Un héritage vient à la naissance
Naître
donne automatiquement droit à un héritage. Celui-ci comprend non seulement la
couleur des yeux, mais aussi des aspects aussi intangibles que le tempérament
et encore plus importants, une histoire familiale. L'héritage est quelque chose
qui est légué par un autre. Dans le cas des parents qui nous font un lègue,
celui-ci peut être "tangible ou intangible" et aura comme conséquence
un effet durable sur notre vie.
L'héritage émotionnel de la mère
Dans l'intangible, quand on est une fille, habituellement, on hérite un « héritage émotionnel de la mère ». Par identification, ce sera le comportement de la mère, ses attitudes, ses croyances, ses habitudes, ses suppositions et ses réactions face aux personnes et aux événements importants de sa vie. Ceux-ci s’enracinent au fil du temps, du moins jusqu'à ce qu'ils soient éclaircis, parlés, repensés.
Dans l'intangible, quand on est une fille, habituellement, on hérite un « héritage émotionnel de la mère ». Par identification, ce sera le comportement de la mère, ses attitudes, ses croyances, ses habitudes, ses suppositions et ses réactions face aux personnes et aux événements importants de sa vie. Ceux-ci s’enracinent au fil du temps, du moins jusqu'à ce qu'ils soient éclaircis, parlés, repensés.
Le
rang dans la famille
Quand
on naît dans une famille, on est aussi dans un rang à moins d’être un enfant
unique. Ceci implique beaucoup plus qu’il n’y paraît. «Le rang de naissance
constitue l’un des facteurs les plus importants dans le développement de la
personnalité». (Marion Balla, éducatrice et thérapeute à Ottawa). Selon les experts, plusieurs facteurs peuvent entraver
les effets liés au rang de naissance.
La séparation
des parents est un drame pour un enfant
Par exemple, les circonstances de chaque famille influeront
sur les événements qui pourraient marquer un enfant. Par essence, la
séparation des parents est un drame pour tout enfant. La continuité des soins et la stabilité de
l'environnement sont souvent marquées par des conflits entre les deux parents,
lesquels n’échapperont pas à l’enfant qui exprimera sa souffrance, ses besoins
insatisfaits et son mal-être.
Le petit envahi
d’un véritable tourment d’abandon
Submergé
par sa propre souffrance et la détresse d’un deuil à faire pour lui-même, le
parent laissé derrière n’arrive plus à s’intéresser à son enfant. Se sentant
délaissé, le petit être qui a tellement besoin de sa présence et de son
attention, se sent envahi d’un véritable tourment d’abandon. C'est un stress qu'il transporte dans son être entier. L'empreinte
profonde de cet abandon, qu’il soit volontaire ou inconscient, laissera des
traces de rupture ou même de décalage face à ce parent abandonnique. La dépendance affective en sera la pointe de l'iceberg.
L'enfant
désespéré devient un petit être impuissant
Le
départ causera une angoisse profonde qui se manifestera parfois par des pleurs,
des protestations évidentes et une agitation extrême. L'enfant désespéré devient
un petit être impuissant. Le sentiment d’abandon qui en découle invite à des
réponses singulières: repli sur soi, perte d’appétit, dépression, pleurs,
conduites d’anxiété, agressivité, automutilation.
Les
répercussions du sentiment d’abandon
Mais
si de surcroît, l’enfant-fille sent le désinvestissement de l’autre parent, ce
sentiment d’abandon s’accompagnera de sentiments d’injustice, d’impuissance ou
d’insécurité. Les répercussions iront de difficultés relationnelles, voire
d'épisodes dépressifs répétés jusqu’à l’âge adulte.
La solitude
caractérise le sentiment d’abandon
Cette
solitude, lorsqu’elle est mal vécue, c’est-à-dire, lorsqu’elle est subit comme
une injustice ou accompagnée d’une sensation de trahison, semble bien
caractériser le sentiment d’abandon. Se sentir isolé peut découler d’un abandon
réel dans le présent ou d’un abandon passé qui vient enduire l’actuel présent
de toute la puissance des troubles qui lui sont rapprochés dans la mémoire.
Des programmes
de survie seront mis en place
Occasionnellement,
cela permettra de se différencier, de s’émanciper, et donc d’être une source de
juste considération. Pour une autre, la problématique familiale plongera
l’enfant dans l’abattement ou le désarroi. Soumission, révolte, pour persévérer malgré l’intolérable, l’enfant inventera toutes sortes de « programmes de
survie » : repli anorexique, appel à la fusion, silence, insomnie, ou tendance
à l’hyperactivité et à la plainte comme s’il fallait se faire comprendre à tout
prix et ne pas se laisser oublier.
La famille est
supposée être source de sécurité
La
vulnérabilité de l’enfant à des difficultés affectives se produit dans un
environnement familial où les besoins de sécurité et d’acceptation de l’enfant
ne sont pas satisfaits.
Un
fonctionnement familial perturbé révèle un manque de cohésion
S’ajoute
à celui-ci, un fonctionnement familial perturbé révélant un manque de cohésion,
des conflits interpersonnels, des attitudes éducatives hostiles envers
l’enfant, des pratiques parentales dominatrices, des critiques fréquentes, peu
d’implication des pères, prédit l’augmentation et la persistance des symptômes
dépressifs ou le début des troubles dépressifs chez les enfants et les
adolescents.
Le sentiment d’abandon est lié à une expérience douloureuse
Dans
l’intime, dans l’histoire personnelle de la personne adulte, le sentiment
d’abandon prend sa dimension en générant parfois la violence, la colère, la révolte,
le défi pour provoquer, ou, à l’opposé, la retraite, la soumission, l’inhibition.
Le sentiment d’abandon est habituellement lié à une expérience douloureuse dont
on n’a pas fait le deuil.
Les expériences refoulées pour ne pas ressentir le manque à surmonter
Les
souvenirs persévèrent en arrière-plan. Les expériences refoulées sont parfois
projetées sur les autres pour éviter de parler de soi et pour ne pas ressentir
le grand manque qui est à surmonter. D’autres prendront le parti de « se
blinder » et devenir « méchant » pour résister à ce qui fut ressenti comme une
agression ou une dépossession de soi.
Tous
les mouvements de colère, d’obstination, et toute autre conduite excessive
viennent tenter de combattre le sentiment d’inexistence que lui communique son
parent par ses « absences ».
Le sentiment
d’abandon refoulé agit comme une emprise
Le
souvenir d’un abandon mal vécu, non surmonté ou refoulé dans la petite enfance
a des répercussions à l’âge adulte. La manifestation d’une dépendance extrême invite
à se livrer à toutes sortes de concessions dévalorisantes, sous la contrainte
des menaces intériorisées que lui ont fait subir l’angoisse.
L’abandon fait craindre
l’engagement
À
l’inverse, la même expérience d’abandon peut l’inciter, au niveau inconscient,
à ne pas s’engager, sous l’emprise de la peur de revivre ce drame. Ne voulant
dépendre de personne, ce sera sa façon d’éviter l’abandon, mais aussi fréquemment
toute relation à l’autre.
Des conduites excessives
de protection
Par
souci de protection, en défense par rapport à son vécu, il pourra s’engager
dans des conduites excessives de protection. Ainsi une maman prise par les angoisses
de l’abandon réel dont elle, petite fille, aura été soumise choisira, à son
corps défendant, de ne jamais s’opposer à son petit.
Les
interprétations d’événements se font à la lumière du passé
Réactualisé
à l’occasion d’un événement déclencheur, il ranime une sensation que l’on aura
connue lors d’un événement angoissant. Les interprétations d’événements
présents se font souvent à la lumière du passé. Notre vision du présent est influencée
par la mémoire de souvenirs qui nous auront plongés dans le noir de l’oubli et
qui en se réactivant nous plonge à nouveau dans le désespoir.
Les
réminiscences provoquent un état de tension
Craintes,
appréhension, désarroi, vestiges du passé sont ressuscités. L’expérience qui se
rejoue devant nous provoque un état de tension bien réel. Cette émotion non-anticipée
influence les perceptions à tel point de nous faire croire par le biais de notre
sensibilité à notre calvaire renouvelé.
Revivre le passé
pour l’accepter et le dépasser
L’individu
conserve une empreinte inconsciente qui s’extériorisera à son insu par des
conséquences inattendues dans ses relations. Ce qui a été ressenti et subi est
bien réel pour celui qui l’a vécu. La souffrance émotionnelle peut s’amplifier
si un déni s’y oppose. Malheureusement, la nécessité de cette souffrance
s’enracinera comme pour prouver qu’elle
doit être reconnue. Pourtant, elle peut être source de création et une occasion
de maturer.
L’intégration, la pierre d’assise de la thérapie du tunnel
En
dressant un pont entre le passé et l’avenir, le deuil des attentes fera
fructifier l’espoir : en permettant l’expression, soit dans un groupe de
parole, soit dans une démarche individuelle, l’articulation de l’expérience
induira une maturité souhaitée. L’événement original devrait pouvoir, avec le
temps, être traduit de façon positive. Le récit de vie est ciblé: question de l’assimiler, celui qui l’intègre dans son histoire personnelle s’enrichira en redonnant du sens à son expérience.
La santé
émotionnelle s’améliore
La prise de conscience aura lieu quand un
phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en
s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour
ses conflits intérieurs au lieu de les nier ou de les refouler…d’importants
fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en
bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress actif
dans le système nerveux de se dissoudre. De
plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles
actions, vers de nouvelles libertés.
Message de Lorraine
Loranger
Dans une
société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent
mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers
pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication
non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes
différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion
de stress sont
disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.
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