trouve son indifférence ordinaire.
Son
attitude a beaucoup affecté mon frère. Il s’est senti ignoré et il trouvait que
notre père avait changé de camp : à son avis, il aimait plus les enfants
de sa blonde que nous. Vers l’âge d
15-16 ans, nous avons essayé de lui en parler mais il a tout rejeté en bloc. Il
a dit que notre mère nous avait monté contre lui. Cela m’a tellement fâché que je ne voulais
plus le revoir. J’avais du ménage à faire dans mes émotions parce qu’elles
m’empêchaient de voir si mes réactions étaient justifiées ou pas, aussi dans
mes autres relations importantes.
Ma
honte de moi, mon incapacité de voir vraiment ce qui se passait avec mon chum
me faisait sentir coupable, mais je me sentais paralysée. J’ai parlé à ma mère des
flashbacks que j’avais du temps de la séparation de mon père et ma mère. Elle a
suggéré que je fasse une démarche quand elle a su que mon nouveau chum me
faisait des vacheries. Elle trouvait que je n’avais pas beaucoup d’estime de
moi d’accepter ces comportements. C’est
vrai que je me sentais moins que rien.
Par
le temps que j’ai commencé ma démarche, il m’avait déjà trompé deux fois et il
me traitait de niaiseuse devant ses amis. Je savais que ce n’était pas sain,
mais j’ai continué avec lui me disant qu’à force de me connaître, il se
calmerait et qu’il finirait par considérer l’exclusivité sexuelle comme moi. Ma
mère m’a aidé, j’ai accepté de faire la démarche pour parvenir à me séparer de
lui.
Mon
plan d’intervention que j’ai rédigé avec Lorraine incluait une période
d’observation dans ma relation : j’ai observé les propos de S. à mon
égard, ses demandes, ses exigences et les attentes que j’avais à son égard. Ça
m’a vraiment donné des outils pour prendre ma décision de le laisser.
Ça
fait maintenant plusieurs mois que j’ai terminé la relation avec l’ex-chum, et
même si je cherche présentement un nouvel ami, je sais que je devrai être
vigilante.
Par
contre, j’ai une nouvelle compréhension de notre vie avec notre père. Je ne suis plus
toute mêlée et ça me permet de me rendre plus compte des bons coups de mon père
à qui je n’ai pas fini de pardonner. J’espère un jour pouvoir lui dire combien
j’aurais voulu être proche de lui, je l’aime mais j’ai encore mal de son
attitude. Je me fais confiance davantage. Je n’ai pas tout réglé mais je prends
de l’assurance dans mes décisions qui ont affaire avec mon cœur. C’est un pas
énorme pour moi.
Dans
ma démarche, mes réactions avaient un sens, même si je ne les comprenais pas
toujours auparavant. Elles nourrissaient un besoin vital profond. Je fais
maintenant la distinction entre ce que ma réaction m’a permis d’obtenir et ce
que je voulais obtenir. J'identifie mieux mes besoins.
La
famille apprend à l’enfant ses normes et ses valeurs
Même quand on observe une plus grande autonomisation
de l’individu en lien avec la structure familiale dans notre société, le choix
du conjoint, de ses conditions de vie, les croyances restent déterminées par
les expériences au sein du couple papa-maman. La raison étant que la famille
apprend à l’enfant les normes et les valeurs de sa collectivité. C’est une
forme d’héritage offerte sans pour autant y mettre des mots; elle fait partie
de la socialisation. C’est un processus qui se poursuit aussi à
travers toute la scolarisation de l’enfant.
Le
système familial est fondamental
Quoique ce processus
soit interactif, la force du système familial est la plus
fondamentale et le système familial continue d’influencer toutes nos relations
et comment nous les filtrons. Serait-ce donc une illusion de penser que nous
avons la maîtrise de nos vies? Même quand on fait sa vie loin de la famille,
elle demeure présente en nous.
Le choix d'un conjoint n'est pas complètement
"individuel"
Bien sûr, c'est par
attirance que deux jeunes individus décident de de former un couple, mais le
choix d'un conjoint dans notre société moderne n'est pas complètement
"individuel". En apparence libre, le choix est souvent déterminé par
des perspectives inconscientes qui échappent à l'individu.
Un
modèle parental autoritaire non fondé sur « la démocratie familiale
Dans le cas présent, le modèle parental auquel Katia
fait référence dans son témoignage est un modèle parental autoritaire qui ne
semble pas fondé sur « la démocratie familiale. Le stress vécu lors de la
séparation alors qu’elle n’avait que 4 ans a figé un comportement d’hébétude et
de soumission, un peu comme si sa réaction naturelle était de n’en avoir aucune
et de tout accepter par amour. Le récit de vie de Katia était empreint de culpabilité.
Les
troubles émotionnels influencés par une relation familiale conflictuelle
Selon plusieurs experts
en santé mentale, les maux physiques, occasionnels ou chroniques, aussi bien
que les troubles émotionnels peuvent provenir d'une relation conflictuelle au
sein de la famille. Nous sommes tous et toutes parties prenantes de dynamiques
familiales profondes et inconscientes qui se manifestent de différentes façons.
Une même dynamique peut induire différents malaises de stress chez les membres d'une même
famille. Ainsi, un membre sentira ses entrailles se tordre alors que l'autre
éprouvera une crise d'eczéma suite à une réunion familiale.
Message de Lorraine
Loranger
Dans une
société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent
mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers
pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication
non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes
différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion
de stress sont
disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire