Les nœuds de conflit
Si le corps était une société, le système
immunitaire serait sa police (David Servan-Schreiber) . Pour s'acquitter de l'intensité d’une expérience,
la psyché répond en réprimant les souvenirs. Cela peut ressembler à un kyste émotionnel
maintenu sous couvert dans un but de protéger l’individu.
Chaque individu ressentira différents
signaux corporels
Une réaction de survie à court terme
Les mécanismes de survie
prennent racine dans l’enfance
Il est évident que, dans l’enfance,
l’individu n’a pas assez de connaissance pour choisir ses réactions. Le
comportement et l’attitude adoptés pour faire face au
stress ne sont donc pas le résultat d’un choix rationnel. Au
contraire, c’est donc l’enfant en soi qui réagit. (Voir sur
tou-tv: 30 vies: 23-10-12: Le directeur d’école
a subi l'intimidation dans l'enfance: il réagit à un parent comme
s’il avait 8 ans).
L'estime de soi commence avec l'acceptation de soi
Apprendre à
s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses
capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de
l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance
au contact des autres: ses parents, ses amis et la manière dont ils
agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et
son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage
à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son
environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son
estime de soi.
Les mécanismes de la psychosomatique
Les mécanismes de la psychosomatique ont
été élucidés par les recherches de Hans Hugo Bruno Selye, médecin
et endocrinologue. Dans son étude du syndrome d'adaptation générale,
Selye prétend que des facteurs nocifs, non-spécifiques, d'intensité
suffisante, aboutissent à un déclenchement de processus dans les tissus et
à la production de la première étape du syndrome, à savoir la réaction d'alarme. Cette étape peut être divisée en deux phases distinctes.
La première, la phase de choc,
par exemple, lors d'un accident de la route, est caractérisée par des réflexes
primitifs tels des mains moites, des muscles tendus et frémissants, de
l'essoufflement, une diminution du tonus musculaire et l'abaissement de
la température du corps.
La deuxième est la phase de la réaction d’alarme : Selye postulait que si le trouble n'est pas
trop accentué, le métabolisme stimule la décharge des hormones pour éviter
la phase de la réaction d'alarme, c'est à dire la phase du
contre-choc.
Dans la période de la réaction d'alarme,
il y accroissement de l'activité et
La troisième est la phase de la résistance : On appelle ces changements les "troubles de
l'adaptation". Quand le stimulus persiste, la phase du contre-choc se
fraye le chemin à la phase du syndrome de l'adaptation de l'organisme, celle de
la phase de résistance.
Participation du psychique et du physique
Les symptômes induits par
le stress
Stress en milieu de travail
Lors de situations intenses, comme dans un
emploi exigeant, dans une scolarisation rigoureuse, la personne ressent un déséquilibre entre ce qui
lui est demandé de faire et les ressources dont elle
dispose pour y répondre. Ces situations ont des répercussions
négatives sur le fonctionnement des individus (absentéisme,
démotivation, inhibition de l'action …)
Stress dans la vie conjugale ou familial
Stress dans les cours d'école
Plusieurs
enfants peuvent avoir vécu l’intimidation; les statistiques révèlent que 8% des
élèves entre 12 et 19 ans subissent de l’intimidation au moins une fois par
semaine. Ça brise le cœur de tout parent d’entendre son enfant se faire dire
des énormités. Ce fut le cas pour la mère de Noémie 12 ans, «T’as une bouche
pour sucer », « T’es grosse! », « T’as une face de pète » en plus de s’être
faite niaiser sur un des réseaux sociaux. Ce n’est pas un événement isolé. Cela
s’est répétée tous les jours de présence scolaire sur trois ans. Insultée,
frappée, ridiculisée, collée contre un mur, Noémie ne sait pas se défendre
devant autant de cruauté gratuite. Sa mère est dépassée et n’ose intervenir.
Elle aussi a peur que ce soit pire après. Elle ne sait pas comment s’y prendre,
ni à qui elle doit le dire.
L’activité physique sans changement aura peu de bénéfice
Pratiquer une activité physique peut aider
à libérer l’individu de son stress. Or, souvent la personne est en
chute libre avec peu d’énergie. Afin de faire face, chacun doit sans
cesse redéfinir les conséquences négatives de ne rien
faire. L'effet cumulatif d’un stress peut
être dramatique. Sans changements de style de vie importants,
"une réaction de survie à court terme peut se faire
au détriment de la fonction à long terme" et en fin
de compte, causer des dommages permanents dans nos cerveaux, nos
corps et nos psychés.
Le stress prolongé est dommageable
Les ressources de notre
système deviennent épuisées après un stress prolongé : fatigue,
épuisement des surrénales, l’affaiblissement du
système immunitaire. La réponse au stress (on entend ici
non-réponse, fuite ou sur-adaptation pour le contrer) provoque les
organes à se décomposer. L'incapacité de faire face à
l'agent stressant est grandement responsable des conséquences au
stress. La défaillance sur la compétence immunitaire et la capacité à
combattre les maladies dépend du ressort qu’on a pour demeurer dans des
conditions de vie qui nous stressent.
Mobiliser ses ressources pour décoder son seuil de capacité
Le client en thérapie sera convié à
identifier et à mobiliser ses ressources pour décoder son seuil
de capacité le plus adapté à sa vie courante. Le but est de se
retirer de la situation critique avant que ce seuil ne soit
atteint, soit en cherchant secours ou en mettant sa capacité
d'auto-affirmation en action. Déclencher
cette mobilisation permettra un retour à la normale.
Témoignage de Sonia:
« J’ai créé
mon entreprise SYZ il y a plus de 20 ans. J’en suis la directrice. Mes
problèmes ont débuté il y a environ cinq ans alors que des changements
économiques m’ont amené à diminuer le nombre de membres du personnel. La
restructuration imposée a soulevé des tensions dus à l’intensification du
travail pour ceux qui sont restés. La communication est devenue plus difficile
et pendant bon nombre de mois les réunions d’équipe sont devenues des sources
de stress pour tous.
Au cours des
années, ces problèmes se sont amplifiés, me laissant pantoise et exténuée. Mes
symptômes m’ont fait penser que je devenais ménopausée : je ne dormais
plus, je transpirais; des problèmes de peau sont apparus et ma vision a diminué
réduisant ma capacité de définir les tâches de mes travailleurs.
Les malaises se
sont accumulés et les choses se sont détériorées progressivement. Au début, je
prenais des somnifères pour dormir, ensuite, je me suis laissé guider par un
médecin bienveillant et j’ai pris des antidépresseurs. De plus en plus
incapables de gérer mon stress, après des mois où j’ai vivoté, je me suis
résolue à demander l’aide du CLSC. On m’a mise sur une liste d’attente en
attendant de voir un professionnel en gestion de stress. Mes symptômes
devenaient incompréhensibles. Je ne digérais plus rien, je faisais des crises
de panique, même les somnifères ne fonctionnaient plus.
En désespoir de
cause, je suis allé vers le privé. Trois mois de rendez-vous à la semaine m’ont redonné une
marge de manœuvre non seulement dans mon entreprise mais dans ma vie en général.
J’ai appris de nouvelles choses, je me suis laissée guider et je me suis donnée
à fond. Le plan d’intervention était assez serré, j’ai tout fait en mon pouvoir
pour y adhérer. Lorraine ne mettait pas de pression, c’est moi qui désirait
aller mieux. Je m’en suis sortie et je me sens maintenant plus forte, plus
outillée.
Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.