mardi 13 novembre 2012

La valeur du travail intérieur

Le travail intérieur 
Le travail intérieur est une démarche où l’on perfectionne au fur et à mesure notre accès aux informations sensibles. En apprivoisant cette manière d’être en contact avec ses émotions, l’individu parvient à rejoindre le contenu du réservoir d’éléments refoulés et susceptibles de causer les troubles pour lesquels il fait la thérapie. Selon le travail fait antérieurement en croissance et/ou en développement personnel par les individus, les informations du subconscient surgissent des profondeurs du corps et parviennent aux différentes couches du Moi pour les énoncer et les revivre.

Le lien corps-esprit
Le lien entre le corps et l’esprit fait par Janet et Freud sur les défenses psychologiques et les défenses corporelles ou physiologiques, est facilement démontrable en santé psychosomatique. Les conceptions plus académiques du trouble psychosomatique s’inspirent de deux écoles de pensée : l’école psychanalytique qui met de l’avant le rôle prévalant du subconscient dans les manifestations corporelles, et l’école cognitivo-comportementale qui fait jouer un rôle majeur à l’apprentissage et aux croyances.

Les organes vitaux et le stress émotionnel
Les pathologies les plus souvent impliquées sont l’asthme, l’eczéma et les psoriasis, les colopathies et les colites en gastro-entérologie, l’aggravation des coronaires en cardiologie, les céphalées en neurologie et les colites  en pédiatrie. Chaque trouble psychosomatique nécessite que l’on l’inscrive dans l’histoire du sujet pour déterminer les principaux mécanismes de défense utilisés pour le contrer et les facteurs qui l’ont déclenché afin de proposer des soins thérapeutiques appropriées.

Lors d'une dépression, le diaphragme est un muscle important
Lorsque l’individu vit une dépression, le diaphragme est un muscle très important. Si nous imaginons que l'énergie émotionnelle remonte depuis les profondeurs des parois intestinales, il est facile de comprendre que, lorsqu'il se contracte et s'abaisse, il empêche la montée de l'énergie dans la cavité thoracique, et en conséquence, vers les zones d'expression émotionnelle, la tête, les bras, les mains. En général, les personnes dépressives s’expriment comme si conditionnées à prendre le moins de place possible.

Inversement, lorsque l’individu choisit d'exprimer une émotion, le diaphragme pompe l'énergie de la cavité thoracique et l'envoie vers les zones d'expression. Les intestins digèrent alors, non seulement les aliments, mais aussi les résidus métaboliques des stress de la vie quotidienne.

La dépression affecte la pensée 
La  pensée opératoire est ce qui est surtout affectée dans la dépression. Cette organisation psychique se caractérise par  un discours factuel, rationnel, avec un déficit du fantasme. L’individu éprouve une difficulté à identifier et à exprimer ses affects. Il n’arrive pas à élaborer ses conflits pour les défouler.

Les symptômes du corps sont parlants
L’individu focalise sur les symptômes de son corps et ne peut s’en éloigner pour parler de sa vie. L’évocation de ses émotions est inadéquate et la relation thérapeutique avec la plupart des médecins demeure impersonnelle, voire neutre. Il ne fait pas de sens de ses manifestations corporelles et ne fait pas le lien avec sa vie. 

Les conséquences sur le bilan humain plus troublantes que les pertes matérielles
La dévastation laissée derrière par le feu des wagons chargés de pétrole à Lac Mégantic y aura laissé son lot de personnes traumatisées. Pendant une période plus ou moins définie, celles-ci revivront l’événement traumatique qui provoquera des sentiments de détresse à cause des images, des pensées et des perceptions. Ces souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement viennent en boucle. Les flashbacks induisent des épisodes dissociatives déclenchant le sentiment de revivre l'événement.

Au fil d'un temps variable, la seule exposition à des indices internes ou externes ressemblant à un des aspects de l’événement traumatique (date d’anniversaire, soirée d’été, basse-ville de Lac Mégantic) provoquera une réaction physiologique d’alerte.

Pour éviter d’avoir ces réactions, les personnes commenceront à organiser leur vie en fonction de ne pas confronter les stimulus associés à l’événement en question.

Les répercussions sur le capital humain sont plus troublantes que les pertes matérielles. Même si les pertes humaines sont très faibles, le feu, l’incendie ravage parce qu'il modifie la réponse subséquente à tout autre stress prévisible.

Le symptôme a son retentissement sur la pensée opératoire 
Le symptôme est bêtement ignoré, mais lorsque les défenses sont débordées, leur retentissement sur la pensée opératoire désagrège l’organisation du corps. L’individu éprouve de la gêne à ressentir ou à parler de ses états affectifs. Sa vie imaginaire est limitée et il doit invoquer sa rationalité pour s’en défendre.

La dépression est une tentative de solution
La dépression constitue une tentative de solution des conflits affectifs inconscients.  Elle apparaît à tous les niveaux de la personnalité et provoque un ensemble de conflits entre les pulsions et leur expression. Ainsi, chez le déprimé, l'expression de soi est suffisamment réduite pour entraîner une diminution du rendement dans la vie courante du sujet. Dans ses propos, les énoncés et la description factuels des symptômes prédominent. Les passages à l’acte sont fréquemment engendrés pour tenter de résoudre les conflits.

La communication rend moins vulnérable
Plus le lieu de contrôle de l’individu est interne plus il est vulnérable dans les situations de stress aux maladies psychosomatiques. Il ravale ses émotions. Comme il pense ne pas pouvoir contrôler les situations et réagir à celles-ci, sa vulnérabilité est d’autant plus importante que c’est une contradiction entre sa personnalité et la rigidité de ses lieux de contrôle.

Le corps parle ses misères
Les informations du subconscient se retrouvent dans tout le corps, en commençant par le système circulatoire, mais aussi à travers le système pulmonaire, le système osseux et les systèmes reproductifs, le système nerveux central et autonome. Dans l’approche psycho-dynamique de la thérapie du tunnel, on conçoit que la dépression prenne racine dans les conflits inconscients non résolus. La personne peut être ancrée dans la réalité, toutefois, le jugement et la pensée peuvent être atteints.

Le corps est un régulateur émotionnel
Dans la démarche du récit de vie émotionnel par la thérapie du tunnel, le corps est perçu comme un régulateur émotionnel, celui par lequel passe les émotions. Des parties du corps rigidifiées et figées se manifestent pour le démontrer. 

Le travail de Wilhelm Reich illustre bien la fonction du corps
Le travail de Wilhelm Reich illustre bien la fonction du corps pour abriter et moduler l’intensité des émotions. Il décrit sept anneaux : la cuirasse dont il parle est une réaction inconsciente relevant d’un traumatisme corporel ou psychique. La contraction est une tension qui peut apparaître aussi tôt que dans le ventre de sa mère jusqu’à la vie adulte durant le processus d’individuation.

Dans chaque séance de thérapie, le corps offre une sensation qui provoque la mémoire des événements chargés. L'énergie libérée par la décharge contribue au  relâchement intérieur. 

La libération des affects augmente le bien-être
Plus le processus de libération se poursuit, plus la prise de conscience des différents niveaux de la réalité se développe et par conséquent,  la véritable personnalité s’affiche de plus en plus. Le MOI donne non seulement le bien-être intérieur, mais aussi une conscience de la circulation énergétique à travers chaque organe. Le potentiel énergétique est alors considérablement accru et particulièrement le potentiel sensible du cerveau. Lorsque la personne ressent l'amour à l'intérieur d'elle-même pour elle-même et à travers son corps, elle éprouve un sentiment de respect de soi-même et un sentiment de contentement, pour atteindre une maturité émotive. Les relations avec les autres personnes seront considérablement améliorées parce qu'elles partent d'un centre intérieur libre.

La force d'une personne saine
La personne saine se sent moins obligée de réprimer ou d'exploser lorsqu'elle ressent une émotion : elle l’exprime sans accusation. La libération est obtenue  par la force du MOI qui agit à travers le système moteur et les muscles du squelette.

Témoignage de Anne-Sarah
La thérapie faite en 1998 m’a demandé beaucoup de discipline et de persévérance. Durant mon processus d’éveil, j'ai senti que mon identité personnelle était enfouie au plus profond de moi. Je n'avais jamais senti ce que c'était ma conscience corporelle ainsi que mes propres frontières. Mon corps blessé de douleurs et de tensions, me donnait des informations sur l'ensemble de mon organisme. J'étais si mal en dedans mais je m'étais habituée à composer avec ses malaises.

Dans un premier temps, il m'a fallu faire un état des lieux : ce que je voyais, entendais, ressentais, constatais et sentais. Après, j'ai dû apprendre à dire, à nommer mes sensations et mes sentiments. Je suis devenue active dans cette approche en étant capable d'identifier mes émotions, de me permettre de les ressentir physiquement et de les dire. 


Après cette expérience, je venais de franchir un autre pas, je laissais la douleur être là pour dénouer un désordre intérieur pour en venir à rétablir une circulation corporelle fluide et nettoyante. Travail de longue haleine, mais aujourd’hui, mon corps est à moi et non le contraire. 

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


1 commentaire:

  1. « À mon arrivée en Estrie, après 40 ans vécus à Montréal et étant à la retraite, je me suis finalement autorisée à faire une thérapie. Une femme d’un Centre des femmes m’a fait connaître le Centre Au nom de la santé.

    Ayant œuvré dans le domaine des communications, j’avais vécu plusieurs expériences de travail, certaines très enrichissantes, mais d’autres qui m’avaient terriblement marquées. Je peux témoigner du travail que j’ai fait sur moi.

    Il y a cinq ans que mon aventure intérieure s’est terminée. L’écoute, l’empathie, le dévouement de Lorraine à mon égard font de ce centre un endroit où il fait bon se retrouver. Je me suis réparée et je me suis accueillie dans ma souffrance pour la laisser aller.

    Merci de m’avoir accueilli et de continuer à faire ce travail chaque jour! »

    Diane Maillé

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