jeudi 27 novembre 2014

L’individu s’expérimente comme un sujet avec son vécu

Le récit de vie est un outil idéal
L’utilisation du « récit de vie » incite l’individu à une réflexion sur lui-même. Dans tous les cas, l’individu est considéré comme un « terrain expérentiel » où il s’expérimente lui-même comme un sujet avec un vécu à la fois unique et universel.

Laura Denieul

Les comportements, les opinions, les croyances deviennent le pivot central
À la lumière de divers facteurs, dont ma propre personnalité, le « récit de vie » combine les meilleures caractéristiques pour rencontrer des sujets dont les comportements, les opinions, les croyances deviennent le pivot central d’une pratique innovante pour des changements décisifs voulus et désirés par eux.

Travailler au service du devenir du sujet
L’enjeu premier de ma pratique, c’est de travailler au service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir.

Mobiliser des ressources personnelles et sociales
En tout temps, la personne est considérée capable d’évoluer selon ses besoins et d’agir sur ses environnements humain et social. La perspective de collaborer avec elle pour la soutenir en trouvant des aptitudes et des compétences non-reconnues l’aide à mobiliser ses ressources personnelles et sociales. L’idée que le récit de vie et le déploiement d’une histoire de vie puisse être une opportunité de croissance personnelle constitue une avenue largement reconnue et riche d’enseignement.

Favoriser la continuation du développement de la personne
La méthode du récit de vie individuel dans son utilisation pour faire de l’empowerment individuel veut favoriser le processus de la continuation du développement de la personne en utilisant « le relationnel » pour explorer la construction de l’identité qui est le fruit d’un travail permanent de gestion de souvenirs. La personne est considérée « toujours en devenir ». « Cette prise de conscience de construction identitaire est essentielle » (De Gaulejac, 1999 : 57).

La forme narrative du récit de vie comme stratégie d’intervention
Deux ancrages sont à la source du choix de l’utilisation du « récit de vie » : d’abord culturel, parce que cette pratique s’y trouve dans son milieu naturel : il fait déjà partie de la culture orale de notre société dans son ensemble. Outre cet ancrage culturel, le contexte de l’ « émergence  du témoignage », à travers la parole déployée dans le récit de vie d’une personne révèle de sa soumission, de ses luttes, de ses drames de vie au quotidien. Ce nouvel ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre (nouveaux aménagements) pour en disposer de plus en plus dans la vie courante. 

Le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources »
En plus de permettre d’identifier les obstacles auxquels les personnes ont fait face, le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources » qui ont été développées pour dépasser des obstacles. Je recherche plus particulièrement les fois où la personne a clairement passé à côté de ses difficultés pour provoquer des changements majeurs dans ses environnements. L’orientation est de transformer des situations, non pas de manière arbitraire, mais en vue d’une plus grande réalisation de soi. Cet ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre pour changer des choses si elle le désire.

Faire preuve d’une tournure d’esprit particulière
La perspective de travailler avec les forces et les ressources des individus demande une tournure d’esprit particulière. Faire ce travail n’est pas prescriptible, ni rattachée à des techniques toutes faites d’avance. Les valeurs, les prémisses de base et les principes qui guident la démarche offrent plus de stratégies pour une intervention où peuvent se rencontrer les difficultés. Une vision audacieuse amène un espoir de s’en sortir.

Modifier le regard porté sur soi
Un des aspects les plus importants concerne le concept de soi qui peut se modifier lorsque des éléments restés dans l’ombre jusqu’à maintenant sont intégrés. Les liens faits dans la rencontre de soi avec soi contribuent à modifier non seulement le rapport à l’histoire, mais changent le regard porté sur soi. Donc, on pourrait dire qu’il y a renégociation de l’identité. Par exemple, en tentant de comprendre la réalité familiale insérée dans une réalité sociale de ces acteurs, de « nouveaux possibles » peuvent être explorés.

L’individu peut choisir des aspects qui tombent en dehors de l’histoire dominante
Si nous admettons comme possibilité que les difficultés éprouvées ne soient pas construites en termes de déficiences, l’individu peut choisir, à l’instar de White et Espton, des aspects qui tombent en dehors de l’histoiredominante. Ce sont des « moments d’exception ». Lorsqu’ils sont identifiés, ces moments peuvent alors servir pour élaborer une « histoire alternative » révélant les compétences de la personne. L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de se redéfinir et de « remettre à sa place » la difficulté pour ne pas lui offrir de carrière.

Les histoires qui nuancent les expériences amènent une « nouvelle signification »
Dans le cadre du constructivisme social, les histoires sont perçues comme nuançant les expériences parce que, lorsque sélectionnées, elles amènent une « nouvelle signification » alors que l’histoire dominante crée des contextes interactionnels soutenant des points de vue saturés par le problème (White et Espton, 2003).

Les attentes positives de l’intervenant aident à identifier leurs « compétences »
Les attentes positives de l’intervenant à l’égard du récitant les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby, 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage « un mouvement » chez l’individu qui veut réaliser de plus en plus ses aspirations. La notion de « passage à l’action » désigne un moment précis dans le temps, un point tournant où l’équilibre des forces se prépare à s’inverser. C’est le résultat d’une action soutenue créée par la personne dans un renversement de mentalité et/ou de comportements.

"REDONNER LA PAROLE POUR UNE REPRISE DE POUVOIR"

Bibliographie

DE GAULEJAC, Vincent, (1999). L’histoire en héritage; roman familial et trajectoire sociale, Desclée de Brouwer, 222 p. Cité dans Lorraine Loranger, 2008, Coupé de soi, coupé desautres : comprendre autrement, p.57.

SALEEBY, Dennis, (2005), The Strengths Perspective in Social Work Practice, Fourth Edition, Pearson Education, 312 p

WHITE, Michael et EPSTON, David, (2003) Les moyens narratifs au service de la thérapie, Collection Le Germe, Éditions SATAS, Bruxelles, 229 p.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


vendredi 21 novembre 2014

La démarche discursive offre de nouvelles perspectives


"La liberté ne nous est pas donnée, il nous faut la prendre"
(Meret Oppenheim)

L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale, l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur national de santé publique affirmait que « le développement des communautés et la participation sociale contribuent directement à l’amélioration de l’état de santé de la population ».

Des «histoires de remplacement »
Dans le but de soutenir et de favoriser le développement de l’être humain en interaction avec son environnement, l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des « histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui confrontent des stress développent des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation. Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles, devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.


Évelyne Fleur Sauvage Clair-Lune

Reconnaître les forces
Il est certain que, pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais il importe de décider comment le faire et l’énoncer à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions s’imposent: 1- nommer les compétences non-reconnues; 2- collectionner les moments d’exception; 3- trouver les nouvelles significations et les 4- élucider la carte d’influence.

Faire ressortir les stratégies gagnantes
Ces conditions sont utiles pour faire émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de fondement à la construction du problème. (cité dans : Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).

Au service de la vie pour nourrir l’estime
C’est une occasion unique à chaque fois de témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues et accumulées pouvant être utilisées au service de la vie et pour nourrir l’estime. Ce changement de paradigme est une perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du processus vers le changement et la transformation. (cette approche est aussi utilisé dans la formation des sentinelles pour contrer le suicide).


Des instances sociales maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité
L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de se redéfinir et de « remettre à sa place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ». Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à révéler les instances sociales dont les intérêts maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité. Ce moyen permet aussi de reconstituer la mémoire avec des images actives provenant de leur inconscient.

Pour interrompre la lecture de l’histoire saturée
Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.

Se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir
Un des moyens proposés est de permettre à l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son endroit en remarquant l’influence qu’il a en fait déjà été capable d’avoir sur elle.

Constituer une nouvelle narration avec de nouveaux éléments
Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que certaines expériences sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des « moments d’exception ». 

La démarche discursive offre de nouvelles perspectives
Chaque situation étant unique se présente sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.

Augmenter la capacité de rebondissement
Le langage, la découverte de ses symboles et ses images générateur de nouvelles perspectives, donnent l’occasion de formuler et de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour transformer en forces les combats des individus dans la promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les valeurs de la profession en service social.

La création d’un optimisme justifié
Les attentes positives de l’intervenante à leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un « mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


mercredi 5 novembre 2014

Les "histoires de remplacement" stimulent la résilience de la personne


L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale, l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur national de santé publique affirmait que « le développement des communautés et la participation sociale contribuent directement à l’amélioration de l’état de santé de la population. Tout mon travail y contribue.

L’histoire de vie et l’émergence des «histoires de remplacement » 
Dans le but de soutenir et de favoriser le développement de l’être humain en interaction avec son environnement, l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des «histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui confrontent des stress développent des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation. Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles,  devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.


Un nouvelle vision (Evelyne Fleur Sauvage Clair-Lune)

L’empowerment individuel pour mettre en lumières des compétences
Il est certain que pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais aussi au comment le faire et le dire et à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour commencer à faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions : 1- les compétences; 2- les moments d’exception; 3- les nouvelles significations et les 4- la carte d’influence.

Des conditions utiles pour faire émerger des aspects non révélés 
Ces conditions sont utiles pour faire émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de fondement à la construction du problème. (Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).

Des expériences vécues au service de la vie
C’est une occasion unique à chaque fois de témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues pouvant être utilisée au service de la vie. Ce changement de paradigme est une perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du processus vers le changement et la transformation. (sentinelle formation pour contrer le suicide).

Remettre à sa place le problème-ne pas lui offrir de « carrière »
L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de de se redéfinir et de « remettre à sa place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ». Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à révéler les forces sociales dont les intérêts maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité.

Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.

Faire l’expérience de son pouvoir à l'endroit du problème 
Un des moyens proposés est de permettre à l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son endroit en remarquant l’influence qu’il est en fait capable d’avoir sur elle. Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que expériences sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des « moments d’exception »

Le choix de l’action attribuable à la démarche discursive 
Chaque situation étant unique se présente sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.

De nouvelles perspectives pour formuler et célébrer les ressources individuelles
Le langage, la découvertes des symboles et les images générateur de nouvelles perspectives donne l’occasion de formuler et de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour transformer en forces les combats des individus dans la promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les valeurs de la profession en service social.

Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié 
Les attentes positives de l’intervenante à leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un « mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations.

Un mouvement d’influence sur son environnement 
En français, le terme « empowerment » ramène à trois mots pour en saisir le sens : habilitation, responsabilisation, et autonomisation. Quand on l’emploie en anglais, il sous-tend le pouvoir, l’acquisition et l’utilisation d’outils et de connaissances, la prise de conscience de sa valeur et la capacité de changer des choses, le tout passant par une action concrète et conduisant en dernier lieu à un mouvement d’influence indéniable sur son environnement et/ou de ses comportements ou de sa condition.

« Traverser une vie » est une perspective formatrice 
La réappropriation du pouvoir repose sur une possibilité de faire des choix, d’une capacité de décider en fonction de soi et enfin d’agir en fonction de ses décisions. Tout en aspirant à faire comprendre le trajet d’une intervenante des « récits de vie », j’espère aussi démontrer que « traverser une vie » est une perspective formatrice pour toute personne.
(Texte tiré du livre de Lorraine Loranger: Coupé de soi, coupé des autres: comprendre autrement)


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.