vendredi 31 août 2012

Les expressions contemporaines de traumatismes

N’importe quel événement ou situation qui provoque une émotion forte vécue le plus souvent, seule, sans possibilité de trouver une issue satisfaisante peut être traumatisante pour une personne. Le déclencheur d’une occultation peut être un stress normal pour une personne alors qu'une autre sera traumatisée. 

Le capital humain est plus troublant que les pertes matérielles
La dévastation laissée derrière par le feu des wagons chargés de pétrole à Lac Mégantic y aura laissé son lot de personnes traumatisées. Pendant une période plus ou moins définie, ces personnes revivront l’événement traumatique qui provoquera des sentiments de détresse à cause des images, des pensées et des perceptions. Ces souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement  se manifesteront en boucle. Les flashbacks de l'esprit induiront des épisodes dissociatives déclenchant le sentiment de revivre l'événement.

Au fil d'un temps variable pour chacun, la seule exposition à des indices internes ou externes ressemblant à un des aspects de l’événement traumatique (date d’anniversaire, soirée d’été, basse-ville de Lac Mégantic, les sons) provoquera une réaction physiologique d’alerte.

Pour éviter d’avoir ces réactions, les personnes commenceront à organiser leur vie en fonction de ne pas confronter le stimulus associés à l’événement en question.

Les conséquences sur le capital humain sont bien plus troublantes que les pertes matérielles. Même si les pertes humaines sont très faibles, le feu, l’incendie ravage parce qu'il modifie la réponse subséquente des personnes fragilisées à tout autre stress prévisible. 

La personne traumatisée organise sa vie autour de l'événement traumatisant
On dira d’une personne qu’elle est traumatisée quand elle organise sa vie en fonction de la situation traumatisante (Côté, 1997; page extérieure). Pour donner un exemple: quand elle était petite, le père de Laura s’amusait à faire des cabrioles sur les routes. La famille a eu un accident, sans conséquence, mais qui a marqué Laura. 

Avant de faire sa thérapie du tunnel, Laura n’avait jamais eu d’automobile et dans son esprit, elle n’allait jamais conduire. De plus, quitter la maison pour une longue balade ou un voyage devenait une source de stress et de panique. 

L'intimidation laisse des traces de stress post-traumatique
Pour éviter d’être écœurés des étudiants deviennent eux-mêmes des intimidateurs. Ils rabaissent un autre à leur tour pour ne pas être sujets au même traitement. Certains se taisent et restent seuls pris avec leur non-dit. La dépression devient palpable quand ils commencent à s’isoler et à fuir des occasions de rencontre avec d’autres. La plupart des jeunes ne songeraient jamais à faire mal à un autre délibérément, ni à le rendre malheureux, mais le simple fait que certains jeunes soient plus vulnérables les incitent à en profiter.     

La fin de sa thérapie du tunnel lui a permis de reprendre sa décision initiale
Lorsque cet obstacle interne a été éliminé par le travail fait sur le choc de l’accident, Laura a décidé de prendre son permis. Elle conduit maintenant, quelque 40 ans après l’incident. De son dire, elle est en train de régler des peurs qui l’ont empêchée de jouir de la vie. Elle a bien intégré les événements à l'origine de ses inhibitions. Cette expérience de maturation est une des caractéristiques reconnues dans l’évolution d’une personne ayant fait l’expérience d’une thérapie du tunnel.

Les émotions liées au traumatisme deviennent autonomes pour influencer le comportement de l’individu
Pas besoin de vivre l’effondrement des tours du World Trade Center pour parler de traumatismes. Habituellement, tout choc émotif est accompagné de sensations, d’images, de pensées et d’émotions. Telles qu’observées et étudiées par Pierre Janet, si les émotions ne sont pas intégrées à la personnalité, elles deviennent autonomes et influencent à leur insu le comportement de l’individu tout au long de sa vie.  S’il n’en a gardé aucun souvenir conscient, les émotions liées aux événements non assimilés, toujours présents dans la portion psychique de l’individu, auront un impact sur son existence sans qu’il ne s’en rende compte. 

Les mécanismes de défense permettent de protéger la personne
Des victimes d'expériences traumatiques, particulièrement sexuelles, rapportent l'utilisation de mécanismes de défense qui leur a permis de se protéger émotivement de leur agression. Il est possible que, lors d'un traumatisme adulte, ce mécanisme se réactive à nouveau pour les couper des sensations provoquées par l’événement. La dissociation et l'occultation protègent d'un trauma innommable, indicible.

L'avortement constitue souvent un traumatisme
Jeanne a subi un avortement. Pendant des années, elle a refusé d'avoir des liens affectifs avec des hommes qui auraient voulu la connaître davantage. La peur de retomber enceinte et de vivre le cauchemar qui avait suivi a altéré sa vie sur le plan affectif.

Plusieurs personnes ayant vécu la fin d'une grossesse volontairement par divers moyens, parfois au risque de leur vie, se sentent tellement coupables et honteuses que leur vie en est changée pour toujours.

Le témoignage de Ginette
Lors d’une émission télévisée (Hop la vie!) sur la thérapie du tunnel avec Louise DesChatelets en décembre 2002, Ginette a raconté un traumatisme intra-utérin. Par rapport à son senti, elle a traîné pendant une quarantaine d’années le sentiment de peur de mourir. Même dans l’utérus, les résistances, liées à la dissociation lors de l’événement, ont occasionné une altération des perceptions émanant de tout autre environnement.

La crainte inconsciente de mourir
Dans le cas de Ginette, ce senti appartenait à sa mère quand elle a été sévèrement brûlée au visage par l’explosion d’un four à gaz. Cette blessure de la mère a eu comme conséquence la crainte inconsciente de mourir. Chez Ginette, cette peur s’est traduite en attitudes de défense pour assurer sa survie. Dans cet état, la personne se sent dans un espace irréel, pouvant se sentir déconnectée ou confuse (Brillon, 2007: 207), en particulier dans des circonstances ressemblant le moindrement à l’événement d’origine.

Brillon, Pascale (2007) dans "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel", de Lorraine Loranger p. 207.

Des éléments traumatisants dans la vie d’un enfant
La vie d’un enfant est truffée de moments exceptionnels vécus seule, sans possibilités d’issues satisfaisantes. Être gardé par une personne incompétente qui n’est pas à son écoute, se faire rejeter par le petit voisin d’en face parce que ses parents n’aiment pas la couleur de sa peau, se faire humilier par son professeur devant une classe bondée d’enfants qui rient de sa déconfiture, voir son père noyer des chatons auxquels il s’est attaché, sont autant d’éléments traumatisants dans la vie d’un enfant.

L’image conservée la ramène à ce souvenir dramatique
Il faut se rappeler que l’enfant a pu être traumatisé par une situation qui ne lui apparaît plus comme telle lorsque devenu adulte. Je me souviens de l’état de choc dans lequel ma petite sœur fut plongée lors d’un accident sur la ferme. Elle ne cessait de répéter «Cédric est mort» à tel point que ma mère dut lui donner une gifle sur la joue pour l’arrêter et heureusement, lui faire réaliser que notre frère était seulement sans connaissance. Comme on peut voir, ce n’est pas tant l’événement qui était dramatique pour elle, mais l’émotion survenant à l’idée de la fatalité. L’hystérie, dans laquelle cette situation l’avait plongée, révèle toute sa peur. Toutefois, personne ne nous expliqua ce qui s'était produit. À ce jour, ma soeur Éloïse se rappelle cette grande émotion. Si notre frère s’en est remis, l’image conservée la ramène à ce souvenir dramatique et elle a les larmes aux yeux à ce jour.

Un événement qui n'est pas occulté peut être traumatisant
Ghislaine (4 ans) a perdu un petit chien à la veille de Noël. Le lendemain, lorsque son père trouve l’animal mort sous les roues de son automobile, il se dépêche de l’enterrer et de courir à l’animalerie lui acheter un autre chien. Pendant longtemps Ghislaine entretient l’espoir qu’elle retrouvera le premier chien. Plus tard, elle doutera de son père en replaçant dans sa tête les différents morceaux de cette soirée malheureuse. Ce sera la fin prématurée d’une relation de confiance avec un homme, son père. Le non-dit a laissé sa trace. Bien qu’elle n’ait pas occulté l’événement, elle l’a vécu comme un traumatisme et à ses yeux, les hommes ne sont pas dignes de confiance. À l'âge adulte, elle est incapable d'agir autrement que par la méfiance lorsqu'elle doit transiger avec un homme.


Des conséquences de la non-intégration des émotions
Des auteurs connus parlent des conséquences de la non-intégration des émotions. Des répercussions émotives risquent de causer autant des difficultés émotionnelles que physiques. 
Plus près de nous, en 1983, Marland écrivit:

"Quand donc conviendrons-nous et accepterons-nous de penser que bien des maladies sont vraisemblablement la traduction physique d’un conflit irrésolu et servant de représentation symbolique à un chagrin occulté?"

Les capacités du subconscient à emmagasiner les expériences 
Dans la même année, le premier livre d’Albert Glaude (1983), «Catharsis», a servi de tremplin à ma pratique, laquelle a débuté en 1991; Glaude, comme Janet avant lui, fait état des capacités du subconscient à emmagasiner les expériences et les connaissances dont le conscient n’a pas un besoin permanent mais lesquelles continuent de se manifester dans les comportements de l’individu.  

Dans le récit de vie émotionnel, c’est le vécu subjectif qui compte
Il m’arrive d’avoir plus d’un membre d’une famille en thérapie. Deux individus peuvent regarder la même scène et voir les choses différemment. Il y a bien sûr certains éléments de corrélation dans le vécu, mais certains facteurs mentaux prédéterminés vont influencer ce que chaque individu perçoit et la manière dont il y répond. Il est important de rappeler que ce qui importe dans ce récit de vie émotionnel, c’est le vécu subjectif et non le vécu historique, ce qui influe sur la manière d’aborder l’histoire des membres individuels d’une même famille. Chacun dans cette thérapie a droit à son vécu.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


























mardi 28 août 2012

La découverte de la thérapie du tunnel

Pierre Janet a institué le terme "dissociation"
Décrite par Janet comme « une manifestation particulière de la
conscience (décrite en 1889) la dissociation était auparavant connue sous le nom de «subconscience par désagrégation ». « Cette dissociation, ce passage de certains phénomènes psychologiques dans un groupe particulier me paraissait en rapport avec l’épuisement déterminé par diverses causes et en particulier par l’émotion ». 

Janet continue en disant : « J’ai été amené à supposer que dans des cas de ce genre il y avait une certaine relation entre cette dissociation des souvenirs et le gravité des troubles que ces souvenirs devenus subconscients déterminaient ».

La dissociation, un phénomène connu
Dans le livre "De l'ombre à la lumière: une guérison par un récit de vie émotionnel" (ISBN: 978-2-981037-305) paru en 2008, le même sujet élucide davantage le phénomène. 

La thérapie du tunnel et le sujet de la dissociation
On attribue à Pierre Janet, contemporain de Freud, philosophe, psychologue et psychiatre français, la théorie encore valable de la dissociation (1). Son oeuvre «L’automatisme psychologique» porte sur les phénomènes de la double conscience.

L'historique de la découverte de la thérapie du tunnel
Un retour sur l’historique de la découverte de cette forme de «récit de vie» permettra de faire connaître cette approche utile pour toute sorte de problèmes.

On donne raison à Pierre Janet
Plusieurs événements contemporains ont donné raison à Pierre Janet, le père spirituel de cette méthode de récit de vie par la thérapie du tunnel. Il fut le premier à décrire et à commenter l’existence de traumatismes pouvant provoquer de graves problèmes émotionnels.

De nos jours, par exemple, les guerres de l’Afghanistan, du Vietnam, de la Bosnie, du Rwanda ont d’horribles conséquences sur les soldats. D’autres traumatismes sont occasionnés par des circonstances particulières: dans différents pays, des familles entières sont décimées lors d’éruptions volcaniques, d’inondations, de tremblements de terre, de catastrophes naturelles, de tortures dans les camps de concentration.

Des conséquences dramatiques lors du développement de la personnalité
Toutes ces situations remarquables ont certes des conséquences dramatiques, mais il est des drames dont on tienne peu compte dans le développement de la personnalité d’une personne.

Un enfant, qui est victime d’un traumatisme prolongé et répété comme celui d’un abus sexuel ou physique ou de l’alcoolisme d’un parent avec violence verbale ou morale, qui subit des humiliations à répétition, est un enfant marqué pour la vie par un stress véritable. Le manque d’outils pour contrer ce qui lui est fait, son drame est aussi percutant que ceux mentionnés plus haut. 

Des enfants en proie à une diversité de symptômes
Même très jeunes, et des enseignants en témoignent, certains enfants sont en proie à une grande diversité de symptômes et de pathologies allant de la phobie, de l’idée fixe, de troubles obsessionnels, de troubles paniques ou de somatisation comme la dépression chronique menant parfois à des suicides infantiles. Certains, plus sensibles, précipités dans l’abîme d’une peur sans nom, développent des troubles graves de comportements. Les désordres de l’attachement dont souffrent certains enfants vont les handicaper toute leur vie s’ils ne sont pas traités.

"L'inhibition de l'action", un terme d’Henri Laborit
D’autres seront atteints dans leur psychisme. L'aspect le plus fréquent demeure "l'inhibition de l'action", terme utilisé par Henri Laborit dans son livre "L'inhibition de l'action", Éditions Masson.

L’inhibition de l’action, parfois appelé inhibition comportementale
L'inhibition consiste à freiner un mouvement ou une action.  Elle ralentit l'action projetée. Une personne normale hésite parfois mais l'arrêt est court. Une personne inhibée hésite longuement, doute, revenant sans cesse sur ses décisions. Il y a blocage de l'action à entreprendre comme si la volonté est prisonnière. Le frein intérieur est plus puissant que la volonté d'agir.

L'inhibé attend que l'on décide pour lui. Il attend une situation idéale, un événement qui le décollera de sa léthargie. Ceci apparaît chez les timides, les déprimés, les personnes souffrant d'un sentiment d'infériorité, les névrosés, les personnes avec des complexes fortement chargés d'émotions.

Un événement traumatique, la cause des problèmes émotionnels
Pierre Janet a élaboré une théorie encore valable de nos jours pour expliquer comment un événement traumatique survenu dans la petite enfance ou dans un passé lointain pouvait, plusieurs années, après, même si on l’a oublié, être la cause des problèmes émotionnels d’un individu. En 1889, il clarifie sa pensée: 

« Il faudrait passer en revue toute la pathologie mentale et peut-être même une partie importante de la pathologie physique pour montrer tous les désordres psychologiques et corporels que peut produire une pensée persistant ainsi en dehors de la conscience personnelle".

Deux aspects ont surtout été retenus: le subconscient qui préserve les organisations du passé et le conscient qui ordonne les phénomènes du présent (Côté, 1997).

La dissociation (1), un des nombreux processus psychologiques qu’il (Pierre Janet) a longuement étudié par l’observation et une prise rigoureuse de notes, produit les effets les plus marquants chez l’être humain. Les automatismes ainsi que les transformations de souvenirs traumatisants en pathologies diverses seront illustrés dans bon nombre de trajectoires subjectives dans le chapitre XVII. Selon Janet, la «dissociation» est la défense psychologique la plus adéquate à un traumatisme, lequel peut déterminer autant une pathologie psychologique qu’une pathologie physique (Côté, 1997). En faisant appel aux concepts de force et de tension psychologique pour rendre compte des conduites pathologiques, Janet cherchait à démontrer que la santé psychique se situe dans un continuum entre les pôles santé et maladie.


Bibliographie
Glaude, Albert: (1984) Catharsis: le tunnel qui mène à la guérison. Montréal, Stanké

Laborit, Henri: (1981) L'inhibition de l'action. Paris, Masson

Marland, Serge et François: (1983) Guérir des pièges de son enfance? Paris, Flammarion

Miller, Alice: (1990) La connaissance interdite: affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie. Paris, Aubier

SIRIM: (1984) Alors survient la maladie. Montréal, Boréal Express

Vasse, Denis : (1995) Le temps du désir, Essai sur le corps et la parole, Essais Le Seuil

Basset, Lytta: (1999) Guérir du malheur, Spiritualités vivantes, Albin Michel


Lire:


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.




vendredi 24 août 2012

Les codes pour lire les émotions

Les deux parties du cerveau sont responsables de différentes fonctions
Généralement, la partie gauche du cerveau s'occupe de la joie et les émotions positives, alors que la partie droite est spécialisée dans la tristesse et les émotions négatives, telles que la peur et le dégoût. Grâce à l’intermédiaire de neurotransmetteurs, les différentes zones cérébrales spécifiques à chaque émotion sont stimulées.  

La peur se lit sur le corps et dans différentes parties du visage
La peur met le corps en alerte maximale. Les signes physiques agiront sur différentes parties du visage et du corps: relever les sourcils, soulever les paupières supérieures, découvrant le blanc des yeux et plissant le front, ouvrir la bouche et relever les lèvres, couler la sueur sur le front, dans le dos ou les mains. Lorsque le cœur et la respiration s’accélèrent, l'adrénaline, la sérotonine, les endorphines ou d'autres hormones comme la cortisole et les androgènes amènent le corps à s’immobiliser, le tonus musculaire à augmenter, la bouche à s'assécher, la peau à pâlir car le sang contenu est détourné vers les muscles en le préparant à fuir.

La colère mobilise le corps pour affronter ou prendre la fuite
La colère déclenche un état d'agression dans le corps. Les sourcils, tirés vers le bas, provoquent des rides verticales au-dessus du nez; les yeux mi-clos semblent furieux, le visage devient rouge. La bouche, fermée ou entrouverte, les lèvres retroussées découvrent les dents comme un animal qui est prêt à mordre. Le cœur et la respiration en amplitude s’accélèrent, le corps, ramassé sur lui-même par des muscles tendus, semble prêt à bondir pour attaquer.

Le dégoût se lit sur le visage
Le dégoût s’exprime par des yeux fermés, les sourcils tombants, de gros plis sur le front et au dessus du nez, des pommettes et des joues bombées. Les lèvres pincées peuvent laisser sortir le bout de la langue. Quoiqu'elle ne peut être perçue, une sensation de nausée est possible.

La tristesse fait descendre les épaules
La tristesse s'affiche par un corps plutôt replié sur lui-même et dont le tonus musculaire est faible. Les paupières baissées, les yeux rougis brillent ou larmoient. Seul l’angle interne des sourcils se soulève, alors que les coins de la bouche pointent vers le bas. Le cœur ralentit, la respiration est ample et lente, entrecoupée de profonds soupirs et de petites inspirations très superficielles.

La joie fait briller les yeux
La joie, facile à reconnaître, se manifeste par un large sourire éclairant le visage et la lèvre supérieure est retroussée pour découvrir les dents du haut, sauf quand le rire ouvre grand la bouche et dévoile la dentition. Les yeux mi-clos sont soulignés par des rides (pattes d’oie) sur l'angle externe et des poches sous la paupière inférieure. Les joues deviennent bombées par la contraction des muscles peauciers. La respiration, plus lente et ample, est entrecoupée de petites pauses. Le rythme cardiaque s'accélère.

La surprise agrandit la pupille des yeux
La surprise laisse paraître les deux paupières grandes ouvertes avec une large zone de blanc dans les yeux écarquillés. La bouche, entrouverte par la contraction des joues et le retroussement de la lèvre supérieure. L’aspect le plus proche d’un sourire forcé est l’expression de la peur. La surprise cause une brève accélération cardiaque, puis ralentit progressivement alors que la respiration reste brièvement bloquée lors de l'inspiration.

Des personnes arrivent à simuler et dissimuler 
Simuler et dissimuler est une manière de faire face à un danger ou à un stress, en émettant vers l’autre un message de force alors qu'on ne le ressent pas. Certaines émotions peuvent être dissimulées sous le contrôle du lobe frontal du cerveau.

La maîtrise des émotions s'apprend
Les jeunes enfants sont incapables de ne pas montrer leur peur ou leur colère. Le visage ainsi que l’attitude corporelle offrent des signaux qui jouent un rôle majeur dans la communication. À la base, nous connaissons donc toutes les émotions, puisque, comme nourrisson, nous avons exprimé toutes ces émotions par la communication non-verbale.

Un sourire a la même signification 
L’expression de certaines émotions est universelle et ne dépendent ni de la race ni de la culture. Un sourire a la même signification partout dans le monde. Quant au froncement de sourcils, dans la culture inuit, il veut dire non.

La programmation de l'expression des émotions
Les psychologues reconnaissent six émotions primaires, dont les mélanges sont infinis et qui viennent se greffer sur la personnalité de chacun. Des études démontrent que toutes nos émotions et leur expression sont programmées dans le cerveau humain à cause de l’évolution. Lorsqu'on étudie les changements dans le cerveau, on observe qu'une émotion forte qui se manifeste dans ses replis est tempérée, filtrée et modifiée. Par la suite, l’émotion déclenche des mimiques du visage.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.






jeudi 23 août 2012

L'étoffe d'un(E) dauphin(E)

Comportements de requins, de carpes, de dauphins
Il est impossible de parler de tous les "comportements de requins, de carpes, de dauphins" des chefs, mais ceux dont je parle sont ceux probablement les mieux reconnus par tous. Il est clair que la dauphine véritable du premier débat a été Françoise David, faisant preuve d'intégrité et de gros bon sens dans ses réponses. 

L'épreuve des débats s'achève pour tous les candidats. Les dés sont jetés, comme on dit. En théorie, maintenant, chacun a livré sa meilleure plateforme, les belles et bonnes idées sont déposées, la course au leadership est engagée. En pratique, il faut maintenant élire le prochain gouvernement provincial et espérer avoir fait le bon choix.

Le requin
Plutôt durant la semaine, en utilisant une grille de comportements de la stratégie du dauphin, j'ai décrit les comportements de requins des différents candidats qui tentaient de réussir à séduire l'électorat par n'importe quel moyen, souvent sans s'embarrasser de scrupules pour écraser, dénigrer, attaquer les autres protagonistes durant les différents débats. Par opposition, la carpe, sensiblement comme le caribou de François Legault  n’a le choix que l’immobilité ou la fuite en suivant tous ces congénères.

L'étoffe d'une dauphin(E)
Hier soir, la rencontre entre Pauline Marois et François Legault a démontré que, pour réussir un débat, il faut se dépasser et repousser les limites, mais que cela peut être accompli sans le besoin d'écraser l'autre. À ce chapitre, Madame Marois a désarçonné son adversaire à plusieurs reprises: elle a prouvé qu'elle a l'étoffe d'une dauphine. Son artillerie lourde consistait d'un calme à tout épreuve, d'une trajectoire claire, d'une audace dans la livraison faite avec dignité et respect et d'un élan pour reconnaître la réalité à partir de ses ressources tout en tenant compte de ses perceptions. Elle a remis à un François Legault plein de stress ce qui est à François Legault: "François, avoir du courage, c'est être fidèle à ses convictions", une position dauphine qui peut jouer tous les rôles dans l'aquarium.

Estime de soi
Elle a assez bien réussi à établir avec M. Legault, une relation saine en l'acceptant comme il est, ce qui augmentera ses chances dans le futur de continuer à construire des relations de travail à caractère de stabilité. Bien qu'ils puissent ressembler à un couple récemment divorcé, j'avance que Pauline Marois a réussi à prouver qu'elle est capable de développer et maintenir une valorisation raisonnable d'elle-même en accordant une importance saine à sa propre personne (elle se reconnaît lorsqu'elle dit avoir posé 660 questions à l'assemblée nationale au sujet d'une Commission d'enquête.

Éloquence et acuité
Grâce à sa croyance de base en elle-même et en ses ressources, de son attitude qui tient compte de la réalité (elle dit que les Québecois ne veulent pas d'affrontements dans le système de santé et celui de l'éducation), elle a su répondre aux questions de Pierre Bruneau avec éloquence et acuité. Qu'on envisage de voter pour elle ou pas, elle s'est démarquée et a compté des points pour susciter l'intérêt continue de l'électorat québecois tout au long de cette campagne. Certains électeurs ont un goût marqué pour les transactions claires. La dauphine en elle a réussi ça.

Ma méditation, hier soir, a porté sur un corps, le mien, en liesse avec tout le peuple québécois. Ce lien que j'ai choisi de développer avec une province majoritairement francophone m'a tellement apporté au fil des ans. Chaque jour, ma vie s'y déroule dans la paix et l'harmonie.

La carpitude se traite
Je peux vous assurer que je ne sais pas encore pour qui voter, mais je veux dire Bravo à Madame Marois: vous m'avez redonné l'espoir que les changements importants peuvent venir en douceur. Les comportements de carpes peuvent se modifier. Les carpes ou peut être bien les caribous de F. Legault auraient tout intérêt à s'affilier à des dauphins pour se sortir du marasme de leurs souffrances et pour trouver leurs points de force. La "carpitude se traite et on peut  développer son dauphin", vous savez!

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

mercredi 22 août 2012

Vous n'aimez pas le chaos, non, mais vous aimez le statu quo!

Le débat entre deux politiciens
Après quelques minutes à écouter le ton qui serait donné à la rencontre dans le face-à- face entre Jean Charest et François Legault, je me suis mise à rêvasser et à imaginer que les deux chefs participeraient un jour à un projet d'écriture autobiographique. Évidemment, je me sers des débats télévisés pour me mettre de l'avant. Vous avez raison, mais admettez que ces occasions sont plutôt rares pour nous faire voir quand la table est mise par des vedettes politiques qui jouent dur avec les insultes qui volent bas.

Écrire son autobiographie
Comme vous le savez sans doute, plusieurs personnes de pouvoir écrivent ou font souvent écrire leur autobiographie, peut être pour s'assurer d'être cohérent au-delà de la vie terrestre. On s'explique facilement que chacun a besoin de laisser un héritage qui fasse honneur à la famille, aux pairs et à sa descendance.

Vous n'aimez pas le chaos, mais vous aimez le statu quo
Mon attention est revenue quand François Legault a lancé la phrase percutante de vérité "Vous n'aimez pas le chaos, mais vous aimez le statu quo" , d'une part parce que c'était nouveau pour lui de dire de telles phrases assassines mais aussi parce qu'il est clair que Jean Charest ne veut rien changer et veut maintenir tout ce qui est déjà en place. François Legault a tout saisi et il n'a reflété que ce que chaque Québécois voit aussi. Je généralise, mais il me semble que les gens avec un esprit critique devrait être capable de voir derrière la scène.

Ver d'oreille
Depuis le début des débats des chefs, Jean Charest a prouvé qu'il est un expert à ce genre de ver d'oreille. (on parle habituellement d'une chanson, mais à force de répéter des phrases-clé, cela atteint mon cerveau autant que les tounes qui repassent dans mon oreille) et à trouver les faiblesses de ses adversaires. Pourrait-on dire que François Legault apprend vite?

Récupérer les informations 
La prestation des deux hommes lors du Face-à-Face a quand même donné le pavé à Pierre Bruneau qui, d'une soirée à l'autre, a pris son rôle à bras-le-corps pour récupérer les informations données par l'un ou l'autre des adversaires. Bravo, M. Bruneau pour votre capacité de faire ressortir des éléments pertinents!

Les comportements de requins
Assise dans mon propre salon, j'ai la gorge nouée devant l'attitude méprisante de M. Charest (peut être éprouve-t-il du stress) qui ignore complètement M. Legault tout en parlant avec Pierre Bruneau. Devant les mains écartées de F. Legault, les énoncés énumérés sur le bout des doigts par les deux protagonistes, la manière dont ils s'y prennent pour faire dire des choses à l'autre, le souci tangible marqué par le repli des sourcils de F. Legault qui se lèche les lèvres, attendant avec méfiance le prochain coup porté par Jean Charest, les deux font figure de requins-marteau, l'un plus aguerri que l'autre. En définitive, l'expérience de J. Charest ne rend pas moins antipathiques ses comportements. Le simple fait qu'il ne respecte personne, ni les journalistes, ni ses pairs en dit long sur son attitude napoléonnique.

Tranches de vie
Au fil de la soirée, je me suis demandée ce que ces deux adversaires écriraient sur leur vie politique? Je me suis imaginée des scénarios, des tranches de vie pour illustrer leur degré d'intégrité, relatant des joutes de mots livrés sur papier pour en extirper la virulence.

La ligne de vie pour retrouver le temps perdu
Raconter son histoire est un moyen de jouer avec le temps de la vie, de reconstruire le passé, de supporter le présent et d’embellir l’avenir. On travaille la «ligne de vie» pour retrouver le temps perdu. Ce travail sur le passé ne change pas le passé, mais elle permet de changer son rapport au passé. Retrouver le temps passé après en avoir reconstitué la trame le remet en quelque sorte à sa place et change la façon dont le passé détermine le présent.

L'exploration du passé
Démêler les fils de sa propre histoire serait une expérience unique et gratifiante pour ces deux hommes. L’exploration du passé est une expérience significative. Il est extrêmement libérateur de constater que nos besoins compulsifs, nos inhibitions et les processus de déformation de notre pensée ne sont que les séquelles des crises du passé. Bien sûr, cette histoire s’est bâtie en de nombreuses années et chacun est seul à pouvoir dénouer les fils de son histoire.

Partager entre humains
Cette expérience essentiellement humaine de découvrir la douleur, les souffrances, que l’on partage avec d’autres humains est sans doute la raison pour laquelle plus on avance en âge, plus on modifie ses souvenirs pour se rehausser, pour être en accord avec les décisions prises dans le passé.


Réécrire l'histoire
À l'évidence, la finesse de Charest lui ferait récupérer tous ses souvenirs à son avantage, responsabilisant tous et chacun pour les bavures politiques parce qu'il "est victime d'allégations non-fondées", et laissera ses lecteurs pantois devant tant de verve pour réécrire l'histoire. François Legault écrirait des textes sans imagination pour dire "qu'il n'était pas là, qu'il n'était pas encore ministre", pour décrire l'adversité auquel il a fait face durant son cheminement vers la CAQ.

Les enjeux importants
Ce n'est pas la soirée d'hier soir qui a apporté des réponses éclairantes sur les enjeux importants de cette campagne. Si la tendance se maintient, nous aurons d'autres "vers d'oreille" à entendre ce soir dans la rencontre entre François Legault et Pauline Marois.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.



mardi 21 août 2012

Les comportements analysés à la lumière de la stratégie du dauphin

Les comportements analysés à la lumière de la stratégie du dauphin
Identifier et interpréter les gestes des gens est une source de connaissances utiles dans tout rapport humain. Pour cette raison, lors du débat des chefs entre Jean Charest et Pauline Marois (20-08-12), j'ai utilisé la grille des différents comportements de la stratégie du dauphin (Duddley Lynch et Paul L. Kurdis) pour regarder leurs comportements et les soumettre à une analyse pertinente de ce face-à-face. Il va sans dire que cette stratégie gagne à être connue pour sa capacité à inspirer l'individu qui, en lui-même, est un système.

Dès le départ, le ton, pas très civil, était donné. En deux bons requins, ces deux-là démontraient qu'ils croyaient qu'il est nécessaire qu'il y ait un perdant et étaient résolus à ce que ce ne soit pas eux. De persécuteurs aguerris, ils passaient à l'arnaque pour éviter d'être blâmés. C'est sûrement la conséquence d'un stress.

En sortant des chiffres, Jean Charest, spécialiste du camouflage et de la diversion, crée un brouillard, et la confusion qui résulte permet rarement la confrontation à la vérité. Heureusement, des journalistes passent derrière pour nous informer sur ce qui distingue la vérité des inventions et exagérations.

Les tactiques pour repousser les vérités désagréables
Le sentiment d'urgence que les paroles de J. Charest suscite lorsqu'il dit "qu'il ne faut pas rater l'occasion", "ne pas manquer le train" relève d'une grande manipulation. Madame Marois souffre du sentiment d'être née pour sauver les autres. Une tactique favorisée par ces deux protagonistes est le déni. C'est la réaction évidente pour ne pas être pris à parti. Éviter d'être confronté est une technique qui leur permet de repousser les vérités désagréables.

Le "narcissisme" de requin de M. Charest fait de lui un être dangereux qui n'accepte guère qu'on ne pense pas comme lui. Le "salissage" évoqué à l'endroit de Pauline Marois entretient le sentiment que tout ce qui sort de la bouche de celle-ci n'est pas valable. Quant à Pauline Marois, la répétition des phrases clichés "Après neuf ans, vous devez bien être responsable de quelque chose!" Cela trouve preneur au niveau des suppositions et l'entretien des doutes sur la capacité de M. Charest à offrir des solutions aux problèmes. Madame Marois insiste que son approche est la seule qui vaut, que la sienne n'échouera pas. Tous deux souffrent du besoin d'avoir raison à tout prix, voulant avoir le dernier mot. Chacun préfère l'illusion de contrôle plutôt que de proposer des solutions susceptibles de répondre adéquatement aux problèmes.

Dans le débat numéro 2, Charest et Marois s'enterrent mutuellement, ils se "salissent" mutuellement allègrement, ils détournent les propos de l'un et l'autre, ils s'insultent, ils révèlent vraiment leur personnalité de requin. On sent leur "soif de pouvoir".  En politique, on dirait que ça s'attrape?



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.







lundi 20 août 2012

La communication non-verbale à l'oeuvre lors du débat des chefs

La communication non-verbale
La communication non-verbale est un des domaines d'intérêt de la psychologie et de nombreuses formes de soins et de médecine, mais aussi de l'éthologie. La communication non-verbale étudie le fonctionnement de l'esprit humain à partir de ses émotions (Wikipédia).


Le haut du corps
La table était bien mise au studio de Radio-Canada pour étudier les moindres gestes et expressions non-verbales des 4 candidats lors du débat des chefs. Le HAUT du corps est éloquent pour l'utilisation des huit catégories regroupant diverses expressions non-verbales. Pris isolément, aucun geste ou posture ne peut refléter une émotion ou attitude déterminée. Toutefois, plusieurs signaux d'une même catégorie dans un même contexte ouvre la porte à une interprétation vérifiable.

Analyser les gestes dans un contexte
La communication non-verbale est rarement consciente, mais son expression est comme tout autre langage: elle a ses mots, sa syntaxe et sa ponctuation. Il faut analyser les gestes dans leur contexte. Si quelqu'un se gratte la tête, ça peut vouloir dire la présence de pellicules, d'un psoriasis, d'un oubli, d'une incertitude ou encore d'un mensonge.

Adeptes du langage non-verbal
Les politiciens sont habituellement des adeptes du langage non-verbal. On se rappellera que M. Mulroney, lors de ses déplacements à Chicoutimi, portait ses vestons avec les manches plus courtes que, lorsqu'il était à Montréal, parce que les gens là-bas, les portaient ainsi. C'était une manière de leur dire: "Je suis l'un des vôtres".

Différents messages-cohérence ou dissonance
La vie entière d'une personne se reflète dans ses concepts, ses attitudes, ses habitudes et ses gestes. Hier, plusieurs aspects de la communication non-verbale des quatre candidats ont réclamé mon attention alors que je prêtais attention aux différents messages pour découvrir leur cohérence ou leur dissonance. Heureusement, il y a fort à parier que les mêmes "tics" reviennent lors des autres débats.

Le sourire narquois d'un Jean Charest stressé démontrait l'une de deux choses, l'une défensive pour dire: "Vous ne m'aurez pas, je ne flancherai pas" ou l'autre méprisante, recherchant même la complicité des deux animatrices, comme pour dire "voyez, ils sont des cons". C'était possiblement tantôt l'une, tantôt l'autre.

Pauline Marois avait une attitude adoucie, son souci numéro un étant de plaire à son électorat, mais le fiel sortait quand même lorsqu'elle répétait la même phrase sur François Legaut: "Je ne peux pas croire...la pensée magique". L'attitude de la "bonne mère qui veut prendre soin" cache autre chose de moins soumis, moins "fin". Son inconfort, son stress ont surtout paru lorsqu'elle a commencé à hachurer ses mots parce qu'elle devait respirer entre chaque syllabe, démontrant une émotion forte, non canalisée, faute d'espace, sans doute.

Quant à François Legault, après s'être fait reprendre par deux fois par Madame Dussault, il a serré les lèvres en "bon petit gars obéissant" pour ne pas parler hors contexte, mais ses sourcils et ses yeux ne cachaient ni sa surprise, ni son désarroi, ni le recul de la tête méfiante à l'endroit des attaques de J. Charest qui connaissait bien le dossier "santé". Les questions trop directes de François Legaut OUI/NON n'admettaient que peu de nuances dans les propos pour y répondre et à une couple de reprises, cela lui est revenu en peine face alors qu'il s'était peinturé dans le coin "loser".

Gestes discordants
Françoise David avait moins les yeux braqués sur elle, mais elle a aussi émis quelques gestes discordants lorsqu'elle n'a su prendre sa place pour répondre à son adversaire, M. Charest, qui avait pris tout le plancher. La levée du menton en signe de demande d'aide aux deux animatrices montrait bien sa perte de territoire dans cette zone de querelle.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.