jeudi 26 septembre 2013

Faire face à son passé pour changer sa relation à autrui

Robert Frost, le poète, a dit : « Il faut bien clôturer pour bien voisiner ».

Se connaître pour changer sa relation à autrui
Quand on est enfant, on filtre  tout à travers son nombril. L’affectivité  de l’enfant est essentiellement diffuse, égocentrique car elle se développe avant qu’il n’ait de distinction de son « Moi » et du « Tu ». Après avoir eu toute son attention centrée sur sa mère en raison des satisfactions qu’elle procure apparaît un intérêt plus grand pour le monde extérieur

Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte
Au fil du, temps, alors qu’il devient un adulte, il filtre autrement et on peut alors distinguer plusieurs formes d’affectivité. Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte: 1- l’émotion est un état temporaire marqué par des modifications physiologiques; 2- le sentiment, plus durable comporte un prolongement et des nuances dont les répercussions mentales sont importantes ayant une signification particulière pour celui qui l’éprouve; 3- la passion est non seulement un sentiment puissant qui est envahissant mais elle domine la vie psychique dans une direction spécifique; 4- l’humeur est comme un bruit de fond permanent de la vie affective et provient fréquemment des sensations viscérales liées au fonctionnement du corps; d’autres états d’âme passe par la tension, par la détente, par l’assouvissement, par une décharge libératrice.

Nos sensations, nos pensées et nos actes accèdent à la conscience
Grâce à la présence en nous de l’image du moi, du schéma corporel de soi, nous pouvons intégrer nos sensations, nos pensées et nos actes, ce qui les fait accéder à la conscience et à la volonté.

Le corps « pense » aussi
Le siège de la pensée est dans le cerveau, mais le corps, dans sa totalité, « pense » aussi. C’est la raison pour laquelle suite à un argument avec autrui, un mal de tête ou de cœur peut s’installer. Le corps pensant est ici à l’œuvre. Le corps a besoin de parler, de se plaindre et de pleurer, de dé-stresser. Cette phase, indispensable, permet de prendre conscience, de manière violente, parfois, des souffrances refoulées et niées (Anne-Catherine Sabas).

Pour se connaître, il faut d’abord se situer dans le monde
Tout se passe dans la vie quotidienne comme si chacun de nous manifestait une connaissance de soi. Les interactions des humains sont si nombreuses, complexes et enchevêtrées qu’aucun individu ne peut plus se regarder vivre sans regarder vivre les autres.

Le bagage de vie contribue à la connaissance de soi
Cette capacité de mieux saisir le passé avec tout ce bagage de vie contribue à la connaissance de soi. L’image de soi peut être renégocier en tout temps en tenant compte de ses forces, ses faiblesses, ses difficultés mais aussi ses succès. La découverte de ses limites, de nouveaux besoins modifient le rapport à la réalité.

La connaissance de soi n’est pas qu’une description extérieure
La connaissance confuse, informulée de soi ne se limite pas à décrire le soi extérieur.  Au moment même où l’on mesure le stress sur soi de notre espèce, de notre milieu et de l’existence d’autrui, nos comportements s’adaptent.

L’intégration à tout milieu implique une liberté et une responsabilité
L’intégration à tout milieu social oblige à une action qui implique une liberté tout autant qu’une responsabilité dès que l’on communique avec autrui. Le JE de l’un est relié au JE des autres.

Certains comportements sont en réaction contre les autres
Chez certaines personnes, il existera toute une panoplie de comportements, de façons de voir, de penser et d’agir qui ont été construits en réaction contre les autres. À écouter autant de récits de vie, il apparaît qu'il fut probablement plus sain pour des personnes de démissionner et de vouloir protéger leur cœur brisé plutôt que de continuer à se battre.

De plus en plus de manifestations de déséquilibres affectifs
Dans les médias on présente de plus en plus des manifestations de déséquilibres affectifs qui ne cessent d’augmenter au sein de nos jeunes populations. Contrairement aux animaux, les humains s’isolent quand ils ont mal. 

Se regrouper serait sans doute la meilleure défense contre l’isolement, mais dans notre société individualiste, les chances d’être mis de côté ou rejeté sont plus grandes, selon la loi de la différence. Les difficultés d’adaptation aux fluctuations de la vie sont de plus en plus grandes dans cette société aliénante. L’individu qui veut en sortir doit en faire l’objet d’une recherche personnelle.

Notre monde en perpétuel mouvement donne lieu à des réactions imprévisibles
Toute action humaine, semblerait-il, même la plus louable peut avoir des effets indésirables, soit parce que la société n’a pas tout compris, soit parce que notre monde en perpétuel mouvement donne lieu à des réactions imprévisibles. Il est démontrable que chaque comportement révèle quelque chose qui veut se dire autrement. Par exemple, un enfant qui est repris systématiquement dans le but de corriger ses manquements finira par montrer une « attitude hésitante » à l’égard de son entourage. Pourtant l’intention positive a un impact indésirable.

Des stratégies pour se protéger
Les enfants qui ne se sentent pas acceptés pour ce qu’ils sont ont tendance à se protéger même des personnes qui les aiment le plus et qu’ils aiment le plus.

La stratégie de démission
La stratégie de démission peut être appréciée à sa juste valeur lorsqu'on comprend qu’il y a une logique à ne plus vouloir prendre le risque de s’intéresser à la vie si on est pour l’en priver par la suite. Il faut justement un courage extraordinaire et un esprit férocement tenace pour faire face à une telle incapacité.

La stratégie de retrait
La stratégie de retrait favorisera un sentiment de solitude et d’isolement qui bien sûr provoquera la perception d’être différent, donc, qui ne s’intègre pas facilement.

Préparer le coeur au changement
Mon propos, tourné vers ceux et celles qui veulent se libérer, n’offre pas une sinécure, j’en conviens et j’estime que le temps que l’individu se donne pour guérir est un facteur clé. On ne guérit pas une vie en dix ou douze versements et tous mes clients peuvent en attester. Par contre, la descente dans ses profondeurs redonne des options, avec de nouvelles possibilités.

Les enjeux relationnels particuliers
Le récit de vie émotionnel représente un outil précieux de nos sociétés modernes en panne de sens pour se restituer soi face à soi et aux autres, mais agit aussi pour restituer des vies de plus en plus morcelées par le conformisme et par l’obéissance et la dépendance à l’autorité.

L’existence de frontières humaines
L’existence des frontières humaines est un phénomène assez récent. Dans la nature, les frontières existent aussi : une tulipe n’est pas un iris et ne requièrent pas les mêmes soins, ni le même terrain. C’est dire que quelque chose les démarque l’une de l’autre. En biologie, la notion de barrière d’espèce existe entre les espèces d’animaux.

L’épiderme qui nous sert d’enveloppe corporelle est une limite d’un moi physiologique. Quant à nos limites émotionnelles, elles nous sont souvent révélées par nos réactions au monde. Ces limites nous parlent de nos expériences singulières, de nos valeurs et de nos aspirations.

Les frontières émotionnelles tendent à s’assainir avec ce travail en profondeur. Or si l’individu s’est senti étouffé dans sa famille d’origine parce qu’il n’y avait pas de frontières, ce travail permettra de mettre une meilleure distance entre soi et les autres pour restaurer son intégrité.

Réparer des relations enchevêtrées et/ou distantes
Suite à la démarche, ce qui renforce l’intégrité de l’individu, c’est sa capacité de dire non tout autant que sa liberté de dire oui. C’est aussi le respect et la reconnaissance de ses émotions. C’est aussi l’acceptation d’être qui il est et son droit d’expression.

Les deuils à finaliser
Il y a des fois où l’on doit faire le deuil de certaines croyances comme celles d’une « vraie famille », d’une « amitié authentique ». Assurément, fermer sa porte à des personnes qui désirent le « statu quo va affaiblir le lien de dépendance. 

L’inertie, ennemie du couple en dépendance affective
L’inertie et la pensée que seul un membre du couple est responsable des malaises dans le couple font que l’on endure ce qui ne fonctionne plus dans celui-ci. Les mises au point ne se font plus, les discussions pour renouveler son contrat d’union sont ramassées dans le silence des partenaires qui souffrent mais n’osent en parler. Dès que l’un dit que c’est la faute de l’autre, si le couple a des ratés, nous pouvons parler de dépendance affective.

Se libérer au lieu de se prémunir
Souvent les membres du couple tentent de se prémunir, de se garder, de prévenir en devançant, en évitant, en se garantissant de ou contre quelque chose par des précautions, en se protégeant de quelque chose, en s'armant, en s'assurant, en se défendant contre ou en se justifiant. Mentir, se justifier illustre la culpabilité que l’on ressent.

On peut être lié sans être enchaîné
Une frontière claire préserve l’individualité et quand elle est fermement établie, révèle son unicité.

Choisir de se rapprocher/de s’éloigner change sa relation à autrui
Reconnaître et établir des frontières saines est un élément important qui consiste à délimiter des frontières émotionnelles. Le travail du récit de vie émotionnel ne donne pas d’instruction à cet effet ; toutefois, il travaille à renforcer l’intégrité de l’individu, ce qui lui permettra, soit de mettre un terme à ou de poursuivre des relations selon le degré de confiance et du degré d’intimité que l’individu veut créer.

L’estime de soi, c’est prendre conscience de qui l’on est
Bien sûr, l’autre fait aussi des choix. La plupart du temps, les personnes qui nous entourent réagissent favorablement à ces changements. Mais certains pourront vouloir maintenir le statu quo. Le plan d’action de l’individu consistera alors à maintenir le cap pour s’affirmer.

Délimiter son espace vital en négociant le changement
L'état de santé émotionnelle est proportionnel à l'état de santé des frontières. Les frontières aident à mettre de l'ordre dans notre vie en renforçant les liens que nous entretenons avec nous-même et avec autrui.  Essentielles pour la santé du corps et de l'esprit, le vécu de plusieurs personnes illustre bien les effets destructeurs que subissent ceux qui ne savent pas affirmer leurs limites.

Les avantages à protéger ses frontières
Les avantages que l'on trouve à protéger ses propres frontières et à respecter celles d’autrui sont nombreux : le contexte est évidemment très important.

Chacun est responsable d’affirmer son individualité
Quand on se soucie trop du jugement d’autrui, on est paralysé dans ses actions et dans ses prises de décisions. Même si on a été programmé depuis l’enfance à faire pour les autres, il n’est pas nécessaire de se conformer aux attentes d’autrui. Apprendre à dire NON est une étape importante pour se définir et affirmer qui l’on est. Travailler sur soi et cultiver sa confiance en soi est le premier pas pour débuter sa connaissance de soi pour affirmer son individualité.

Témoignage de Sandra: 
Lorsque j’ai rencontré Lorraine la première fois, j’étais en tension. Je souffrais de ne pas être comprise. J’avais l’impression de ne pas être assez aimée. Je voulais de la considération. J’aspirais à un meilleur mieux-être et à une meilleure énergie. Pour ce faire, j’ai eu besoin de deux thérapies à différentes périodes.
La thérapie du tunnel m’a permis de mieux comprendre ma dynamique personnelle. Aujourd’hui, j’ai l’impression que les morceaux de mon casse-tête sont mis en place. Le pourquoi du pourquoi de ce manque d’amour et du rejet s’explique. Si j’avais su, est-ce que cela aurait changé le cours de ma vie? Est-ce que j’aurais été une meilleure personne? Je pense que oui.
Aujourd’hui, je me sens intérieurement plus solide, plus en confiance. Je m’affirme et m’assume davantage. Même si dans certaines circonstances, je reste fragile. Je sais reconnaître ce sentiment de vouloir avoir la place, d’être la « best », de vouloir à tout prix la reconnaissance de mes pairs. La différence c’est que je peux maintenant l’expliquer. Quelle libération, car je sais comment cela me gruge en-dedans.
Ça ne fait pas de moi une personne différente. Ça fait de moi une personne plus calme intérieurement et moins stressée. J’ai une meilleure confiance en moi et j’identifie davantage mes peurs. De plus, j’ai appris à régler mes conflits en communiquant. Je sais maintenant l’importance d’expliquer les choses et de discuter malgré le risque d’être blessée. C’est certain, si le besoin se faisait sentir, je n’hésiterais pas à retourner voir Lorraine.

Témoignage de Louis
Ma démarche m’a semblé longue en dépit du fait que j’avais choisi une formule intensive à temps partiel. Dans les premiers temps, je ne pensais pas avoir d’attente, toutefois, je me rendais compte que je retournais chez moi allégé et plus disponible pour les membres de ma famille. De plus, j’avais arrêté de penser tout le temps, ce qui aidait ma concentration. J’ai pris un certain temps pour sentir le changement, mais le jour où j’ai compris que la « honte » de ma différence s’était dissipée, que je pouvais me montrer dans toute ma vulnérabilité, je me suis senti digne d’être aimé. Cela fut une révélation, d’autant plus que je pouvais maintenant ne plus tout recevoir comme une critique ou comme un blâme.

Témoignage de Maria
Je suis très contente d'avoir fait cette thérapie. J'ai consulté à plusieurs reprises lors de ma séparation avec mon mari. Je cherchais en premier lieu de parler de ma souffrance, mais je voulais surtout éviter de me complaire dans mon rôle de femme abandonnée. Il m'a semblé que je parlais dans le vide. 
Ça m'a pris du temps pour sentir que je tournais autour du pot, que je ne parlais jamais de ce qui me faisait mal. Je voulais avancer et réagir positivement pour que ma vie reprenne un sens. J'ai trouvé  d’où provenaient mes angoisses. J'ai appris énormément de choses sur moi, ce qui m'a permis de prendre confiance en moi. Je pense que tout le monde devrait faire une telle démarche pour apprendre à mieux se connaître. Pour moi ce fut un vrai sauvetage car j'étais victime d'attaque de panique. 
En un an j'ai réappris à construire ma vie et à passer ce cap difficile entre l'adolescence et l'âge adulte. Peu à peu, je me suis libérée de mes maux physiques; un vrai dialogue s'est installé entre les autres et moi.  
Que du positif  si ce n’est que les séances ne sont pas remboursées. C’est frustrant de ne pas avoir de plan d’assurance à mon travail. Mais en calculant l'argent économisé pour les tranquillisants, les antidépresseurs, les anxiolytiques... qui ne font que dissimuler les problèmes, je suis très heureuse du travail que j’ai fait sur moi. Je me suis faite le plus grand des cadeaux.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.





mardi 10 septembre 2013

Oser se dire pour redevenir libre d'agir et autonome affectivement

Redevenir libre d'agir et autonome affectivement
Redevenir libre d'agir et autonome affectivement devrait vouloir dire « Aujourd’hui, j’ai ajouté ceci à moi; cela s’est dégagé de moi; aujourd’hui, j’effectue tel changement ».

Remettre en question le désordre intérieur
La condition humaine est une condition d’élite en ce sens que tout nous est donné pour un enchaînement lucide que l’on peut remettre en question dans notre société. Quand l’individu souffre d’un désordre intérieur, cela l’empêche de voir clair et de participer à l’évolution de sa propre vie. Toutefois, il peut se sortir de l’inertie.

Devenu conscient, dégagé de ses freins intérieurs, de ses peurs et de son repli sur soi, l’individu peut changer. Mais pour changer, pour se retrouver, il lui faut faire face à ses problèmes et se questionner sur les enchaînements qu’il accepte pour les mauvaises raisons.


La toute première étape est de prendre conscience de sa dépendance
Prendre conscience de sa dépendance est la toute première étape de qui veut s’en sortir. Tant qu'on nie le problème, il est difficile de s’en sortir. Les comportements de dépendance et des sentiments qui vous y maintiennent doivent être examinés et remis en question pour regarder leurs effets négatifs. La résolution de ce problème dépendra de votre attitude.

Mais comme plusieurs le savent, la transition entre la dépendance et l’autonomie affective est insécurisante, il est clair que cela amène des émotions négatives.

Les milieux dysfonctionnels en cause
Toute personne ayant vécu dans une famille dysfonctionnelle, dans une famille où régnaient la violence, l’alcoolisme, la négligence et le manque de communication est susceptible de dépendance affective. Ces milieux sont plus propices à la dépendance affective que des familles où il y avait harmonie, écoute et passablement d’attachement entre les membres.

Combler le vide est une tentative de solution
Si la vie a été marquée par un père manquant ou une mère manquante, il est fort probable que l'on cherche inconsciemment, toute sa vie durant, à combler ce vide dans une tentative de solution. Vient alors la curieuse impression que l’on s’est perdu en chemin, que notre identité est fausse?

Traverser le tunnel, c’est accepter de refaire le portrait casse-tête de moi-même en acceptant d’utiliser des morceaux inconnus, et d’autres déjà connus mais réputés ne pas s’emboîter avec les autres, ceci afin de parvenir à une image vraie de ce que je suis, de tout ce que je suis. 

Les formes les plus remarquées-des indicateurs de dépendance
Ce problème se présente sous diverses formes; parmi les formes les plus remarquées qui sont des indicateurs de dépendance : la peur d'être seul; un désir insatiable d'être aimé;  la peur d'être rejeté; un fort sentiment de culpabilité; un sentiment de honte;  le manque d'estime de soi; la peur de ne pas être à la hauteur.

Traverser le tunnel, c’est vivre une expérience de réconciliation entre les parties de moi que j’ai toujours trouvées inacceptables, inavouables parce que non conformes aux attentes de mes parents intériorisés. 

Les fausses sécurités de l'individualisme
Chacun de nous connait les contraintes qu’amène l’individualisme dans la société moderne pour l’individu vulnérable. Par contre, celui qui fait confiance alors qu’il s’est accroché à de fausses sécurités pourra retrouver la jouissance de toutes ses facultés, sa capacité d’adaptation, son intégrité et son autonomie s’il  s’entreprend à titre personnel.

S'affranchir, c'est trouver la bonne distance
Les frontières émotionnelles tendent à s'assainir avec ce travail et permettent alors de mettre une meilleure distance entre soi et les autres pour restaurer des limites plus saines. Il ne s'agit pas de devoir recommencer à neuf un projet de vie mais de poursuivre en introduisant la bonne distance...dans le couple, dans ses amitiés, dans ses contacts professionnels et personnels.

Pourquoi il est nécessaire d’être entendu
La raison est simple : dans toutes les familles à laquelle j’ai fait référence dans mes articles, il est très rare que l’enfant ait été écouté, entendu et cru. Pendant toutes ces années, seul et abandonné à son sort, c’est lui qui s’est remis en question, qui a souffert du manque d’écoute. La première place pour changer appartient à l’écoute d’une autre personne pour qu’il ne soit pas seul à nouveau. Cela fera partie de la guérison.


L'équilibre comme point de départ
À cette fin, l’équilibre de l’individu deviendra son point de départ. Alors que son anxiété et son angoisse diminuent ou disparaissent quand il raconte son histoire, il retrouvera la joie d’être le centre de l’attention, il possédera une nouvelle compréhension des événements en les revisitant comme adulte. Il retrouvera aussi des ressources ou en découvrira de nouvelles, telle une lucidité tolérante, telle une puissance calme, telle la fin d’une lutte à gagner contre la vie, tel l’optimisme.



Le soi, une construction perfectionnée
Dans le courant de la vie, le soi est une construction péniblement perfectionnée. À son début, ce cadre vide se remplit pour en faire une configuration plus mobile avec des transformations toutes en possibilités. Plus tard, l'individu fixera par convention celles dont il ne veut plus ou ne peut plus se défaire.



Traverser le tunnel, c’est apprendre à me libérer de ces jugements intérieurs de mes parents introjectés face à qui, depuis ma petite enfance, je tente, pour survivre, en étant conforme à leurs attentes et infidèle à moi-même. 

Il n’est pas toujours facile de vivre en accord avec ce que l’on pense et ce que l’on ressent, de se montrer comme on est.

Qu’est-ce qui motive un humain à avoir le goût d’être vrai ?
Quand on ne sait plus qui l’on est, c’est habituellement suffisant pour créer le malaise nécessaire à un changement.

Certains doivent éprouver beaucoup de stress avant d’être motivés à agir et laissent leur anxiété monter jusqu'à ce que cela atteignent leur bien-être et leur santé. Ce sont les ulcères, les maux de tête, les problèmes consécutifs à une pression artérielle élevée qui les poussent à bouger. La plupart de ces personnes concentre leur attention sur les moyens de ne pas être malheureux plutôt que sur les moyens d’être heureux. Le corps (ulcères, migraines, digestion dérangée) a besoin de parler, de se plaindre et de pleurer. Cette phase, indispensable, permet de prendre conscience, de manière violente, parfois, des souffrances refoulées et niées (Anne-Catherine Sabas).

L’autonomie affective ne découle pas de l'amour-propre
L’individu préoccupé par son amour-propre risque d’être susceptible parce qu’il recherche trop l’appréciation et l’estime d’autrui.


Témoignage de Lise:
J’ai entamé ce travail sur moi en me posant bien des questions et en ayant beaucoup de peurs : peur de la maladie mentale, peur d’attraper des maladies de peau (d’autres que moi se sont servis des lieux). Quand j’angoissais, je devenais obsessionnel. Mon subconscient m’a d’abord résisté, j’ai dû apprendre à attendre les informations et je n’étais sûr de rien. J’avais même peur de trouver le bonheur, plutôt j’avais peur d’y croire. Mes angoisses étaient de vrais vampires pendant ma démarche : j’avais même peur de verbaliser tout ça de peur que ça s’accroche et que ça s’enracine. 

Mais je suis heureuse de dire que finalement, je me suis abandonnée pour revisiter ma vie et j’ai débarqué de toutes mes peurs. Ma démarche m’a démontré toutes mes relations affectives vides de sens. Je me suis mise à voir pourquoi il me fallait changer et j’en ai parlé à Lorraine. Au début, c’était dur, c'était des efforts au quotidien avec un plan d’action, mais chemin faisant, je me suis sentie plus sûre de moi...

Témoignage d'Annick
J’ai vécu plus de 20 ans avec Salomon. Au début, nous étions comme tous les couples, mais un jour, j’ai su que nous avions traversé une espèce de frontière. Quand il disait blanc, je devais dire blanc…pas toujours de manière aussi franche, mais il fallait que je me range de son bord. Je n’ai pas discuté, j’ai compris que parmi les enjeux de notre relation, il y avait ce rapport de force entre nous deux.

Lorsque je prenais le risque d’exprimer le fond de ma pensée, Salomon révélait des aspects de moi dont je ne voulais pas parlé. Cela m’indignait mais je savais bien que d’en parler aurait amené d’autres conflits. En conséquence, je me suis bornée à endosser ce qu’il disait; ainsi, nous gardions la paix.

Depuis notre séparation, j’ai essayé de me rebâtir mais je ne savais pas qui j’étais. Je me cherchais et ma dépression me rendait d’autant plus vulnérable que je croyais que j’étais vraiment nulle. J’avais peur de faire de scènes inutiles, pour arriver toujours à la même impasse. Les querelles devant les enfants menaient toujours vers le même résultat final : je choisissais de m'éteindre.

Je ne peux pas parler pour Salomon, mais pour moi, le prix à payer, c'est une forme d'indifférence intérieure. Je ne souffrais plus. J’étais au neutre. En fait, c’était comme si je devenais  psychologiquement ou émotivement morte! Cette perte de soi, c'est la démission, avec la nostalgie ou l'amertume qui suivaient de près. En dedans, je mourrais. Plutôt que de continuer à ressentir la colère qui montait pour briser le cercle vicieux, je l'étouffais et je m’étouffais.

Si je suis mon cheminement, plusieurs maux accaparaient mon attention: dépression, angoisse, phobies, stress, migraines, maux de dos. Au lieu de faire face et de prendre des décisions qui s’imposaient depuis un temps, j’ai fui et j’ai tourné en rond en développant toute sorte d’intérêts qui me distrayaient. Je m’étourdissais pour ne pas faire ce qui demandait d’être fait. J’en ai payé le prix fort. Les sentiments et les émotions, transformés en symptômes ont fini par empirer  la situation. J’ai dû mettre du temps pour me soigner occasionnant encore un délai dans ma situation qui ne s’améliorait pas. Je ne faisais que m’enliser car je ne voulais pas comprendre que j’étais ma propre ennemie. Il s’en est fallu de peu pour que je mette fin à mes jours : mes enfants m’ont servi de boussole pour reconnaître les indices majeurs de mon malaise grandissant. Ils ont mis des mots sur mes crises de panique qui reflétaient les leurs et finalement, j’ai compris qu’il fallait briser le cercle vicieux. Ma thérapie m’a redonné MOI.

Un terrain solide de reconstruction 
Un terrain solide de reconstruction a été retrouvé avec un équilibre physique et mental. Plus sereine, Annick apprend à connaître ses limites et à les nommer. Sa spontanéité revient : elle cache moins ses sentiments et ses réactions. C’est un signe de reconstruction.


Témoignage de Anna
Le pouvoir de mon subconscient m'a ramenée.....cela m'a aidé énormément dans la quête du JE, dans la quête de mon moi... 

Grâce à ce travail, j'ai vaincu certaines phobies et plusieurs craintes qui m'empêchaient d'avancer à ma pleine mesure. Il me reste encore bien du travail sur moi-même à faire mais je sais que j'en suis capable. J’ai modifié certains comportements, je prends mieux en compte mes besoins personnels...


La quête de soi-même est le plus beau voyage que l'on puisse entreprendre. Ce n'est pas le voyage le plus facile mais je puis vous assurer qu'il est le plus gratifiant et le plus porteur de bonheur... 

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

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lundi 2 septembre 2013

Faire face aux événements du passé pour retrouver son identité véritable

L’identité personnelle prend le sens d’une continuité subjective
Ce n'est pas une découverte: l’identité personnelle prend le sens d’une continuité subjective qui relie le passé du souvenir au présent. "Qui suis-je?" est une question posée par plusieurs. Une personne qui réussit à composer adéquatement avec tous ses rôles ressent si elle est en équilibre ou si elle doit procéder à des ajustements dans des portions de vie.

Le mode de communication du nourrisson avec ceux qui répondent à ses besoins 
Depuis des décennies, les pédiatres insistent sur l'importance qu'ont les premières années de formation de l'individu. Compte tenu du mode de communication du nourrisson, ses pleurs et ses cris lui font éprouver sa capacité de relation entre lui et ceux qui répondent à ses besoins de base. Quand cette relation ne se crée pas, l'enfant se sent abandonné. À un certain degré, l'indifférence, la négligence et l'absence d'attentions stimulantes l'amènent à se replier sur lui-même et évoque en lui un sentiment d'insécurité

La méthode du récit de vie
La méthode du récit de vie permet d’exprimer des besoins affectifs, certes, mais aussi d’identifier les personnes sur lesquelles elles peuvent compter pour les soutenir et répondre à ces besoins. Ré-ouvrir des espaces intérieurs permet des changements significatifs à d’autres facteurs comme la motivation, l’identification d’habiletés qui n’étaient pas reconnues auparavant et une ouverture plus grande à un réseau social.

La pratique d’un lien concret
La pratique d’un lien concret avec l’intervenante prépare à une meilleure communication avec les autres. Dira Francine : « Ma démarche m’a aidé à me connaître davantage mettant des mots sur mes sentiments et comment les reconnaître et les partager. À être écoutée ainsi, je me sentais aimée et on tenait compte de moi ».

Les différents besoins de reconnaissance et d’appartenance
Le besoin de reconnaissance et celui de l’appartenance sont deux besoins importants, voire capitaux dans la construction identitaire pour sentir son identité  personnelle. Afin d’exister socialement ainsi que pour lui-même, l’individu a besoin de se réaliser dans le rôle qui lui est propre. Il a besoin de se sentir reconnu à travers le regard et le respect d’autrui. Cela contribue au renforcement du MOI pour que l'individu redevienne le centre de sa propre appréciation

Le récit de vie émotionnel est l’outil idéal
Répondant à la quête de sens, le récit de vie émotionnel est l’outil idéal pour répondre au besoin de se raconter. Il donne l’occasion de regarder à rebours son parcours de vie avec une certaine distance. La réflexion permet de réorienter ses actions et d’être conscient de soi, de son propre rapport au monde et de ré-ouvrir des options pour vivre sa vie et non juste pour survivre.

L’écoute active est centrée sur la personne
L’écoute active dans cette relation de dialogue unique avec la narratrice donne de la crédibilité à ce qu’elle raconte, une reconnaissance de ce qu’elle connaît d’elle-même et le sentiment d’être entendu et vu dans le regard d’autrui.

Le respect dans la dynamique d’accompagnement a un impact certain pour favoriser une meilleure interaction entre elle et les gens qu’elle côtoie. Le travail de collaboration interpersonnel entre la narratrice et l’intervenante est orienté vers une ouverture plus grande pour une prise en compte de plus d’un point de vue.

La considération de son auto-détermination renvoie à une prise de décision qui lui permet d’utiliser son autonomie. Ce contexte se prête particulièrement bien à l’élaboration d’un plan d’intervention personnalisée.



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.