« Le passé est lié au présent par une chaîne ininterrompue d’événements » (Anton Tchékhov).
Le corps et l'esprit réunis dans l'aisance et la paix
L'intégration dans une démarche demeure la pierre d'assise de la thérapie du tunnel. L'émotion est la base même de la vie humaine. Le corps et l'esprit sont réunis vers le but de l'aisance et la paix en libérant de multiples stress.
Une image parlante de l’objet du travail
intérieure
Bérénice-Bénédicte DARTEVELLE donne une
image des germes qui poussent sur les pommes de terre. L’image des germes
résume bien l’objet du travail intérieur:
« Je me souviens que, lorsque j'étais
enfant, nous stockions nos réserves de pommes de terre au sous-sol, à plusieurs
mètres d'un petit soupirail. En dépit de ces conditions peu favorables,
les pommes de terre se mettaient à germer, mais ces germes blancs et pâles
étaient très différents des pousses vertes et vigoureuses qui apparaissaient
sur les pommes de terre lorsqu'elles étaient plantées au printemps. Mais ces
maigres germes atteignaient deux ou trois pieds de long à mesure qu'ils se dirigeaient
vers la lointaine lumière de la lucarne ».
Une manifestation particulière de la
conscience selon Janet
Décrit par Janet comme « une
manifestation particulière de la conscience"(décrite en 1889) sous le nom
de "subconscience par désagrégation", cette dissociation, ce passage
de certains phénomènes psychologiques dans un groupe particulier me paraissait
en rapport avec l’épuisement déterminé par diverses causes et en particulier
par l’émotion ». Il continue en disant : « J’ai été amené à supposer
que dans des cas de ce genre il y avait une certaine relation entre cette
dissociation des souvenirs et le gravité des troubles que ces souvenirs devenus
subconscients déterminaient ».
L’intégration, la pierre d’assise de la
thérapie du tunnel
La pierre d'assise de la thérapie du
tunnel se trouve dans l'intégration des émotions reliées aux souvenirs qui causent toutes sortes de
contraintes internes chez l'individu. De l’embarras ou de l’inhibition d’action
à tous les projets refoulés aux calendes grecques, des pensées intrusives à des
troubles obsessifs-compulsifs, de dépression en dépression, les traces des
conflits intérieurs déchirent l’âme. La gestalt occasionnée par l'intégration des souvenirs contribue à la maturation de l'individu.
La régression consciente est utilisée
comme outil
La régression consciente (par le corps ou
des associations) est utilisée comme un outil de choix. Tout le monde connaît ce phénomène. On peut vivre
des régressions accidentelles: par exemple, une cliente appelée à faire un
témoignage devant des gens de loi fut vite en contact avec une expérience vécue
à la cour alors qu'elle était enfant de la (DPJ) Protection de la
Jeunesse. Cette expérience hors d’un cadre thérapeutique lui a donné accès à sa
conscience d'enfant tout en la conviant à des réponses adaptées pour le moment présent.
La collection de souvenirs provient du
néocortex
Pour le dire autrement, l'accès à la
collection de souvenirs menaçants se fait à l'aide des parties du cerveau
situées dans le néocortex. Selon plusieurs études transversales scientifiques,
il semblerait que le lobe frontal gauche joue un rôle important dans la
régulation des émotions désagréables et du stress en minimisant les signaux d'alarme
de l'amygdale. C'est la raison pour laquelle, tout en nous référant à une
expérience du passé, ce rappel ne nous déséquilibre pas. C'est simplement pour
optimiser la capacité de faire des nuances et des liens utiles entre des
événements.
La mise en scène d’événements avec des
émotions intenses
La thérapie du tunnel fait la mise en
scène d’événements impliquant des émotions intenses, bloquées, refoulées dans
le corps ou dans la tête pour en permettre l’intégration dans la
personnalité. Transvaser de l'inconscient au conscient permet de défaire
les blocages intérieurs et de récupérer l'énergie retenue.
Le monde perçu à travers les yeux de
l’enfant
Toutes nos expériences sont enregistrées.
L’inconscient détient notre passé; il est en dessous de la
conscience. Janet décrivait la pensée inconsciente automatique et soutenait que
seule une infime partie des relations entre l’individu et son environnement se
déroule au niveau conscient.
L'estime de soi commence avec
l'acceptation de soi
Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes,
connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent
l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa
perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses
parents, ses amis et la manière dont ils agiront avec lui auront une
influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son
sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu
à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en
famille, joueront un rôle important dans son estime de soi.
Le conflit psychique, l’angoisse et la culpabilité
L’homme tiraillé est en rupture avec
lui-même. Le conflit psychique, l’angoisse inévitable et la culpabilité lui
font adopter des attitudes et une conduite contraire à son entendement
rationnel. Ainsi une personne avec des valeurs éthiques peut se retrouver à
mettre le feu à ses bâtiments pour obtenir la prime d’assurance.
Rechercher ce qui a déclenché le symptôme
En thérapie du tunnel on recherche ce qui
a déclenché le symptôme. Quand l'individu arrive à le relier à un ou à des
événement(s) le client l'intègre à sa personnalité et il est souvent délivré
non seulement du symptôme, mais aussi des émotions enfouies.
La guérison demande de démolir des mécanismes de défense
Pour arriver à la guérison, il est
nécessaire de démolir progressivement l’une après l’autre les différents
mécanismes de défense défensifs et d’éliminer tout blocage dans l’expression
des sentiments et émotions. Il ne s’agit pas juste de mettre à jour ces
émotions inconscientes, mais de les résoudre d’une manière satisfaisante.
Chaque symptôme raconte une histoire
Les individus identifient leurs propres
problèmes et chaque symptôme amené par le subconscient raconte une histoire,
révélant des croyances illogiques et des décisions erronées. Par ce fait,
celui qui a entrepris la démarche découvre ses propres solutions à ses
problèmes en coopération avec ses objectifs de départ.
La réaction est celle de l'enfant intérieur
Une partie de notre conscience perçoit le
monde avec les yeux de l'enfant que nous avons été ; l'autre partie voit le
monde à travers les yeux de l'adulte que nous sommes. En raison de cette
capacité, nous percevons et vivons les événements différemment selon la partie
de la conscience à laquelle nous accédons. Les lobes préfrontaux sont les
parties du néocortex qui suscitent les réactions émotionnelles. L’amygdale,
quant à elle, réagit de manière impulsive et moins réfléchie au stress,
s’emballant à tel point que le cerveau rationnel est pris en
otage. La réaction est spontanée: l’individu fige les émotions de
l’événement pour s’en protéger et refoule ses souffrances. On donne à ces
troubles le nom de souvenir traumatique.
La persistance du souvenir
L’inconscient détient notre passé. Dans
certains cas, le souvenir de l’événement persiste avec son cortège de
sentiments divers. Pour d’autres personnes, le souvenir devient inaccessible,
mais la pensée, le corps ou les comportements l’illustrent.
Faire la paix avec les événements en les
intégrant
La thérapie du tunnel va confronter
l’individu à ses problèmes passés, à des aspects oubliés ou occultés. De vieux
ressentiments envers des personnes proches vont refaire surface et de
douloureux secrets longuement refoulés se manifesteront. Des émotions et des
sentiments réprimés depuis des années vont se révélés alors que ceux-ci
étaient verrouillés par la peur. Faire la paix avec ces éléments va lui
redonner une grande liberté et une énergie renouvelée qu'il pourra dès lors
utiliser pour réaliser ses rêves.
La métaphore de la traversée
du tunnel
Traverser le tunnel de la thérapie du
tunnel est une métaphore. Il représente les aspects cachés des expériences
non-comprises ou non digérées. Le lien entre les expériences non assimilées et
l’identité personnelle deviendra évident en ce sens que ce que l’on sait aide à
nous définir et à donner notre expansion.
Le passé non-réglé est toujours devant soi
Tant que le passé n’est pas réglé, la
tendance dans l’âge adulte est de ressentir et répéter toujours les mêmes
souffrances qui proviennent d’expériences douloureuses survenues le plus
souvent dans l’enfance. Le terrain affectif est propice à développer le
maintien des circonstances de l’enfance. Cet aspect de la vie devient très
évident durant la période d'intégration.
Les mécanismes de survie
Les mécanismes de survie prennent racine
de l’enfance. Comme l’enfant n’a pas assez de connaissances pour choisir sa
réaction, le comportement adopté n’est pas rationnel. C’est l’enfant en soi qui
réagit. C’est une attitude qui permet de survivre. Le travail sur soi au Centre
Au nom de la santé consiste à intégrer les émotions refoulées. Que de décisions à réviser alors que celles-ci furent prises pour éviter la souffrance!
La conscience intégrative
pour une distinction entre le présent et le passé
Le travail intérieur conscient permet
d'intégrer le cognitif, le comportemental, l'émotionnel et la conscience du
moment présent. La conscience intégrative permet de faire une distinction
marquée entre le présent et le passé et de réagir de manière appropriée. La
régression rend les expériences refoulées accessibles empêchant l’individu
d’être soumis à l’impératif de l’irrationnel.
Après la révision du passé,
l'histoire ressemble à un bon livre
Une conscience unifiée ramène au
présent sans la douleur que l'enfant a dû refouler et nier
pour survivre. Les anciennes douleurs de notre enfance revécues en thérapie du
tunnel démantèlent les mécanismes de défense qui protègent à tort et à travers
pour une protection désirable pour un enfant mais pas pour un adulte.
Les expériences douloureuses
Le travail en thérapie du tunnel atténue
la tendance dans l’âge adulte à ressentir et à répéter toujours les mêmes
souffrances qui proviennent d’expériences douloureuses survenues le plus souvent
dans l’enfance et qui se transforment en douleurs corporelles. Le terrain
affectif s'en trouve amélioré et l'individu retrouve sa liberté intérieure
devenant plus unifié.
Toutes les émotions sont utiles
Plus le travail se fait en conscience plus
l’individu devient conscient, non seulement des stimuli extérieurs, mais aussi
de ses idées, de ses rêves, et du flot incessant de ses sentiments, de ses
émotions et de ses réactions physiologiques. Plus cette conscience sera grande,
mieux l’individu pourra se mouvoir dans une direction qui est en accord avec le
flux de sa vie contemporaine.
Modifier les cartes cognitives et émotionnelles
La thérapie du tunnel est une façon de
modifier les cartes cognitives et émotionnelles des individus. Les clients
expérimentent un sens nouveau à leur vie. Leur habileté plus grande à faire des
choix qui sont alignés avec leurs buts conscients offre une nouvelle raison d'être. La plus grande souplesse dans leur interaction avec des gens et des
situations modifie leurs croyances face à eux-mêmes et une plus grande
appréciation des autres. Leur nouvelle confiance et une meilleure estime de soi
produisent des changements concrets et durables. Leur bonheur en est
amélioré. Les changements sont habituellement évidents
dès la fin du processus et sont cumulatifs dans les semaines et les mois qui
suivent.
Changer pour exister autrement demain
Le changement et l’atteinte d’objectifs
sérieux ne se font pas sans un engagement ferme, mais quand le terrain est
finalement nettoyé, on a beaucoup d'obstacles pour le mettre de l'avant.
L'engagement et la réussite du changement fait la promotion d'une confiance
retrouvée, redonne du sens à l'individu en rendant accessible ses ressources
naturelles qui sont les clés du succès pour un changement durable.
La démarche de la thérapie du tunnel est
plus rapide
La démarche de la thérapie du tunnel
comme méthode de « récit de vie » est comme nulle autre. Plus
accélérée que toute autre forme de « récit de vie », parce que les
mécanismes de défense ont moins l’option de se mettre en place que dans une
thérapie verbale conventionnelle. Le trajet en thérapie du tunnel permet de
comprendre pourquoi l’individu a enfoui ses souffrances si loin que possible.
Nous dirons que les événements ont été occultés par de fausses sécurités
inconscientes. L’espace libéré par le nettoyage peut maintenant faire une place
à une « nourriture » de choix pour retrouver une motivation et des
repères mieux adaptés à ses besoins contemporains.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
Je suis curieuse de savoir ce que vous pensez de la "pilule de l'oubli".
RépondreSupprimerJe suis contente que vous me posiez la question, mais je n'ai pas de réponse toute faite. Je me pose surtout la question suivante: qui est susceptible de profiter d'un tel médicament? Aussi, je me demande si les outils des différents processus de mise ne place de nouvelles ressources pourra avoir lieu si une personne prend une telle façon de se soigner.
RépondreSupprimerJe m'explique: Petits, nous avons appris a tourner une poignée de porte pour l'ouvrir. Quand nous devons ouvrir une nouvelle porte, nous savons tous les pas qu'il faut faire. La même chose se passe quand nous vivons un traumatisme...nous apprenons quelque chose qui peut être utile pour notre futur. Qu'en est-il si nous prenons ''la pilule de l'oubli''. Sachant que ceci vous intéresse, je vais tenter de prendre d'autres informations sur le sujet pour mieux me positionner et vous fournir un éclairage plus vaste sur la question. A lire aussi sur le même blog: Un traumatisme ne vient jamais seul! 04-09-12