lundi 23 avril 2012

L'asthme et les allergies sont exacerbés par les émotions

"Quand le corps est en santé, il obéit; quand il est malade, il commande" (Jean Férriol Perrard)

L'intelligence des réactions corporelles
Des chercheurs de l'Université de l'Iowa confirment l'intelligence des réactions corporelles. Cette opération, déterminée par le cerveau émotionnel, a toujours à cœur l'intérêt personnel de l'individu.  Dans l'atelier de psychosomatique, un de nos objectifs était de vérifier ce que les différentes sensations corporelles rendant l'individu vulnérable offraient en termes d'intention positive.

Nœuds des conflits
-les trois structures du corps et leur langage

-les trois formes de communication corporelle

-fonction des organes: messages du corps, traduction (l'asthme: maladie émotionnelle)

-économie de l'organisme: symptômes mentaux

La fonction des organes
Les lectures que nous avions fait depuis l'inscription à l'atelier "Psychosomatique" portaient sur des systèmes corporels précis: la peau, le système vasculaire, le système nerveux, le squelette, les glandes endocrines, le système gastro-intestinal et le système thoracique. En l'occurrence, nous avions regardé le système pulmonaire en lien avec l'asthme car une participante souffre d'asthme depuis l'enfance. Elle faisait le lien entre sa santé émotionnelle et l'asthme, maladie dont elle souffre toujours. De son dire « Incapable de sentir mes émotions, j’en ai troqué l'expression par de sérieuses crises d'asthme.

Les trois structures corporelles et leur langage
  • la structure mécanique, le système osseux;
  • la structure organique : comprenant les systèmes nerveux, digestif, respiratoire, cutané, circulatoire, lymphatique et endocrinien; 
  • les affections hors systèmes : les maladies des yeux, des oreilles, de la bouche, des cheveux, de l’appétit, ou de la voix…
Chaque système a un langage symbolique
Chaque système a été analysé en fonction de son langage symbolique, notamment en relation avec des expressions populaires, comme "être constipé" ou "cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire”, "y laisser sa peau", "avoir le souffle coupé" (l'asthme, une maladie émotionnelle), etc. Enfin, nous avons utilisé les indications psychosomatiques avec ce qui comportent des notions relatives à l'adaptation au stress, à la latéralité, et aux constitutions et aux tempéraments vus lors du dernier atelier.

Une grille de lecture pour comprendre le langage des organes vitaux
L’ensemble des documents offrait à chacune une grille de lecture utile pour mieux comprendre au premier degré. Mais, afin de ne pas nous livrer à des généralisations abusives, nous avons surtout voulu nous rendre sensible aux définitions prodiguées par l'Association canadienne pour la santé mentale et le DSM-V. Le diagnostic médical, les processus émotionnels et psychosomatiques, des étiquettes sur des maux donnés par d’autres furent nos premiers outils de travail.  

L'usage rend maître puisque nous allions continuer les rencontres sur une période d'un an pour mettre à profit nos différentes expériences avec nos clients volontaires.

Les trois formes de communications corporelles
· Les tensions : Premier mode pour exprimer un problème : la tension peut se manifester par un mal de dos, des difficultés digestives, des cauchemars, ou un certain malaise émotionnel…

· Les traumatismes : Deuxième mode de communication entre l’esprit et le corps, les traumatismes présentent un double avantage, celui de ne pouvoir passé inaperçu. 

· Les maladies: Troisième mode d’expression du problème : la maladie, plus encore que le traumatisme, met l’individu dans l’obligation de s’arrêter pour s’interroger. Le malade pourra analyser sa situation pour comprendre le message de sa maladie.

Le rôle du stress commence à être bien connu. « Plus son intervention est précoce dans l'enfance, plus son action est chronique, plus elle va être déterminante sur l'intensité et la durée des allergies », précise le Dr Pham-Thi.

Mécanisme des actes manqués
Mécanisme des actes manqués décrits par Freud, nous avions toutes vécu des traumatismes physiques accidentels, tels que chocs, coupures, entorses, fractures ou autres et avons remarqué qu'ils s'étaient produits en des endroits précis du corps. Chaque traumatisme a été riche d’enseignements sur nos problèmes individuels de l'époque.

Enfin, quelques personnes avaient remarqué que, plus longtemps la tension a été ignorée, plus le traumatisme a été difficile à enrayer! Exemple: une personne avait eu les côtes cassées, mais ne s'en était pas occupée. Des années plus tard, lors d'un examen médical pour une bronchite, on lui prédit des troubles respiratoires sur la base des côtes identifiées atypiques.

Les étapes dans le déclenchement d'un trouble somatique
Le but de cet atelier visait la compréhension du processus ou des étapes séquentielles dans le déclenchement d'un trouble somatique et comment les émotions et les pensées suite à un événement se répercutent sur le corps.

La digestion des émotions
Nous avons discuté des différentes étapes qui y conduisent. Pour nous aider à mieux comprendre, nous avons comparé les étapes de la digestion d'aliments et ces liens nous ont amené à constater la valeur à identifier et à exprimer nos besoins et nos émotions comme moyens pour maintenir la tension interne au niveau le plus bas possible.

Les apprentissages de notre histoire personnelle et relationnelle
Nous avons pu constater que les différences uniques entre chacune de nous pour identifier et exprimer nos besoins, émotions et sentiments résidaient dans les apprentissages faits tout au long de notre histoire personnelle et relationnelle. 

Le sens donné à la maladie
À cette fin, nous nous sommes posé la question à savoir si chaque personne était la seule à connaître le sens qu'elle donne à sa maladie. Elle seule peut dire quel trajet la maladie a suivi dans le choix de l'organe en question et pourquoi. Nous nous sommes posé la question suivante: la maladie peut-elle être un facteur de croissance?

Selon les médecins, la maladie est multifactorielle  
Nous aurions aimé pouvoir réfléchir sur le sujet avec plusieurs personnes qui se disent psychosomaticiens car ceux-ci semblent dire qu'il y a des certitudes. Les médecins disent être en désaccord parce que la "maladie est multifactorielle". C'est logique, mais en même temps, lorsque nous cherchons dans la trajectoire de la maladie, les instances de son déclenchement font soupçonner des événements prévisibles. 

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

L'abandon est l'attitude intérieure requise 
L'abandon auquel le consultant est convié est une attitude intérieure qui alloue la révélation progressive de soi. Il ne s'agit pas d'un geste volontaire pour guérir, c'est un consentement que l'on accorde pour faire la démarche de la thérapie du tunnel.

Reprendre sa santé en mains
La plupart d'entre nous recherchons des certitudes pour diminuer nos angoisses. Par contre, chaque personne qui écoute son corps va certainement améliorer ses connaissances des lois qui régissent son corps et pourra dès lors arriver à reprendre sa santé en mains.                                                                                                                  
Le corps encaisse les tensions
Sans pouvoir le prouver, nous avons examiné le fait que dès que nous réprimons une émotion et que nous empêchons nos pensées de se développer, le corps demeure seul à encaisser toutes les tensions. Nous avons partagé certains aspects de notre vécu et en avons conclu comme d'autres avant nous que les "maux du corps" reflètent les "mots de l'âme". Le corps ne demande qu'à être écouté pour être reçu dans son "message". Il n'a que ce langage pour parler des souffrances enfouies.

Les permissions offertes par la maladie
J'ai raconté l'histoire de cette femme, jeune et bien portante qui, suite à son diagnostic d'un cancer au cerveau, déclara: "Maintenant, je vais pouvoir dire NON". Fallait-il vraiment qu'elle aille aussi loin pour se donner cette permission? Quelles autres émotions avait-elle étouffées? Combien d'autres signaux son corps lui avait-il donné et qu'elle n'avait pas écoutés? Pourquoi attendre aussi longtemps pour développer son identité? Pourquoi son corps a-t-il choisi son cerveau plutôt que sa gorge pour apprendre à dire NON?

Liste de facteurs importants dans les maladies
Nous avons examiné la liste des facteurs suivants qui peuvent présenter une importance dans les maladies, mais avons surtout basé nos échanges sur d, f, g, j pour notre réflexion:
a) constitution héréditaire;
b) traumatisme de naissance;
c) maladies organiques de l'enfance, lesquelles augmentent la vulnérabilité de certains organes;
d) soins reçus dans l'enfance (mode de sevrage, éducation à la propreté, conditions matérielles);
e) expériences accidentelles d'ordre physique ou traumatisantes de l'enfance;
f) expériences d'ordre affectif;
g) climat affectif du milieu familial et traits personnels spécifiques des parents et collatéraux;
h) traumatismes physiques ultérieurs;
j) expériences affectives ultérieures dans les relations interpersonnelles et dans les relations professionnelles.

Pour conclure:
Nous nous sommes ralliées à ce que dit Joyce MacDougall: le symptôme corporel se présente comme une protection de l'identité, même si parfois, et de façon paradoxale, son ampleur met la vie de l'individu en danger.

Nous en avons déduit sans pouvoir interroger la principale intéressée que ce cancer au cerveau avait métabolisé la souffrance occultée et la partie d'elle-même dont elle s'était coupée pour lui donner le droit d'avoir une identité et de pouvoir exister.

Le sens que nous donnons à nos symptômes, à la maladie
Deux équipes de participantes ont discuté du sens que nous pourrions donner à nos symptômes, à la maladie, à l'épreuve et à l'aide que nous recevons pour mobiliser les ressources qui sont à notre portée afin de retrouver la santé et/ou la maintenir.

Chacune s'est élaboré un plan de santé qui lui convenait. Parmi les solutions, des propositions multiples: l'écoute de nos rêves, l'utilisation de techniques de visualisation/relaxation positives, la thérapie qui décape, la méditation, la thérapie. Se responsabiliser en devenant ACTEUR de sa santé, de sa vie émotive demande de dire NON à la maladie, mais dire OUI à ses messages.

Le Centre Au Nom de la Santé présente les huit participantes dans la formation : Dis-moi où tu as mal: je te dirai ce que tu vis

Les participantes
Je suis infirmière, j'ai un intérêt marqué pour les histoires de familles. Souvent, je suis conviée au chevet des personnes en fin de vie pour faire leurs trames de vie avec les membres de leur famille. Mes notes personnelles comprennent plusieurs étapes de leur vie où la maladie était présente. Cet atelier confirme certaines intuitions. Janice

Infirmière, je travaille auprès d'une clientèle dont les maladies sont récurrentes et parfois chroniques. Mon but en participant à l'atelier sur la psychosomatique est d'aider davantage les patients à retrouver la santé si c'est encore possible. Marielle

Je travaille dans une unité de soins à domicile et je vois souvent des personnes dont les circonstances les minent physiquement. Mon but en participant à cet événement est de pouvoir tendre des perches pour améliorer le sort de ces personnes. Maria

Mon expertise est le traitement de l'angoisse et j'ai souvent remarqué des instances de maladies de l'estomac et du tract intestinal chez les personnes que je reçois dans mon bureau. Ma participation à cet atelier en psychosomatique visait la compréhension du lien entre l'angoisse et la digestion. Je commence à bien suivre le fonctionnement du corps. Odette

Je fais le même travail que Lorraine, mais comme je n'ai pas encore beaucoup d'expérience, je continue à me former. La psychosomatique m'intéresse pour le travail corporel à faire avec mes clients. Viviane

Ma pratique clinique en ÉCHO évoque, du moins dans ses grandes lignes, le travail de liens entre le corps et l'esprit, d'où mon intérêt pour la psychosomatique. Les problèmes de peau m'intriguent en particulier, donc c'est la raison pour laquelle je me suis inscrite.
Roberta

Ma participation à cet atelier me donne la chance de faire des liens à partir de ma santé. Je suis une personne dont la santé est fragile depuis de nombreuses années. Ayant déjà participé aux ateliers en écriture biographique LE LIVRE DE MA VIE, donnés par Lorraine Loranger, je faisais confiance que cet atelier me permettrait de prendre des informations qui me guideraient quant à mes nombreux symptômes et maladies. J'en suis à évaluer mon contexte environnemental dans le processus du développement de mes symptômes pour en tenir compte dans ma capacité de me reprendre en main côté santé. Louise

Je travaille avec des enfants et je désire offrir plus d'alternatives et de solutions à des parents qui se questionnent sur les malaises infantiles du genre, les maux de ventre qui apparaissent le matin d'un examen ou d'une laryngite sans cause identifiable. Manon


(1) (« Le corps a ses raisons que la raison ne connaît pas. ») Le focusing (ou centrage sur soi) est une approche corporelle de psychothérapie créée par l'Américain Eugene Gendlin au début des années 1970. Il se caractérise par une attitude d'attention au « senti », c'est-à-dire à ce qui se passe « en soi » : les émotions, les sensations du corps ainsi que les perceptions viscérales toutes à la fois. Ce senti dépasse la simple perception physiologique.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.






















































vendredi 20 avril 2012

La honte, une blessure d'estime

"Bien des maux seraient épargnés aux hommes s'ils en connaissaient la cause". (Pythagore)

La honte est un sentiment complexe. Elle constitue une blessure d'estime. La mettre à jour redonne une grande liberté intérieure et une capacité d'effacer les traces de la honte dans les comportements. Cet article est tiré de mon livre: "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel" (ISBN: 978-2-981037-305)

La honte est une blessure d'estime
La honte est une blessure d'estime. Il est indispensable de la mettre à jour. Habituellement, les premières situations de honte remontent à des stades de développement affectif de l’enfance. Au stade oral, le rapport à la nourriture, la voracité, la répulsion pour un ou des aliments, les critères de bonne éducation, déclenchent parfois des réactions visant à inculquer la honte. De la même façon, au stade anal, alors que l’enfant retient ses selles, qu’il prend plaisir à la manipulation des matières fécales dans un autre stade de développement, l’entourage est dégoûté : « Arrête, ce que tu fais là, c’est dégoûtant» que l'enfant entendra plutôt comme « Tu es dégoûtant ».

Une distinction entre le remords et la honte
Il faut ici établir une distinction entre le remords et la honte. Ce sont là deux sentiments à part entière. Le sentiment pénible de honte accompagné de remords, causé par la conscience d’avoir commis une faute et de s’être déshonoré est celui qu’il est normal d’éprouver lorsque nous ne sommes pas en harmonie avec quelque chose que nous avons fait. Le remords est légitime, lorsque ayant commis une faute, on s’en sent responsable sachant que l’on a mal agi.

La honte peut être constructive
La honte peut être constructive et agir comme signal d’alarme car elle mobilise l’être humain; elle lui fait prendre conscience de sa responsabilité pour choisir de nourrir la vie. Éprouver de la honte, c’est éprouver son appartenance au genre humain et qui permet dans certains cas, d’empêcher un acte irrémédiable. Ne jamais vivre de honte est impossible, mais en être teinté est une charge émotive très grande qui cause des répercussions affectives sérieuses.

La honte dont nous allons parler est celle, qui, à sa source, consiste à humilier, à rabaisser un autre. Lui faire des reproches pour qu’il se sente honteux consiste à mettre en doute ou à enlever l'estime de quelqu'un.

Trajectoire de Marie-Julie
Marie-Julie à vécu des fruits de la prostitution pendant des années. Elle a élevé une enfant dans la rue. Elle vit beaucoup de honte alors qu’elle chemine comme étudiante en sociologie et en urbanisme.

« Quand je repense à ce passé, je me dégoûte. Je me sens coupable à l’endroit de ma fille qui n’a nullement été protégée et j’ai tellement honte, qu’il m’arrive de penser que seule la mort peut m’en délivrer »!

La peur du regard de l’autre 
Comme elle ne peut oublier ce passé, il lui faut se pardonner et s’assumer. La honte de Marie-Julie est caractérisée par la peur du regard de l’autre à son endroit. Sa peur de l’intrusion de quelqu’un qui connaîtrait ce passé, l'oblige à refuser de participer à certains événements où elle pense qu’elle pourrait revoir d’anciens clients. Elle a une peur bleue que son passé la rattrape. Ses secrets lui font peur.

La honte atteint l'identité profonde
Elle vit la même hantise à l’endroit de sa fille qui ignore en grande partie ce passé trouble et qui éprouve des difficultés de vie majeures. La honte de Marie-Julie l’atteint dans son identité profonde. Elle ressent une solitude épouvantable. Elle se dit incapable d'en parler à quiconque pour liquider ce passé traumatisant alors qu’elle cherche désespérément à en sortir avec des études et un nouveau mode de vie.

La véritable guérison tiendra compte du présent
Se sentant l’exclue des exclues, elle éprouve un besoin criant d’être réconfortée, d’être rassurée sur sa propre valeur et sur la possibilité réelle de se réinsérer dans une vie, dite normale. La véritable guérison viendra lorsque le regard qu’elle porte sur elle-même tiendra compte du présent et non de ce passé qu’elle veut à tout prix éliminer. En s’isolant dans son mal-être plutôt qu’en le confrontant, elle accentue la division interne et passe à côté du mouvement intérieur qui peut la rétablir dans son regard face à elle-même.

La guérison passe par le risque de s’exposer avec humilité
La guérison de la honte viendra, lorsque, dans un mouvement inverse, elle osera croire qu’on peut l’aimer en dépit de ce passé, lorsqu’elle prendra le risque de s’exposer avec humilité, à ce passé. Exposer sa réalité la plus vraie possible donnera la possibilité d’être acceptée. Dans la certitude qu’elle n’est pas insignifiante, qu’elle n’a pas à être objet de mépris ou de ridicule résident la guérison provenant de l’acceptation de ce passé. S’il advenait que des personnes ou des groupes la rejettent, il est clair qu’elle saurait qui l’accepte et qui ne l’accepte pas.

Ne pas se scléroser dans la dévalorisation
En se présentant avec son passé, ses errances, ses failles, ses chutes, ses défauts, ses résistances, et aussi ses désirs de choisir de vivre pour s’affirmer devant la vie qui l’attend, elle a appris à ne pas se scléroser dans la dévalorisation, en dépit de sa perception des erreurs commises.

Personne n'est exempt de dérapage ou d'erreurs. Les sentiments de honte, quels qu’en soit l’origine, ne doivent pas barrer la route et empêcher les ailes de quiconque de se déployer pour changer de vie à tout moment. Pour Maire-Julie, cette conscience s’inscrit dans son désir de s’améliorer et d’être fidèle à soi lorsque le temps est venu.

Enlever les épines, les racines qui encombrent le terrain intérieur
C’est une : « Je suis rendue là » qui s’exprime dans le mouvement de Marie-Julie au moment où elle vient faire sa thérapie du tunnel. Le temps nécessaire pour enlever les épines, les racines qui encombrent le terrain miné de sa vie d’autrefois, le labour patient et respectueux pour nourrir avec les bons éléments cette terre nouvelle a permis de restaurer ce qui a été brisé dans le passé.

L’après-thérapie
Le jour est venu où Marie-Julie
« Je me fais confiance : avec tout ce que je sais de moi maintenant, je suis en mesure de redonner à d’autres cette grâce qui m’a été offerte dans le pardon que je me suis donnée ».

Cette libération, accueillie dans la joie et la certitude de sa valeur, change son rapport à son passé chargé. Elle garde l’espoir d’aider sa chère fille à briser à son tour les chaînes de sa vie.

Trajectoire d’Irma          
Lorsque je rencontre Irma pour la première fois, elle a 77 ans. Sa fille a fait une thérapie avec moi. Elle la lui recommande car elle trouve sa mère dépourvue de vie et d’énergie. Lorsque je demande à Irma ce qui la motive à faire un tel trajet, elle lève les mains, les frotte l’une contre l’autre, les balaie gracieusement au-dessus de sa tête pour répondre qu’elle veut mourir sans tout cela.

Mille regrets
Dans le travail intérieur avec elle, je découvre une femme aux mille regrets, elle est venue faire la paix avec des désirs non réalisés, des culpabilités non résolues (entre autres, elle a abusé sexuellement d’un enfant de la crèche dont elle avait la responsabilité) et des besoins non comblés.

Apaiser ses démons
Lors d’une session plus difficile, elle me demande de la bercer, ce que je fais pendant un long moment. Quelques sessions suffisent, elle a apaisé ses démons. Elle est venue chercher le regard d’autrui sur un geste qu’elle trouve répréhensible pour se pardonner de l’avoir posé. Elle retrace ses difficultés de ces temps-là pour s’expliquer comment elle a pu avoir un tel écart de conduite.

Une certaine zone conflictuelle est tout à fait saine
Tous les conflits internes n’émanent pas d’une névrose ou encore d’un blocage inconscient. Une certaine zone conflictuelle est tout à fait saine. Cette tension est ce qui propulse les gens à faire des changements dans leur vie. Dans le même sens, la souffrance n’est pas toujours pathologique. Parfois, c’est l’indicateur d’une demande pour s’accomplir. Quand il s’agit d’une frustration existentielle, comme dans la quête illustrée par les trajectoires des personnes dans mes précédents articles GUÉRIR DES AUTRES, la réalisation de soi et/ou l’espoir d’une nouvelle autonomie sont des moteurs puissants pour un changement.

L’âge n’est pas un obstacle pour la thérapie du tunnel. Les épreuves non digérées sont parfois encore vives et il faut apporter le baume nécessaire à cicatriser les blessures. La vie régénérée pour une personne en âge plus avancé a besoin d’être douce et dénuée des tracas de l’esprit. Les adaptations requises dans le vieillissement sont déjà suffisantes. Les pertes vécues s’accumulant, les amis, les frères et les sœurs disparaissant, la solitude devient le lot de plusieurs personnes âgées.

La thérapie du tunnel est un excellent moyen pour les personnes âgées-faire les deuils nécessaires et se réconcilier avec les aléas du passé sont des éléments bénéfiques pour expérimenter une douceur de vie jusqu’à la fin du trajet sur terre. Réviser sa vie, c’est aussi retrouver les moments de joie et de bonheur!

Les personnes âgées ont parfois peur de ne plus se rappeler des détails. Je peux vous dire que, si vous avez   à faire la paix avec vos secrets de famille, le grand maître d’oeuvre, votre subconscient, se chargera de vous ramener les détails importants. Un retour sur sa vie au seuil du grand départ est facilitant. Chacun de nous veut partir avec le moins de bagage possible. Tant et aussi longtemps que vous avez encore une intelligence et un parler-franc, vous pouvez y arriver. Et je suis certaine que votre jugement est plus sévère que celui de la personne avec qui vous ferez une telle démarche. Toutefois, personne ne peut le faire à votre place!



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.



mardi 17 avril 2012

Notre monde moderne, source de notre dépendance au stress

"Le refus d'aborder un problème tel qu'il se présente ne le diminue pas, mais le multiplie plutôt". (François Gervais)


QUESTIONS

-Quand le stress est-il de trop?
-Quand nous acceptons autant de stress, que craignons-nous?
-Avons-nous peur que si nous ne prenons rien, l'on va nous percevoir comme faible ou inefficace?
-Avons-nous peur d'arrêter, et de ressentir que nous ne sommes pas heureux?
-Est-ce que d'être occupé(e) nous définit, nous donne le sens de qui nous sommes?
-Est-ce notre manière d'évaluer ce que nous valons?
(questions tirées du livre de Gabor Maté: "When the Body Says No: the Cost of Hidden Stress".

Une candidate au stress chronique
Mon amie Sonia me semblait être une candidate idéale pour devenir maître zen. Elle marchait deux heures par jour, elle méditait cinq jours par semaine, détenait un abonnement au gym, allait à la piscine une journée sur deux, mais en dépit de ces habitudes saines, sa vie était hors de contrôle. De longues heures dans sa pratique d'infirmière, des engagements de bénévolat ici et là, ont fini par user mon amie, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle prenait un malin plaisir à tout faire au détriment d'une vie plus calme et plus saine. Elle a compris qu'elle souffrait de sa dépendance au stress.

L'adrénaline est comme une drogue
Enfant, ma copine provenait d'une famille dysfonctionnelle et il y avait toujours quelque chose qui se tramait parmi ses membres. Des émotions fortes...elle en a vécu! À l'âge adulte, à travers sa propre vie hyper occupée, elle était habituée à son haut niveau de cortisol et d'adrénaline qui pompaient dans son sang. Elle ne percevait pas son stress, tant et aussi longtemps que sa vie devint incontrôlable, en l'occurrence, lorsque sa thyroïde lui fit défaut. C'était une alerte sérieuse pour une personne aussi énergique.

Même après être débarquée du convoyeur, elle glissait facilement vers un retour à ses anciennes habitudes. Ce n'est qu'après avoir fait un travail intérieur qu'elle put développer de meilleures stratégies pour garder sa vie en équilibre.

Des statistiques alarmantes
Statistiques Canada fait état de 1.5 millions de femmes disant souffrir de "stress extrême". Aujourd'hui, les femmes jugulent un agenda rempli et elles sont fières de leurs habiletés à conjuguer travail, famille, maison, loisirs, croyant que le stress équivaut à leur degré de réussite et leur succès.

Les conséquences du stress chronique et oxydatif
Les conséquences du stress chronique et oxydatif qu'elles vivent varient entre l'exaspération-une vilaine grippe qui ne lâche pas, grignoter à outrance, fumer à la chaîne ou boire pour dormir-à de graves maladies-cancer, dépression, diabètes, problèmes de coeur.

Les études sur le stress démontrent aussi que les hormones de stress sont souvent passées au fœtus, ce qui augmente le risque de leur enfant de développer de sérieux problèmes de santé pour ne nommer que l'asthme et le déficit d'attention.

Une programmation du cerveau
Si vous avez lu d'autres articles à propos de la psychosomatique, vous savez que, lorsque vous rencontrez une situation stressante, les glandes adrénales contribuent des hormones dont le cortisol, l'adrénaline et la noradrénaline. Ceci, afin de promouvoir notre réponse de "fuite ou combat", fermant par ailleurs d'autres réponses perçues comme étant inutiles, tel le sommeil et les réponses immunitaires, le but étant de fournir l'énergie nécessaire au corps pour le protéger du danger.

Symptômes de dépression
Plus cela arrive souvent, plus l'organisme devient dépendant, assez même pour rechercher les situations stressantes. Lorsque rien ne se trame et qu'il n'est pas stressé, l'individu pourra même présenter des symptômes de dépression.



 dépendance au stress dans notre monde moderne



Le corps indique le stress en trop
Le meilleur moyen de savoir si l'on a trop de stress est indiqué par le corps, par les sensations intérieures. Un stress excessif, des tensions, de la pression à outrance peuvent causer une panoplie de symptômes: anxiété, insomnie, désordre de l'alimentation, éruptions cutanées, eczéma, psoriasis, musculature endolorie.

Le stress atteint les systèmes du corps
Ces symptômes devraient vous alerter que votre système est en déséquilibre. Sur une période de temps, ces conditions peuvent atteindre votre structure squeleto-musculaire, votre système gastro-intestinal, vos coronaires, et votre système immunitaire, pouvant dès lors favoriser le développement de maladies sérieuses.


Bibliographie

Bagot, Christophe, Bagot, Laurence, 2012, L'empire du stress: quand le stress devient votre employeur, Les Éditions de l'Homme.

Brillon, Monique, 2006, La pensée qui soigne:  Les Éditions de l'Homme. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.

















"Addicted to Stress" inspired by the work of Dr. Hans Selye

There are few things I like talking about more than about reducing stress through the narrative discourse using the first person viewpoint, first, because of the results second, because, once a client has done it, it is almost like starting to write on a clean slate. I would say that doing this work is "a return to life". It is a wonderful way to clean up the past and reach levels of joy and fulfilment never reached before. 

When we talk of stress, there are people who say they that stress is good! I say there are different kinds of stress. The stress that keeps ypu up at night, that leaves you tired and out of joint to do what life demands of you is bad stress. The problem is that some people cumulate the effects of their stress, not only in their minds but also in their bodies. STRESS BREAKS US!

"The Stress of Life"
"It is not to see something first but to establish solid connections between the previously known and the hitherto unknown, that constitutes the essence of scientific discovery. It is this process of tying together which can best promote true understanding and real progress"
Hans Selye, M.D. "The Stress of Life"


In his book, "When the Body Says No: the Cost of Hidden Stress", Gabor Maté asks these very pertinent questions:
-When is stress too much?
-What is your fear?
-Are you fearful that if you don't take on something, you might be rejected or perceived as weak?
-Are you afraid that if you stop, you will feel your unhappiness?
-Or does being so busy define you and provide you with a sense of your identity?
-Is that how you measure your self-value?

An ideal candidate for stress
This is the story of my friend Sonia. She is a real person and for years she had reminded me of a Philadelphia cheese commercial on TV where an angel claimed running to yoga classes stressed her. 

                                                           Addicted to Stress

Seing the whole picture
Even if I considered my friend Sonia a serious contender for being a zen master, I used to think I wasn't seing the whole picture. She walked two hours a day, meditated 5 days a week, belonged to the gym, went swimming every other day, but despite these healthy habits, her life was out of control. Long hours in her work as an nurse and volunteer commitments were taking their toll on her sunny disposition until she realized she prided herself on her ability to handle her multi-task juggling act to the detriment of a more manageable lifestyle. This is when she understood that she was addicted to stress.

Adrenalin is like a drug
As a child, my friend Sonia came from a dysfonctional family where all kinds of things were happening. So that through her frantic lifestyle, she was accustomed to high level of cortisol and adrenalin. She did not perceive her lifestyle as stressful until she felt out of control after her thyroid ceased to function properly. She was used to the level of stress she had experienced as a youngster growing up in her whacky family.

Even after stopping the threadmill, my friend was tempted to return to old habits, but after some inner work, she started getting her life in real balance.

Alarming statistics about extreme stress
Statistics Canada claims 1.5 million women between the ages of 20 to 44 years old say they suffer from "extreme stress". Today, women are proud of their ability to shoulder every demand, equating stress with success.

The consequences of chronic stress
The consequences of chronic stress range from exasperating-that cold that you can't kick off, overeating, chain smoking, drinking to sleep better-to downright illnesses and diseases-cancer, depression, hypertension, diabetes. Research shows that stress hormones are passed to the foetus in utero, thereby upping the risk of newborn babies having serious health issues, such as asthma and attention deficits.

The "fight or flight" response is programmed in our brain
If you've read other articles pertaining to psychosomatics, you know that when we meet a stressful situation or have been living under stress for a while, our adrenal glands release hormones-cortisol, adrenalin and noradrenalin-kicking up our "fight or flight" response, shutting down other functions such as sleep and immune response to metabolize energy on behalf of the body and to protect the organism from a perceived danger.

The body reveals the level of stress
These same hormones often become addictive so that someone might seek the rush that comes with it and will even create stress, often developing symptoms of depression when not stressed out.
The best gauge on whether or not there is too much stress in your life is your body. Excessive stress can cause a range of symptoms-anxiety, back pain, repeated colds, disruption in sleep pattern, insomnia, skin eruptions, migraine headaches, muscular pain and even eating disorders. These conditions should alert you that your organism is on overload. All these symptoms impact your ability to conduct your life and how you make your decisions. Over time, these conditions can wreck havoc on your bone structure, on your gastro-intestinal track, on your coronaries, on your nervous system, and on your immune system which can lead to serious diseases.

Our immune system does not exist in isolation from daily experience
Do not be fooled: even if medical textbooks take on an exclusively biological view of the body showing that dualism still colours beliefs on health and illness, our immune system does not exist in isolation from daily experience.

To read: When the Body Says NO: The Cost of Hidden Stress, Gabor Maté, Vintage Canada Edition, 2004.



Message from Lorraine Loranger
Our fast-moving modern lives prevent us from following our natural rhythm. Based on hyperactivity, competition, and will, we hold in contempt our fatigue and stress. As we go beyond, producing efforts upon efforts, we buck up, we hang on, we persist and end up...exhausted.

I have a philosophy for doing the work I do and the way I do it. Accounts of significant events in the life of the narrator have a plot, which is less often chronological and more often arranged according to a principle determined by the nature of the help the person needs. It is non-conventional: narration in the sense that it is used here deals with description, time, as well as context. 

Thank you for your continuous support making sure education touches all your contacts.



samedi 14 avril 2012

Combattre le stress de la vie moderne

L'émotion est associée à des états particuliers du corps. Une même situation peut avoir des effets opposés sur la santé émotionnelle de deux individus.

Dépendance au stress
Quand le stress est-il de trop?
Quand nous acceptons autant de stress, que craignons-nous? Avons-nous peur que si nous ne prenons rien, l'on va nous percevoir comme faible ou inefficace?
Avons-nous peur d'arrêter, et de ressentir que nous ne sommes pas heureux?
Est-ce que d'être occupé nous définit, nous donne le sens de qui nous sommes?
Est-ce notre manière d'évaluer ce que nous valons? (tiré du livre de Gabor Maté: read Dependant on Stress)




Atténuer les conséquences du stress
Les conséquences du stress chronique et oxydatif que l'on éprouve varient entre l'exaspération-une vilaine grippe qui ne lâche pas, grignoter à outrance, fumer à la chaîne ou boire pour dormir-à de graves maladies-cancer, dépression, diabètes, problèmes de coeur. Dissoudre le stress est probablement impossible, mais en atténuer les conséquences et limiter ses dégâts est une solution que tous nous devrions mettre en oeuvre pour préserver notre santé physique et psychique.

Le principal indicateur en milieu de travail pour mesurer la santé d'une entreprise est le taux d'absentéisme. L'auteur François Lemire propose dans ce livre des solutions et des recommandations qui permettront aux gestionnaires de remédier aux divers problèmes reliés à la santé émotionnelle de leurs employés.

Les hormones de stress sont passées au fœtus
Ce qui est encore plus malencontreux, c'est que les études sur le stress démontrent que les hormones de stress des femmes sont souvent passées au fœtus, ce qui augmente le risque de leur enfant de développer de sérieux problèmes de santé pour ne nommer que l'asthme et le déficit d'attention.

La réponse de "fuite ou combat" est programmée dans le cerveau
Si vous avez lu d'autres articles à propos de la psychosomatique, vous savez que, lorsque vous rencontrez une situation stressante, les glandes contribuent des hormones dont le cortisol, l'adrénaline et la noradrénaline. Ceci, afin de promouvoir notre réponse de "fuite ou combat", fermant par ailleurs d'autres réponses perçues comme étant inutiles, tel le sommeil et les réponses immunitaires, le but étant de fournir l'énergie nécessaire au corps pour le protéger d'un danger possible.

Des symptômes de dépression
Plus cela arrive souvent, plus l'organisme devient dépendant, assez même pour rechercher les situations stressantes. Lorsque rien ne se trame et qu'il n'est pas stressé, l'individu pourra même présenter des symptômes de dépression.

Le corps indique le niveau de stress
Le meilleur moyen de savoir si l'on a trop de stress est indiqué par le corps. Un stress excessif peut causer une panoplie de symptômes: anxiété, insomnie, désordre de l'alimentation, éruptions cutanées, eczéma, psoriasis, musculature endolorie, etc.

Le stress favorise le développement de maladies sérieuses
Ces symptômes devraient vous alerter que votre système est en déséquilibre. Sur une période de temps, ces conditions peuvent atteindre la structure squeletto-musculaire, le système gastro-intestinal, les coronaires, et le système immunitaire, pouvant dès lors favoriser le développement de maladies sérieuses.

Bibliographie
Bagot, Christophe, Bagot, Laurence, 2012, L'empire du stress: quand le stress devient votre employeur, Les Éditions de l'Homme.


Brillon, Monique, 2006, La pensée qui soigne, Les Éditions de l'Homme.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.