samedi 29 décembre 2012

Traverser le tunnel/TÉMOIGNAGES

TRAVERSER LE TUNNEL 
Chacun peut se former une image de la traversée d'un tunnel, mais la thérapie du tunnel offre en effet une manière bien précise de laisser remonter ce qui est refoulé, occulté ou tout événement inachevé

Ce que je suis en vérité

Lorsque j’ai rencontré Lorraine la première fois, j’étais en tension. Je souffrais de ne pas être comprise. J’avais l’impression de ne pas être assez aimée. Je voulais de la considération. J’aspirais à un meilleur mieux-être et à une meilleure énergie. Pour ce faire, j’ai eu besoin de deux thérapies à différentes périodes.

La thérapie du tunnel m’a permis de mieux comprendre ma dynamique personnelle. Aujourd’hui, j’ai l’impression que les morceaux de mon casse-tête sont mis en place. Le pourquoi du pourquoi de ce manque d’amour et du rejet s’explique. Si j’avais su, est-ce que cela aurait changé le cours de ma vie? Est-ce que j’aurais été une meilleure personne? Je pense que oui.

Aujourd’hui, je me sens intérieurement plus solide, plus en confiance. Je m’affirme et m’assume davantage. Même si dans certaines circonstances, je reste fragile. Je sais reconnaître ce sentiment de vouloir avoir la place, d’être la « best », de vouloir à tout prix la reconnaissance de mes pairs. La différence c’est que je peux maintenant l’expliquer. Quelle libération, car je sais comment cela me gruge en-dedans.

Ça ne fait pas de moi une personne différente. Ça fait de moi une personne plus calme intérieurement et moins stressée. J’ai une meilleure confiance en moi et j’identifie davantage mes peurs. De plus, j’ai appris à régler mes conflits en communiquant. Je sais maintenant l’importance d’expliquer les choses et de discuter malgré le risque d’être blessée. C’est certain, si le besoin se faisait sentir, je n’hésiterais pas à retourner voir Lorraine.


 Les vraies ornières

…Du haut de mes huit ans, je me suis racontée maintes choses après la mort de mon père. Tout le monde sauf notre bonne de l’époque de mon enfance, s’entend pour dire que j’étais contrarieuse. Quand j’avais une idée derrière la tête, je me fixais là-dessus pour la faire arriver. Je me souviens que mon grand-père était autoritaire mais durant la thérapie je fus plutôt surprise de sentir qu'il avait usurpé le rôle de père. Coincée entre ma mère alcoolique et lui, je me suis formée une carapace dont je suis devenue la seule prisonnière. À date, je sens que trois tonnes de résistance se sont dissoutes au fur et à mesure que je me suis départie de mes chaînes….  

Une voix intérieure

Toute ma vie, j’ai été assise entre deux chaises. Insécure, je me tournais vers des emplois de soutenance et quand je n’en pouvais plus, je me tournais à nouveau vers ma passion, les arts. Je ne pouvais explorer les deux en même temps si bien que je ne me sentais bien, ni dans l’un ni dans l’autre.

À la suite de ma thérapie, je me suis engagée dans ma passion et je me suis promise d’aller au bout de moi. Je ne suis plus la personne conforme aux attentes de mon oncle et ma tante qui m’ont élevé de leur mieux tout en me transmettant surtout leurs peurs.

Obtenir amour et approbation

Je suis né dans une famille de 13 enfants et j’ai vite compris que pour obtenir ce dont j’avais besoin, il me fallait aider mes parents ainsi que mes frères et sœurs. Pourtant je n’étais pas un aîné. J’ai su très tôt dans ma jeune vie que je ne pouvais demander de l’aide. On me reflétait toujours ma force et mon courage. Si on avait su…

Mais mes problèmes semblaient être le moindre de leurs soucis. J’ai eu très mal de cette situation; j’ai continué d’essayer de prendre une place au même rang que tout le monde de ma famille, parfois en me reniant moi-même, parfois en imitant mes frères et mes sœurs, parfois en m’éloignant pour moins souffrir. Ma thérapie m’aura permis de prendre une place à moi au sein de ma famille sachant maintenant que je ne crée d’ombre pour les autres. Personne ne peut m’empêcher d’avancer dans ma vie et je n’ai pas à faire comme les autres. Ce lâcher prise me laisse des portes grande ouvertes pour continuer…

Redevenir le centre de mon appréciation personnelle

La violence vécue dans ma famille avait érodé toute fierté chez moi. Je me croyais pourri. Ma grand-mère maternelle a fait de son mieux, une enseignante à l’école primaire m’a aussi aidé, mais quand j’ai fait ma thérapie du tunnel, j’ai su que je partais de loin.

Mon vœu le plus cher était de savoir qui j’étais sous toutes ces couches défensives que j’utilisais pour me défendre. Je n’osais espérer…

Je n’ai pas eu à attendre très longtemps : mon enfant intérieur était tellement blessé que, lors de mes 9 ans, j’avais subtilisé des pilules de ma mère pour me retrouver dans un hôpital à me faire pomper l’estomac. Personne n’en a plus jamais parlé. À tort, j’ai cru que j’avais rêvé.

Influence déterminante

Ma mère, mon premier objet d’amour

Je veux te parler de ma mère, ce premier objet d'amour. Ma mère a 76 ans. Elle et mon père vivent dans la même maison où   j'ai grandi en...

Ma mère, c'est l'éternelle conseillère. Encore cet été elle me disait comment étendre mon linge sur la corde afin de maximiser le temps de séchage. Quand je me promène bras-dessus, bras-dessous avec ma belle grande fille de 17 ans, elle dit que nous avons l'air de lesbiennes. Quand je prépare une tasse de thé à ma fille, après lui en avoir offert une, ma mère me signifie que ce serait plutôt à ma fille de s'exécuter.

Ma mère prétend ne rien aimer. Pourtant, elle aime jouer aux cartes, parler, faire du ménage et préparer les repas. Elle se valorise particulièrement dans ces dernières activités. Ma mère est fière de ses origines paysannes. Elle répète à qui veut l'entendre qu'à l'âge de 14 ans, elle travaillait déjà, elle. À gages!

Ma mère n'aime pas les enfants. Elle les considère comme du bétail. Leur soumission à l'adulte doit être sans équivoque. Leur opinion ne fait pas le poids. Leurs sentiments sont banalisés. Un enfant, ça se dresse, tel un animal.

Avec une fille rebelle comme moi, le "dressage" n'est jamais terminé. Mais je ne m'en laisse plus imposer.

Lors de mes vacances chez elle l'an dernier, après ma thérapie, j'ai décidé de ne pas la confronter. Prise dans son rôle de victime, piégée par ses consommations de "brandy", prisonnière   de son agressivité après la lippée de fin d'après-midi, frustrée de ses 53 ans de vie commune avec mon père, son fiel coulait à flots.

Donc, avec le recul, ma petite semaine de vacances s'est avérée bénéfique. Tel un voyage initiatique, j'ai vécu l'émotion sans me dérober. Je l'ai accueillie à l'état brut.

Ma mère a le droit d'être comme elle est. Je ne la changerai pas. J'ai à composer avec le fait que c'est une personne intolérante, négative, non respectueuse d'autrui et déprimée. Comme je le disais à un de mes amis lors d'une discussion portant sur la souffrance de nos parents respectifs et la nôtre par ricochet, ce n'est pas nécessairement avec ces personnes que nous réglons nos problèmes. (Quelle sagesse!)

Depuis mon retour de vacances, je me sens plus légère. J'ai retrouvé mon niveau d'énergie d'antan, ma joie de vivre. J'ai entrepris des études de deuxième cycle et je caresse un projet amoureux. Je ne peux rien pour ma mère. Elle ne peut rien pour moi.

Mais tout compte fait, quand je me regarde, je trouve que je suis une belle personne. Ma mère, telle une sorcière, a contribué à cette potion magique, à la fabrication de cette femme que je suis.
Merci maman

Laisser dire cette partie de moi qui m'effraie

Je commence mon témoignage avec cette chanson entendue dans ma voiture alors que j'étais en route pour aller dire bonjour à ma blonde au cimetière. Je dis ma "blonde"; elle était brune, la plus belle à mes yeux, la plus douée...avec un sale caractère le matin, mais drôle jusqu'à la fin...une espèce de finesse d'esprit qu'on rencontre rarement...et c'est avec moi qu'elle a vécu pendant 32 ans...Je suis chanceux, J'AI AIMÉ!

Quand ma femme est décédée, il y a trois ans, je me suis d'abord perdu dans le travail. Facile, je suis policier et j'ai fait tous les remplacements   possibles pendant un an. Après la première année, au bout de mon rouleau, je rageais contre Dieu et les hommes sur mon triste sort. Une amie m'a prêtée son chalet du bout du monde dans les montagnes pour trois semaines. Les magasins les plus près étaient à presque deux heures de route. Tous les jours, je me suis rendu au bord des falaises et j'ai râlé sur ma perte. La vue des rochers m'a replombé quelque peu et je suis reparti vers la ville croyant avoir finalisé mon deuil.

Dès mon arrivée à mon domicile, mes mâchoires se sont resserrées et quand je me suis regardé dans le miroir, mon visage était drainé de toute couleur, de toute émotion aussi. Je me sentais aussi vidé qu'à mon départ pour le bout du monde comme si le stress s'était imprimé de bord en bord sur moi. Même après trois semaines de silence et de rage employée à lancer des roches au-dessus d'un paysage surplombant une mer agitée, j'étais à nouveau réduit à me sentir comme une coquille vide.

Pour comprendre ma rage, je vais tenter de vous expliquer. Vous voyez, tous les jours, je me lève et je combats le crime: j'arrête les gens qui volent, qui tuent, qui violent des jeunes filles et des enfants. Dans mon esprit, ceux-là vivent pour enterrer des bonnes personnes comme ma femme, des gens qui méritent de continuer à vivre. Et dire, que ma douce, ma bonne, ma vaillante Véro n'a pas eu cette chance me donne le goût de faire   l'irréparable. Qu'on me dise à moi que la vie est injuste! Ce soir-là, ma révolte a été à son comble. Je me remémorais un article sur les transplants de coeur qu'on fait sur les détenus en prison. Je me disais qu'une personne comme Véro, qui a besoin d'un rein, d'un coeur, sera quand même sur la liste d'attente derrière un tueur en série ou un pédophile. Elle, qui croyait en la vie, qui concevait ce qui pouvait rendre sa famille heureuse n'est plus, alors que d'autres ne sont que l'occasion pour donner de la souffrance. Pourquoi continuer?

Je me suis mis à pleurer de désespoir. Je crois que j'aurais pu mettre fin à mes jours ce soir-là si un ami proche n'était venu cogner à la porte. Il m'a suggéré l'approche du tunnel me disant qu'elle était parfaite pour les hommes (les systèmes de défense ont peu de chance avec cette approche selon ses dires). J'ai pris deux semaines pour me faire une idée, l'insomnie et la rage étant des incitatifs certains. Mon degré de tolérance aux tensions s'épuisait rapidement, je me suis dirigé vers la thérapie. Après huit sessions de deux heures chacune, je commençais à voir "la lumière au bout du tunnel". J'y plongeais, pas toujours de mon gré, mais je voulais "en revenir".

Pas du genre à me plaindre, le trajet n'a pas été en ligne droite. Loin de   là! Auparavant, je croyais que je réglais mes affaires au fur et à mesure.   Avec une bonne cuite privée, je revenais assez rapidement à ce que j'appelais mon "équilibre". Les vagues intérieures que je chassais juste un peu plus loin que le bout de mon nez m'ont pris d'assaut en thérapie. Mon besoin d'un "témoin" (Lorraine) pour m'enseigner les rudiments de   la compassion pour moi-même m'aura servi à voir plus facilement ce que j'avais vécu et sublimé dans un effort de ne pas ressentir. Je ne devinais pas que la perte de ma femme sous-tendait mon abandon à la naissance, la perte d'un petit frère de lait noyé à l'âge de sept ans et le départ de celle que j'ai toujours considéré ma soeur quand elle avait 18 ans. Pas surprenant que je me sois noyé dans l'apitoiement depuis son décès et que chaque fois   que je fermais les yeux, j'avais peur des rêves et des cauchemars. J'avais aussi peur de me lever le matin car les rêves étaient tout ce qui me restait de ma défunte femme.

La côte à monter m'a semblé abrupte, mais de jour en jour, le vide et le sentiment d'injustice envers la vie qui prend a fait place à des pensées du quotidien. Les premières fois, cela me déroutait et je m'en voulais. Le quotidien est si banal, cela me semblait une trahison à l'endroit de Véro parce que c'était insignifiant et futile. C'était difficile d'admettre que la "normalité" revenait et que d'autres pensées que celles de Véro pouvaient meubler mon esprit. De plus en plus, Véro a pris une place à part dans mon coeur et les pensées de moments vécus avec elle, ont fini par me faire du bien.

Ce qui me semblait impossible trois mois plus tôt a fini par prendre une place parmi d'autres moments dans ma vie. Aujourd'hui, je peux dire que je bénis la Vie qui a mis sur mon chemin cette femme merveilleuse, mais mon regard est maintenant tourné vers l'avenir, vers de nouveaux projets à bâtir.

En arriver à faire tous les deuils d'une vie a été un projet d'autoréalisation pour me projeter vers l'avenir. Ce voyage intérieur m'attendait! Pierre

Faire la lumière

J'ai envie d'écrire. D'être là...

D'être toute là, toute femme, toute fragile.

Posée, centrée, amoureuse,

Amoureuse de moi, de la vie et de la joie,

Amoureuse tout court, de la vie et de mon amour,

La vie est là, toute là,

Tout autour de moi, partout

En dedans, en dehors

Au travers

À l'endroit et à l'envers

En été et en hiver.

La vie est là, toute là et je la sens!

Je la sens! Je la sens! Je la sens!

Entends-tu?

Je la sens!

Si douce, si pure

Je l'apprivoise et elle m'épure

De cette souillure que je censure.

Et la vie et moi, on y parviendra

À faire le pas

Qui nous mènera là.

On y sera,

La vie et moi

Merci!
Merci la vie!
et merci Sandra!


Rose-Aimée écrit:
Depuis plusieurs années je me dis que mon passé empêche mon futur d’être le meilleur possible. Je commence le chemin de la guérison. Je souffre de stress chronique et aussi de symptômes comme la fatigue, le mal d’estomac, la tension, etc... J’espère qu’avec le temps et la thérapie, je ne me sentirai plus toujours stressée, prête à exploser. Je veux vivre une vie saine, remplie d’amour, d’énergie, et de bonne excitation pour ce qui va arriver dans l’avenir au lieu de le craindre. J’ai commencé à écrire et cela est mon début.  Après avoir écrit ce qui me trouble je me sens plus relaxe. C’est un bon début!

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.








jeudi 20 décembre 2012

Que nous coûtent nos émotions étouffées?



Les réactions saines (sentiments et émotions)

Indirectes parce que l’on ne les exprime pas, les réactions saines (sentiments et émotions étouffés) se transforment éventuellement en symptômes qui empirent encore les circonstances et qui exigent des solutions additionnelles. Les symptômes physiques créent une diversion qui accapare l’attention en rendant plus difficile de s'attaquer à la cause réelle des maux. Cachés derrière un mal-être qui prend de plus en plus de place, plusieurs autres troubles physiques apparaissent comme des cris d'alarme de notre organisme qui n'en peut plus : ulcères, troubles cardiaques, maladies de la peau, insomnie, etc.



Des impasses relationnelles dans les familles

Ces problèmes résultent de toutes les petites capitulations humaines en matière d’affirmation. À voir le nombre de prescriptions et d’ordonnances d’arrêt de travail signées chaque année, on peut se convaincre que nous avons de la difficulté à assumer nos responsabilités. La famille et le couple présentent de nombreuses occasions de vivre des impasses relationnelles et peu de personnes peuvent se prévaloir d’un congé de couple pour mettre la bonne distance et renégocier des ententes plus favorables.  Il sera toujours pénible de faire face à ses difficultés.  


L'estime de soi commence avec l'acceptation de soi

Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils   agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son estime de soi. 


Solutions à court terme

À ce stade, on se rendra  chez le médecin pour un médicament, une chirurgie, un programme de conditionnement physique, une diète, ou même de la physiothérapie pour un mal de stress, de   fatigue, de dépression qui se manifeste par le corps.

De nouvelles ententes s'imposent 

Devant le spécialiste des relations conjugales, le couple demeure sceptique s’il ose dire aux conjoints qui ont besoin d’un ajustement, que de nouvelles ententes s'imposent pour poursuivre leur union et arriver à une solution satisfaisante. Il peut même être tentant de prouver que l’on est mal compris dans ce problème, que le médecin ou le thérapeute conjugal fait fausse route.


La santé émotionnelle s'améliore

En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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vendredi 14 décembre 2012

Les activités de famille et la dépression

Les activités de famille parlent de nombreux enjeux affectifs
Parmi les fêtes de famille, Noël est une fête où on retrouve plein d'enjeux émotionnels associés à de profondes déprimes et à des statistiques de suicide élevées. La solitude, les cruautés de la vie concrète avec les séparations, les divorces, les nouvelles réalités, les  regrets, déclenche à Noël, plusieurs peines accumulées. Certaines périodes de l'année sonnent l'heure des bilans et de prendre acte du temps qui s'écoule.

Statistique: La réalité des taux de suicide bat des records entre le 24 décembre et le 1er janvier de chaque année.  

De nombreux facteurs de notre société moderne viennent alourdir le poids de certaines périodes de l'année
Évoquant la migration vers les villes, la perte d'influence de l’église et de ses dogmes, la pauvreté de même que les dépendances émotionnelles et physiques pour expliquer ces pertes de vie, les sociologues nomment aussi la solitude, la précarité, l’isolement dus à de nombreux facteurs de notre société moderne qui viennent alourdir le poids de certaines périodes de l'année. Une angoisse existentielle envahit certaines personnes à l'approche de toutes les fêtes de famille. Cette tristesse, cette déprime, plus fréquente à Noël, ne touche pas seulement les célibataires.

Les gens qui vivent mal leur différence au sein de la famille
Parmi les personnes touchées, il y a les orphelins endeuillés ou abandonnés, les marginaux qui s’assument, mais aussi tous ceux qui vivent mal leur différence au sein de leur famille. Les autres qui ont été, ou se sont, exclus du noyau, de manière physique, sur un plan intellectuel ou émotionnel font gonfler ces nombres. On évitera par pudeur, le plus souvent, de chercher dans les méandres du cœur les multiples raisons à cet isolement. Écartelée entre la fuite et le déni, la blessure causée par les fardeaux familiaux est loin de déclencher des souvenirs heureux pour tous.

Le clan de la « sacro-sainte famille » se réunit
Pour certains, il fut un temps où le bonheur ne faisait pas de doute. La fête de Noël correspond à de nombreux clichés de la « sacro-sainte famille». Le clan se réunit, avec tout ce que ce terme suppose de tribal et d’identitaire. Le 25 décembre, la plupart des gens peut se réclamer de faire partie d’un groupe ou d'une alliance familiale par consanguinité. Mais pour ceux qui se rassemblent, cette intimité forcée n’est pas toujours heureuse même si elle permet de croire que l’on est issu de quelque part, que l’on appartient.

Le manque de complétude familiale crée des effets non-anticipés
La réunion de famille offrira forcément un semblant de liens mais les tensions vécues en profondeur se trouvent souvent exacerbées durant certaines périodes de l'année. Pour illustrer l'éclatement des familles avec les enfants du divorce qui se retrouvent à chaque année avec un parent le 24, et avec l'autre le 25, le seul stress de devoir remplir ce devoir peut contribuer à une généreuse dose de désenchantement pour tous. Dans les deux cas, alors que l’un parent manque à l’appel, l’absence ravivera le manque de complétude familiale

Les deuils à faire
Pour de nombreuses personnes, la Noël fait prendre conscience des nombreux départs et deuils de membres de famille et des amis. Dans l’imaginaire collectif, l'idée que Noël est une fête de famille, est tellement ancrée dans l'inconscient, que nostalgie, culpabilités, regrets se réveillent automatiquement durant cette période de festivités.

La magie de Noël, telle que décrite sur les médias et différentes plates-formes publiques, s’illustre tel un conte de fée pour envoûter chacun au mirage des lumières, des cadeaux, de la famille autour de bons repas. Essayer de récréer la magie de Noël alors qu’il faut bien continuer à payer  loyer et factures et la déprime de Noël guette tous et chacun.

Message de Lorraine Loranger
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Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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lundi 10 décembre 2012

La maladie est-elle vraiment une demande d’évolution?

La mise à jour des événements traumatisants
Si le potentiel psychique de l’individu était exploité, la science serait moins préoccupée par les facteurs qui affaiblissent le système immunitaire. 

La mise à jour des événements traumatisants de la vie augmente le retour à la santé. 

La santé correspond à un état d’équilibre général, physique, psychique et émotionnel tout en faisant attention à son mode de vie
                                                                 
Le subconscient est un ami 
Les individus seraient plus en santé s’ils effectuaient une descente sincère dans leur inconscient pour revivre émotionnellement leur vécu et pour l’intégrer. Ce qui s’est passé a besoin d’être revisité pour être guéri et pour guérir le corps. 


Les troubles de l’âme ont des retentissements sur le système immunitaire 
Les troubles de l’âme et de l’esprit suite aux émotions liées à un traumatisme ont des retentissements sur le corps physique et sur les défenses du  système immunitaire. Par après, la maladie se déclare au moment le plus propice. Des symptômes ou un dysfonctionnement mènent à un diagnostic médical. La maladie qui perturbe le système tente de livrer un message. Ouvrir son cœur pour le décoder répond à la demande de plus en plus consciente, d’évolution en passant de l’ombre à la lumière. 


Lire: « De l’ombre à la lumière : La guérison par un récit de vie émotionnel » (ISBN: 978-2-981037-305)


Les symptômes du corps
Le corps médical recommande souvent aux personnes atteintes de maladies coronariennes de faire une thérapie de la parole. Les symptômes sont le langage utilisé par notre corps pour signaler que quelque chose ne va pas.  Les symptômes auraient leur origine dans l’amygdale, enfouie au plus profond du cerveau émotionnel. Cette formation lymphoïde n’a aucune capacité d’analyse-elle reçoit images, odeurs, sons, sensations qui viennent  de l’intérieur. C’est elle qui déclenche les émotions primitives : peur, colère, rage. Chargée de surveiller tout signal de menace, elle agit telle une sentinelle du corps en déclenchant l’alarme au besoin.

Les émotions, moteur de l'action
Les émotions sont des énergies qui devraient nous mettre en action. Chacune déclenche des réactions pour un type de mouvement approprié. La peur prépare à la fuite, la dépression à la conservation de l’énergie, la joie à l’accueil d’autrui, la colère à la défense du territoire affectif ou physique.


Chacun doit faire le travail de mise à jour
Le déni a permis de survivre. On ne s'attaque pas au mythe familial impunément. L'image familiale évolue au cours des années. Comprendre en quoi ce que nous avons vécu a déterminé ce que nous sommes devenus, du moins en partie demande une mise à jour. La thérapie du tunnel offre le contexte idéal pour cerner la question. 


Les conditions idéales pour que la maladie s’inscrive dans le corps 

Il appartient à chacun de faire ce travail. Les conditions idéales pour que la maladie s’inscrive dans le corps : 1- dénier les causes émotionnelles de celles-ci; 2- continuer à vivre des stress, des inquiétudes, des soucis, sans poser d’action.

Notre corps aime la vérité
Il faut savoir qu'un cancer n’est pas seulement le développement d’un amas de cellules.  Il suppose l’affaiblissement préalable du système de défense immunitaire, dont le bon fonctionnement est sous la tutelle du cerveau, donc, de la pensée et de nos émotions (David Servan Schreiber, p. 24)


La thérapie du tunnel
La thérapie du tunnel promet à ceux qui l’utilisent de faire la paix avec les événements du passé et ainsi de calmer l’amygdale déchaînée. Certains sujets, sans doute à cause des blessures de la vie, ont une amygdale hypersensible. Leurs alarmes n’en finissent pas de se déclencher. Ils sont tracassés et ont de la difficulté à ne pas ruminer compulsivement sur des aspects de leur vie émotive, laissant malheureusement leur cortex préfrontal au ralenti. Suite à la thérapie, l’activité du cortex préfrontal est rétablie pour être capable de se projeter dans l’avenir à nouveau avec confiance et détermination.

L'estime de soi commence avec l'acceptation de soi
Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son estime de soi

Faire une démarche implique un engagement face à soi-même. C'est une action avec une intention profonde, c-à-d, que la personne qui vient consulter cherche une solution à sa souffrance pour se redonner la sécurité, la paix du coeur et de l'esprit et possiblement ajouter la joie de vivre.


De nombreuses personnes hésitent, durant des années parfois, à deux doigts du désespoir ou du suicide. À force de rencontrer des personnes, je comprends ce mécanisme de pensée humaine que l'on peut s'aider soi-même. C'est parce qu'on se voit à travers soi quand on a déjà été mieux, ce qui risque d'être dévié quand on est à son plus bas.



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.