mercredi 28 novembre 2012

Guérir, se rencontrer pour faire sens de son vécu

Guérir son passé non-réglé et son vécu affectif signifie faire la paix avec soi-même en laissant les pièces de son casse-tête se révéler. Repasser dedans à travers un récit de vie détaillé permet de l'accepter afin de l’intégrer.

L’attachement est un besoin fondamental
Le manque d'affection peut être ressenti à n'importe quel moment de la vie car l'attachement est un besoin fondamental et vital chez l'humain. Les conséquences de la privation ou d'un manque d'attachement solide au début de la vie peuvent avoir des conséquences graves. Aucun enfant en couches ne veut avoir été rejeté dans l’enfance. Évidemment, c’est une perception dénuée de paroles, mais combien conséquente! Les conséquences de la perte des bras aimants de la mère à un âge où il est impossible de comprendre les raisons d’une telle coupure sera un thème de vie pour certaines personnes.

Le thème "sentiment de rejet"
Ce thème est le lot de beaucoup d’enfants devenus adultes qui n’ont pas compris certains aspects de leur vie et qui ont pris sur leurs fragiles épaules, le fardeau de ne pas avoir su ÊTRE AIMÉ, pensant qu’il leur manquait vraiment quelque chose d’important pour y avoir droit À ce propos, ces enfants-adultes portent fréquemment le rejet comme une honte.

Les modes de comportements inefficaces
Les modes de comportements inefficaces et les difficultés d’adaptation qui s’ensuivent provoquent des désorganisations et de graves échecs dans le fonctionnement du moi.

La programmation de notre cerveau émotionnel
Le cerveau émotionnel de l’humain provient de nos lointains ancêtres. À l'époque, être séparé de sa meute (nous sommes descendants d'hominidés qui se déplaçaient en groupe) était synonyme d’une mort quasi certaine. Il est donc normal que cette programmation du cerveau serve encore pour nous éviter de sentir les risques à l’intégrité physique et émotionnelle lors d’expériences de séparation.

La séparation vécue comme un rejet
L’expérience de séparation est une expérience dévastatrice qui déclenche une douleur incommensurable pour le tout-petit séparé de sa mère. En plus, si  cette séparation a été vécue comme un rejet, la séparation sera vécue comme une véritable douleur dans le cerveau et sera porteur de mécanismes de défense qui influenceront toutes les grandes décisions de la vie.

Le biberon relationnel pour la construction de l'estime de soi
La construction de l’estime de soi prend ses racines dès la plus petite enfance, avec ce que Jacques Salomé appelle le biberon relationnel. Des adultes en démarche de thérapie disent avoir vécu comme du rejet le fait d'être déplacé de leur environnement immédiat pour toutes sortes de raisons: mis en incubateur, opération d’urgence, soins particuliers). Autrement dit, la transmission des messages entre l’enfant et ses parents s'élabore dès les premiers instants de vie hors de l'utérus.

La formation de la personnalité
Le père et la mère jouent un rôle primordial dans le développement de l’estime de soi. Tout comme la confiance en soi, celle-ci se consolide au fil des expériences de la vie. Quand l'enfant vit dans un environnement stable, elle est renforcée. Dans un environnement où l'enfant se sent en sécurité, où il est approuvé, il acquiert son autonomie et gagne en estime de soi. C'est la base de la construction de la personnalité. Les parents doivent être sensibilisés.

Ses parents, ses amis  auront une influence directe sur sa perception
Le petit de l'humain est un être social; sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres. Ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développerait davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, de famille, joueront un rôle important dans son estime de soi.

Explication des comportements antisociaux
L’individu qui a vécu du rejet ou qui s'est perçu rejeté peut être perturbé de différentes façons et ses problèmes être très diversifiés au niveau personnel. Certaines personnes demeureront fonctionnelles dans leur travail au quotidien alors qu'elles vivront de nombreuses perturbations sur le plan personnel.

Modèles de comportements perturbés
La prédominance d’aspects désagréables et effrayants des expériences de vie perturbe l'équilibre émotionnel. Lorsque mises trop à l’épreuve par les événements, les fonctions du moi sont incapables d’entrer en action.

Le témoignage de Ginette:


Le moi est un centre de contrôle
En percevant l’anxiété, le moi déclenche un signal. Il sent et évalue la réalité pour permettre l’adaptation. Il choisit par discrimination parmi un nombre d’options. On peut dire que le moi (l’Égo) est un centre de contrôle. Il reconnaît les messages, reçoit les données d’entrée, enregistre les souvenirs, discrimine les perceptions, intègre selon sa compréhension les expériences de vie et finalement, permet de garder l’équilibre vital.

Dans la vie de Sylvie (témoignage au-bas de l’article), la décision non-raisonnée de ne pas sentir ses émotions s'est installée dans la toute petite enfance suite à une expérience traumatique. Il y a bien eu dissociation (1) créant un avant et un après.

Se rencontrer soi-même en thérapie pour guérir
Le but de se rencontrer en thérapie du tunnel est de guérir. Guérir des autres demande de faire le deuil des attentes pour l'amour tel qu'il aurait dû être, cela veut également dire de rediriger ses attentes vers les arts, la musique, tout en devenant de plus en plus conscient de son corps pour lui donner douceur et plaisir. C'est un travail ardu de changer ses attentes et de s'approprier la responsabilité de se "donner à soi" plutôt que de donner encore et toujours à l'autre.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

Les "défenses" reviennent quand on ne va pas au bout des affects
Plusieurs personnes vont d’ateliers en ateliers, de cours en cours pour comprendre. L'utilisation de services et ateliers récurrents crée de bonnes brèches sur la carapace que l'individu a érigée pour survivre mais ressemble davantage à ce que l’on fait pour se soigner. C'est un excellent début, mais les "défenses" ont la chance de revenir après un certain temps parce que l’individu ne va jamais au bout de ses affects refoulés.

La théorie de l'estime de soi
La théorie de l'estime de soi développée par James Noley peut être traduite dans le rapport entre ce que nous sommes en tant qu’individu (apparence physique, réussite sociale) et ce que nous souhaiterions être.

La perception de soi-même se forge dès l'enfance au contact des autres
L'estime de soi dans une démarche qui se poursuit commence avec la connaissance de soi et l'acceptation de soi. Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi.

Plusieurs éléments de l’histoire ci-dessous font ressortir une partie de la globalité de la personne pouvant expliquer les comportements antisociaux, les conditionnements destructeurs et les fuites dans diverses dépendances.


TÉMOIGNAGE RÉDIGÉ AU DÉBUT D'UNE DÉMARCHE
Sylvie écrit : (Dans mon parcours de vie),… «  J’abandonne les gens et les choses facilement. Je me sens même quelque peu irritée lorsque quelqu’un est plus insistant ou persistant d’établir une relation quelle qu’elle soit-pour plus longtemps que je ne le souhaite.

J’ai de la misère à accepter ou même à concevoir qu’on peut m’aimer. Je ne veux plus risquer que l’on s’attache à moi. Je pars-Je reste seule-même si la solitude me pèse. Même si je me dis prête à rencontrer quelqu’un pour refaire ma vie. Lorsque j’y pense il y a un petit point d’inconfort-de panique à m’imaginer refaire ma vie-refaire des racines quelque part. Je ne mérite pas d’être aimé (culpabilité, regrets, jugements, autodestruction) Je me cherche depuis si longtemps. Et je sais que rien ne peut être clair ou définitif tant que ce ne sera pas MOI toute entière qui vivrai ma vie.

Ma vie : Pas de liens, pas d’amour, pas de racines, pas de long terme, solitude, pas d’attachement, abandon.

Abandon de moi-même, de ceux que j’aime, de mes rêves, de la réalité. Je ne suis pas devenue celle que j’aurais pu être, je ne suis que son ombre ».


Bibliographie :
Glaude, Albert: (1984) Catharsis: le tunnel qui mène à la guérison. Montréal, Stanké

Laborit, Henri: (1981) L'inhibition de l'action. Paris, Masson

Marland, Serge et François: (1983) Guérir des pièges de son enfance? Paris, Flammarion

Miller, Alice: (1990) La connaissance interdite: affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie. Paris, Aubier

SIRIM: (1984) Alors survient la maladie. Montréal, Boréal Express

Vasse, Denis : (1995) Le temps du désir, Essai sur le corps et la parole, Essais Le Seuil

Basset, Lytta: (1999) Guérir du malheur, Spiritualités vivantes, Albin Michel

Alberti, Robert, et Emmons, Michael. S’affirmer-Savoir prendre sa place, Montréal, Le jour, éditeur.

Bradshaw, John. S’affranchir de la honte : libérer l’enfant en soi
Chapitre 6 : Libérez votre enfant intérieur oublié, page 197, Montréal, Le Jour, éditeur.

Norwood, Robin. Ces femmes qui aiment trop, Montréal, Stanké, collection Parcours.

Loranger, Lorraine, 2008, De l’ombre à la lumière : La guérison par un récit de vie émotionnel

David Servan Schreiber, Notre corps aime la vérité-, p. 24

(1)La théorie de la dissociation, élaborée par Pierre Janet philosophe, psychologue et psychiatre français, fait du sens pour expliquer pourquoi des personnes ont occulté des évènements et des émotions pour survivre. Il est le premier à examiner le phénomène de la double conscience, l’une qui «conserve les organisations du passé», soit le subconscient, et l’autre qui «synthétise, qui organise les phénomènes du présent», soit le conscient (Jean Côté, La thérapie par le tunnel, 1990).


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.






mardi 13 novembre 2012

La valeur du travail intérieur

Le travail intérieur 
Le travail intérieur est une démarche où l’on perfectionne au fur et à mesure notre accès aux informations sensibles. En apprivoisant cette manière d’être en contact avec ses émotions, l’individu parvient à rejoindre le contenu du réservoir d’éléments refoulés et susceptibles de causer les troubles pour lesquels il fait la thérapie. Selon le travail fait antérieurement en croissance et/ou en développement personnel par les individus, les informations du subconscient surgissent des profondeurs du corps et parviennent aux différentes couches du Moi pour les énoncer et les revivre.

Le lien corps-esprit
Le lien entre le corps et l’esprit fait par Janet et Freud sur les défenses psychologiques et les défenses corporelles ou physiologiques, est facilement démontrable en santé psychosomatique. Les conceptions plus académiques du trouble psychosomatique s’inspirent de deux écoles de pensée : l’école psychanalytique qui met de l’avant le rôle prévalant du subconscient dans les manifestations corporelles, et l’école cognitivo-comportementale qui fait jouer un rôle majeur à l’apprentissage et aux croyances.

Les organes vitaux et le stress émotionnel
Les pathologies les plus souvent impliquées sont l’asthme, l’eczéma et les psoriasis, les colopathies et les colites en gastro-entérologie, l’aggravation des coronaires en cardiologie, les céphalées en neurologie et les colites  en pédiatrie. Chaque trouble psychosomatique nécessite que l’on l’inscrive dans l’histoire du sujet pour déterminer les principaux mécanismes de défense utilisés pour le contrer et les facteurs qui l’ont déclenché afin de proposer des soins thérapeutiques appropriées.

Lors d'une dépression, le diaphragme est un muscle important
Lorsque l’individu vit une dépression, le diaphragme est un muscle très important. Si nous imaginons que l'énergie émotionnelle remonte depuis les profondeurs des parois intestinales, il est facile de comprendre que, lorsqu'il se contracte et s'abaisse, il empêche la montée de l'énergie dans la cavité thoracique, et en conséquence, vers les zones d'expression émotionnelle, la tête, les bras, les mains. En général, les personnes dépressives s’expriment comme si conditionnées à prendre le moins de place possible.

Inversement, lorsque l’individu choisit d'exprimer une émotion, le diaphragme pompe l'énergie de la cavité thoracique et l'envoie vers les zones d'expression. Les intestins digèrent alors, non seulement les aliments, mais aussi les résidus métaboliques des stress de la vie quotidienne.

La dépression affecte la pensée 
La  pensée opératoire est ce qui est surtout affectée dans la dépression. Cette organisation psychique se caractérise par  un discours factuel, rationnel, avec un déficit du fantasme. L’individu éprouve une difficulté à identifier et à exprimer ses affects. Il n’arrive pas à élaborer ses conflits pour les défouler.

Les symptômes du corps sont parlants
L’individu focalise sur les symptômes de son corps et ne peut s’en éloigner pour parler de sa vie. L’évocation de ses émotions est inadéquate et la relation thérapeutique avec la plupart des médecins demeure impersonnelle, voire neutre. Il ne fait pas de sens de ses manifestations corporelles et ne fait pas le lien avec sa vie. 

Les conséquences sur le bilan humain plus troublantes que les pertes matérielles
La dévastation laissée derrière par le feu des wagons chargés de pétrole à Lac Mégantic y aura laissé son lot de personnes traumatisées. Pendant une période plus ou moins définie, celles-ci revivront l’événement traumatique qui provoquera des sentiments de détresse à cause des images, des pensées et des perceptions. Ces souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement viennent en boucle. Les flashbacks induisent des épisodes dissociatives déclenchant le sentiment de revivre l'événement.

Au fil d'un temps variable, la seule exposition à des indices internes ou externes ressemblant à un des aspects de l’événement traumatique (date d’anniversaire, soirée d’été, basse-ville de Lac Mégantic) provoquera une réaction physiologique d’alerte.

Pour éviter d’avoir ces réactions, les personnes commenceront à organiser leur vie en fonction de ne pas confronter les stimulus associés à l’événement en question.

Les répercussions sur le capital humain sont plus troublantes que les pertes matérielles. Même si les pertes humaines sont très faibles, le feu, l’incendie ravage parce qu'il modifie la réponse subséquente à tout autre stress prévisible.

Le symptôme a son retentissement sur la pensée opératoire 
Le symptôme est bêtement ignoré, mais lorsque les défenses sont débordées, leur retentissement sur la pensée opératoire désagrège l’organisation du corps. L’individu éprouve de la gêne à ressentir ou à parler de ses états affectifs. Sa vie imaginaire est limitée et il doit invoquer sa rationalité pour s’en défendre.

La dépression est une tentative de solution
La dépression constitue une tentative de solution des conflits affectifs inconscients.  Elle apparaît à tous les niveaux de la personnalité et provoque un ensemble de conflits entre les pulsions et leur expression. Ainsi, chez le déprimé, l'expression de soi est suffisamment réduite pour entraîner une diminution du rendement dans la vie courante du sujet. Dans ses propos, les énoncés et la description factuels des symptômes prédominent. Les passages à l’acte sont fréquemment engendrés pour tenter de résoudre les conflits.

La communication rend moins vulnérable
Plus le lieu de contrôle de l’individu est interne plus il est vulnérable dans les situations de stress aux maladies psychosomatiques. Il ravale ses émotions. Comme il pense ne pas pouvoir contrôler les situations et réagir à celles-ci, sa vulnérabilité est d’autant plus importante que c’est une contradiction entre sa personnalité et la rigidité de ses lieux de contrôle.

Le corps parle ses misères
Les informations du subconscient se retrouvent dans tout le corps, en commençant par le système circulatoire, mais aussi à travers le système pulmonaire, le système osseux et les systèmes reproductifs, le système nerveux central et autonome. Dans l’approche psycho-dynamique de la thérapie du tunnel, on conçoit que la dépression prenne racine dans les conflits inconscients non résolus. La personne peut être ancrée dans la réalité, toutefois, le jugement et la pensée peuvent être atteints.

Le corps est un régulateur émotionnel
Dans la démarche du récit de vie émotionnel par la thérapie du tunnel, le corps est perçu comme un régulateur émotionnel, celui par lequel passe les émotions. Des parties du corps rigidifiées et figées se manifestent pour le démontrer. 

Le travail de Wilhelm Reich illustre bien la fonction du corps
Le travail de Wilhelm Reich illustre bien la fonction du corps pour abriter et moduler l’intensité des émotions. Il décrit sept anneaux : la cuirasse dont il parle est une réaction inconsciente relevant d’un traumatisme corporel ou psychique. La contraction est une tension qui peut apparaître aussi tôt que dans le ventre de sa mère jusqu’à la vie adulte durant le processus d’individuation.

Dans chaque séance de thérapie, le corps offre une sensation qui provoque la mémoire des événements chargés. L'énergie libérée par la décharge contribue au  relâchement intérieur. 

La libération des affects augmente le bien-être
Plus le processus de libération se poursuit, plus la prise de conscience des différents niveaux de la réalité se développe et par conséquent,  la véritable personnalité s’affiche de plus en plus. Le MOI donne non seulement le bien-être intérieur, mais aussi une conscience de la circulation énergétique à travers chaque organe. Le potentiel énergétique est alors considérablement accru et particulièrement le potentiel sensible du cerveau. Lorsque la personne ressent l'amour à l'intérieur d'elle-même pour elle-même et à travers son corps, elle éprouve un sentiment de respect de soi-même et un sentiment de contentement, pour atteindre une maturité émotive. Les relations avec les autres personnes seront considérablement améliorées parce qu'elles partent d'un centre intérieur libre.

La force d'une personne saine
La personne saine se sent moins obligée de réprimer ou d'exploser lorsqu'elle ressent une émotion : elle l’exprime sans accusation. La libération est obtenue  par la force du MOI qui agit à travers le système moteur et les muscles du squelette.

Témoignage de Anne-Sarah
La thérapie faite en 1998 m’a demandé beaucoup de discipline et de persévérance. Durant mon processus d’éveil, j'ai senti que mon identité personnelle était enfouie au plus profond de moi. Je n'avais jamais senti ce que c'était ma conscience corporelle ainsi que mes propres frontières. Mon corps blessé de douleurs et de tensions, me donnait des informations sur l'ensemble de mon organisme. J'étais si mal en dedans mais je m'étais habituée à composer avec ses malaises.

Dans un premier temps, il m'a fallu faire un état des lieux : ce que je voyais, entendais, ressentais, constatais et sentais. Après, j'ai dû apprendre à dire, à nommer mes sensations et mes sentiments. Je suis devenue active dans cette approche en étant capable d'identifier mes émotions, de me permettre de les ressentir physiquement et de les dire. 


Après cette expérience, je venais de franchir un autre pas, je laissais la douleur être là pour dénouer un désordre intérieur pour en venir à rétablir une circulation corporelle fluide et nettoyante. Travail de longue haleine, mais aujourd’hui, mon corps est à moi et non le contraire. 

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


mardi 6 novembre 2012

Notre corps nous dit qu'il aime la vérité

Notre corps aime la vérité
Le titre est évocateur. En juin 2006, David Servan-Schreiber écrit: « Notre corps aime la vérité ». Faites-en la lecture: sa pensée est originale et pleine de bons sens. Ce médecin a donné beaucoup.

Le corps donne l’heure juste
Tout à fait d’accord avec cette manière de voir, j’estime que le corps donne l’heure juste en ce sens que le message transmis physiquement avertit.  Quand nous vivons trop de stress pour notre capacité d'adaptation, il le fait savoir. S’il y a nécessité de poser une action pour remédier à une situation, il donne des signaux physiques. 

Quand l’individu se coupe de ses ressentis, il se coupe de solutions
L’impression inscrite dans les sillons du cerveau, lorsque l’individu se coupe de ses ressentis, le coupe aussi des solutions pour se sortir des difficultés de la vie courante, dans le milieu de travail, dans ses relations interpersonnelles, dans ses défis personnels. Répondant d’une manière conditionnée, il est  réduit à l’impuissance comme s’il était un enfant effrayé.

Le corps a une mémoire
Les souvenirs passent par le corps. On peut facilement imaginer le nombre de souvenirs d’une vie entière. Les souvenirs les mieux gardés sont ceux précédant le langage. Il n’y a pas de "souvenir" sans mots, sans discours intérieurs. 

Les souvenirs du bébé ancrés dans le corps et dans les sensations
Tout comme les animaux, les souvenirs du bébé sont ancrés dans son corps et dans ses sensations, et non dans une histoire. Les souvenirs retrouvés sont donc des souvenirs enregistrés dans le corps avec des émotions, à un moment où le petit enfant ne pouvait se le raconter à lui-même: l’effet de la terreur ou l'absence de langage empêche l'élaboration de l'histoire. En repartant du corps et des sentiments, on arrive à laisser l’histoire réapparaître dans son intégralité. 

Des abus sexuels, des sévices graves s’inscrivent dans le corps 
Bien des personnes perçoivent qu'elles portent des histoires dans leur corps mais sans pouvoir y mettre de nom. Des abus sexuels, des sévices graves, comme le reportage de Hilary Stanton le démontre, s’inscrivent dans le corps http://www.tou.tv/le-diable-a-la-porte. Quand il commence à révéler son vécu, l’organisme s’en porte mieux. C’est ainsi que le corps dit aimer la vérité. Hilary Stanton est maintenant présente à sa vie et elle a repris goût à ce qu’un être humain désire : amour, proximité avec ses enfants, amitiés, succès.

Si le corps était une société, le système immunitaire serait sa police, écrivait David Servan-Schreiber. Plusieurs auteurs semblent d’accord, concluant que, pour fonctionner au mieux, le système immunitaire a besoin de sentir que l’individu vit en intégrité avec lui-même, même au risque de déplaire à son environnement affectif.

Le corps donne le signal
Lors d'accumulation chronique d’anxiété et de stress dans le corps, encrassant artères et système coronarien, faisant monter la tension artérielle, donnant lieu à la tachycardie et aux palpitations, réduisant la concentration et la mémoire, l’individu subit l’effet de sa propre trahison. En effet, le corps se compare à une plante dont il faut prendre soin avec les traitements appropriés et l’un d’eux consiste à écouter les signaux envoyé par le corps.

La psycho-neuro immunologie étudie le lien entre la vie psychique et l’activité immunitaire
Dans les années 70, on a pu démontrer que l’on peut modifier le comportement des globules blancs par un conditionnement; ainsi naissait une nouvelle branche de la médecine, la psycho-neuro immunologie qui étudie le lien entre la vie psychique et l’activité immunitaire.  Ce système de défense, quand il fonctionne bien, permet à l’organisme d’être mieux outillé pour combattre les maladies du vieillissement comme l’arthrite, les cancers ainsi que  la démence (In Psychosomatic Médecine, 1975).

La médecine soigne les parties du corps
La médecine occidentale a fait de grandes découvertes : la radiographie, les ultra-sons, la résonance magnétique, les antibiotiques pour soigner des infections bactériennes. Toutefois, elle ne peut pas grand-chose pour celui qui souffre d’un problème chronique comme l’asthme, l’arthrite, la maladie coronarienne. La médecine conventionnelle cherche à réparer le corps comme le garagiste, un moteur d’automobile, en changeant des pièces.

Apporter au corps ce dont il a besoin et cesser de l’empoisonner 
Mais le plus flagrant défaut de notre système de santé, c’est de soigner chaque symptôme par un médicament plutôt que par un examen du style de vie de la personne. Les grands prêtres de la médecine moderne sont redoutables, ne faisant pas confiance à l’individu pour évaluer ce qu’il fait de bien pour guérir. On est loin du programme naturel du Dr. Dean Ornish qui croyait que si l’on apporte au corps ce dont il a besoin et que l’on cesse de l’empoisonner (physiquement et émotionnellement), il guérira souvent tout seul. Lors d’une participation d’un programme de douze semaines, les résultats des patients du docteur Ornish le firent reconnaître comme médecine officielle. Ce n’est pas ce que la science médicale voudrait nous faire accroire. L’espoir de cette méthode ne vaut-il pas son pesant d’or?
  
La magie du subconscient
Rappelons que le subconscient opère comme une balance : sur l’un des plateaux viennent s’accumuler les souvenirs positifs, alors que le poids des expériences négatives repose sur le second. Le côté où penche la balance indique la perception de la vie et de vous-même. Lorsque l’individu arrive à conquérir ses peurs, le monde entier s’ouvre à lui.

Nos croyances commandent nos actions 
Les gestes que nous posons engendrent des résultats et les circonstances dans lesquelles notre vie se déroule. Ces moments s’additionnent : on les appelle la destinée. Lorsque nous réalisons que nous sommes affectés, c’est une bonne raison de faire un ménage sérieux dans sa tête, son cœur et son corps. Lorsque l’on choisit de faire ce que l’on fait depuis toujours et de ne rien changer, la probabilité que le présent et l’avenir ressemble au passé est une évidence.

En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés.

Le désordre de la conscience
Le bon fonctionnement de la conscience dépend de plusieurs éléments d'informations congruents avec nos buts. Cette congruence renforce le soi et libère l'attention pour une interaction maximale entre l'environnement interne et l'environnement externe. Toutes les fois qu'une information surgit de la conscience et qu'elle entre en conflit avec la poursuite d'un but personnel, l'ordre de la conscience est compromis.

Changer pour soi-même est le seul choix à faire
Introduire des changements dans sa vie est une tâche ingrate, mais pour se sortir des non-sens de sa vie, changer est le seul choix à faire. 



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.