vendredi 29 août 2014

L'expérience de la démarche en "récit de vie"

Chacun construit le monde sur la base de son expérience propre
Chacun construit le monde sur la base de son expérience propre, à la lumière de son histoire personnelle. Tous les comportements - les réactions, les penchants, les incapacités-découlent des moyens de survie choisis alors que l'on était bébé ou tout-petit et par la suite, ceux adoptés dans la vie sociale.  

Le récit de vie émotionnel fait ressortir les ressources
La notion que des humains puissent se procurer les pouvoirs dont ils ont besoin en misant sur leurs propres capacités, leurs forces  et leurs ressources n’est certainement pas nouvelle et semble assurer une orientation concrète et valable de la part de beaucoup de professionnels  en intervention puisque plusieurs conçoivent la personne comme un sujet actif dans la mise en œuvre d’un processus continu de contrôle dans un ou plusieurs domaines de leur vie.
Prendre à nouveau des risques

Travailler au service du devenir du sujet
L’enjeu de ma pratique, c'est de travailler au service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir. La personne est considérée comme capable d’évoluer selon ses besoins et d’agir sur ses environnements humain et social. La perspective de collaborer avec elle pour la soutenir en soulevant des aptitudes et des compétences non-reconnues l’aide à mobiliser ses ressources personnelles et sociales.

Dépasser la peur de ses émotions
Pour ce faire, les récitants doivent dépasser leur peur de leurs émotions et s'y abandonner entièrement pour permettre à leurs souvenirs d'enfance de remonter à la surface.  Les activités (le livre de ma vie, yoga, méditation) dont la portée sont sociales engendrent des perspectives de prévention (isolement, perte de repères, stress, etc.) de même qu’elles favorisent la promotion de liens sociaux pour l’appuyer, le supporter, l’épauler, l’encourager par un accueil, une écoute, une considération.

L’outil idéal pour aider dans le changement
Ces liens ont un impact bénéfique sur sa vie, sur sa santé et sur ses relations interpersonnelles. C’est à mon avis, l’outil idéal pour commencer là où est le « récitant » pour l’entendre et l’aider à apporter les changements qu’il désire. 

Le sentiment de honte rend vulnérable
Ainsi, le "récit de vie émotionnel" ne remet pas l'individu en question mais plutôt ce qu'il a accepté comme définition de lui-même. Le sentiment de honte de ne pas être « comme il faut » fait craindre la dissociation et l'individu, qui l'a intériorisé et qui se sent vulnérable. Après le travail sur soi, l'authenticité a droit de cité pour offrir aux autres l'être vrai et authentique

Réactualiser ses processus de décisions
En remettant en question ce qu'il a vécu ou perçu, il réactualise ses processus de décisions, altérant son identité faussée pour retrouver son vrai MOI. Dégagé du passé, l'individu peut alors remanier ses pensées et ses croyances de telle façon qu'un nouveau sens à son existence peut émerger et que de nouvelles solutions peuvent se présenter plus facilement pour une meilleure communication avec autrui.  

Le plan d'intervention pour supporter les nouvelles actions
La boussole intérieure s'aiguise. Les plans d'intervention autorisent à prendre conscience de ses besoins et d'y répondre beaucoup plus facilement.

Retrouver son histoire personnelle
Retrouver son histoire personnelle en démarche de « récit de vie émotionnel » permet de retrouver des détails importants de l'enfance pour pouvoir, suite à la démarche, prendre une décision de survie différente de celle que l'on avait prise alors.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger 
en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


lundi 25 août 2014

"On se construit avec, contre ou malgré sa famille"

Notre famille influence notre vie de manière déterminante
L'idée que la famille influence notre vie de manière déterminante ne constitue pas une grande nouvelle. La famille est la plus puissante structure relationnelle à laquelle l'être humain est lié. En Occident, ce lien est plus ou moins intense pendant 18 ans.  Dans notre monde occidental, cette relation, pourtant si naturelle, semble la plus difficile.

Témoignage de Katia
Mon père et ma mère se sont séparés quand j’avais 4 ans. Je me souviens que mon père est devenu un peu fou, c’est-à-dire qu’il a utilisé la violence à l’endroit de ma mère qui n’en menait pas large. Ma mère nous a élevé seule pendant presque 6 ans avant de se remarier. Nous voyions notre père toutes les deux fins de semaine.
Après un temps, mon père s’est mis en ménage avec une femme qui avait aussi deux enfants. Au début, c’était bien. La femme était gentille avec nous mais quand son fils s’est mis à avoir des problèmes de comportement-il mentait, volait, faisait des crises-notre père s’est plus ou moins détourné de nous. L’affaire, c’est que cet enfant mobilisait toute l’attention et que nous soyons là ou pas, notre père ne se souciait plus de nous. Quand sa blonde est tombée enceinte de notre petite soeur, ça n’a fait qu’empirer.
Il n’est pas un mauvais père, il est un père absent, donc, pas un bon père non plus. Quand il s’occupait de nous, c’était seulement pour nous attribuer des tâches. À 15 ans, j’ai vécu une peine d’amour; jamais il ne s’est informé, mais quand il l’a su, il m’a dit que ça me passerait et que je trouverais un autre mec bien assez tôt. Je trouve son indifférence ordinaire.
Son attitude a beaucoup affecté mon frère. Il s’est senti ignoré et il trouvait que notre père avait changé de camp : à son avis, il aimait plus les enfants de sa blonde que  nous. Vers l’âge d 15-16 ans, nous avons essayé de lui en parler mais il a tout rejeté en bloc. Il a dit que notre mère nous avait monté contre lui.  Cela m’a tellement fâché que je ne voulais plus le revoir. J’avais du ménage à faire dans mes émotions parce qu’elles m’empêchaient de voir si mes réactions étaient justifiées ou pas, aussi dans mes autres relations importantes.
Ma honte de moi, mon incapacité de voir vraiment ce qui se passait avec mon chum me faisait sentir coupable, mais je me sentais paralysée. J’ai parlé à ma mère des flashbacks que j’avais du temps de la séparation de mon père et ma mère. Elle a suggéré que je fasse une démarche quand elle a su que mon nouveau chum me faisait des vacheries. Elle trouvait que je n’avais pas beaucoup d’estime de moi d’accepter ces comportements.  C’est vrai que je me sentais moins que rien.
Par le temps que j’ai commencé ma démarche, il m’avait déjà trompé deux fois et il me traitait de niaiseuse devant ses amis. Je savais que ce n’était pas sain, mais j’ai continué avec lui me disant qu’à force de me connaître, il se calmerait et qu’il finirait par considérer l’exclusivité sexuelle comme moi. Ma mère m’a aidé, j’ai accepté de faire la démarche pour parvenir à me séparer de lui.
Mon plan d’intervention que j’ai rédigé avec Lorraine incluait une période d’observation dans ma relation : j’ai observé les propos de S. à mon égard, ses demandes, ses exigences et les attentes que j’avais à son égard. Ça m’a vraiment donné des outils pour prendre ma décision de le laisser.
Ça fait maintenant plusieurs mois que j’ai terminé la relation avec l’ex-chum, et même si je cherche présentement un nouvel ami, je sais que je devrai être vigilante.
Par contre, j’ai une nouvelle compréhension de  notre vie avec notre père. Je ne suis plus toute mêlée et ça me permet de me rendre plus compte des bons coups de mon père à qui je n’ai pas fini de pardonner. J’espère un jour pouvoir lui dire combien j’aurais voulu être proche de lui, je l’aime mais j’ai encore mal de son attitude. Je me fais confiance davantage. Je n’ai pas tout réglé mais je prends de l’assurance dans mes décisions qui ont affaire avec mon cœur. C’est un pas énorme pour moi.
Dans ma démarche, mes réactions avaient un sens, même si je ne les comprenais pas toujours auparavant. Elles nourrissaient un besoin vital profond. Je fais maintenant la distinction entre ce que ma réaction m’a permis d’obtenir et ce que je voulais obtenir. J'identifie mieux mes besoins.

La famille apprend à l’enfant ses normes et ses valeurs
Même quand on observe une plus grande autonomisation de l’individu en lien avec la structure familiale dans notre société, le choix du conjoint, de ses conditions de vie, les croyances restent déterminées par les expériences au sein du couple papa-maman. La raison étant que la famille apprend à l’enfant les normes et les valeurs de sa collectivité. C’est une forme d’héritage offerte sans pour autant y mettre des mots; elle fait partie de la socialisation. C’est un processus qui se poursuit aussi à travers toute la scolarisation de l’enfant.

Le système familial est fondamental
Quoique ce processus soit interactif, la force du système familial est la plus fondamentale et le système familial continue d’influencer toutes nos relations et comment nous les filtrons. Serait-ce donc une illusion de penser que nous avons la maîtrise de nos vies? Même quand on fait sa vie loin de la famille, elle demeure présente en nous.

Le choix d'un conjoint n'est pas complètement "individuel"
Bien sûr, c'est par attirance que deux jeunes individus décident de de former un couple, mais le choix d'un conjoint dans notre société moderne n'est pas complètement "individuel". En apparence libre, le choix est souvent déterminé par des perspectives inconscientes qui échappent à l'individu.

Un modèle parental autoritaire non fondé sur « la démocratie familiale
Dans le cas présent, le modèle parental auquel Katia fait référence dans son témoignage est un modèle parental autoritaire qui ne semble pas fondé sur « la démocratie familiale. Le stress vécu lors de la séparation alors qu’elle n’avait que 4 ans a figé un comportement d’hébétude et de soumission, un peu comme si sa réaction naturelle était de n’en avoir aucune et de tout accepter par amour. Le récit de vie de Katia était empreint de culpabilité.

Les troubles émotionnels influencés par une relation familiale conflictuelle 
Selon plusieurs experts en santé mentale, les maux physiques, occasionnels ou chroniques, aussi bien que les troubles émotionnels peuvent provenir d'une relation conflictuelle au sein de la famille. Nous sommes tous et toutes parties prenantes de dynamiques familiales profondes et inconscientes qui se manifestent de différentes façons. Une même dynamique peut induire différents malaises de stress chez les membres d'une même famille. Ainsi, un membre sentira ses entrailles se tordre alors que l'autre éprouvera une crise d'eczéma suite à une réunion familiale.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.