mardi 26 novembre 2013

Se concentrer sur ses intentions et ses gestes est un choix conscient

Se concentrer sur ses intentions et ses gestes
Se concentrer sur ses intentions et ses gestes est un choix conscient. La dimension du succès dans l’arène du travail tient compte autant des aspects personnels qu’interpersonnels. Pour atteindre ses objectifs, il ne suffit pas seulement de gérer de façon rationnelle.

Être maître de soi en se réappropriant son temps et son agenda
Le stress est devenu l’un des plus graves problèmes de notre siècle. Chaque individu est continuellement assailli par une avalanche d’informations; une sollicitation à outrance (téléphone cellulaire, messages SMS, textos et courriels, des coups de fil pour signaler des urgences); des messages publicitaires partout; des distractions crées par des réunions contraignantes; de la paperasse à remplir pour évaluer le temps de travail, etc.


Redevenir maître de soi

Déconstruire les bénéfices du récit de vie émotionnel
Dans les précédents articles, j’ai tenté de déconstruire les bénéfices, un à la fois, d'une telle démarche. Il n'était certes pas facile de comprendre que chaque personne vient chercher quelque chose qui lui est précieux et unique. Tous les bénéfices déconstruits se font avec l’outil du récit de vie émotionnel. Sonia, 44 ans, avec le témoignage qui suit, venait remettre à cran son sentiment de compétence et reprendre contact avec des comportements qui sont congruents avec ses buts.

Le témoignage de Sonia illustre mon propos :
« J’ai créé entreprise SYZ il y a plus de 20 ans. J’en suis la directrice. Mes problèmes ont débuté il y a environ cinq ans alors que des changements économiques m’ont amené à diminuer le nombre des membres du personnel à une équipe plus restreinte. La restructuration imposée a soulevé des tensions dus à  l’intensification du travail pour ceux qui sont restés. La communication est devenue plus difficile et pendant bon nombre de mois les réunions d’équipe sont devenues des sources de stress pour tous. Au cours des années, ces problèmes se sont amplifiés, me laissant pantoise et exténuée. Mes symptômes m’ont fait penser que je devenais ménopausée : je ne dormais plus, je transpirais; des problèmes de peau sont apparus et ma vision a diminué réduisant ma capacité de définir les tâches de mes travailleurs. Les malaises se sont accumulés et les choses se sont détériorées progressivement. Au début, je prenais des somnifères pour dormir, ensuite, je me suis laissé guider par un médecin bienveillant et j’ai pris des antidépresseurs. De plus en plus incapable de gérer mon stress, après des mois où j’ai vivoté, je me suis résolue à demander l’aide du CLSC. On m’a mise sur une liste d’attente en attendant de voir un professionnel en gestion de stress. Mes symptômes devenaient incompréhensibles. Je ne digérais plus rien, je faisais des crises de panique, même les somnifères ne fonctionnaient plus.  En désespoir de cause, je suis allé vers le privé.
Trois mois de rendez-vous à la semaine m’ont redonné une marge de manœuvre non seulement dans mon entreprise mais dans ma vie en général. J’ai appris de nouvelles choses, je me suis laissé guider et je me suis donnée à fond. Le plan d’intervention était assez serré, j’ai tout fait en mon pouvoir pour y adhérer. Lorraine ne mettait pas de pression, c’est moi qui souhaitait aller mieux. Je m’en suis sortie et je me sens maintenant plus forte, plus outillée.  

L’enclenchement du stress est attribuable à des stimuli désagréables
On attribue l’utilisation du terme stress au travail du scientifique Hans Selye. Ses expériences sur des rats l’amenèrent à décrire la réaction de stress qui fait suite à des types de stimulus désagréable pour expliquer le mécanisme d’enclenchement du stress.

Dépendance au stress
Selon le médecin et philosophe français Henri Laborit, les conséquences du stress deviendraient néfastes quand la réaction de fuite ou de combat est inhibée. C’est l’inhibition d’action qui serait en cause dans la réponse mésadaptée au stress.


En mode stress, on perd le contrôle 
Quand Sonia est arrivée pour sa première entrevue, nous avons regardé ensemble de quelles façons elle se percevait atteinte. Elle désirait retourner à son travail avant les trois mois décrétés par son médecin de famille. Le burn-out confirmé par son médecin traitant la confrontait à des décisions difficiles à prendre pour une gestionnaire chevronnée.

La situation décrite indiquait qu’elle était en mode réaction. Elle avait perdu le contrôle et subissait les répercussions de son manque d’efficacité. À fonctionner en permanence en mode réaction, elle n’arrivait plus à diriger son attention sur ses priorités.

Sonia a vite fait le lien entre cette dérive et le sentiment d’« être incapable de voir dans des situations qu’elle ne comprenait pas », comme dans son enfance alors que sa mère s’attendait à une prise en charge de ses cinq autres enfants quand elle sortait pour s’aérer l’esprit. La situation présente avait le même effet et Sonia se retrouvait devant la même angoisse de faillir à la tâche.

Écouter ses sensations intérieures fut un premier pas
Dans l’histoire de Sonia, il était clair qu’elle ne savait pas écouté ses sensations intérieures alors que son corps était perclus de malaises. Promouvoir cette capacité s’avérerait utile pour éviter de retomber dans le sentiment d’impuissance et d’incompétence qui l’empêchaient de reprendre les guides de son entreprise.

Le principe de l’autoguérison est un processus naturel
Dans son livre La guérison en Écho, Jean-Charles Crombez dit que « le principe de l’autoguérison est de pouvoir favoriser de façon optimale les processus naturels qui sont en nous de sorte que l’épanouissement de dynamiques corporelles se fasse simplement »

L’utilisation de l’outil de Jean-Charles Crombez (2003), la démarche Écho, a comblée une demande pour un recul salutaire par rapport à la souffrance de Sonia. Dans la façon de l’utiliser avec elle, la démarche Écho constituait une détente où elle avait un rôle central et actif. Ainsi, comme le propose Jean-Charles Crombez, des liens entre les différents niveaux, physique, mental et affectif étaient mis en évidence pour aller de l’implicite à l’explicite. 

Quand le terrain est assaini de nouvelles ressources peuvent se mettre en place de façon durable.

Ramener son intention à l’instant présent
Même si le monde du travail exige des résultats immédiats, toute décision impulsive risque de ne pas donner des solutions viables, ni les résultats escomptés.

Le plan d’intervention pour se réapproprier son temps et son agenda
Dans son plan d’intervention, Sonia a remis en place la réappropriation de son temps et de son agenda. Au lieu de répondre à tous en tout temps, elle s’est donné le droit de ne pas répondre à son téléphone entre telle et telle heure et de bloquer sa messagerie pour ne pas être tentée de lire et de répondre immédiatement à ses messages. Une affiche formelle sur la porte signifiant son indisponibilité du moment rendait les interruptions intempestives caduques. Au fil du temps, avec ces changements qu’elle désirait, sa capacité de concentration s’est accrue.

Des stratégies pour aller mieux
Le retour au bien-être physique n’a pas été instantané. Plusieurs étapes, plusieurs stratégies ont passé par des activités simples, comme la marche, des cures de sommeil, des rencontres entre amies, comme l’écriture périodique lors de situations plus intenses quand les facteurs déclencheurs étaient présents. Finalement, la participation à une série d’atelier de méditation lui a permis d’apprendre à faire le vide au besoin. Quand elle s’est sentie plus forte, elle a arrêté de prendre les somnifères et éventuellement avec son médecin de famille, elle a élaboré un protocole pour cesser les antidépresseurs.

Prendre soin de ses besoins pour prendre soin de ceux d’autrui
Une routine personnelle pour prendre soin de ses besoins ont facilité la reprise d’un bon rendement au travail en permettant une attitude de soutien plus adéquate pour ses employés.

Le gagnant est la personne qui s'investit et fournit les efforts pour s’en sortir
Regagner son autonomie peut prendre plusieurs chemins et il est parfois difficile de devoir fournir autant d'efforts pour s'en sortir. Le gagnant est la personne qui s'investit. En plus de retrouver sa dignité, l'estime de soi et la confiance en soi rapporte pour le reste de la vie.

Bibliographie
Bagot , Christophe et Laurence, 2012, L’empire du stress : quand le stress devient votre employeur, Les Éditions de l’homme.

Crombez, Jean-Charles, 2003, La guérison en Écho : un appel de l’indéfini, Publications MNH

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

mercredi 20 novembre 2013

Retourner à sa source pour être et renaître

« La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé » Sören Kierkegaard.

Au-delà des informations obtenues lors de l’évaluation du fonctionnement social de l’individu, avec ses caractéristiques et sa situation (détails nominatifs), l’intervenant révisera les stratégies utilisées dans le passé et les résultats obtenus.

L’histoire de l’individu est liée à sa situation actuelle
L’examen des éléments pertinents de son histoire et son influence sur la situation actuelle éclairera la perception des ressources formelles  de l’individu face aux problèmes qu’il rencontre. Ses attentes et parfois celles de ses proches qui sont présents à la première rencontre détermineront les recommandations visant à dénouer les problèmes.

Des solutions spécifiques pour des besoins particuliers
Chaque personne expérimente des problèmes particuliers, et donc, il existe des solutions spécifiques avec des variables qui ne peuvent être réduites à des actions pareilles à celles utilisées par d’autres personnes.

En fin de compte, l’individu se déploie à travers ses soumissions, ses agressivités, ses sentiments d’infériorité, ses culpabilités, etc. Notons que ses ruminations bloquent la réflexion, ce qui fait qu’il n’arrive pas à dépasser certains événements et à continuer d’avancer. La digestion de ces situations est entravée et la construction négative qui s’ensuit devient le fruit d’une pensée qui piège.

Des outils de changement au choix
Oser pour risquer le changement permet de retrouver une belle autonomie. Les outils de changement, la stratégie du dauphin, la méditation posturale corporelle, le "Livre de ma vie", sont des outils de mieux-être et occasionnent un meilleur fonctionnement de la conscience parce qu’ils sont basés sur des comportements qui sont congruents avec les buts contemporains de l’individu.

Déconstruire les bénéfices du récit de vie émotionnel
Dans les précédents articles, j’ai tenté de "déconstruire" les bénéfices, un à la fois, d'une telle démarche. Il n'était certes pas facile de comprendre que chaque personne vient chercher quelque chose qui lui est précieux et unique. Tous les bénéfices déconstruits se font en fonction de l’outil du récit de vie émotionnel.

Le récit de vie émotionnel est un formidable outil d’exploration
Le « récit de vie émotionnel » peut ressembler à la démarche autobiographique du "Livre de ma vie" rédigé par des participants voulant léguer leurs histoires de vie à leurs descendants.

Défaire ses noeuds pour renouer avec soi-même
Défaire ses noeuds pour renouer avec soi-même en se dépouillant de ses armures, celles-là qui ont auparavant fait office de protection, permet de recommencer à s’aimer. Quand la pensée est libérée, l’énergie psychique coule plus librement et on peut alors s’investir à fond dans ses buts personnels.

Traverser un miroir est douloureux
Ne pas le traverser, c’est accepter de vivre une sentence  avec des peurs, des émotions anciennes qui finiront par se frayer un chemin en passant par la fatigue chronique, les maladies psychosomatiques, un poids sur le coeur, des déséquilibres affectifs.

L’inhibition d’action paralyse
Quand on est figé dans une seule manière de faire ou dans l'attente d'une autre option, on fait face à un obstacle qui provient de l'intérieur de soi. L’inhibition d’action paralyse et la peur rend difficile la victoire sur les difficultés.

Un nouvel éclairage pour se dégager de l’histoire
En revisitant son histoire de vie, non seulement l'individu comprend la raison de son inhibition mais encore il reçoit un nouvel éclairage pour en sortir.

Le corps pensant est souvent à l’oeuvre
Le siège de la pensée est dans le cerveau, mais le corps, dans sa totalité, « pense ».Tout le monde a pu se rendre compte que  suite à un argument avec autrui, un mal de tête ou de cœur s’est  installé. Le corps pensant est à l’œuvre : le corps a besoin de parler, de se plaindre et de pleurer. Cette phase, indispensable, permet de prendre conscience, de manière violente, parfois, des souffrances refoulées et niées (Anne-Catherine Sabas). 

Les résistances ne sont pas la même chose que les ruminations
Les ruminations bloquent la réflexion, ce qui fait qu’on n’arrive pas à la dépasser et à continuer d’avancer. La digestion des situations est entravée et cette construction négative est le fruit d’une pensée qui piège. Les résistances sont souvent empreintes de peurs et de doutes. Le fait de les exprimer aide à la prise de conscience pour tenir compte de la situation actuelle.

Saisir son histoire pour une meilleure connaissance de soi
Lors du récit de vie émotionnel, la capacité de saisir le passé avec tout son bagage de vie contribue à la connaissance de soi. En tout temps en tenant compte de ses forces, ses faiblesses, ses difficultés mais aussi ses succès, l’image de soi peut être renégociée. La découverte de ses limites et de ses nouveaux besoins modifient le rapport à la réalité.

Des comportements en réaction à autrui
Chez certaines personnes, toute une panoplie de comportements, de façons de voir, de penser et d’agir ont été construits en réaction contre les autres. À écouter autant de récits de vie, il apparaîtrait à certaines personnes qu'il fut probablement plus sain de démissionner en voulant protéger leur cœur brisé plutôt que de continuer à se battre. Les gestes et paroles maladroites, un regard mal interprété, tous ces mots peuvent inciter celui qui les reçoit à se retirer. L’angoisse qu’ils déclenchent donne une raison de plus de fuir ou de se barricader seul, dans un endroit. 

Les diverses formes de la dépendance
La dépendance se présente sous diverses formes: la peur d'être seul; un désir insatiable d'être aimé;  la peur d'être rejeté; un fort sentiment de culpabilité; un sentiment de honte;  le manque d'estime de soi; la peur de ne pas être à la hauteur.

Le récit de vie émotionnel met en lumière les différentes couches de protection qui nous maintiennent dans la dépendance affective depuis l’enfance. Lorsque ces protections sont fissurées et défaites, nous saisissons mieux ce qui fait obstacle à la maturité affective : compulsions, manques et besoins affectifs inassouvis.


Emboîter les pièces du casse-tête
Accepter de refaire le portrait casse-tête de soi en acceptant d’utiliser des morceaux inconnus, et d’autres déjà connus mais réputés ne pas s’emboîter avec les autres, ceci afin de parvenir à une image vraie de ce que je suis, de tout ce que je suis. 

La conscience relie les souvenirs du passé au présent
Une personne en équilibre dans sa vie réussit à composer adéquatement avec tous ses rôles. Quand elle doit procéder à des ajustements dans des portions de vie, elle s’adapte assez facilement. Plusieurs enfants-adultes incapables de s’adapter ont vécu des situations où ils ont laissé passer des opportunités, où ils se sont enfermés dans le refus, la solitude et la morosité. Comme la conscience relie les souvenirs du passé au présent, l’identité personnelle prend le sens d’une continuité subjective entre le passé et le présent.

Nos croyances commandent nos actions
Les gestes que nous posons engendrent des résultats et les circonstances dans lesquelles notre vie se déroule. Nos croyances en disent long sur nous et notre histoire. Elles sont à l’image de nos préoccupations, de notre image du monde et des pensées que nous entretenons ainsi que de notre organisation sociale.

L’identité d’une personne est façonnée essentiellement par ce qu’elle a vécu et même ce qu’elle croit avoir vécu, donc, de son interprétation. Cette vérité subjective révèle autant les illusions et les souvenirs que les mémoires fabriquées.

Actualiser sa vie pour y trouver un nouveau sens
Associé aux maux d'origine émotionnelle comme le stress, les angoisses, les phobies, les dépendances toxicologiques, les traumatismes, la dépendance affective, les deuils, l'anorexie, la boulimie, les problèmes liés à la sexualité, la dépression, les migraines, sinusites, douleurs chroniques, la démarche de récit de vie émotionnel/thérapie du tunnel permet d’actualiser sa vie pour trouver un nouveau sens aux événements de sa vie d’enfance, pour développer plus de confiance en soi, pour aller vers l'acceptation et l’estime de soi en intégrant les vieilles émotions à la personnalité.

Reconquérir sa liberté d’agir, de penser et d’être
Pour trouver joie et sens, il devient important de reconquérir sa liberté d’agir, de penser et d’être. Maîtriser le contenu de sa conscience signifie que l'on fasse connaissance avec soi. Le « récit de vie émotionnel » est comme la démarche autobiographique du « Livre de ma vie » rédigé par des participants voulant léguer leurs histoires de vie à leurs descendants.

Refaire le plein commence par réviser le passé
Le travail intérieur donne l'occasion de "remplir le vide". Ceux qui souffrent d’un vide intérieur cherchent souvent les réponses à l’extérieur d’eux au lieu de commencer à chercher en eux. Refaire le plein commence par réviser le passé.

La solitude débute dans la petite enfance, quand l’amour inconditionnel et la reconnaissance des parents ont manqué: la sensation de ne pas avoir été désirés, des critiques au lieu de gestes et de paroles de douceur et d’appréciation qui auraient contribué à l’estime de soi. 

La méthode des petits pas avec un plan d’intervention adapté à l’individu
Que ce soit pour récupérer des capacités du corps, que ce soit pour retrouver une identité jusqu'alors voilée ou niée, que ce soit pour changer sa relation à autrui, que ce soit pour redevenir libre d'agir, que ce soit pour changer ses pensées et ses croyances, que ce soit pour trouver un nouveau sens à sa vie, que ce soit pour raviver des ressources et sa résilience, que ce soit pour faire le plein de soi ou encore remplir le vide, que ce soit pour récréer son lien à soi-même, changer est un processus. La méthode "des petits pas" met en place des changements qui s'effectuent en douceur et qui font la promotion de nouvelles réalités. Ceux qui évoluent le plus rapidement sont ceux qui utilisent ce qu’ils ont dévoilés pour mettre en route un plan d’intervention rédigé à deux.

Déconstruire les défenses pour reconstruire la personnalité
Déconstruire les défenses pour reconstruire la personnalité se fait au prix de la mise à jour de certains mécanismes. Déconstruire les élaborations de l’esprit pour aller à la découverte de soi en ouvrant l’espace intérieur.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


mardi 5 novembre 2013

Défaire ses noeuds pour renouer avec soi

Défaire ses noeuds pour retrouver le lien à soi-même revient à se dépouiller de ses armures, celles-là même qui ont fait office de protection. Défaire ses nœuds est contraire à faire une croisade pour se faire aimer. Le but n'est pas de se faire détester, mais de se sentir libre de mettre des limites, de ne pas tout accepter. 

Se conformer à l’idéal parental pour tenter d’être aimé
L'inconscient surgit à la faveur d'un mécanisme appelé le refoulement. Revivre l'angoisse infantile devant les manques d'amour parental permet de résoudre la futilité du combat continuel pour l'obtention de l'approbation d'autrui. Les maladresses parentales visant à démontrer l'amour créent parfois l'obligation de se conformer à l'idéal parental et l'individu s'en sent prisonnier.

Traverser un miroir est douloureux
Traverser un miroir est douloureux. Ne pas le traverser, c’est accepter de vivre une sentence…avec des stress, avec des peurs, des émotions anciennes qui finissent par se frayer un chemin : maladies psychosomatiques, poids sur le coeur, déséquilibres affectifs.

Des efforts à fournir pour changer
Pour arriver à ce lien escompté dans la démarche du récit de vie émotionnel, les efforts à fournir demeurent en tout temps. À cette fin, il s’agira pour l’individu de puiser dans ses ressources intérieures et d’attendre le moment favorable pour surmonter le genre d’obstacles mis en place pour s’ajuster aux circonstances dans le passé.

Se libérer de son « faux » moi
Dans l’histoire du jeune André, le « moi intérieur » de celui-ci a essayé de vivre par certains moyens compensatoires. Son être s’est partagé entre un « vrai » et un « faux » moi. Ce moyen de se raccrocher à un sentiment précaire d’identité le laisse esseulé et isolé sur son île. Il a peur de se laisser aller, de sortir de lui-même, de se perdre en se laissant diminuer et dépouiller de ses idées, de ses convictions. Il se sent facilement contesté.

Compenser le manque de sécurité de l’être
Il préfère donner plutôt que de recevoir « pour attirer l’amour » dira-t-il. Ce système défensif est élaboré pour compenser le manque de sécurité de l’être. Mais quand il donne, il espère un juste retour.

Le silence occasionne une angoisse
La jeune Olive a été témoin d’actes sexuels sur deux de ses copines. Figée, impuissante, elle a appris que ses parents étaient au courant quelques jours après les faits, mais personne ne lui en a reparlé. Que dire...tout est là; dans ce drame...on lit la crainte de "dire", l'extrême solitude derrière les mots…... 

L'abandon affectif des parents n'est sûrement pas intentionnel. Les secrets doivent rester secrets. On pense protéger davantage en gardant le silence. C’est la raison pour laquelle l'enfant n'a pas reçu ce dont elle aurait eu besoin pour l'aider à continuer à se construire après les événements.

L’angoisse est intolérable
Comment un enfant peut-il se construire une image intègre de soi quand l'innocence de l'enfance lui a été ravie? Dans l'impossibilité de dévoiler, par peur d'être punie, abandonnée, rejetée, il n'y a que l'oubli total, le refoulement, qui puisse se manifester pour l'épargner du risque de perdre les relations qui lui tiennent à coeur. Dans le silence pernicieux, l'isolement rend vulnérable; l'impuissance rend fragile et la liberté d'être est d'autant plus infranchissable car la honte teinte l'individu. L'angoisse, devant tant de sentiments d'ambivalence, est intolérable. L'oubli est préférable à l'angoisse.

L’isolement et le détachement
Le moi, en renforçant son isolement et son détachement, se nourrit du lien imaginaire plus ou moins conscient avec autrui tout en restant non engagé et indéfini. Dans son imaginaire, elle réussit à être n’importe qui, n’importe où, faire et avoir n’importe quoi. Pour ne pas sentir le rejet, pour ne pas sentir sa culpabilité, elle laisse s’installer un silence fabriqué d'impuissance qui la laisse sans réponse.

Pour arriver à la guérison, il est nécessaire de démolir progressivement, l'une après l'autre, les différentes défenses de l'individu et d'éliminer les blocages dans l'expression des sentiments. Il ne s'agit pas seulement de mettre à jour ces émotions inconscientes mais plutôt de les résoudre d'une manière satisfaisante.

Pour ce faire, les individus doivent dépasser leur peur des émotions et s'y abandonner pour permettre aux souvenirs d'enfance de remonter à la surface. Occasionnellement, les voies de l'inconscient marquent le trajet avec une scène dont le sens ne sera révélé que lors de la découverte d'un "secret de famille" pour comprendre certains agissements et de soulager bien des maux.

Ainsi, le récit de vie émotionnel ne remet pas l'individu en question mais plutôt ce qu'il a accepté comme préceptes pour guider ses pas. 

Pour éviter les humiliations
Autrefois quand Benoit était aux prises avec la réalité, il souffrait mille humiliations. Pour l’éviter, il se retirait dans son espace, dans son monde. Son identité se sentait moins en danger quand il était seul. Il s'inventait alors un monde de rêve et de liberté.

La culpabilité et la honte
Dans la vie de Benoit, la culpabilité et la honte reliées à sa perception d'une pénible réalité tend à en renforcer sa nature menaçante et occasionne une anxiété. 

En l’absence d’une relation qu’il juge sécurisante, le « moi intérieur » souffre d’un sentiment envahissant de « vide », de détachement et d’impuissance.  La pauvreté de sa vie émotionnelle, ses moments de dépression le confrontent souvent à son vide; quand il regarde sa vie en face, il se produit une confusion d’émotions contradictoires compensées par des contre-attitudes de mépris, d’arrogance, ou encore d’indifférence.

Le rétablissement doit contrer l’inertie
Inévitablement, l’individu se retrouvera confronté à un choix-attendre et démissionner comme avant ou agir en tenant compte de son lien à lui-même. Toujours en apprentissage, ce lieu privilégié en est un où l’attitude juste est d’agir de façon correcte au bon moment.

Quand on a pris l’habitude de faire plutôt pour les autres sans revendiquer pour soi des droits et que l’on demeure enfermé intérieurement, il n’est pas facile de le faire. Ce détachement par rapport au moi signifie que l’individu ne se révélait pas directement dans ses expressions et ses actes.

Ne pas se décourager pour contrer l’inertie habituelle est essentiel dans ce genre de nouveau comportement.

La compréhension de soi est au cœur du lien que l’on a avec soi
Quand une graine germe, elle doit se frayer un chemin à travers le sol afin de bénéficier de la lumière solaire. De la même façon, l’individu devra surmonter l’inertie et la léthargie inhérente à une personnalité qui n’a pu s’épanouir dans l’enfance. Le changement est rarement aussi facile qu’on le souhaiterait. L’autodiscipline pour s’attraper est une ressource que l’on peut développer. La force de la volonté qui permet de faire des efforts pour surmonter l’inertie se renforcera alors progressivement.

Apprendre à s’aimer
L’amour de soi est positif et procure la valorisation personnelle. On doit se considérer digne d’amour pour pouvoir en donner librement à autrui.

Se changer pour soi-même
Tout comme pour l’entretien d’un arbre, tout cheminement doit être nourri, protégé et soigné.

L’amour de soi peut rendre méconnaissable
La lumière puissante de l’amour de soi est gratuite. Tristement, certaines personnes n’osent pas s’exprimer de peur de blesser, de contrôler, par peur de mettre des limites entre les autres et Soi.

Être fidèle à soi-même
Peu à peu, l’individu voit surgir tout ce qui n’est pas lui, il note ses angoisses inconscientes, remarquant les obligations et les interdictions qu’il s’est imposées lui-même alors qu’il se faisait accroire qu’il les choisissait. Il découvre souvent en lui un grand territoire inexploré. Il entre en contact avec des pans de sa personnalité qu’il avait rejetés. Ce nouveau lien à soi opère sa magie.

Témoignage de Maria
Je suis très contente d'avoir fait cette thérapie. J'ai consulté à plusieurs reprises lors de ma séparation avec mon mari. Je cherchais en premier lieu de parler de ma souffrance, mais je voulais surtout éviter de me complaire dans mon rôle de femme abandonnée. Il m'a semblé que je parlais dans le vide. 
Ça m'a pris du temps pour sentir que je tournais autour du pot, que je ne parlais jamais de ce qui me faisait mal. Je voulais avancer et réagir positivement pour que ma vie reprenne un sens. J'ai trouvé  d’où provenaient mes angoisses. J'ai appris énormément de choses sur moi, ce qui m'a permis de prendre confiance en moi. Je pense que tout le monde devrait faire une telle démarche pour apprendre à mieux se connaître. Pour moi ce fut un vrai sauvetage car j'étais victime d'attaque de panique. 
En un an j'ai réappris à construire ma vie et à passer ce cap difficile entre l'adolescence et l'âge adulte. Peu à peu, je me suis libérée de mes maux physiques; un vrai dialogue s'est installé entre les autres et moi.  
Que du positif  si ce n’est que les séances ne sont pas remboursées. C’est frustrant de ne pas avoir de plan d’assurance à mon travail. Mais en calculant l'argent économisé pour les tranquillisants, les antidépresseurs, les anxiolytiques... qui ne font que dissimuler les problèmes, je suis très heureuse du travail que j’ai fait sur moi. Je me suis faite le plus grand des cadeaux.

Témoignage de Louis
Ma démarche m’a semblé longue en dépit du fait que j’avais choisi une formule intensive à temps partiel. Dans les premiers temps, je ne pensais pas avoir d’attente, toutefois, je me rendais compte que je retournais chez moi allégé et plus disponible pour les membres de ma famille. De plus, j’avais arrêté de penser tout le temps, ce qui aidait ma concentration. J’ai pris un certain temps pour sentir le changement, mais le jour où j’ai compris que la « honte » de ma différence s’était dissipée, que je pouvais me montrer dans toute ma vulnérabilité, je me suis senti digne d’être aimé. Cela fut une révélation, d’autant plus que je pouvais maintenant ne plus tout recevoir comme une critique ou comme un blâme.

Témoignage d'Armand
Je viens livrer un de mes plus grands secrets. Dans le passé, dès que ça se corsait, je me sauvais de ce qui me faisait souffrir. J'ai quitté travail, amis et copines quand je me sentais coincé, ce qui fait que je recommençais à neuf à chaque fois. C'était ma seule porte de sortie. Certes, elle était douloureuse mais je craignais qu'on me devance et qu'on me rejette si je ne le faisais pas moi-même. Mon peu d'estime et ma peur me faisait bouger comme si on me pourchassait. Pas de répit pour les peureux! J'en sais quelque chose. Quand j'ai fait ma démarche, j'ai vu tout mon programme, d'où il provenait et toutes les portes que j'avais fermées. Le dernier incident remontait à un mois ou deux avant d'entreprendre ma démarche. Comme je ne regarde jamais derrière, je n'avais pas constaté que ma peine et mon désarroi ne faisaient que s'accroître. Mes pleurs m'ont soulagé et j'ai commencé à voir que je pouvais tenter ma chance la prochaine fois et ne pas fermer la porte. Présentement, je fréquente une femme. Comme vous le savez, les occasions ne manquent pas pour trouver les manquements, les incohérences, les preuves de non-amour. Je me suis promis de discuter au lieu de ficher le camp. Je ne renoncerai pas tant que je n'ai pas gagné cette partie. J'ai déjà trop perdu.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.