Défaire ses noeuds pour retrouver le
lien à soi-même revient à se dépouiller de ses armures, celles-là même qui ont
fait office de protection. Défaire ses nœuds est contraire à faire une croisade
pour se faire aimer. Le but n'est pas de se faire détester, mais de se sentir libre de mettre des limites, de ne pas tout accepter.
Se conformer à l’idéal parental pour tenter d’être aimé
L'inconscient surgit à la
faveur d'un mécanisme appelé le refoulement. Revivre l'angoisse
infantile devant les manques d'amour parental permet de résoudre la futilité du
combat continuel pour l'obtention de l'approbation d'autrui. Les maladresses
parentales visant à démontrer l'amour créent parfois l'obligation de se
conformer à l'idéal parental et l'individu s'en sent prisonnier.
Traverser
un miroir est douloureux
Traverser un miroir est douloureux. Ne
pas le traverser, c’est accepter de vivre une sentence…avec des stress, avec des peurs, des
émotions anciennes qui finissent par se frayer un chemin : maladies psychosomatiques, poids
sur le coeur, déséquilibres affectifs.
Des
efforts à fournir pour changer
Pour arriver à ce lien escompté dans la
démarche du récit de vie émotionnel, les efforts à fournir demeurent en tout
temps. À cette fin, il s’agira pour l’individu de puiser dans ses ressources
intérieures et d’attendre le moment favorable pour surmonter le genre
d’obstacles mis en place pour s’ajuster aux circonstances dans le passé.
Se
libérer de son « faux » moi
Dans l’histoire du jeune André, le
« moi intérieur » de celui-ci a essayé de vivre par certains moyens
compensatoires. Son être s’est partagé entre un « vrai » et un
« faux » moi. Ce moyen de se raccrocher à un sentiment précaire
d’identité le laisse esseulé et isolé sur son île. Il a peur de se laisser
aller, de sortir de lui-même, de se perdre en se laissant diminuer et
dépouiller de ses idées, de ses convictions. Il se sent facilement contesté.
Compenser
le manque de sécurité de l’être
Il préfère donner plutôt que de recevoir
« pour attirer l’amour » dira-t-il. Ce système défensif est élaboré
pour compenser le manque de sécurité de l’être. Mais quand il donne, il espère
un juste retour.
Le silence occasionne une angoisse
La jeune Olive a été témoin d’actes
sexuels sur deux de ses copines. Figée, impuissante, elle a appris que ses parents
étaient au courant quelques jours après les faits, mais personne ne lui en a
reparlé. Que dire...tout est là; dans ce drame...on lit la crainte de
"dire", l'extrême solitude derrière les mots…...
L'abandon affectif
des parents n'est sûrement pas intentionnel. Les secrets doivent rester secrets.
On pense protéger davantage en gardant le silence. C’est la raison pour laquelle l'enfant n'a pas
reçu ce dont elle aurait eu besoin pour l'aider à continuer à se construire après les
événements.
L’angoisse est intolérable
Comment un enfant peut-il se construire
une image intègre de soi quand l'innocence de l'enfance lui a été ravie? Dans
l'impossibilité de dévoiler, par peur d'être punie, abandonnée, rejetée, il n'y a
que l'oubli total, le refoulement, qui puisse se manifester pour l'épargner du
risque de perdre les relations qui lui tiennent à coeur. Dans le silence
pernicieux, l'isolement rend vulnérable; l'impuissance rend fragile et la
liberté d'être est d'autant plus infranchissable car la honte
teinte l'individu. L'angoisse, devant tant de sentiments d'ambivalence,
est intolérable. L'oubli est préférable à l'angoisse.
L’isolement
et le détachement
Le moi, en renforçant son isolement et
son détachement, se nourrit du lien imaginaire plus ou moins conscient avec
autrui tout en restant non engagé et indéfini. Dans son imaginaire, elle réussit
à être n’importe qui, n’importe où, faire et avoir n’importe quoi. Pour ne pas
sentir le rejet, pour ne pas sentir sa culpabilité, elle laisse s’installer un
silence fabriqué d'impuissance qui la laisse sans réponse.
Pour arriver à la guérison, il est
nécessaire de démolir progressivement, l'une après l'autre, les différentes
défenses de l'individu et d'éliminer les blocages dans l'expression des
sentiments. Il ne s'agit pas seulement de mettre à jour ces émotions
inconscientes mais plutôt de les résoudre d'une manière satisfaisante.
Pour ce faire, les individus doivent
dépasser leur peur des émotions et s'y abandonner pour permettre aux souvenirs d'enfance de remonter à la surface. Occasionnellement, les voies de
l'inconscient marquent le trajet avec une scène dont le sens ne sera révélé que
lors de la découverte d'un "secret de famille" pour comprendre certains agissements et de soulager
bien des maux.
Ainsi, le récit de vie émotionnel ne
remet pas l'individu en question mais plutôt ce qu'il a accepté comme préceptes
pour guider ses pas.
Pour
éviter les humiliations
Autrefois quand Benoit était aux prises avec
la réalité, il souffrait mille humiliations. Pour l’éviter, il se retirait dans
son espace, dans son monde. Son identité se sentait moins en danger quand il était seul. Il s'inventait alors un monde de rêve et de liberté.
La
culpabilité et la honte
Dans la vie de Benoit, la culpabilité et la honte reliées à sa
perception d'une pénible réalité tend à en renforcer sa nature menaçante et occasionne
une anxiété.
En l’absence d’une relation qu’il juge sécurisante, le « moi intérieur » souffre d’un sentiment envahissant de « vide », de détachement et d’impuissance. La pauvreté de sa vie émotionnelle, ses moments de dépression le confrontent souvent à son vide; quand il regarde sa vie en face, il se produit une confusion d’émotions contradictoires compensées par des contre-attitudes de mépris, d’arrogance, ou encore d’indifférence.
En l’absence d’une relation qu’il juge sécurisante, le « moi intérieur » souffre d’un sentiment envahissant de « vide », de détachement et d’impuissance. La pauvreté de sa vie émotionnelle, ses moments de dépression le confrontent souvent à son vide; quand il regarde sa vie en face, il se produit une confusion d’émotions contradictoires compensées par des contre-attitudes de mépris, d’arrogance, ou encore d’indifférence.
Le
rétablissement doit contrer l’inertie
Inévitablement, l’individu se retrouvera
confronté à un choix-attendre et démissionner comme avant ou agir en tenant
compte de son lien à lui-même. Toujours en apprentissage, ce lieu privilégié en
est un où l’attitude juste est d’agir de façon correcte au bon moment.
Quand on a pris l’habitude de faire
plutôt pour les autres sans revendiquer pour soi des droits et que l’on demeure
enfermé intérieurement, il n’est pas facile de le faire. Ce détachement par
rapport au moi signifie que l’individu ne se révélait pas directement dans ses
expressions et ses actes.
Ne pas se décourager pour contrer l’inertie
habituelle est essentiel dans ce genre de nouveau comportement.
La
compréhension de soi est au cœur du lien que l’on a avec soi
Quand une graine germe, elle doit se
frayer un chemin à travers le sol afin de bénéficier de la lumière solaire. De
la même façon, l’individu devra surmonter l’inertie et la léthargie inhérente à
une personnalité qui n’a pu s’épanouir dans l’enfance. Le changement est
rarement aussi facile qu’on le souhaiterait. L’autodiscipline pour s’attraper est
une ressource que l’on peut développer. La force de la volonté qui permet de
faire des efforts pour surmonter l’inertie se renforcera alors progressivement.
Apprendre
à s’aimer
L’amour de soi est positif et procure la
valorisation personnelle. On doit se considérer digne d’amour pour pouvoir en
donner librement à autrui.
Se
changer pour soi-même
Tout comme pour l’entretien d’un arbre,
tout cheminement doit être nourri, protégé et soigné.
L’amour
de soi peut rendre méconnaissable
La lumière puissante de l’amour de soi
est gratuite. Tristement, certaines personnes n’osent pas s’exprimer de peur de
blesser, de contrôler, par peur de mettre des limites entre les autres et Soi.
Être
fidèle à soi-même
Peu à peu, l’individu voit surgir tout
ce qui n’est pas lui, il note ses angoisses inconscientes, remarquant les
obligations et les interdictions qu’il s’est imposées lui-même alors qu’il se
faisait accroire qu’il les choisissait. Il découvre souvent en lui un grand
territoire inexploré. Il entre en contact avec des pans de sa personnalité qu’il
avait rejetés. Ce nouveau lien à soi opère sa magie.
Témoignage de Maria
Je suis très contente d'avoir fait cette thérapie. J'ai
consulté à plusieurs reprises lors de ma séparation avec mon mari. Je cherchais
en premier lieu de parler de ma souffrance, mais je voulais surtout éviter de
me complaire dans mon rôle de femme abandonnée. Il m'a semblé que je parlais
dans le vide.
Ça m'a pris du temps pour sentir que je tournais autour du
pot, que je ne parlais jamais de ce qui me faisait mal. Je voulais avancer et
réagir positivement pour que ma vie reprenne un sens. J'ai trouvé d’où
provenaient mes angoisses. J'ai appris énormément de choses sur moi, ce qui m'a
permis de prendre confiance en moi. Je pense que tout le monde devrait faire
une telle démarche pour apprendre à mieux se connaître. Pour moi ce fut un vrai
sauvetage car j'étais victime d'attaque de panique.
En un an j'ai réappris à construire ma vie et à passer ce cap
difficile entre l'adolescence et l'âge adulte. Peu à peu, je me suis libérée de
mes maux physiques; un vrai dialogue s'est installé entre les autres et
moi.
Que du positif si ce n’est que les séances ne sont pas
remboursées. C’est frustrant de ne pas avoir de plan d’assurance à mon travail.
Mais en calculant l'argent économisé pour les tranquillisants, les
antidépresseurs, les anxiolytiques... qui ne font que dissimuler les problèmes,
je suis très heureuse du travail que j’ai fait sur moi. Je me suis faite
le plus grand des cadeaux.
Témoignage
de Louis
Ma
démarche m’a semblé longue en dépit du fait que j’avais choisi une formule
intensive à temps partiel. Dans les premiers temps, je ne pensais pas avoir
d’attente, toutefois, je me rendais compte que je retournais chez moi allégé et
plus disponible pour les membres de ma famille. De plus, j’avais arrêté de
penser tout le temps, ce qui aidait ma concentration. J’ai pris un certain
temps pour sentir le changement, mais le jour où j’ai compris que la
« honte » de ma différence s’était dissipée, que je pouvais me
montrer dans toute ma vulnérabilité, je me suis senti digne d’être aimé. Cela fut
une révélation, d’autant plus que je pouvais maintenant ne plus tout recevoir
comme une critique ou comme un blâme.Témoignage d'Armand
Je viens livrer un de mes plus grands secrets. Dans le passé,
dès que ça se corsait, je me sauvais de ce qui me faisait souffrir. J'ai quitté
travail, amis et copines quand je me sentais coincé, ce qui fait que je
recommençais à neuf à chaque fois. C'était ma seule porte de sortie. Certes,
elle était douloureuse mais je craignais qu'on me devance et qu'on me rejette
si je ne le faisais pas moi-même. Mon peu d'estime et ma peur me faisait bouger
comme si on me pourchassait. Pas de répit pour les peureux! J'en sais quelque
chose. Quand j'ai fait ma démarche, j'ai vu tout mon programme, d'où il
provenait et toutes les portes que j'avais fermées. Le dernier incident
remontait à un mois ou deux avant d'entreprendre ma démarche. Comme je ne
regarde jamais derrière, je n'avais pas constaté que ma peine et mon désarroi
ne faisaient que s'accroître. Mes pleurs m'ont soulagé et j'ai commencé à voir
que je pouvais tenter ma chance la prochaine fois et ne pas fermer la porte.
Présentement, je fréquente une femme. Comme vous le savez, les occasions ne
manquent pas pour trouver les manquements, les incohérences, les preuves de
non-amour. Je me suis promis de discuter au lieu de ficher le camp. Je ne
renoncerai pas tant que je n'ai pas gagné cette partie. J'ai déjà trop perdu.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
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