"Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" (Simone de Beauvoir)
La solitude à deux
La solitude à deux est probablement la plus pénible à vivre. Les autres nous voient entourés, ils voient que nous partageons un territoire avec un compagnon ou une compagne alors que l’on sait pertinemment qu’il n’y a pas d’échanges, sinon qu’une cohabitation remplie de silence. Les silences, les non-dits, les tensions, les menaces sous-jacentes imprègnent les lieux et le quotidien.
Le stress suscite des réactions de survie
Le stress inhérent à une telle situation suscite des réactions d’auto-conservation, donc de survie. Chacun reste dans ses retranchés
avec ses frustrations larvées, ses ressentiments chargés de colère, ses
indisponibilités émotives. Des forces d’éclatement nourries par
l’incompréhension sont à l’œuvre : peu ou pas d’intimité, l’indifférence
offrant une présence toxique, des gestes stéréotypés, des hostilités rentrées,
tout concoure a une misère partagée.
Traiter la personne et non ses symptômes
Dans mon travail, je ne traite pas un dossier, je
traite une personne. L’écoute attentive
révèle le vécu de la personne et les raisons pour ses positionnements. Dans ce
travail, tenir compte de la plainte pour passer à l’étape de l’action avec un plan d'intervention signifie
que je suis attentive à prendre en compte la personne là où elle est et non là
où je voudrais qu’elle soit.
L’accueil, la disponibilité pour accompagner
Il ne
s’agit pas de la convaincre de passer à l’action, mais de lui donner la chance
de s’écouter, de ponctuer ses efforts sur un chemin tracé selon son rythme. En
temps voulu, ce sera le temps de passer à l’action. Quand la personne souffre,
ce n’est pas seulement son corps qui souffre, c’est son cœur, c’est son âme. L’accueil,
la disponibilité se mettent au service de la personne. Tout doit se faire doucement
si on veut avancer vers ses enjeux.
Maria
témoigne
Je
ne voulais plus revivre ce que je vivais quand j’étais enfant. J’étais seule,
je me suis débrouillée seule. En me collant à quelqu’un, je me disais que je ne
serais plus seule.
Quand
j’ai rencontré mon ami, je pensais qu’il avait autant besoin de moi que moi de
lui. Quelques années plus tard, je vois que je me suis trompée, je ne suis qu’un
objet, une poupée à montrer, une personne qui entretient son intérieur et qui
gère bien sa visite d’homme d’affaires.
Nous
nous sommes servis l’un de l’autre, je le reconnais. Je n’ai jamais ressenti
autant de solitude. Je crois que c’est parce que, comme adulte, je pouvais
mettre des mots sur mon sentiment, mais aussi parce que le temps qui s’écoulait
en présence de mon ami me paraissait interminable.
On
dirait qu’un étrange instinct de vengeance nous animait. Tout se passait dans
nos silences, pesants, emplis de sous-entendus et dénudés de toute compassion.
La relation de dépendance que nous avions était minée par toutes les plaintes
retenues, toutes les récriminations non-entendues, les scènes du quotidien
envoyées sous le tapis pour ne pas déranger l’ordre établi et pour préserver
les apparences d’une relation satisfaisante. Nous nous complaisions dans une
fatalité inavouée.
Deux
êtres déchus, déçus aussi, mais sans volonté de se confronter et de ventiler.
Nous avons fait fausse route sur nos intentions de départ. Quand je me suis
décidée à partir, j’ai eu besoin d’aide. Je me suis tournée vers une amie qui
m’a référée à Lorraine.
Des
mois plus tard, mon chemin a abouti à une prise de décision que je ne regrette
pas. Mon déménagement m’a délivré. Je
m’en porte mieux et mon jeune fils d’un mariage précédent aussi. Je découvre la
joie de me sentir moi-même sans toujours devoir me protéger ou me rendre
invisible. Dans cette démarche, j’ai appris à communiquer, pas toujours
adroitement, j’en conviens, mais je peux nommer mes besoins et mes attentes. L’estime
de soi, ça s’apprend!
Dans
une autre vie, j’aurais tout fait pour éviter une rupture, mais je me suis
rendue compte que je n’avais plus les épaules assez larges pour tout supporter.
Mon ex-ami disait que c’est moi qui étais
à l’origine de tout. Pendant un temps, je l’ai cru, mais j’ai réalisé
que, parmi mes nombreux manquements, je ne m’étais pas fait respectée, donc,
que nous étions deux dans cette galère de silence. Maintenant mes jours sont
plus paisibles et je choisis d’être seule pour être bien. Je poursuis mon
chemin en quête d’autres outils, mais pour l’avoir fait, je sais que le stress
vécu dans cette relation-là m’avait plongé dans un profond désarroi et que je
ne me soumettrai plus à cela, au grand jamais. L’épreuve nous fait grandir,
dit-on, alors j’ai grandi. Lorraine, Merci pour ta grande compréhension et de
ton respect pour mon rythme.
Se recueillir pour s'entendre et s'écouter
Notre vision de nous-mêmes est presque toujours sans
rapport avec notre reflet objectif dans le miroir. Dans notre vision de nous, ce que nous
soulignons, ce sont nos convictions intimes, nos préjugés à notre endroit.
C'est la raison pour laquelle notre regard sur nous-même surprend parfois les
autres.
Notre interprétation des espoirs de nos parents
Avoir une vision positive de soi reflète souvent
notre interprétation des espoirs que nos parents ont placés en nous ou retirés de nous. La plupart de nos principaux buts
dans la vie-affectifs, professionnels, matériels et autres-reflètent les
attentes passées de nos parents à notre égard. Ils ne sont pas les seuls à partager la responsabilité, l'école rend possible l'épanouissement ou le contraire faute d'une attention supportante. Quand cette vision de soi est positive, elle permet de
lutter contre l’adversité, de persévérer en dépit des obstacles, même si notre
avenir nous paraît obscur.
On apprend d'abord à se voir dans le regard de l'autre
On ne vient pas au monde avec un regard positif sur soi. C'est dans le regard de l'autre qu'on apprend d'abord à se voir. Un
enfant qui doit être aussi raisonnable qu’un adulte, toujours être un premier
de classe, le meilleur partout, aura l’impression de ne pas être à la hauteur,
de ne pas être assez bon. Quand on est un enfant, notre imagination nous incite
fréquemment à imaginer qu’ils nous auraient voulu différents ou meilleurs, et cette
interprétation nous transforme en perfectionnistes insatisfaits de nos
performances et de nos succès.
L’amour de soi se construit dans l’enfance
L’amour de soi se construit dans l’enfance sur des événements
normaux : une mère qui sourit à son enfant quand il la cherche du regard. Tout
petit, l’enfant s’interroge sur son apparence physique et se demande s’il a le
pouvoir de plaire à ses parents. Les courbettes d’enfant ont pour but de
maintenir l’attrait du parent, la demande d’attentions est souvent une
tentative de vérifier sa valeur à leurs yeux.
Un amour parental inconditionnel
Généralement, les personnes dotées d’un solide amour
de soi ont bénéficié d’un amour parental inconditionnel. Quand les parents
n’ont pas dosé leur affection en fonction des résultats scolaires, de
l’aptitude du petit à dire "bonjour à la dame", à être "sage
comme une image", quand ils se sont abstenus de le comparer en permanence
à sa sœur aînée ou à son petit cousin, l’acceptation contribue à l’amour de soi.
Une bonne estime de soi
Une bonne estime de soi rend moins dépendant de l’autre qui n’est pas
là pour donner le sentiment d’exister. Les partenaires choisis, ne le sont pas,
dans le but de s’accrocher à eux, mais plutôt grâce au bon équilibre des trois
aspects suivants: l’amour de soi, l’acceptation de soi et la confiance en soi.
À l’heure du diktat de l’apparence physique qui
incite tant d’hommes et de femmes à détester leur propre image, l’estime de soi
fait la promotion du sentiment de sa valeur. Pourtant, s’il est sain de douter
de soi, parce que c’est un signe de lucidité, vivre dans le doute en permanence
est un passeport pour une vie plate et étriquée.
Témoignage
d’Élise
Je
me trouvais laide et grosse même quand mes amis disaient qu’ils me trouvaient charmante
avec mes rondeurs. A 35 ans, je végétais dans un emploi de gratte-papier très
éloigné de mes capacités réelles et j’endurais une relation amoureuse privée de
tous les avantages d’en avoir une. Mon ami de ce temps-là m’utilisait dans un
rapport qui ressemblait davantage à une colocation. Je me sentais ignorée et
franchement abandonnée, mais comme je croyais que je ne méritais pas mieux, je
suis restée 16 ans dans ce lien pénible. J’arrivais presque à le croire quand
il disait que, selon lui, la faute résidait dans le fait que nous avions peu de
rapprochements physiques.
Je
ne m’aimais pas, quand un homme s’intéressait à moi, j’imaginais toujours qu’il
en viendrait à me voir comme une personne détestable. Dès que quelqu’un me
contredisait, je pensais qu’il avait raison. Mes amis m’encourageaient à
trouver un boulot plus passionnant, mais je ne croyais pas en mes compétences.
Mon
plus gros défi s’est résumé à me faire confiance. Mes efforts ont porté fruit.
Je me suis jointe à un groupe de méditation au Centre Au Nom de la Santé et ce
nouveau groupe m’a laissé être qui j’étais. Ça m’a permis de commencer à
m’accepter telle que je suis et non avec les idées de ma mère sur mon compte.
Ça m’a fait le plus grand bien. On aurait dit que je devenais finalement
responsable de ma propre personne, j’ai senti que j’avais grandi, que je
devenais une adulte. Je me fais maintenant confiance et je continue de
pratiquer la méditation pour sa valeur restaurative.
La nécessité de s’aimer
Verrouiller ses rapports aux autres pour ne pas en souffrir témoigne d’un manque d’estime de soi. La nécessité de s’aimer suffisamment soi-même pour réussir dans l’existence a depuis longtemps été pointée par Freud. Sans un amour propre bien assuré, l’individu peut se considérer nul. Indulgent, il continuera de s’apprécier même en cas de situation rupture amoureuse, de licenciement, de blâme.
Verrouiller ses rapports aux autres pour ne pas en souffrir témoigne d’un manque d’estime de soi. La nécessité de s’aimer suffisamment soi-même pour réussir dans l’existence a depuis longtemps été pointée par Freud. Sans un amour propre bien assuré, l’individu peut se considérer nul. Indulgent, il continuera de s’apprécier même en cas de situation rupture amoureuse, de licenciement, de blâme.
Message de Lorraine
Loranger
Dans une
société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent
mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers
pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication
non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes
différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion
de stress sont disponibles sur demande.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.
Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir pour prendre en charge votre destinée.
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.