samedi 25 février 2012

Trop vrai pour y croire!

Les traumatismes sexuels
La sexualité n'est pas le propre de la thérapie du tunnel, mais les traumatismes sexuels, oui. Quand je reçois un(e) client(e) ayant vécu un abus sexuel, l'étendu des dommages sur l'estime de soi, sur la confiance et sur des aspects de la santé est retentissant. 

Les conséquences de l'abus sexuel
L'histoire de cette jeune femme, Isabelle, et de son drame seront utilisés, à la fois pour compléter les écrits sur les conséquences de l'abus sexuel sur le corps et la psyché, et pour entrer dans la matière de la psychosomatique

Le corps et la psyché de l'organisme humain interagissent
L'histoire d'Isabelle illustre bien comment le corps et la psyché de l'organisme humain interagissent lors de stress importants dans le milieu environnant dans sa lutte pour l'existence. Ceci est toutefois une instance extrême car Isabelle n'a jamais eu l'opportunité de remédier à sa situation. L'aide est arrivée trop tard.

L'isolement est une souffrance

Isabelle était une jeune fille isolée que tout le monde connaissait dans ma communauté. On disait d'elle qu'elle exagérait sur tout; en quelque sorte, on voulait dire qu'elle fabulait et qu'elle avait des problèmes de santé mentale. Personne ne lui faisait confiance. Personne ne la croyait. Personne n'a vérifié ses dires ou n'a regardé derrière ses histoires. Combien elle a dû se sentir esseulée et abandonnée!


Cancer des ovaires
Quelques années plus tard, Isabelle décédait suite à son combat contre un cancer des ovaires (La Tribune, 22 juin 2010) à l'âge de 21 ans. Grâce aux informations données par une infirmière qui est entrée dans la chambre d'hôpital de la jeune femme pour voir le père pelotonner sa fille pendant que la mère lui caressait les pieds, cette cause a été entendue en cour et tous les hommes impliqués ont reçu une sentence. Chaque fille abusée n'aura pas un cancer: le corps choisit son objet selon ses propres critères.

Le corps pris en otage

L'information que je vous livre est publique: Isabelle a subi les abus sexuels par son père et par ses deux frères à partir de l'âge de 4 ans. 

Ces détails morbides démontrent à quel point, le corps, pris en otage, peut réagir lorsqu'il subit de tels assauts. Seule, sans défense, impuissante, sûrement en état de choc depuis ses quatre ans, cette petite inventait des histoires, des drames  racontés à tous. 

Tenter de dénoncer peut prendre différentes formes
À mon avis, après la lecture des témoignages de la cour, je m'avance à dire que la psyché de la jeune femme était atteinte sévèrement, mais qu'elle tentait par ses histoires, de dénoncer les abus. C'était son tic nerveux à l'oeuvre.

J'ai une pensée pour Isabelle à chaque fois que quelqu'un entre dans mon bureau de thérapeute avec son histoire d'abus. Car, les personnes qui travaillent leurs drames s'en sortent et n'ont pas besoin d'avoir un cancer pour les dénoncer.




Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.






vendredi 24 février 2012

Invisible psychological injuries-Trauma in sexual abuse


There are few things I like talking about more than about reducing stress through the narrative discourse using the first person viewpoint, first, because of the results second, because, once a client has done it, it is almost like starting to write on a clean slate. I would say that doing this work is "a return to life". It is a wonderful way to clean up the past and reach levels of joy and fulfilment never reached before. 

In sexual abuse, trauma shows up in the physical and psychic integrity of the individual
Trauma in sexual abuse usually shows up in the physical and psychic integrity in any individual, but when it comes to a sexually abused child, the real threat gives rise to automatic body reactions and others in the psyche. 

Constant state of alert
In a constant state of alert, the organism's inner state is "in upheaval". Many childen who have now become adults speak of their inability to sleep well at night, waiting for an inevitable visit. As adults, their bodies, stressed, are still in wait. The feeling of oppression that accompanies the nervousness prevents them from letting go in activities with others. Joy and spontaneity are rarely part of their repertoire of expressions.

Lack of trust is an automatic reaction
The automatic reaction of non-trust puts their capacity to communicate at risk and also limits the ability to explore intimacy. Obviously, these reactions are meant to preserve the self, and are completely normal, but in terms of stress, vulnerability, draining weariness and poor self-esteem, they affect the level of general development of the abuse victim.


Self-identity and self-worth are affected 
Their comprehension of the world and relationships alters their self-identity and their perception of self-worth as well as their capacity to regulate their emotions and behaviors.


Because of that, their belief system is skewed and, in a vicious cycle, these beliefs have a tendency to reinforce themselves. Out of sync with reality, the individual fears for his sanity and his anguish level rises above normal.


Being a victim means someone else has the power
Among the injuries that no one sees is the secret they feel they have to keep, sometimes because the abuser imposed it, signaling the power he has over the victim. But for the child, the secret has two functions; if not discovered, no one can reject him on it; and if not revealed, it is almost like it is not a part of him. But one can easily understand that carrying such a secret is a constant stress and all the victims have disclosed that it affected different memory functions, their learning capacity and, as well, the regulation of their emotions and behaviors.

Emotions of shame, guilt, powerlessness
The child, who has participated in the abuse, is exposed to intense emotions of shame, guilt, powerlessness and perversion of roles as well as perversion of the senses for which he is not ready. The stress that is always there often generates nervous tics and quirks: urinating more often, regression in behavior, uncontrollable nervous fits as well as self-mutilation, anorexia/bulimia, many behaviors such as lying and stealing start later after the abuse.


Defense mechanisms occur involuntarily
Many defense mechanisms occur involuntarily: occultation, dissociation, denial and lying allow the individual to cut himself from reality especially with regards to others. But the resulting inner turmoil brings forth confusion and soon becomes an aggravating factor in the display of impulsive and unsafe behaviors.

Lack of confidence affects his whole life
In adulthood, he frequently feels incapable of healthily expressing his sexuality. He feels dirtied, shameful, miserable and powerless to make decisions and act for his well-being. His lack of confidence affects his relationships, his studies, his sexuality and rules of conduct: feeling vile, he rejects himself and feels unworthy of other people's attention.


Reconfigure the past is a blessing
The goal of therapy in sexual abuse is to reconfigure the past experience, as this will profoundly modify the consequences of those hurtful and traumatic experiences. Oftentimes, it even modifies the imprint of the experience on the individual. Discharging intense emotions, learning new affirmative communication and how to set clear healthy personal boundaries will generate internal safety to diminish the feeling of non-control over self. 


Message from Lorraine Loranger
Our fast-moving modern lives prevent us from following our natural rhythm. Based on hyperactivity, competition, and will, we hold in contempt our fatigue and stress. As we go beyond, producing efforts upon efforts, we buck up, we hang on, we persist and end up...exhausted.

Let us say that I have a philosophy for doing the work I do and the way I do it. Accounts of significant events in the life of the narrator have a plot, which is less often chronological and more often arranged according to a principle determined by the nature of the help the person needs. It is non-conventional: narration in the sense that it is used here deals with description, time, as well as context. 

Thank you for your continuous support making sure education touches all your contacts.





jeudi 23 février 2012

Guérir les blessures invisibles

Le traumatisme de l'abus sexuel porte atteinte à l'intégrité physique et/ou psychique
Le traumatisme de l'abus sexuel porte atteinte à l'intégrité physique et/ou psychique de tout individu, mais quand il s'agit d'un enfant abusé sexuellement, la menace réelle produit une réaction automatique du corps et du psychisme-l'occultation et la dissociation

Un état d'alerte permanent
En état d'alerte permanent, l'organisme est "en épouvante" tout le temps. Une panique se déclenche à la moindre menace. Plusieurs enfants devenus adulte parlent de leur incapacité de bien dormir la nuit, en attente d'une inévitable visite. Devenus adultes, leur corps stressé est encore en attente. Un fort sentiment d'oppression les empêchent de s'abandonner dans toute activité avec autrui. La joie et la spontanéité font rarement partie de leur répertoire d'expression.

Des réactions automatiques de non-confiance
Les réactions automatiques de non-confiance nuisent à leur capacité de communication et d'échange et limitent leurs aptitudes à l'intimité. Quoique celles-ci visent la préservation du soi et sont normales, en terme de stress, de vulnérabilité, de fatigue qui drainent, et d'une estime de soi négative, elles affectent le niveau de développement général de la (du) victime d'abus sexuel tout au long du développement de sa personnalité.

Le sentiment d'identité et de valeur personnelle sont affectés
Leur compréhension du monde et de leurs relations affectent aussi leur sentiment d'identité et leur perception de valeur personnelle ainsi que leurs facultés d'autorégulation des émotions et des comportements.

Les sentiments d'angoisse se décuplent
Dès lors, leurs croyances de base sont dysfonctionnelles et, dans un cercle vicieux, ces croyances ont tendance à se renforcer. En décalage avec la réalité, l'individu craint pour sa santé mentale et les sentiments d'angoisse sont décuplés.

Se sentir victime témoigne de l'ascendance de l'abuseur
Parmi les blessures qui ne se voient pas, il y a le lourd secret à porter. Le secret, parfois imposé par l'abuseur, témoigne de son ascendance sur la victime. Mais pour l'enfant, le secret remplit deux fonctions: tant qu'il n'est pas dévoilé, personne ne le rejettera; tant qu'il demeure secret, c'est comme si cela ne faisait pas partie de soi. Mais il est facile de saisir que le secret est un stress constant sur l'organisme et du dire de toutes les victimes, ce stress affecte significativement les différentes fonctions de la mémoire, les capacités d'apprentissage ainsi que la régulation des émotions et des comportements.

Des émotions intenses de honte, de culpabilité, de désespérance
L'enfant, du simple fait d'être participant à l'abus, est exposé à des émotions intenses de honte, de culpabilité, de désespérance et de perversions des rôles et à des apprentissages pour lequel il n'est pas prêt. Ajoutés à ces stress tellement soutenus, son corps développe parfois des gestes nerveux (mictions fréquentes, régression du comportement, crises de nerfs incontrôlables, fabulation de toute sorte passé l'âge de la petite enfance).

Des mécanismes de défense se mettent en place 
Plusieurs mécanismes de défense peuvent se mettre en place de manière involontaire: l'occultation, la dissociation, l'oubli partiel ou total, ainsi que des mécanismes d'adaptation comme le mensonge et le déni qui permettent à l'individu de se couper de la réalité surtout dans son rapport avec les autres. 

Prendre les événements personnellement
Mais l'agitation souterraine à l'intérieur de l'enfant provoque chez lui une confusion et devient vite un facteur d'aggravation de ses comportements impulsifs et malsains. Même adulte, il demeure sensible en prenant personnellement tout ce qui change autour de lui.

Son manque de confiance affecte plusieurs aspects de sa vie
À l'âge adulte, il se sent fréquemment incapable de pouvoir exprimer sa sexualité sainement. Un problème fréquent est la présence de non-dits: il hésite à communiquer. C'est un modus vivendi qui coûte cher. Il se sent sali, honteux, misérable et se sent impuissant à faire des choix, d'agir dans le sens de son bien-être. Son manque de confiance peut affecter ses relations, ses études, sa sexualité, ses règles de conduite; il se vit comme un rejet, comme vil et indigne de l'attention d'autrui.

Reconfigurer les expériences de vie est une bénédiction
La thérapie a pour but de faire reconfigurer les expériences de vie antérieures négatives, ceci pouvant modifier profondément les conséquences des expériences douloureuses et traumatiques, pour en modifier leur empreinte. La possibilité de ré-écrire l'histoire défait les patterns qui empêchent d'aller de l'avant. La décharge des émotions intenses pour récupérer l'énergie vitale bloquée, l'apprentissage de la communication affirmative et de bornes personnelles claires engendreront une sécurité intérieure pour diminuer significativement les sentiments de non-contrôle de soi. 

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient devenu conscient est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et sa santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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lundi 20 février 2012

La dépression majeure demande un soin immédiat

Voir son médecin pour une médication appropriée 
On me demande ce que je pense de la prise de médicaments pendant une dépression. Répondre à une telle question sans savoir les particularités de l'histoire de vie de la personne en question est comme avoir des prescriptions toutes faites pour les distribuer à des gens que je verrais pour la première fois. Or, je ne crois pas qu'il faille attendre de voir le dentiste pour atténuer un sérieux mal de dents avec une médication appropriée. En traitant d'abord la douleur et la souffrance quand elles se présentent, on peut éviter que cela se dégénère en problèmes chroniques de santé mentale.

Parmi des experts sur la question, un article paru en janvier 1994, le docteur Breggin (http://www.breggin.com) s'était exprimé sur le sujet: Autre point de vue sur la psychiatrie: les pilules ne sont pas une réponse à la souffrance humaine.

De même, différents auteurs (Lourdes Rodriguez del Barrio, Ellen Corin et Marie-Laurence Poirel) affirment que LE POINT DE VUE DES UTILISATEURS SUR L’EMPLOI DE LA MÉDICATION EN PSYCHIATRIE : UNE VOIX IGNORÉE

Une dépression majeure peut déstabiliser un individu
Admettons que nous parlions d'une dépression majeure suite à une série d'événements pouvant déstabiliser un individu ou d'une personne qui vit une relation malsaine avec une autre, dominatrice et autoritaire.

Un seul événement traumatisant peut déclencher une dépression majeure
Je parle ici d'événements au pluriel, mais s'il s'agit d'un événement traumatisant, il peut suffire pour déclencher ce qui deviendra une dépression majeure. Car chaque personne a son seuil de tolérance et sa capacité unique pour affronter les difficultés: on ne peut pas généraliser. La dépression est une mauvaise adaptation à des situations, des circonstances, des relations malsaines.

La combinaison d'un anti-dépresseur et d'une thérapie
Pour revenir à notre sujet, l'individu pourra être regagnant de prendre un anti-dépresseur à court et moyen terme s'il est angoissé et sujet à des problèmes psychosomatiques: s'il fait en même temps une thérapie pour se soigner, il sera sentira soulagé plus rapidement et pourra cesser la médication avec un protocole médical approprié plus rapidement.

Penser au long terme pour un vrai rétablissement
Dans notre société nord-américaine, on vit l'immédiateté et on pense rarement au long terme. Si j'ai un conseil à donner aux personnes qui se sentent plus vulnérables, faites-vous un devoir de suivre vos émotions. La thérapie aide à prévenir les rechutes en brisant le cycle des émotions et des pensées dépressives ou anxieuses.

La santé émotionnelle s'entretient
La santé émotionnelle s'entretient, tout autant que la santé physique. Il est donc nécessaire d'être suffisamment en contact avec soi-même pour évaluer son tonus psychique. Un scénario du passé peut être à l'origine du déclenchement de la dépression.

Les personnes en dépression ont besoin d'écoute
Ce n'est pas de se fouetter dont la plupart des gens ont besoin lorsqu'elles sont en dépression: c'est d'être écoutées, entendues et retenues par quelqu'un qui recevra avec compassion ses doléances, mais surtout ses émotions. Les changements de mode de vie proposés aideront la personne à se motiver et à se mobiliser, ce qui stimule la remise en question les pensées déprimantes.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

L'estime de soi commence avec la connaissance de soi et l'acceptation de soi
Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son estime de soi. 

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

dimanche 19 février 2012

SORTIR DE L'ENFER DE L'ANOREXIE ET/OU BOULIMIE

L'anorexie est à notre époque ce que l'hystérie était au temps de Freud. Dans les années 60, ce sont les thérapies familiales qui ont d'abord émis l'hypothèse que, là où il y a un enfant dysfonctionnel, il y a un couple parental dysfonctionnel. Le contraire n'est pas vrai: tous les couples dysfonctionnels ne produisent pas un enfant à difficulté. Il ne s'agit que d'un risque plus grand. 

Des enjeux relationnels du couple parental sont responsables

Des enjeux relationnels du couple parental font apparaître un trouble profond de l'organisation psychique et physique, le plus souvent à l'adolescence, quand la jeune fille est en décalage avec son statut d'adolescence. Une jeune femme me disait que plusieurs des discussions entre ses parents quand elle était enfant avait pour sujet le poids de la mère. Elle en fut grandement affectée quand elle fut adolescente concevant qu'aucun garçon ne voudrait d'elle telle qu'elle était.


Remises en questions des relations familiales
Même si les changements hormonaux sont souhaités  par tous, cela crée des bouleversements dans l'équilibre familial construit dans le temps. Il remet en question des acquis, des habitudes relationnelles, émotionnelles et psychologique de tous les participants du système relationnel de la jeune fille en voie de devenir femme.

En observant le système relationnel, on peut évaluer que chacun des malaises physiques devient un moyen de révéler des conflits émotionnels. Les symptômes sont l'intelligence du corps. La personne souffrant d'anorexie et/ou de boulimie tente de se dire ainsi.  


Thème: sortir de l'enfer de l'anorexie et de la boulimie
À chaque année, je reçois de nombreux appels de membres familiaux dont l'un des leurs est boulimique et/ou anorexique. Comme il s'agit de très jeunes femmes, quand mon horaire me le permet, je me déplace vers elles plutôt que le contraire. On m'a déjà appelé d'un hôpital.

J'ai rencontré Julia-Marie lors d'une rencontre dans un organisme. J'étais une des personnes-ressource dans un atelier de développement personnel. Elle voulait sortir de l'enfer de la boulimie et de la solitude qui vient avec. Le stress auquel les personnes souffrant d'anorexie et/ou boulimie font face est un véritable enfer pour elles, mais comme personne n'est en vase clos, plusieurs autres sont aussi touchées.

TÉMOIGNAGE DE JULIA-MARIE
29-01-2000
Julia-Marie écrit:

Ma chère Lorraine,
Nous sommes le 29 janvier et je me décide enfin à laisser ma vie tourner en mots sur ce papier. J'ai tendance à mettre les charrues devant les boeufs, mais cette fois, j'ai pris une pause pour que la vérité VRAIE soit dite. Je ne veux pas te faire plaisir ou me cacher derrière des tournures de phrases.

Je souhaite que ce document porte fruit dans tout ce que tu entreprendras dans le domaine de la boulimie. Bonne chance et j'admire le courage dont tu devras faire preuve, déjà!
Je m'identifie comme une personne boulimique. La dépression que je vis de façon cyclothymique est un des nombreux symptômes de la boulimie.

Je me bats contre cette maladie depuis l'âge de 15 ans. Si tu te rappelles bien, lorsque mes parents se chicanaient très fort, je me préparais des bouffes et je m'enfermais dans ma chambre pour les dévorer. Aujourd'hui, suite à ma thérapie, si j'ai le moindre tracas, je combats très fort. Mais si je me sens aimée et que ça va bien au travail, je peux vivre normalement.

Mais la vie est une mer et une mer, ça bouge. Alors...je me trouve à faire ce combats beaucoup plus qu'à m'amuser. Je déprime très facilement. Le sentiment que je porte en moi est la culpabilité. Je me sens coupable de m'asseoir après un repas pour lire: je prends une marche, mais je me dis que le pas devrait être accéléré et je me retrouve en train de me concentrer sur mon rythme plutôt que sur ce qui m'entoure. Enfin!

La peur, la culpabilité, l'obsession, la démesure (sexe à outrance avec mon ami), la solitude, la peine, tout ça fait parti intégrante de ma vie.

J'ai cherché chez les psychiatres, psychologues, séminaires de développement personnel, conférences au Centre St.Pierre, ANOSEP, EADA. Et oui, j'ai été pansé de ma blessures à plusieurs occasions, mais je crois sincèrement que c'est en regardant à l'intérieur de nous que se trouve la clé. C'est pourquoi je croyais déjà en la méditation et en la thérapie du tunnel quand je t'ai rencontré.

Ces techniques d'introspection sont des outils dont je me sers depuis. Les peurs panique que je vivais autrefois sont complètement annihilées par le triangle que j'arrive à visualiser, les yeux ouverts. Je pense à "tout vient, tout passe" pour dédramatiser. Et je fais de grands pas dans l'acceptation de la maladie.

Je vois des breakthroughs sur le plan alimentaire en ayant passé de 3-5 sessions de vomissement par week-end à une seule fois par mois. Maintenant, je garde mes aliments.

Ayant décidé de me soigner, je veux stopper les trous de mémoire et les palpitations cardiaques, les états paranoïdes et les serrements au niveau des tempes.
OUI, c'est un breakthrough. Je dois m'apprivoiser à avoir une vie "normale", soit garder mes aliments et surtout: AIMER ce que je fais et QUI JE SUIS.

Ma chère Lorraine, les autres breakthroughs sont sur le plan social. Je lâche enfin prise sur les gens qui ne me conviennent pas. J'ai une meilleure estime. Je prends le contrôle sur le retrait social que j'ai toujours fait: je nage, je skie. Oui, j'aime les gens, mais aujourd'hui, je réalise que, dans notre société, les gens ne vont pas vers les autres. C'est un trait de société et non ma faute! Auparavant, j'avais de grandes attentes et j'étais souvent désappointée. Aujourd'hui, je sais que je suis différente, je suis chaleureuse. Heureusement, mon amie .... le réalise et l'apprécie. Je ne nage plus dans un océan de solitude.

Physiquement, l'insomnie n'est plus insurmontable (un des symptômes de la maladie) comme auparavant. Souvent, je dors des nuits complètes et me sens reposée pour le travail du lendemain.
Tous les jours, je demande à Dieu de t'accorder une bonne vie. Merci!

Quelques années ont passé sans que je ne revois Julia-Marie. Un jour, je reçois un courriel. Ses nouvelles me ravissent.

12-05-06

Chère Lorraine,
"La plus grande réalisation de tout ce parcours avec toi, c'est que je suis maintenant en pré-ménopause...mes hanches se sont élargies et...je m'en balance... Et je me suis faite une vie en dehors de mon corps, il n'est plus le MAÎTRE.

N'est-ce pas là une belle réussite?" MERCI!

Thème: anorexie

TÉMOIGNAGE DE SACHA
10-11-2010
Sacha écrit:

J'avais huit ans la première fois que je suis allée dans un camp de vacances. Je me suis tellement ennuyée de ma maison qu'un jour j'ai arrêté de manger. On a voulu me forcer mais on a dû se résoudre à faire venir les parents et c'est aller de pis en pis. Le pédiatre m'a prescrit une série de traitements vitaminiques et ce fut la fin de ma première crise alimentaire.

Quand j'ai eu dix ans, ma mère a accouché de ma petite soeur et elle a même engagé une nounou pour en prendre soin alors qu'elle retournait au travail. Ni ma soeur, ni moi ne la voyions jusqu'au repas du soir. Ma mère se chargeait alors de nourrir et de prendre soin de ma soeur. Mon père arrivait souvent à la maison au moment où j'allais me coucher. Il était un peu comme un visiteur. 

Dans cette maison de mon enfance, j'avais l'impression de ne pas exister et que seuls les besoins de ma soeur étaient importants. Alors, j'ai, là aussi, cessé de manger. Mais personne n'a même remarqué surtout parce que je mangeais seule de toute façon.

J'aurais tellement voulu être petite à nouveau, moi aussi, pour avoir l'attention de ma mère, ne serait-ce que quelques minutes. "J'aurais voulu" ....des mots que je me suis dite souvent durant mon cheminement. Mais dans la même seconde, je me sentais tellement coupable, face à ma soeur et à ma mère d'être aussi exigeante et pas normale, pas raisonnable. Je comprenais, mais en même temps je me sermonnais durement chaque fois que je voulais de l'attention. Ça s'est fait tout seul. À dix ans, je me sentais tellement coupable de ne pas avoir la bonne attitude que, pour me punir, j'ai cessé de m'alimenter.

Pendant des années, je ne mangeais qu'un repas par jour et parfois, souvent, j'allais le vomir par la suite. Je ne pourrai jamais chanté parce que je me suis abîmée le fond de la gorge et quelques cordes vocales. Mon processus de guérison a commencé quelques années après la fin du Collège. 


J'ai consulté et rencontré des experts en troubles d'alimentation à l'Institut Douglas, j'ai participé à des séminaires de développement personnel, j'ai entendu et adopté bien des recettes pour me guérir. 


J'ai rencontré Madame Loranger dans une conférence sur "la colère". Je reconnais "ma colère". Après avoir pris des informations sur son travail, j'ai pris rendez-vous.

Je me suis débattue avec mes démons, mais surtout, j'ai remis en question ma culpabilité, ma jalousie profonde à l'endroit de ma cadette...je me suis frottée le visage dans ce que je considérais le plus abjecte de ma personne. Finalement, je crois que je me sentais tellement coupable que je croyais que je ne méritais pas de guérir.

Un jour, durant les sessions, une crise d'angoisse m'a fait réalisé à quel point je voulais guérir. Aujourd'hui, trois ans après ma thérapie, je dirais que, quand j'ai des émotions tordues, je continue de bien manger. Je dors bien maintenant et quand je me sens coupable, je me pose les bonnes questions. J'ai souvent pensé à la mort durant le pire de ma maladie, mais c'est terminé. Je veux vivre et continuer de développer ma nouvelle relation à ma soeur cadette qui n'a jamais été responsable de mes problèmes. Nous partageons souvent nos sentiments et cela m'apporte réconfort et validation, ce qui me fait du bien.

Merci à moi de m'être laisser guider.


TESTIMONY OF TERESA
28 janvier 2009
Teresa writes:

I didn't have menstruations for 12 years. At 16, I weighed 82 pounds. I was hooked on a respirator and spoon fed baby food for a whole year. I was hospitalized and given last rites. I lost many fine years in my life. But an angel watched over me in the person of my aunt....she insisted that I move away from my parents' home where I was an only child.


My mother is the best at everything and I shall never be able to measure up. I have stopped trying, but for many years, I was in a competition with her. My therapy is over, but I'm still trying to rebuild myself and get to know and love who I am.

I started vomiting when I was 11 years old. My mom and dad would get into solid arguments about my weight; dad calling it my baby fat and saying the appeal of boys would soon turn me into a beautiful swan, my mother insisting on measuring the food on my plate, even when we had company. What humiliation! She also forced me to swallow laxatives.

I felt like I was such a failure and a deception. I swore to myself that I would get to master my weight. A girlfriend on my soccer team said she made herself vomit when she ate too much. I learn fast, I was soon an adept, as well as becoming a really good liar about all the time I either spent in the washroom or why I was only picking at my food in my plate. It felt like a game sometimes and I became quite good at managing myself in other ways as well.

No one suspected until June 2007. It was at an anniversary dinner. I ate and shortly after, I headed for the W.C., my little cousin entered, heard me and told my angel aunt who confronted me. I was soon telling her in bits and pieces about my personal hell. My aunt works at the ....public health, so she got on the phone and called her friends who refered her to ............ I wasn't yet ready to give it up so I started going down fast. When I reached 82 pounds, my doctor recommended hospitalization. 


It was worse than anything else. I had no power on what happened to me and I was ready to die, or so I thought. It felt like I was dying anyway.

My aunt continued to look for a miracle. One day, she met Lorraine at a cultural function and after talking about me, invited her to visit me in the hospital.

I didn't meet with her until eight months later (To be released from the hospital, I had to gain weight), but the therapy was what I needed. Today, I am learning to respect myself and to say no. 


When I was residing in a group home, a lot of the work involved getting to know the needs of my body. It was very useful, but when I started the inner work, I started to understand what got me where I was. I was reliving the whole scene and I saw how I preened for my mother as if I was a talented little monkey. I wanted to please so much that I wanted to die if she had asked me: that is how it felt for me.

I haven't made my peace with my mother and I don't even want to at this time. But I am living very well with my decision. I have work that I like and I have started to see a man who really cares for me. Everyday is a challenge, but I am now better equipped to face up. If needed, I know I would go back into therapy and that it is not a sign of failure, but one which shows how I want to live strong and healthy, both physically and mentally.

TÉMOIGNAGE DE CÉLINE
15-06-11
Céline écrit:

Depuis très longtemps, je ne mangeais que de petites portions. J'avais trouvé exactement ce qui m'aidait à maintenir mon poids. Je mangeais ce que je mettais dans une couvercle de pot de mayonnaise moyen. Si je dépassais cette portion, j'allais courir pendant des heures pour ne pas grossir. À chaque fois que je voyais mon médecin, il me faisait un commentaire sur le fait qu'il voyait mes côtes, mais jamais, il ne m'a posé une question directement. Je ne m'identifiais pas comme anorexique parce que je mangeais et je ne me faisais pas vomir.

Lorsque j'ai eu 50 ans, mon système hormonal a flanché. Des règles douloureuses et abondantes m'ont ramené à mon passage dans l'enfance et dans l'adolescence; je pensais avoir mis tout ça derrière moi. J'ai crû que j'allais mourir et j'ai voulu faire la paix avec ces événements.

Après mon départ de la maison, à l'âge de 15 ans, je ne suis jamais retournée dans ma famille, pas même lors du décès de ma mère. J'allais regarder droit devant. Mes frères et ma soeur ont compris le message et ne m'ont jamais relancé dans ma vie d'adulte.

Éventuellement, je me suis mariée, mais je n'ai pas eu d'enfant. Mon corps en a rejeté trois dans l'espace de huit ans. À peine enceinte, je faisais une fausse-couche. Un jour mon mari m'a quitté pour une femme plus jeune. Ce fut une épreuve de trop et je me suis repliée sur moi-même pour vivre une vie de recluse. Je continuais toutefois de fréquenter un centre de femmes.

Lors d'une présentation par Lorraine Loranger sur "l'enfant intérieur" quelque chose m'a interpellé et je l'ai appelé pour avoir de l'information sur la thérapie du tunnel.

Ma thérapie est terminée, mais je suis encore en rétablissement. Régulièrement, je pense que je vais retomber, mais à date, j'ai la force de me reprendre pour maintenir une vie plus saine. Mon corps n'est plus mon ennemi, il est même en voie de devenir un bon ami. Je me sens mieux: mes fréquentations sociales ont augmenté, je fais des activités intéressantes pour moi avec trois groupes de ma communauté. Les relations que j'ai commencé à développer me plaisent et j'ai l'impression de développer mon intelligence aussi.

J'ai finalement pardonné aux hommes de ma vie, je me sens plus libre et je suis mieux dans ma peau. Que demandez de mieux!

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.



samedi 18 février 2012

L'anorexie mentale, première cause de mortalité en santé mentale

La première cause de mortalité chez les gens qui souffrent de maladie mentale 
Chaque famille est différente dans ses interactions. Le couple parental a ses enjeux parce que chaque personne du couple a une histoire. 

Des faits chronologiques et des contextes familiaux préoccupants se retrouvent chez plusieurs jeunes femmes. Les préoccupations de la jeune fille autour des nouvelles relations en dehors du cercle familial font écho à des expériences de rencontre avec le conjoint. Il faut retourner souvent à des expériences de rejet et d'abandon, donc de grande solitude

L'anorexie est à notre époque ce que l'hystérie était au temps de Freud. Saviez-vous que le désordre alimentaire est la première cause de mortalité chez les gens qui souffrent de maladie mentale?

De nombreux comédiens, acteurs et actrices célèbres se battent contre la maladie
Selon la Presse canadienne, de nombreux comédiens, acteurs et actrices célèbres combattent ou se battent contre la maladie. Des hommes avouent aujourd'hui avoir été victime de boulimie à l'adolescence.


Le processus alimentaire est l'axe de la vie émotionnelle
Il y a de quoi nous faire réfléchir sur notre société, lorsqu'on sait que le processus alimentaire est l'axe de la vie émotionnelle de la petite enfance. Aucune fonction vitale ne joue plus un rôle émotionnel dans les premiers jours de l'existence que l'allaitement. 

L'univers de l'enfant centré sur les émotions liées au plaisir
L'univers de l'enfant est centré sur l'alimentation et les émotions les plus fortes-le déplaisir et la satisfaction-sont au coeur de tous les aspects de ce processus. La satisfaction de la faim est intimement associée au sentiment de bien-être et de sécurité. Liée au sentiment de la sécurité, l'alimentation est profondément unie au sentiment d'être aimée.

De graves carences affectives
Le sujet des troubles alimentaires est complexe et sa manifestation met à jour des facteurs émotionnels complexes, des tendances névrotiques sérieuses, des traits obsessionnels, tels que le goût de la perfection, l'entêtement, l'excès de scrupules consciencieux, des conséquences des stress familiaux, ainsi qu'une très grande sensibilité. Chacun des symptômes est un moyen pour la personne de se dire: il est important de découvrir ce qu'elle tente d'obtenir.

Fragile adéquation entre nourriture et le sentiment de possession
Selon la littérature sur le sujet, une des attitudes émotionnelles d'importance-dès la petite enfance-devient inséparable de la faim et de l'acte de manger, est le sentiment de possession. Chez l'enfant, la possession équivaut à une incorporation orale. S'il y a résistance à l'égard de ces tendances possessives, des impulsions agressives surgissent. Par contre, dès que la conscience est développée, ces impulsions possessives deviennent la source des premiers sentiments de culpabilité. Ce sentiment deviendra le problème affectif principal de l'individu avec des troubles de l'alimentation.

La nourriture est associé à la notion de plaisir
Il est facile de comprendre que, puisque manger procure un plaisir, la présence de sentiments de culpabilité peut troubler l'appétit de telle façon que la personne souffrant d'anorexie ne s'accorde pas l'agrément de cette satisfaction.

Les personnes traitées se rapportaient le plus souvent au passé et ce moyen de faire une évaluation a permis de tenir compte de facteurs tout à fait personnels dans le "récit de vie émotionnel" de chacune.

Les troubles du comportement alimentaire peuvent résulter d'un traumatisme 
Il semble bien que le lien commun de cette maladie liée à une réaction affective, est la perte d'appétit. Plus fréquente chez les jeunes filles, on la dépiste également chez des sujets féminins matures et de nos jours, aussi chez de nombreux garçons. Dans certaines instances, le refus de se nourrir est bien ancré, allant parfois jusqu'à la mort après une sous-alimentation sévère et un amaigrissement considérable.

Le problème est souvent lié au milieu familial
Ayant traité des personnes avec des troubles d'alimentation tels que des problèmes d'anorexie ou de boulimie, je me suis rendue compte que, pour chacune de ces personnes, le problème était lié au milieu familial. Des drames affectifs importants, les répercussions peuvent être graves et avoir de multiples conséquences sur la santé à venir. Il m'apparaît surtout que les personnes souffrant de troubles d'alimentation ont une histoire unique.

Quand les causes sont psychologiques, il s'agit pour l'individu de satisfaire un besoin d'affection frustré. Souvent, la maladie est étroitement liée à la petite enfance, à la relation mère-enfant, tout comme son contraire, l'anorexie.

Les symptômes ont des conséquences
La perte de l'appétit est l'élément qui accompagne ou précède l'amaigrissement et peut aller jusqu'à arrêter la croissance et les menstruations. La fatigabilité s'accentue, les poils axillaires tombent et le désir sexuel disparaît. D'autres signes de dysfonction endocrinienne apparaissent. Souvent l'hospitalisation est requise alors que c'est la personne globale avec son histoire qu'il faut traiter.

Bibliographie
Sirolli, Laétitia (1992) Les troubles du comportement alimentaire, Éditions Eyrolles

Dubos, Bruno (2006) Guérir des troubles des conduites alimentaires, Éditions Le Germe


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.




vendredi 17 février 2012

L'anorexie est à notre époque un grave dysfonctionnement

L'anorexie est à notre époque ce que l'hystérie était au temps de Freud. Dans les années 60, ce sont les thérapies familiales qui ont d'abord émis l'hypothèse que, là où il y a un enfant dysfonctionnel, il y a un couple parental dysfonctionnel. Le contraire n'est pas vrai: tous les couples dysfonctionnels ne produisent pas un enfant à difficulté. Il ne s'agit que d'un risque plus grand. 

Des enjeux relationnels du couple parental sont responsables

Des enjeux relationnels du couple parental font apparaître un trouble profond de l'organisation psychique et physique, le plus souvent à l'adolescence, quand la jeune fille est en décalage avec son statut d'adolescence. Une jeune femme me disait que plusieurs des discussions entre ses parents quand elle était enfant avait pour sujet le poids de la mère. Elle en fut grandement affectée quand elle fut adolescente concevant qu'aucun garçon ne voudrait d'elle telle qu'elle était.


Remises en questions des relations familiales
Même si les changements hormonaux sont souhaités  par tous, cela crée des bouleversements dans l'équilibre familial construit dans le temps. Il remet en question des acquis, des habitudes relationnelles, émotionnelles et psychologique de tous les participants du système relationnel de la jeune fille en voie de devenir femme.

En observant le système relationnel, on peut évaluer que chacun des malaises physiques devient un moyen de révéler des conflits émotionnels. Les symptômes sont l'intelligence du corps. La personne souffrant d'anorexie et/ou de boulimie tente de se dire ainsi.  


Thème: sortir de l'enfer de l'anorexie et de la boulimie
À chaque année, je reçois de nombreux appels de membres familiaux dont l'un des leurs est boulimique et/ou anorexique. Comme il s'agit de très jeunes femmes, quand mon horaire me le permet, je me déplace vers elles plutôt que le contraire. On m'a déjà appelé d'un hôpital.

J'ai rencontré Julia-Marie lors d'une rencontre dans un organisme. J'étais une des personnes-ressource dans un atelier de développement personnel. Elle voulait sortir de l'enfer de la boulimie et de la solitude qui vient avec. Le stress auquel les personnes souffrant d'anorexie et/ou boulimie font face est un véritable enfer pour elles, mais comme personne n'est en vase clos, plusieurs autres sont aussi touchées.

TÉMOIGNAGE DE JULIA-MARIE
29-01-2000
Julia-Marie écrit:

Ma chère Lorraine,
Nous sommes le 29 janvier et je me décide enfin à laisser ma vie tourner en mots sur ce papier. J'ai tendance à mettre les charrues devant les boeufs, mais cette fois, j'ai pris une pause pour que la vérité VRAIE soit dite. Je ne veux pas te faire plaisir ou me cacher derrière des tournures de phrases.

Je souhaite que ce document porte fruit dans tout ce que tu entreprendras dans le domaine de la boulimie. Bonne chance et j'admire le courage dont tu devras faire preuve, déjà! 

Je m'identifie comme une personne boulimique. La dépression que je vis de façon cyclothymique est un des nombreux symptômes de la boulimie.

Je me bats contre cette maladie depuis l'âge de 15 ans. Si tu te rappelles bien, lorsque mes parents se chicanaient très fort, je me préparais des bouffes et je m'enfermais dans ma chambre pour les dévorer. Aujourd'hui, suite à ma thérapie, si j'ai le moindre tracas, je combats très fort. Mais si je me sens aimée et que ça va bien au travail, je peux vivre normalement.

Mais la vie est une mer et une mer, ça bouge. Alors...je me trouve à faire ce combats beaucoup plus qu'à m'amuser. Je déprime très facilement. Le sentiment que je porte en moi est la culpabilité. Je me sens coupable de m'asseoir après un repas pour lire: je prends une marche, mais je me dis que le pas devrait être accéléré et je me retrouve en train de me concentrer sur mon rythme plutôt que sur ce qui m'entoure. Enfin!

La peur, la culpabilité, l'obsession, la démesure (sexe à outrance avec mon ami), la solitude, la peine, tout ça fait parti intégrante de ma vie.

J'ai cherché chez les psychiatres, psychologues, séminaires de développement personnel, conférences au Centre St.Pierre, ANOSEP, EADA. Et oui, j'ai été pansé de ma blessures à plusieurs occasions, mais je crois sincèrement que c'est en regardant à l'intérieur de nous que se trouve la clé. C'est pourquoi je croyais déjà en la méditation et en la thérapie du tunnel quand je t'ai rencontré.

Ces techniques d'introspection sont des outils dont je me sers depuis. Les peurs panique que je vivais autrefois sont complètement annihilées par le triangle que j'arrive à visualiser, les yeux ouverts. Je pense à "tout vient, tout passe" pour dédramatiser. Et je fais de grands pas dans l'acceptation de la maladie.

Je vois des breakthroughs sur le plan alimentaire en ayant passé de 3-5 sessions de vomissement par week-end à une seule fois par mois. Maintenant, je garde mes aliments.

Ayant décidé de me soigner, je veux stopper les trous de mémoire et les palpitations cardiaques, les états paranoïdes et les serrements au niveau des tempes.
OUI, c'est un breakthrough. Je dois m'apprivoiser à avoir une vie "normale", soit garder mes aliments et surtout: AIMER ce que je fais et QUI JE SUIS.

Ma chère Lorraine, les autres breakthroughs sont sur le plan social. Je lâche enfin prise sur les gens qui ne me conviennent pas. J'ai une meilleure estime. Je prends le contrôle sur le retrait social que j'ai toujours fait: je nage, je skie. Oui, j'aime les gens, mais aujourd'hui, je réalise que, dans notre société, les gens ne vont pas vers les autres. C'est un trait de société et non ma faute! Auparavant, j'avais de grandes attentes et j'étais souvent désappointée. Aujourd'hui, je sais que je suis différente, je suis chaleureuse. Heureusement, mon amie .... le réalise et l'apprécie. Je ne nage plus dans un océan de solitude.

Physiquement, l'insomnie n'est plus insurmontable (un des symptômes de la maladie) comme auparavant. Souvent, je dors des nuits complètes et me sens reposée pour le travail du lendemain.
Tous les jours, je demande à Dieu de t'accorder une bonne vie. Merci!

Quelques années ont passé sans que je ne revois Julia-Marie. Un jour, je reçois un courriel. Ses nouvelles me ravissent.

12-05-06

Chère Lorraine,
"La plus grande réalisation de tout ce parcours avec toi, c'est que je suis maintenant en pré-ménopause...mes hanches se sont élargies et...je m'en balance... Et je me suis faite une vie en dehors de mon corps, il n'est plus le MAÎTRE.

N'est-ce pas là une belle réussite?" MERCI!

Thème: anorexie

TÉMOIGNAGE DE SACHA
10-11-2010
Sacha écrit:

J'avais huit ans la première fois que je suis allée dans un camp de vacances. Je me suis tellement ennuyée de ma maison qu'un jour j'ai arrêté de manger. On a voulu me forcer mais on a dû se résoudre à faire venir les parents et c'est aller de pis en pis. Le pédiatre m'a prescrit une série de traitements vitaminiques et ce fut la fin de ma première crise alimentaire.

Quand j'ai eu dix ans, ma mère a accouché de ma petite soeur et elle a même engagé une nounou pour en prendre soin alors qu'elle retournait au travail. Ni ma soeur, ni moi ne la voyions jusqu'au repas du soir. Ma mère se chargeait alors de nourrir et de prendre soin de ma soeur. Mon père arrivait souvent à la maison au moment où j'allais me coucher. Il était un peu comme un visiteur. 

Dans cette maison de mon enfance, j'avais l'impression de ne pas exister et que seuls les besoins de ma soeur étaient importants. Alors, j'ai, là aussi, cessé de manger. Mais personne n'a même remarqué surtout parce que je mangeais seule de toute façon.

J'aurais tellement voulu être petite à nouveau, moi aussi, pour avoir l'attention de ma mère, ne serait-ce que quelques minutes. "J'aurais voulu" ....des mots que je me suis dite souvent durant mon cheminement. Mais dans la même seconde, je me sentais tellement coupable, face à ma soeur et à ma mère d'être aussi exigeante et pas normale, pas raisonnable. Je comprenais, mais en même temps je me sermonnais durement chaque fois que je voulais de l'attention. Ça s'est fait tout seul. À dix ans, je me sentais tellement coupable de ne pas avoir la bonne attitude que, pour me punir, j'ai cessé de m'alimenter.

Pendant des années, je ne mangeais qu'un repas par jour et parfois, souvent, j'allais le vomir par la suite. Je ne pourrai jamais chanté parce que je me suis abîmée le fond de la gorge et quelques cordes vocales. Mon processus de guérison a commencé quelques années après la fin du Collège. 


J'ai consulté et rencontré des experts en troubles d'alimentation à l'Institut Douglas, j'ai participé à des séminaires de développement personnel, j'ai entendu et adopté bien des recettes pour me guérir. 


J'ai rencontré Madame Loranger dans une conférence sur "la colère". Je reconnais "ma colère". Après avoir pris des informations sur son travail, j'ai pris rendez-vous.

Je me suis débattue avec mes démons, mais surtout, j'ai remis en question ma culpabilité, ma jalousie profonde à l'endroit de ma cadette...je me suis frottée le visage dans ce que je considérais le plus abjecte de ma personne. Finalement, je crois que je me sentais tellement coupable que je croyais que je ne méritais pas de guérir.

Un jour, durant les sessions, une crise d'angoisse m'a fait réalisé à quel point je voulais guérir. Aujourd'hui, trois ans après ma thérapie, je dirais que, quand j'ai des émotions tordues, je continue de bien manger. Je dors bien maintenant et quand je me sens coupable, je me pose les bonnes questions. J'ai souvent pensé à la mort durant le pire de ma maladie, mais c'est terminé. Je veux vivre et continuer de développer ma nouvelle relation à ma soeur cadette qui n'a jamais été responsable de mes problèmes. Nous partageons souvent nos sentiments et cela m'apporte réconfort et validation, ce qui me fait du bien.

Merci à moi de m'être laisser guider.


TESTIMONY OF TERESA
28 janvier 2009
Teresa writes:

I didn't have menstruations for 12 years. At 16, I weighed 82 pounds. I was hooked on a respirator and spoon fed baby food for a whole year. I was hospitalized and given last rites. I lost many fine years in my life. But an angel watched over me in the person of my aunt....she insisted that I move away from my parents' home where I was an only child.


My mother is the best at everything and I shall never be able to measure up. I have stopped trying, but for many years, I was in a competition with her. My therapy is over, but I'm still trying to rebuild myself and get to know and love who I am.

I started vomiting when I was 11 years old. My mom and dad would get into solid arguments about my weight; dad calling it my baby fat and saying the appeal of boys would soon turn me into a beautiful swan, my mother insisting on measuring the food on my plate, even when we had company. What humiliation! She also forced me to swallow laxatives.

I felt like I was such a failure and a deception. I swore to myself that I would get to master my weight. A girlfriend on my soccer team said she made herself vomit when she ate too much. I learn fast, I was soon an adept, as well as becoming a really good liar about all the time I either spent in the washroom or why I was only picking at my food in my plate. It felt like a game sometimes and I became quite good at managing myself in other ways as well.

No one suspected until June 2007. It was at an anniversary dinner. I ate and shortly after, I headed for the W.C., my little cousin entered, heard me and told my angel aunt who confronted me. I was soon telling her in bits and pieces about my personal hell. My aunt works at the ....public health, so she got on the phone and called her friends who refered her to ............ I wasn't yet ready to give it up so I started going down fast. When I reached 82 pounds, my doctor recommended hospitalization. 


It was worse than anything else. I had no power on what happened to me and I was ready to die, or so I thought. It felt like I was dying anyway.

My aunt continued to look for a miracle. One day, she met Lorraine at a cultural function and after talking about me, invited her to visit me in the hospital.

I didn't meet with her until eight months later (To be released from the hospital, I had to gain weight), but the therapy was what I needed. Today, I am learning to respect myself and to say no. 


When I was residing in a group home, a lot of the work involved getting to know the needs of my body. It was very useful, but when I started the inner work, I started to understand what got me where I was. I was reliving the whole scene and I saw how I preened for my mother as if I was a talented little monkey. I wanted to please so much that I wanted to die if she had asked me: that is how it felt for me.

I haven't made my peace with my mother and I don't even want to at this time. But I am living very well with my decision. I have work that I like and I have started to see a man who really cares for me. Everyday is a challenge, but I am now better equipped to face up. If needed, I know I would go back into therapy and that it is not a sign of failure, but one which shows how I want to live strong and healthy, both physically and mentally.

TÉMOIGNAGE DE CÉLINE
15-06-11
Céline écrit:

Depuis très longtemps, je ne mangeais que de petites portions. J'avais trouvé exactement ce qui m'aidait à maintenir mon poids. Je mangeais ce que je mettais dans une couvercle de pot de mayonnaise moyen. Si je dépassais cette portion, j'allais courir pendant des heures pour ne pas grossir. À chaque fois que je voyais mon médecin, il me faisait un commentaire sur le fait qu'il voyait mes côtes, mais jamais, il ne m'a posé une question directement. Je ne m'identifiais pas comme anorexique parce que je mangeais et je ne me faisais pas vomir.

Lorsque j'ai eu 50 ans, mon système hormonal a flanché. Des règles douloureuses et abondantes m'ont ramené à mon passage dans l'enfance et dans l'adolescence; je pensais avoir mis tout ça derrière moi. J'ai crû que j'allais mourir et j'ai voulu faire la paix avec ces événements.

Après mon départ de la maison, à l'âge de 15 ans, je ne suis jamais retournée dans ma famille, pas même lors du décès de ma mère. J'allais regarder droit devant. Mes frères et ma soeur ont compris le message et ne m'ont jamais relancé dans ma vie d'adulte.

Éventuellement, je me suis mariée, mais je n'ai pas eu d'enfant. Mon corps en a rejeté trois dans l'espace de huit ans. À peine enceinte, je faisais une fausse-couche. Un jour mon mari m'a quitté pour une femme plus jeune. Ce fut une épreuve de trop et je me suis repliée sur moi-même pour vivre une vie de recluse. Je continuais toutefois de fréquenter un centre de femmes.

Lors d'une présentation par Lorraine Loranger sur "l'enfant intérieur" quelque chose m'a interpellé et je l'ai appelé pour avoir de l'information sur la thérapie du tunnel.

Ma thérapie est terminée, mais je suis encore en rétablissement. Régulièrement, je pense que je vais retomber, mais à date, j'ai la force de me reprendre pour maintenir une vie plus saine. Mon corps n'est plus mon ennemi, il est même en voie de devenir un bon ami. Je me sens mieux: mes fréquentations sociales ont augmenté, je fais des activités intéressantes pour moi avec trois groupes de ma communauté. Les relations que j'ai commencé à développer me plaisent et j'ai l'impression de développer mon intelligence aussi.

J'ai finalement pardonné aux hommes de ma vie, je me sens plus libre et je suis mieux dans ma peau. Que demandez de mieux!

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.