vendredi 27 juillet 2012

La distinction entre "se guérir" et "se soigner"

Se respecter ou se laisser trop définir par les autres 
Ma compréhension de ce qui amène une personne en thérapie est liée aux messages négatifs reçus dans des violences verbales, physiques ou morales à l'époque de l'enfance, alors qu’adulte, la source est plus souvent parce qu'elle oublie de se respecter ou qu'elle se laisse trop définir par les autres comme s'ils la connaissaient mieux qu'elle-même.

Se soigner pour comprendre la cause de la maladie
Se soigner, c'est vraiment tout faire pour comprendre la cause de la maladie afin d'en supprimer les effets négatifs et de ne pas répéter les gestes, les actions (parfois le manque d'action), les refoulements l'ayant occasionné. La thérapie du tunnel offre l’avantage d’aller plus loin et de diminuer ou d’atténuer les émotions qui mènent à l’inhibition d’action.




Réparer ou atténuer la souffrance
Lorsqu'on parle d'avoir fait mal à quelqu'un, il s'agira de réparer ou d'atténuer la souffrance de cet autre et possiblement de se restaurer d'un dysfonctionnement qui fait tort à d'autres.

Se guérir redonne des ressources actives 
Guérir veut dire être transformé et suppose que la personne accèdera et utilisera le sens caché de la maladie. En thérapie, elle s'entendra dire l'innommable dans un langage parfois désespéré.

Une fois le conflit résolu, un traumatisme infantile et/ou actuel dépassé, une situation inachevée dont la personne a fait le deuil ou a accepté, en relation directe ou indirecte avec une blessure ou une violence ravivée de son enfance ou durant une période de vulnérabilité cruciale de son développement, la guérison lui redonnera des ressources actives pour en être complètement dégagée. 

Comme lors d'une blessure physique bien guérie, plus rien ne l'empêchera de faire ce qu'elle désire. Ce n'est pas que soulagée.

Se dire, se révéler, s'autoriser à dire
Se dire, se révéler, s'autoriser à dire tout ce qu'on a sur le coeur durant une session de thérapie va permettre à la personne, parfois malade physiquement, d’entendre ce qu’elle crie avec des maux. Se soigner aura probablement passée par des soins spécialisés ou médicaux, mais la guérison, elle, supposera des soins relationnels qui, eux, passent par l'écoute des symptômes de la "maladie" comme s'il s'agissait d'un langage. Il faut bien dire que, parfois, la maladie tient lieu pour cacher la vérité

Retrouver la/les blessure(s) originelle(s)
Guérir suppose donc de permettre au malade de retrouver dans son histoire, qu'elle soit actuelle et passée, la blessure originelle qui s’exprime, qui se crie avec un mal-à-dire (maladie) et parfois même par une affection.

Plusieurs formes d’affectivité ou d’états d’âme
Au fil du, temps, alors qu’il devient un adulte, il filtre autrement et on peut alors distinguer plusieurs formes d’affectivité. Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte: 1- l’émotion est un état temporaire marqué par des modifications physiologiques; 2- le sentiment, plus durable comporte un prolongement et des nuances dont les répercussions mentales sont importantes ayant une signification particulière pour celui qui l’éprouve; 3- la passion est non seulement un sentiment puissant qui est envahissant mais elle domine la vie psychique dans une direction spécifique; 4- l’humeur est comme un bruit de fond permanent de la vie affective et provient fréquemment des sensations viscérales liées au fonctionnement du corps; d’autres états d’âme passe par la tension, par la détente, par l’assouvissement, par une décharge libératrice.

La psychosomatique 
Pour ceux que la psychosomatique intéresse, il est à noter que nous utilisons le terme affection pour parler de sentiments à l'endroit d'une autre personne, mais aussi pour qualifier un trouble ou une souffrance.

Jacques Salomé a raison: le double sens du mot "affection" devrait nous faire réfléchir sur le sens profond de certaines maladies lié à l’affectivité maltraitée.





Revivre son histoire à partir d’une thérapie accueillante 
Guérir va bien au-delà des soins apportés pour réduire la souffrance, pour supprimer le symptôme, ou pour atténuer une souffrance. Il s'agit de permettre au malade de s'entendre dire ce qu'il n'a pu dire avec des mots et a plutôt exprimé de façon silencieuse mais visible avec des maux. Pour se guérir, il ira de soi de revivre son histoire à partir d’une thérapie accueillante centrée sur soi pour décoder les fidélités empruntées, pour se délester des loyautés invisibles, pour accepter et faire le deuil de situations inachevées, et laisser tomber les missions de réparation, et pour refuser les injonctions qui sabotent l'individu. À chacun de se faire entendre dans sa plainte.

Lire: "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel " pour confirmer le lien  entre la qualité des relations significatives de sa vie et son état de santé.

Parler pour exister
Pour donner une illustration, avec la médecine traditionnelle, on vous enlève un kyste, mais on n’aura pas entendu ce kyste “parler »d’un enfant avorté dont vous n’avez jamais parlé à personne. L'enfant “tente” à sa façon de se dire, de se manifester, d’exister.

Devenue technologique, opérationnelle, fonctionnelle et institutionnelle, interventionniste et ponctuelle, la médecine occidentale est de moins en moins relationnelle et intimiste. Voilà pourquoi elle a beaucoup de mal à
guérir.

Se réconcilier avec les situations inachevées de son histoire
Guérir est vraiment la tentative de se réconcilier avec les situations inachevées de son histoire, de se libérer des violences engrangées autour des pertes et des séparations passées ou récentes, afin de lui permettre de renoncer aux missions de réparations ou de fidélités qu’il a pu se donner dans son enfance, pour l’inviter à un lâcher-prise sur les conflits intra-personnels.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

samedi 21 juillet 2012

Le développement et la sécurité de l'enfant sont compromis

La détresse liée à la violence
L'intention derrière une analyse sociologique de la détresse liée à la violence est de la remettre dans son contexte, lorsqu'elle est la conséquence de causes sociales, comme dans les conditions de l'environnement, la pauvreté, le travail stressant. Évidemment, cela a des répercussions importantes sur l'individu.

L'occultation et la dissociation sont utilisés comme mécanismes de défense
Les enfants, victimes d'expériences traumatiques dans l'enfance, ont eu recours à l'occultation et à la dissociation comme mécanismes de défense pour se protéger émotivement. S'il s'agit d'un traumatisme sexuel à leur endroit, c'est une violence innommable. Lors de tout traumatisme vécue à l'âge adulte, ce mécanisme se mettra à nouveau en place pour se protéger des émotions et pour se couper des sensations qui y sont associés. Ce mécanisme de défense a peut être été utile à l'enfant qui ne possédait pas les habilités langagières de l'adulte pour partager afin de mieux comprendre. 

Une histoire vécue
Il y a toujours un rapport entre la violence vécue et la violence qui se répercute par la suite sur les membres d'une famille. La situation d'Aïsha illustre bien mon propos. Aïsha a grandi en Égypte dans une famille égyptienne. Ni son père, ni sa mère n'était violent, mais toute petite, elle a connu la guerre: les balles, les bombes, les alertes la nuit, être confronté à la perte de personnes qu'elle aimait, la possibilité de viol et de destruction de sa maison par des bulldozers, etc.. Le chaos et l'incertitude ont provoqué une détresse alarmante chez elle. Aïsha est arrivée au Canada alors qu'elle avait neuf ans. Au début, en dépression profonde, elle ne parlait plus et regardait toujours au sol. Les parents ont choisi de ne plus parler de la guerre qu'ils avaient laissé derrière eux. Le non-dit vise à protéger, mais cela fait l'effet d'un presto pour Aïsha.  

À la décharge des parents de la petite, ils ne connaissaient pas nos coutumes, alors, ils ne l'ont pas fait traiter, ce qui aurait vraiment atténuer son calvaire. Aïsha est devenue une adolescente troublée, d'humeur noire.

J'ai rencontré Aïsha en 3e secondaire. Il m'a fallu plusieurs rencontres avec ses parents avant qu'ils n'acceptent de faire la démarche d'amener Aïsha chez une psychologue que je leur recommandai.

Aïsha s'est remise à parler, mais à ce jour, elle souffre de crises d'angoisse qui décuplent en elle un potentiel de violence dans lequel elle a de la difficulté à se reconnaître. Quand elle conduit, elle devient très rapidement nerveuse et stressée, éprouvant beaucoup de difficulté à rester calme. Elle a déjà eu une citation pour "rage au volant".


Aïsha devient surmenée et stressée dès qu'elle est dans une situation qui rappelle le moindrement le chaos de son enfance. Son état d'hyper-vigilance est déclenché par les bruits, par les chantiers de construction et toute stimulation sensorielle.


Le lien corps-esprit
Les émotions et les fonctions cognitives d'Aïsha sont interpellées plus facilement que celles d'autres personnes qui n'ont pas le même vécu. Ses fonctions somatiques se manifestent avant tout déplacement et les diarrhées témoignent de son état anxieux. Depuis son adolescence, elle prend des médicaments pour les nerfs et elle s'en tire tout de même assez bien. Ses enfants voient un psychologue pour enfants.

Sans nier le drame survenu dans la vie d'Aïsha, nul besoin d'une guerre pour réveiller des réactions retentissantes sur le système nerveux. Ginette, interrogée par Louise DesChâtelets en 2002 à HOP LA VIE!, déclarait avoir subi la violence de ses parents avec des effets similaires à ceux éprouvés par Aïsha. 

La violence est un déterminant majeur de la santé
La violence représente une condition de vie dont on tient peu compte alors qu'elle est un déterminant majeur de la santé. Selon la DPJ à Montréal, de nombreux facteurs déclenchent la violence faite aux enfants: parents en déséquilibre, des stress majeurs quand on est sans travail, l'isolement quand on est un nouvel arrivant. Cela occasionne des gestes désespérés.



La violence a des répercussions sur les enfants 
Si la violence a des conséquences évidentes sur la santé physique de la victime, elle vit réellement des malaises bien réels en regard des émotions ressenties et qui ont un impact jusque dans le corps parce qu'il n'y a pas beaucoup de place pour les exprimer. L'alcoolisme, l'automutilation, la dépendance aux drogues, au sexe, etc. sont généralement les conséquences et non les causes de la violence.

Les événements façonnent nos réactions
Le cerveau humain est encore un mystère pour les scientifiques, mais il est certain que les événements façonnent nos réactions. Dans la plupart des sociétés, la violence renvoie à la déviance. Dans un contexte de guerre, l'exposition à une situation de stress intense qui menace la vie ou l'intégrité physique entraîne l'apparition de réactions qui ne se résorbent pas facilement.

Les risques pour le développement et la sécurité des enfants 
Lorsque des enfants se voient refuser la possibilité de grandir dans un climat de confiance, de tolérance et de justice, l'espoir d'endiguer les conflits au cours des générations suivantes est très faible. Dès lors, les risques pour le développement et la sécurité des enfants à venir est encore compromis.

Les répercussions de la violence sont plus ou moins grandes
En temps de paix, des enfants devenus adultes peuvent reprendre le cours de leur vie après avoir vécu des situations de violence. Les répercussions peuvent être plus ou moins grandes, mais pour ceux qui n'y arrivent pas, l'espoir ne réside pas seulement dans la médication, mais aussi grâce aux rencontres avec d'autres qui ont vécu un stress post-traumatique.



Une confrontation directe avec les événements
Un autre moyen utilisé pour les soldats est la désensibilisation par la confrontation directe aux événements (en reviviscence) pour que les émotions s'intègrent à la personnalité tout en permettant les décharges nécessaires pour décoder les tensions portées par le corps. 



La santé émotionnelle s'améliore
La prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique en laissant le corps faire ce que le corps demande permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.



jeudi 19 juillet 2012

Les bouleversements de l'adolescence

Quand je pense à la prévention pour les enfants, je pense qu'il faut tenir compte de plusieurs facteurs. Comme on le lit parfois sur des bannières: "Ça prend un village pour élever un enfant!"

Les parents sont source de réconfort et de stress pour leurs enfants
De tout temps, les parents sont à la fois source de réconfort et de stress pour leurs enfants. Être parent est une merveilleuse expérience. Mais les exigences de la vie moderne et les préoccupations du quotidien causent des stress qui débordent souvent sur les enfants. Des parents irrités, anxieux et à bout nerfs deviennent des sources de stress pour leurs enfants alors qu’ils devraient représenter leur sécurité. Comme ces tensions font partie de la vie familiale, c’est le travail des parents de trouver des solutions afin de ne pas se sentir dépassés et d’assurer la sécurité affective de leurs enfants.

L'étude systémique d'un environnement familial
Malheureusement, il est rare que l'on regarde de l'intérieur les problèmes familiaux: nous nous contentons de regarder en surface et nous nous adressons seulement au bobo plutôt qu'à bien comprendre le contexte. L'étude systémique d'un environnement familial pour en trouver les forces et pour pointer vers les faiblesses est rarement abordée.

Les dysfonctions de société
SIGNE DES TEMPS, tout le monde est pressé d'agir et il va de soi que chacun fait de son mieux! Nous avons cette manière d'illustrer nos dysfonctions de société. Les vies humaines, celles des enfants, semblent avoir un prix et nous oublions qu'ils ne sont pas des "paquets" à bouger comme bon nous semble.

« Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir.
dit Philippe Aubert de Gaspé. C'est tout à fait faux, surtout de nos jours.

L'environnement familial pour répondre aux besoins de sécurité et d’acceptation de l’enfant
Des enfants en colère, tristes, vulnérables, qui se dévaluent, sont affectés par les difficultés financières de leurs parents quand ce n’est pas à cause de l’accumulation de leurs stress. La vulnérabilité à des difficultés affectives se produit dans un environnement familial où les besoins de sécurité et d’acceptation de l’enfant ne sont pas satisfaits. S’ajoute à celui-ci, un fonctionnement familial perturbé révélant un manque de cohésion, des conflits interpersonnels, des attitudes éducatives hostiles envers l’enfant, des pratiques de contrôle et de domination ou de manipulation, des critiques fréquentes, peu ou trop d’implication des pères, laisse à prévoir l’augmentation et la persistance des symptômes dépressifs ou le début des troubles dépressifs chez les enfants et les adolescents.

L'association des conflits interpersonnels et des symptômes dépressifs
Il existe une association claire entre les conflits interpersonnels et les symptômes dépressifs. Les enfants dans ces milieux familiaux doivent composer avec un manque de réponse parentale adéquat à leurs besoins essentiels de disponibilité d’écoute et d’encouragements des parents. Les crises et les explosions de rage sont différentes formes d'expressions quand des problèmes de santé mentale ou physique, de toxicomanie ou de violence conjugale se manifestent et qu’ils ont le sentiment dans leur coeur de ne pas être aimés.

Cette vulnérabilité cognitive prend la forme d’attitudes, de croyances et de présuppositions négatives ou dépressives caractérisées par des erreurs systématiques dans l’interprétation d’événements ou de communications interpersonnelles, des attributions erronées, des perceptions de peu de maîtrise sur sa vie, une piètre estime de soi et une vision négative des autres et du monde qui deviennent automatique.

Les réactions impulsives, intrusives, agressives ou incohérentes des parents génèrent un stress qui peut devenir chronique. Dans ces situations, il arrive que les enfants aient peur de leurs parents. Ils peuvent être aux prises avec de nombreux traumatismes et de sérieux problèmes de comportement.

La sécurité affective dont les enfants dépendent est cruciale
La sécurité affective que procurent généralement aux enfants les figures parentales est cruciale pour leur développement. Dire à un enfant qu’on l’aime est insuffisant, il a besoin d’être écouté et entendu dans ce qu’il exprime. C’est ce qui lui donne le sens d’être important et d’être apprécié.


Les adolescents désirent participer aux décisions qui les concernent
La présence des parents est requise pour expliquer aux enfants pourquoi il y a des règlements familiaux et que des décisions sont prise à son sujet. Le dilemme de l’opposition que l’adolescent utilise pour s’affirmer n’est pas insoluble. Les adolescents désirent habituellement participer aux décisions qui les concernent. L’ado et ses parents peuvent être en désaccord sur une décision mais s’il existe une compréhension et un respect mutuels de leurs sentiments et raisonnements dans les positions prises, il y aura moins d’opposition.

Les enfants concluent qu’ils ne sont pas dignes d’intérêt 
Quand des émotions déconcertantes persistent pendant plus que quelques semaines, les enfants peuvent conclure qu’ils sont des nuisances et qu’ils ne sont pas dignes d’intérêt ou qu’ils sont à l’origine des problèmes. Cela représente les cicatrices émotionnelles avec lesquelles ils devront composer si on ne leur explique pas les raisons des sources de stress parentaux. Il est inévitable que les parents doivent composer avec des conditions de vie actuelles et passées difficiles. Informer les enfants pour signaler les changements à prévoir devrait les rassurer et non les soumettre à plus de stress. S’ils sentent que leurs parents s’assument totalement, les enfants collaboreront davantage. De même, quiconque est à l’extérieur sera sensibilisé par la réalité des familles pour trouver les meilleurs moyens de les aider.

Les actes des parents sont plus importants que leurs paroles 
Les enfants ne peuvent agir sur leur environnement de manière autonome comme les adultes; par exemple, ils ne peuvent quitter la famille pour se réfugier quelque part où ils se sentent appréciés. Alors, ils refoulent et leur rage reste enfermée. Quand l’enfant se met à développer des tics, qu'il dort mal, qu'il éprouve de la difficulté a se concentrer et que ses comportements deviennent erratiques et incompréhensibles même pour lui, il est parfois trop tard pour corriger la situation de manière satisfaisante.

Sans l’amour inconditionnel des parents, les enfants se sentent démunis
Même si les enfants sont plus évolués qu’à d’autres époques, ils sont incapables d’expliquer que, sans l’amour inconditionnel de leurs parents, ils ne peuvent pas se développer et qu’ils risquent même d’en être handicapés. Et un seul parent ne peut jouer le rôle des deux.

Trop de jeunes vont souffrir de dépression au cours de leur adolescence
Au Québec, entre 5 % et 10 % des jeunes vont souffrir de dépression au cours de leur adolescence. Il est donc important de porter attention aux signes de la détresse, qui peuvent être très différents de ceux d’un adulte. Les adolescents montrent plus d’irritabilité et de sautes d’humeur. Divers signes comme un trouble de l’appétit, une grande fatigue ou le retrait social peuvent être associés à la dépression. Ces jeunes souffrent souvent en silence. Les répercussions sur leur avenir peuvent être conséquentes : problèmes de comportement, isolement, décrochage scolaire, violence, consommation et même, dans certains cas extrêmes, le suicide. »

50% des maladies mentales se manifestent avant l’âge de 14 ans et 75 % avant l’âge de 24 ans. En dépistant les premiers symptômes de la dépression à l’adolescence, les conséquences à long terme sur la vie du jeune sont évités, ainsi que les risques de rechute.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

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mercredi 18 juillet 2012

Communication non-verbale-thèmes des rencontres

La communication non-verbale vous intéresse?

-Savez-vous ce que votre corps essaie de dire à votre interlocuteur et saisissez-vous ce qu'il vous dit réellement?

La science de ce langage s'appelle "kinésie", ce qui signifie "mouvement"; elle est basée sur les comportements en lien avec le système nerveux.

Darwin, le premier à étudier ce langage alors qu'il étudiait les comportements des singes, fit des liens avec le langage non-verbal de ses jeunes enfants. Cent ans plus tard, d'autres scientifiques ont repris l'étude des aspects innés et appris de ce langage pour en faire un dictionnaire compréhensif.

Tout le monde reconnaît l'impression persistante du langage du corps dans les premiers instants d'une rencontre. Les expressions faciales, la voix, le ton, les yeux communiquent nos émotions, notre stress également, tandis que les postures indiquent la force de notre sentiment et notre humeur sous-jacente. L'écho postural et gestuel sont des aspects fascinants du langage corporel. Notre langage non-verbal confirme que nous éprouvons des émotions et le stress est un pilote automatique pour laisser passer des tensions qui s'expriment non verbalement. Lire les messages non-verbaux correctement offre une rencontre directe avec notre vis-à-vis. C'est un langage qui vaut la peine d'être décrypté.

Si vous êtes intéressés de découvrir différentes facettes de ce langage, vous pouvez vous joindre à deux nouveaux groupes d'apprentissage.

Voici les thèmes des rencontres en atelier:

      -L'histoire des débuts de la communication non-verbale

      -Le langage des postures 

      -Axes corporelles
       
      -LES TERRITOIRES CORPORELS 
  
      -Indices d'accès

      -LES CINQ RACES GESTUELLES

      -LES RESSORTS CACHÉS DES PERSONNES QUE VOUS

      CÔTOYEZ

       
      -Le code secret derrière les attitudes.

      -LA MANIFESTATION DE NOS ÉMOTIONS
       HUIT CATÉGORIES POUR DÉCODER LE LANGAGE DU
       CORPS


      -Le langage de l’amitié et les armes de la séduction.
      
      - Le tissu de mensonges.



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.


Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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samedi 14 juillet 2012

La violence se donne bonne mine!

La violence est souvent banalisée
Chaque fois que quelqu'un me confie son malaise face à la violence vécue quotidiennement dans son couple ou sa famille (s'il/elle est adulte, bien entendu), je pense au travail à faire pour aller au-delà de la banalisation et de la justification. Pierre a pris le chemin du "pardon" et du "rétablissement" après avoir revécu sa détresse. L'amour pour sa conjointe et sa famille a fait le reste. 

Les conséquences de la violence 
Des périodes de peur et des attaques de panique se manifestent. Les différents symptômes, tels les cauchemars, des palpitations cardiaques, des nausées, des engourdissements et des étourdissements exposent l’individu à aggraver sa santé physique et psychique.


La loi du silence


TÉMOIGNAGE
Pierre D. écrit:
Avant de me mettre à l'écriture, j'en suis venu à me dire que d'écrire ce témoignage me permettrait de mesurer le chemin parcouru depuis la fin de ma thérapie.

Depuis mon enfance, je luttais contre des accès de colère qui m'ont fait perdre le contrôle, souvent; parfois, je rageais. Mes dents sont usées juste de les serrer, surtout la nuit.


En vieillissant, je me suis rendu compte que mon éloquence verbale pouvait servir deux causes: celle de m'exprimer avec précision, mais aussi celle de créer des situations particulières avec mes proches. Bien sûr, la culpabilité, jamais très loin derrière moi, me faisait me transformer du lion à la douce brebis pour me reprendre, mais pour tout l'or au monde, je ne me serais excusé à mes enfants ou à mon épouse. C'eût été trop humiliant parce que trop fréquent!


Ce n'est pas pour me justifier, mais j'ai appris à la bonne école. Quand j'étais petit, mon père était mon héros: s'il narguait ma mère, je lui donnais raison. Avec le recul de l'adolescence, j'avais commencé à réaliser que, quand mon père reprenait ma mère ou qu'il la sermonnait et la dénigrait devant nous, il n'avait pas toujours raison et surtout, il n'avait pas le droit. C'était son mode de communication avec nous aussi, et moi qui n'en connaissait pas d'autre, je l'ai repris à mon compte. Lorsque j'ai quitté le domicile parental à 17 ans, je ne savais pas que je transportais le modèle de communication paternel.


Mon père avait un vocabulaire bien particulier; je me suis entendu dire les mêmes paroles pour des "conneries" envoyées à ma femme et à mes enfants. Je n'en suis pas fier. Quand je songe à la cruauté de mes commentaires et à la souffrance que j'ai causée, j'ai mal. Le pardon ne m'est pas facile. J'étais capable de clamer mon innocence quand je ridiculisais un membre de ma famille en disant que c'était une farce et que le visé devrait développer son sens de la dérision. Je me faisais accroire que je pratiquais ma liberté d'expression alors que cela parlait plutôt de mon impulsivité.


Il fallait que je m'en sorte. Ma femme pensait me quitter, mon plus jeune allait bientôt partir pour le collège. Je suis dur à convaincre, mais j'ai choisi la thérapie du tunnel parce que je croyais que ça irait plus vite et aussi parce que c'était dans ma région.


Les scènes revisitées m'ont fait pleurer. J'ai eu envie de quitter la thérapie, mais j'avais trop à perdre. La violence de mon enfance m'a marquée, c'est indéniable. Je me suis revu et senti caché derrière le divan du salon pendant que ma mère tentait de se défendre. J'en ai voulu à mon père pour ses comportements violents, j'en ai aussi voulu à ma mère pour s'être laissée traiter comme ça. J'ai compris qu'à l'origine, mes accès de colère étaient  des décharges qui ne sortaient pas sainement, ni à l'époque, ni juste avant ma thérapie.

De décharges physiques en décharges émotives, je fis l'expérience directe de  l'impact des mots utilisés par mon père et je devins plus conscient de ceux que j'employais suite à mes sessions de thérapie. Puis, un jour, je suis entré en résonance avec des désirs enfouis, l'un d'eux, le désir d'amener ma femme dans l'aventure d'un voyage. C'était tombé dans l'oubli avec "la vie, la vie". J'ai alors commencé à lui en parler: pour moi, c'était nous donner une deuxième chance et ça me donnait l'occasion de pratiquer une communication plus saine, plus vraie. Elle était réticente et je la comprenais; comment aurait-elle pu me faire confiance? Il m'était maintenant facile d'imaginer le raisonnement qu'elle n'osait me partager. Les victimes de violence psychologique deviennent adroites pour éviter d'être pris dans "l'oeil du dragon". Je crois que ma femme en était venue à se demander si elle était en fait responsable des conflits entre nous. Pendant des années, je lui avais fait valoir que j'étais l'incompris.


Ventiler me permettait auparavant d'exploser avec des sarcasmes, visant à punir, à invalider sournoisement les membres de ma famille. Comme j'ai la tête dure, il m'est arrivé d'avoir encore recours à mes nombreux jugements sur tout. Plus tard, au cours de la thérapie, j'ai compris que ces comportements me protégeaient contre les attentes émotives des gens qui m'entouraient. Je leur coupais toute inspiration de partager leurs opinions. Cela faisait partie de ma vulnérabilité comme si je croyais que je n'aurais pu gérer les émotions que j'éprouverais s'ils se partageaient.

Un an après ma thérapie, je suis encore avec ma conjointe. Nous avons encore du chemin à faire, mais mes efforts portent fruit. Je suis heureux!

(Pierre D)


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.





vendredi 13 juillet 2012

La méditation posturale corporelle apaise le mental et assainit le corps

©LA MÉDITATION POSTURALE CORPORELLE

Une forme de méditation proposée fut retenue:

         a) utilisée pour faciliter la mise en phase avec le corps.  

Cette technique venue de Birmanie contribue à un apaisement du mental ainsi qu'à une détente corporelle complète. La prise de conscience de l’unité du corps et de la respiration amène un état de conscience de plus en plus pointu.

L'énergie ainsi récupérée peut être utilisée pour mieux gérer son stress et augmenter son bien-être physique.

La pratique de cette forme de méditation permet de continuer à nettoyer le corps de ses blessures émotionnelles anciennes.

Nous croyons bien nous connaître, mais il se peut qu'en méditant, nous découvrions quantité des choses que nous ne connaissions pas. Nous deviendrons de plus en plus conscient de certaines qualités positives comme la compassion, la compréhension, l’amour, l’humilité, la patience, la discipline, la sincérité, la détermination, le contentement, la joie. Puiser dans celles-ci facilite l'acceptation  de traits dont nous désirons nous défaire. Le regard intérieur nous permet de nous voir tels que nous sommes avec nos anxiétés, notre avidité, notre envie, notre jalousie, nos intolérances, nos rancoeurs.

                            

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 
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LE LIVRE DE MA VIE (votre récit autobiographique)

LE LIVRE DE MA VIE 

Ces ateliers autobiographiques constituent un travail de réflexion sur soi et sur sa vie. Il s'agit d'une méthode d'approche de soi, de contact avec soi, laquelle, sans être thérapeutique, a des effets thérapeutiques.

Le livre de ma vie, en atelier, permet aux participant(E)s d'aller à la découverte de soi pour apprendre à se connaître et à se reconnaître. On s'engage dans la quête du fil conducteur de sa vie pour réviser ses décisions et se rapprocher du sens de la vie telle qu'on la veut maintenant.

 Ce livre autobiographique tend à unifier ce qui, en soi, est conflictuel pour la promotion d'une meilleure acceptation de l'être que l'on est. C'est une occasion autobiographique qui permet la construction de son intériorité, chaque personne étant sa propre thérapeute. Le guide respecte le rythme de chacun et l'expérience de réconciliation de chacune des parties de soi donne la permission d'ÊTRE, d'exister exactement comme on est, avec tout ce que l'on est.

 Des personnes ont écrit le livre de leur vie pour le présenter à leur famille, d'autres l'ont publié à compte d'auteur pour un public général, enfin, d'autres ont mis à profit les outils pour reconstruire leur vécu et en faire sens.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 


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