jeudi 27 mars 2014

D'une solitude vide à une solitude choisie


"Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" (Simone de Beauvoir)

La solitude à deux
La solitude à deux est probablement la plus pénible à vivre. Les autres nous voient entourés, ils voient que nous partageons un territoire avec un compagnon ou une compagne alors que l’on sait pertinemment qu’il n’y a pas d’échanges, sinon qu’une cohabitation remplie de silence. Les silences, les non-dits, les tensions, les menaces sous-jacentes imprègnent les lieux et le quotidien.

Le stress suscite des réactions de survie
Le stress inhérent à une telle situation suscite des réactions d’auto-conservation, donc de survie. Chacun reste dans ses retranchés avec ses frustrations larvées, ses ressentiments chargés de colère, ses indisponibilités émotives. Des forces d’éclatement nourries par l’incompréhension sont à l’œuvre : peu ou pas d’intimité, l’indifférence offrant une présence toxique, des gestes stéréotypés, des hostilités rentrées, tout concoure a une misère partagée.

Traiter la personne et non ses symptômes
Dans mon travail, je ne traite pas un dossier, je traite une personne.  L’écoute attentive révèle le vécu de la personne et les raisons pour ses positionnements. Dans ce travail, tenir compte de la plainte pour passer à l’étape de l’action avec un plan d'intervention signifie que je suis attentive à prendre en compte la personne là où elle est et non là où je voudrais qu’elle soit.  


L’accueil, la disponibilité pour accompagner
Il ne s’agit pas de la convaincre de passer à l’action, mais de lui donner la chance de s’écouter, de ponctuer ses efforts sur un chemin tracé selon son rythme. En temps voulu, ce sera le temps de passer à l’action. Quand la personne souffre, ce n’est pas seulement son corps qui souffre, c’est son cœur, c’est son âme. L’accueil, la disponibilité se mettent au service de la personne. Tout doit se faire doucement si on veut avancer vers ses enjeux.

Maria témoigne
Je ne voulais plus revivre ce que je vivais quand j’étais enfant. J’étais seule, je me suis débrouillée seule. En me collant à quelqu’un, je me disais que je ne serais plus seule.
Quand j’ai rencontré mon ami, je pensais qu’il avait autant besoin de moi que moi de lui. Quelques années plus tard, je vois que je me suis trompée, je ne suis qu’un objet, une poupée à montrer, une personne qui entretient son intérieur et qui gère bien sa visite d’homme d’affaires.
Nous nous sommes servis l’un de l’autre, je le reconnais. Je n’ai jamais ressenti autant de solitude. Je crois que c’est parce que, comme adulte, je pouvais mettre des mots sur mon sentiment, mais aussi parce que le temps qui s’écoulait en présence de mon ami me paraissait interminable.
On dirait qu’un étrange instinct de vengeance nous animait. Tout se passait dans nos silences, pesants, emplis de sous-entendus et dénudés de toute compassion. La relation de dépendance que nous avions était minée par toutes les plaintes retenues, toutes les récriminations non-entendues, les scènes du quotidien envoyées sous le tapis pour ne pas déranger l’ordre établi et pour préserver les apparences d’une relation satisfaisante. Nous nous complaisions dans une fatalité inavouée.
Deux êtres déchus, déçus aussi, mais sans volonté de se confronter et de ventiler. Nous avons fait fausse route sur nos intentions de départ. Quand je me suis décidée à partir, j’ai eu besoin d’aide. Je me suis tournée vers une amie qui m’a référée à Lorraine.
Des mois plus tard, mon chemin a abouti à une prise de décision que je ne regrette pas. Mon déménagement m’a délivré.  Je m’en porte mieux et mon jeune fils d’un mariage précédent aussi. Je découvre la joie de me sentir moi-même sans toujours devoir me protéger ou me rendre invisible. Dans cette démarche, j’ai appris à communiquer, pas toujours adroitement, j’en conviens, mais je peux nommer mes besoins et mes attentes. L’estime de soi, ça s’apprend!
Dans une autre vie, j’aurais tout fait pour éviter une rupture, mais je me suis rendue compte que je n’avais plus les épaules assez larges pour tout supporter. Mon ex-ami disait que c’est moi qui étais  à l’origine de tout. Pendant un temps, je l’ai cru, mais j’ai réalisé que, parmi mes nombreux manquements, je ne m’étais pas fait respectée, donc, que nous étions deux dans cette galère de silence. Maintenant mes jours sont plus paisibles et je choisis d’être seule pour être bien. Je poursuis mon chemin en quête d’autres outils, mais pour l’avoir fait, je sais que le stress vécu dans cette relation-là m’avait plongé dans un profond désarroi et que je ne me soumettrai plus à cela, au grand jamais. L’épreuve nous fait grandir, dit-on, alors j’ai grandi. Lorraine, Merci pour ta grande compréhension et de ton respect pour mon rythme.

Se recueillir pour s'entendre et s'écouter
Notre vision de nous-mêmes est presque toujours sans rapport avec notre reflet objectif dans le miroir.  Dans notre vision de nous, ce que nous soulignons, ce sont nos convictions intimes, nos préjugés à notre endroit. C'est la raison pour laquelle notre regard sur nous-même surprend parfois les autres.

Notre interprétation des espoirs de nos parents 
Avoir une vision positive de soi reflète souvent notre interprétation des espoirs que nos parents ont placés en  nous ou retirés de nous. La plupart de nos principaux buts dans la vie-affectifs, professionnels, matériels et autres-reflètent les attentes passées de nos parents à notre égard. Ils ne sont pas les seuls à partager la responsabilité, l'école rend possible l'épanouissement ou le contraire faute d'une attention supportante. Quand cette vision de soi est positive, elle permet de lutter contre l’adversité, de persévérer en dépit des obstacles, même si notre avenir nous paraît obscur.


On apprend d'abord à se voir dans le regard de l'autre 
On ne vient pas au monde avec un regard positif sur soi. C'est dans le regard de l'autre qu'on apprend d'abord à se voir. Un enfant qui doit être aussi raisonnable qu’un adulte, toujours être un premier de classe, le meilleur partout, aura l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez bon. Quand on est un enfant, notre imagination nous incite fréquemment à imaginer qu’ils nous auraient voulu différents ou meilleurs, et cette interprétation nous transforme en perfectionnistes insatisfaits de nos performances et de nos succès.

L’amour de soi se construit dans l’enfance 
L’amour de soi se construit dans l’enfance sur des événements normaux : une mère qui sourit à son enfant quand il la cherche du regard. Tout petit, l’enfant s’interroge sur son apparence physique et se demande s’il a le pouvoir de plaire à ses parents. Les courbettes d’enfant ont pour but de maintenir l’attrait du parent, la demande d’attentions est souvent une tentative de vérifier sa valeur à leurs yeux.

Un amour parental inconditionnel
Généralement, les personnes dotées d’un solide amour de soi ont bénéficié d’un amour parental inconditionnel. Quand les parents n’ont pas dosé leur affection en fonction des résultats scolaires, de l’aptitude du petit à dire "bonjour à la dame", à être "sage comme une image", quand ils se sont abstenus de le comparer en permanence à sa sœur aînée ou à son petit cousin, l’acceptation contribue à l’amour de soi.

Une bonne estime de soi 
Une bonne estime de soi  rend moins dépendant de l’autre qui n’est pas là pour donner le sentiment d’exister. Les partenaires choisis, ne le sont pas, dans le but de s’accrocher à eux, mais plutôt grâce au bon équilibre des trois aspects suivants: l’amour de soi, l’acceptation de soi et la confiance en soi.

À l’heure du diktat de l’apparence physique qui incite tant d’hommes et de femmes à détester leur propre image, l’estime de soi fait la promotion du sentiment de sa valeur. Pourtant, s’il est sain de douter de soi, parce que c’est un signe de lucidité, vivre dans le doute en permanence est un passeport pour une vie plate et étriquée.

Témoignage d’Élise
Je me trouvais laide et grosse même quand mes amis disaient qu’ils me trouvaient charmante avec mes rondeurs. A 35 ans, je végétais dans un emploi de gratte-papier très éloigné de mes capacités réelles et j’endurais une relation amoureuse privée de tous les avantages d’en avoir une. Mon ami de ce temps-là m’utilisait dans un rapport qui ressemblait davantage à une colocation. Je me sentais ignorée et franchement abandonnée, mais comme je croyais que je ne méritais pas mieux, je suis restée 16 ans dans ce lien pénible. J’arrivais presque à le croire quand il disait que, selon lui, la faute résidait dans le fait que nous avions peu de rapprochements physiques.
Je ne m’aimais pas, quand un homme s’intéressait à moi, j’imaginais toujours qu’il en viendrait à me voir comme une personne détestable. Dès que quelqu’un me contredisait, je pensais qu’il avait raison. Mes amis m’encourageaient à trouver un boulot plus passionnant, mais je ne croyais pas en mes compétences.
Mon plus gros défi s’est résumé à me faire confiance. Mes efforts ont porté fruit. Je me suis jointe à un groupe de méditation au Centre Au Nom de la Santé et ce nouveau groupe m’a laissé être qui j’étais. Ça m’a permis de commencer à m’accepter telle que je suis et non avec les idées de ma mère sur mon compte. Ça m’a fait le plus grand bien. On aurait dit que je devenais finalement responsable de ma propre personne, j’ai senti que j’avais grandi, que je devenais une adulte. Je me fais maintenant confiance et je continue de pratiquer la méditation pour sa valeur restaurative.

La nécessité de s’aimer
Verrouiller ses rapports aux autres pour ne pas en souffrir témoigne d’un manque d’estime de soi. La nécessité de s’aimer suffisamment soi-même pour réussir dans l’existence a depuis longtemps été pointée par Freud. Sans un amour propre bien assuré, l’individu peut se considérer nul. Indulgent, il continuera de s’apprécier même en cas de situation rupture amoureuse, de licenciement, de blâme.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.






vendredi 21 mars 2014

Écriture de votre autobiographie-un récit de vie à votre image

Le livre de ma vie est une méthode ordonnée, systématique, sélectionnée pour rédiger  votre autobiographie.  Après la formation du groupe initial, les quatre premiers ateliers sont ouverts, c’est à dire que le groupe pourra accueillir toute autre personne intéressée.  Après cela, les ateliers du groupe sont fermés, la confidentialité étant au cœur du programme pour une démarche dans le respect et l’authenticité.


Deux formes distinctes : 
1- Le livre de ma vie pour le facilitateur voulant une certification :
 - 60 heures qui permettront (12 rencontres de 5 heures chacune) au facilitateur de raffiner un ensemble de compétences lui permettant d’animer des ateliers d’écriture avec une variété d’activités ludiques et créatives et un ensemble de techniques et d’activités personnalisées. Les personnes qui s'engagent dans la formation ont droit au reçu pour frais de scolarité.

Après évaluation pour sa certification, le facilitateur recevra le cahier des maîtres et une copie de tous les fascicules du participant.

Le facilitateur, permettra aux participants, avec des techniques éprouvées, de donner du sens à leur monde, les aidant à développer leurs idées, pour en faire un plan et parvenir à l'élaborer dans l'écriture.

Organiser les significations personnelles par le biais de la narration écrite est une tâche difficile et délicate. L'aspect sécuritaire du groupe est d’abord assuré par le facilitateur.

L'important travail de préparation du facilitateur avant chaque séance vise avant tout d'accompagner, de soutenir, d'étayer de très près le développement des pratiques autant sociales que dans l'écriture.

La réussite et le développement des compétences tiennent beaucoup à la précision des consignes par le facilitateur, ainsi que d'une observation très fine de ce que les participants font véritablement au plan cognitif, langagier et psycho-affectif.

L'écriture permet de se remettre en question et de travailler  ses grandes angoisses, ses révoltes, ses quêtes ambivalentes ou contradictoires pour devenir un sujet actif et pour augmenter son pouvoir d'agir dans son métier et dans la vie sociale.  La prise de distance rencontrée dans l'écriture oblige à repenser son expérience vécue, ses représentations symboliques et ses expériences bloquées.

En favorisant l'élaboration de son propre style, de son propre mode de dire, chaque participant aura l'occasion de sortir de son monde pour se connecter aux autres et résoudre des résistances identitaires nombreuses d'ordre sociologique et psycho-affectif.  



Vous avez le goût d’écrire vos mémoires, de léguer vos souvenirs, de publier les éléments importants de votre vécu, de faire la paix avec les événements du passé…

Le livre de ma vie
     2-   Le livre de ma vie pour qui veut rédiger son autobiographie

Les 33 modules de **LE LIVRE DE MA VIE et les techniques associées à la récupération des souvenirs permettent la rédaction du récit de vie autobiographique.

Le travail se fait en groupe de rédaction pour l’écriture de l’autobiographie. Les effets se font sentir autant en réduction de stress qu’en bénéfices sociaux (briser l’isolement, promouvoir la camaraderie, sortir de la prison du temps, s’occuper de soi).

Ces ateliers d’une durée de 4 heures chacune s’étaleront sur une durée de 33 mois.  Tous les ateliers débutent par un exercice pour faciliter l’ouverture à soi et aux autres.  Trente-trois questionnaires exhaustifs seront utilisés pour stimuler votre mémoire.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.





                                   

lundi 3 mars 2014

Apaiser son stress redonne le goût de vivre

Tout changement provoque un stress
Tout changement auquel nous devons nous adapter provoque un stress. Les événements stressants comprennent les événements difficiles de la vie, comme les deuils et la maladie. Les événements positifs peuvent être sources de stress également: étudier pour décrocher un meilleur emploi et partir en vacances sont tous deux des événements heureux, pourtant, ils présentent des changements nécessitant une certaine adaptation. On envisage souvent ce type de stress comme une source de motivation qui se traduit par des résultats bénéfiques.

Les bénéfices de se détendre
Quand on gère efficacement le stress, notre corps et notre esprit se détendent. La méditation et les autres méthodes de relaxation, comme le yoga, l’exercice et la visualisation sont des techniques qui aident à réduire les répercussions négatives du stress.

Un stress persistant nous affecte non seulement d’un point de vue émotionnel et intellectuel mais peut avoir des conséquences sur :

La concentration et la mémoire : Le bon fonctionnement de la conscience dépend d'éléments d'informations qui sont congruents avec nos buts. Cette rétroaction renforce le soi et libère l'attention pour une interaction maximale entre l'environnement interne et l'environnement externe. Par contre, une information bouleversante entre en conflit avec la poursuite d'un but personnel et l'ordre de la conscience est compromis.

Le sens de l’humour : La légèreté et le sens de la relativité qui permettent de garder l’équilibre quitte celui qui déprime ou celui qui stresse. Quand on est incapable de prendre un recul nécessaire face à ses sources de stress,  il est difficile de se défaire des tensions accumulées.

Les niveaux d’anxiété, d’irritabilité et de peur
Les croyances habituellement préservatrices et d'une grande utilité, se manifestent dans la dépression et les grands stress de vie et créent une mise en échec. Entre deux maux de tête, il faut parfois choisir le moindre et se réconcilier avec ses choix. L’aptitude à comprendre les raisons de ses choix peut conduire à une réconciliation avec soi-même. Ce fut l’expérience d’Éliane dans le témoignage ci-dessous.

La gestion de la colère  
La colère peut vouloir dire que l’on éprouve trop de stress. Au travail, les conflits et les changements inopinés créent une tension qui génère un sentiment de colère quand certaines situations sont hors de notre contrôle. Cette réaction normale à un agent stressant signale que nous devons prendre des décisions pour soi.

On sait que le stress a des répercussions négatives sur les épisodes de maladie mentale. De courts épisodes de stress peuvent stimuler la production de substances chimiques qui améliorent la mémoire, augmentent le niveau d’énergie et favorisent la vigilance et la productivité mais le stress chronique a des effets débilitants sur notre santé en général. Plusieurs se plaignent de migraines, d’ulcères, de tensions musculaires et de fatigue. Selon des chercheurs canadiens, le stress chronique double le risque d’infarctus.

Gérer le stress
Les sources de stress doivent être reconnues. Des événements comme le décès d’une personne chère, un nouvel emploi ou un déménagement sont stressants.

Une situation, selon son interprétation, devient un facteur de stress
La manière dont nous interprétons les événements – une conversation, une évaluation de rendement – détermine si une situation devient un facteur de stress. Avoir un discours intérieur négatif, dans lequel nous nous évaluons et nous analysons de manière pessimiste, peut métamorphoser une remarque innocente en une source de stress majeure.

Comprendre notre stress
Comprendre d’où provient notre stress peut nous aider à mettre au point un plan d’action. Les sources de stress externes, comme le deuil ou un changement de carrière, peuvent être maîtrisées avec le temps et le soutien de la famille et des amis. Les sources de stress internes, engendrées par nos propres interprétations négatives, peuvent nous obliger à apporter des modifications à notre attitude et à nos comportements.

La gestion de stress
Le but de la gestion du stress est de trouver la « réponse satisfaisante ». Il s’agit du processus de retour au calme par lequel passe notre corps lorsque nous prenons un recul face au danger, ou quand l’événement stressant est derrière nous.

Apprenez des techniques de relaxation
Pratiquer la méditation ou faire des exercices de respiration à chaque jour peut contrer le stress chronique et vous redonner une perspective plus positive. Même si les bonnes techniques de respiration ne peuvent à elles seules améliorer le bien-être mental et physique, elles peuvent diminuer la charge de stress et aider à voir plus clair dans certaines situations.

Des objectifs réalistes pour ne pas tourner en rond
Apprendre à dire non est essentiel pour ne pas se faire bouffer son temps. Il vaut la peine d’évaluer son horaire et d’identifier les tâches ou les activités que l’on peut abandonner pour cesser de tourner en rond.

Maintenir un style de vie sain, sinon adoptez-en un
Avoir une bonne alimentation est souvent la première chose à faire quand on se sent stressé. Préparer un repas au lieu d’en acheter un tout prêt peut sembler difficile mais sera meilleur pour vous en plus de rehausser votre estime de soi. De plus, l’effort de faire quelque chose de bon pour vous peut apaiser le sentiment de stress.

S’exprimez en partageant ses inquiétudes
Les amis sont là pour que l’on partage ses inquiétudes. Cela aide à mettre les choses en perspective et à ne pas se sentir seul.

Faire de l’exercice tous les jours
Un exercice modéré sur une base régulière aide à réduire la tension et à améliorer le sommeil et l’estime de soi. Prendre l’habitude de faire de l’exercice est essentiel pour avoir un mode de vie sain.

Prendre le temps de se faire plaisir
Pratiquer son passe-temps favori pour retrouver son côté créatif et le stimuler permet un lâcher-prise. Se faire plaisir peut aussi vouloir dire recevoir des amis, conduire sans but précis, regarder de belles images, revisiter des lieux de bonheur, etc.

La visualisation aide à garder devant soi la ligne d’arrivée
La visualisation permet de se voir dans de nouvelles réalités. Les athlètes atteignent leurs objectifs en s’imaginant franchir la ligne d’arrivée en premier. Utilisez cette même technique et pratiquez-vous à vous « voir » réussir dans chaque situation. On dit que les pensées orientent notre destinée.

Témoignage d’Éliane
Bonjour Lorraine,
Ça fait un bout de temps que je veux t’écrire, mais mon passage chez vous me confrontait encore beaucoup. J’ai beau savoir que plusieurs femmes ont vécu un tel événement, je me sentais tiède à l’idée d’en parler. Depuis, je me suis dit que cela faisait partie de mon passé et qu’il fallait que je surmonte ma gêne à le partager : cela me soulagera sans doute plus que je ne le crois.
Comme tu le sais, j’ai eu la chance de naître dans une famille affectueuse, pleine de talents avec des parents COOL qui nous ont laissé beaucoup de flexibilité pour nous développer. Dans ma tête d’adolescente, je croyais que la vie serait toujours comme ça. Quand, à l’âge de 18 ans, j’ai quitté la maison de mes parents, espérant faire ma vie et expérimenter plus de liberté, j’ai découvert que la réalité ne correspondait pas à l’image que je m’en étais fait.
Mon univers a basculé après un avortement où je me suis sentie isolée et honteuse : le père de l’enfant m’a rejeté et déserté. Bien sûr, mes parents étaient déçus et peinés, mais ils m’ont accompagné tout au long de la longue dépression qui a suivi.
Ça m’a pris du temps pour accepter que j’aie besoin d’aide. Ma sœur m’a référé.
De moment en moment, j’ai finalement fait un travail de deuil et je me suis reconstruite. Le plan d’intervention que Lorraine et moi avons élaboré m’a permis de remettre ma vie sur les rails. Mon thermostat de stress du à cet événement est redescendu presqu’à zéro, ce qui m’a permis de reprendre ma vie en main.
Mon rétablissement a passé par une bonne cure de sommeil. Dans le plan, le coup de barre le plus difficile à donner a été de recommencer à prendre soin de moi. C’était comme si j’avais oublié comment. Depuis la fin de ce travail, je dors mieux, je me nourris bien et j’ai recommencé à entretenir mes relations amicales. Mon moral est revenu et je travaille tous les jours sur mon estime de soi en m’impliquant et en participant activement dans mes cours collégiaux.  Merci de m’avoir guidée!

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.