Les fissures dans la forteresse
Chaque prise de conscience
importante est semblable à une fissure qui se produit dans un barrage (névrose)
qui s’oppose à l’écoulement des eaux (la vie active, les projets, l’autonomie
et la vie sans peur).
Les façades se lézardent
À l’évidence, certaines
prises de conscience produisent de l’angoisse. La « cuirasse
caractérielle » érigée pour protéger les façades montrées aux autres et à
soi-même est remplie d’angoisses, de compensations, d’inhibitions mais surtout
de mécanismes de défense construits inconsciemment pour vivre tant bien que mal.
L’individu a un visage qui
n’est pas tout le sien. Il le sait mais il ignore parfois quel est son vrai
visage. Il sait aussi qu’il agit de telle ou telle manière, mais bien souvent
il ignore pourquoi. Il se cache derrière les façades d’une forteresse qui lui
coûtent beaucoup d’énergie, de fatigue et d’épuisement sans compter l’entretien
à faire sur la forteresse sans cesse menacée.
S’accrocher à ce que l’on connaît
Le client a beau en avoir
assez de lui-même, il s’accroche au connu et à ses mécanismes de défense. La
thérapie du tunnel va le confronter à ses problèmes passés, à des dépressions non-soignées, à des aspects oubliés ou occultés. De vieux ressentiments envers
des personnes proches vont refaire surface et de douloureux secrets longuement
refoulés se manifesteront. Des émotions et des sentiments réprimés depuis des
années vont se révélés, verrouillés par la peur.
Libérer l’énergie bloquée
À travers bien des
hésitations et des tâtonnements, des prises de conscience s’effectueront pour
enlever des masques, pour libérer l’énergie bloquée. Il fera face à des peurs
inconscientes et tout un monde éclatera au moment où il verra à quel point il
avait pris tout ce qui était enfoui pour sa personnalité réelle.
Il pourra alors dire :
« C’est moins fort que moi maintenant! » La personnalité remise en question trouve de nouveaux moyens d'adaptation et est moins soumise aux
stress.
Nous dirons que les événements ont été occultés pour des raisons de fausses sécurités inconscientes. L’espace libéré par le nettoyage peut maintenant faire une place à une « nourriture » de choix pour retrouver une motivation et des repères mieux adaptés à ses besoins contemporains, pour une énergie renouvelée et un espace de paix dans le coeur et dans la tête.
Bibliographie :
Glaude, Albert: (1984).
Catharsis: le tunnel qui mène à la guérison. Montréal, Stanké
Marland, Serge et François: (1983). Guérir des pièges de son enfance. Paris, Flammarion
Miller, Alice: (1990). La
connaissance interdite: affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie.
Paris, Aubier
SIRIM: (1984). Alors survient
la maladie. Montréal, Boréal Express
Loranger, Lorraine: (2008).
De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel,
T.A.C.T.I.Q.U.E.
Chapitre 6 : Libérez
votre enfant intérieur oublié, page 197, Montréal, Le Jour, éditeur.
Message de Lorraine Loranger
Le refoulement et les
informations cachées qui demeurent inconscientes permettent d’échapper à
l’angoisse. II est difficile d’accéder aux informations sans une démarche
particulière. Plusieurs trouveront inutile de retourner dans ce qui a déclenché
le refoulement, mais les conséquences seront multiples: l’énergie
manquante, l’agressivité, l’auto-sabotage, l’angoisse, les peurs et la détresse
profonde feront partie des symptômes accompagnateurs qui en révèlent
l'existence. Au contraire, retourner dans ce qui a déclenché
le refoulement permet de se libérer complètement pour
retrouver une énergie retenue et pour désormais ne plus souffrir des affres de
l'angoisse.
Les fissures de la forteresse apparaissent
Les façades se lézardent
Le coût des façades
S’accrocher à ce que l’on connaît
Libérer l’énergie bloquée
La personnalité remise en question
La démarche de la thérapie du tunnel est
plus rapide
La démarche de la thérapie du tunnel comme
méthode de « récit de vie » est comme nulle autre. Plus accélérée que
toute autre forme de « récit de vie » en thérapie verbale
conventionnelle de 50 minutes par séance, les mécanismes de défense ont
beaucoup moins l’option de se remettre en place. Le trajet en thérapie du
tunnel permet de comprendre pourquoi l’individu a enfoui ses souffrances aussi
loin. Cet aspect permet une compréhension; l'intégration des émotions reliées
aux événements est prévisible après le déroulement systématique des scènes
revisitées.
Nous dirons que les événements ont été occultés pour des raisons de fausses sécurités inconscientes. L’espace libéré par le nettoyage peut maintenant faire une place à une « nourriture » de choix pour retrouver une motivation et des repères mieux adaptés à ses besoins contemporains, pour une énergie renouvelée et un espace de paix dans le coeur et dans la tête.
Laborit, Henri: (1981). L'inhibition de
l'action. Paris, Masson
Marland, Serge et François: (1983). Guérir des pièges de son enfance. Paris, Flammarion
Vasse, Denis : (1995). Le temps du
désir, Essai sur le corps et la parole, Essais Le Seuil
Basset, Lytta: (1999). Guérir
du malheur, Spiritualités vivantes, Albin Michel
Alberti, Robert, et Emmons,
Michael (1992). S’affirmer-Savoir prendre sa place, Montréal, Le jour, éditeur.
Bradshaw, John, (1993). S’affranchir de la
honte : libérer l’enfant en soi
Norwood, Robin (1985). Ces femmes qui
aiment trop, Montréal, Stanké, collection Parcours.
Servan Schreiber, David, (2012).
Notre corps aime la vérité-, p. 24
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
Bonsoir Mme Loranger,
RépondreSupprimerJ'ai fait cette thérapie alors que je résidais en Belgique. On l'appelait la catharsis glaudienne, c'est la même chose, n'est-ce pas?
Le plus merveilleux de cette thérapie, c'est la petite voix qui s'installe pour me guider encore aujourd'hui alors que ça fait 14 ans que j'en suis sortie. C'est une bénédiction!
Beau travail et continuez!