samedi 28 décembre 2013

Repenser ses priorités pour retrouver son rythme naturel

Repenser ses priorités
Repenser ses priorités pour retrouver un rythme naturel est possible. Avoir le courage de changer ce qui peut l'être relève de l'intuition et de la logique pour revenir à un bien-être.


Revoir ses priorités est un choix conscient

S'ajuster à l'impératif de la productivité nous bouscule
Je ne suis pas la seule à dire que la vie moderne nous bouscule jusque dans nos cellules. Pressé et stressé, notre système immunitaire s'en trouve perturbé. Notre organisme humain a de la difficulté à s'ajuster à l'impératif de la productivité.

Le corps supporte mal la tyrannie de la performance
Notre tendance à bousculer notre horloge biologique pour s'accorder au rythme du monde moderne est responsable de bien des maux. Le corps ne supporte pas facilement les décalages pathogènes. Le travail peut nuire sérieusement à la santé: l’obésité, la maladie mentale, l’hypertension, le diabète guettent celui qui de temps à autre ne réévalue pas ses activités.

L’immédiat versus le long-terme
Le corps en alerte permanente subit un autre niveau de stress sérieux avec le phénomène de l'immédiateté. Trop sollicité, le système nerveux est submergé, la fatigue s'installe, la concentration flanche, des bouffées de chaleur inopportunes se déclenchent, plus rien ne va. On est désynchronisé, on est débordé et en débordement. Ce qui nous stimulait auparavant devient agression et trop-plein. 

Se connaître mieux pour reconnecter à son horloge biologique
Les horloges intérieures de chacun doivent passer par de nombreuses perturbations lorsque l'on travaille de nuit, lorsque l'on voyage ou lorsque l’on est stressé. L’organisation temporelle de l’horloge biologique interne qui commande le fonctionnement organique, se règle sur les variations climatiques des saisons, le rythme social de son type de travail, ses temps de repos ou de veille/sommeil. Il est donc important de se connaître pour mieux palier aux différents besoins de notre horloge biologique.

Le corps est influencé par des biorythmes
Notre corps est influencé par quatre cycles de biorythmes : physique, émotionnel, intellectuel, intuitif. Le système vivant humain possède plusieurs rythmes organiques, le rythme du cœur, de la respiration, de la digestion, des reins, indispensables à la vie. Le système nerveux comprend aussi plusieurs rythmes. Et, dans notre existence, nous sommes entourés de nombreux rythmes auxquels nous avons à nous adapter, ce qui nuit sournoisement à notre aptitude à la concentration.

Le rythme corporel influencé par l’environnement
Inscrit dans notre code génétique, notre rythme corporel utilise ses propriétés rythmiques d’une façon naturelle mais il est grandement influencé par l'environnement. Quand on parle d’être complètement débordés ou dispersés, il est grand temps de ralentir.


Tenter de rattraper le temps
La course contre la montre n’a rien de bien glorieux; pourtant des familles entières passent une partie de leur vie à tenter de rattraper le temps. Le but de ce texte n’est pas de culpabiliser les parents mais de faire réaliser qu’eux-mêmes et leurs enfants sont sous pression constante du matin au soir au nom de la cadence normalisée de notre société de performance.

J’entends autour de moi des parents qui ont peur d’être dépassés au quotidien et qui ne cessent d’enjoindre leurs petits de se dépêcher. À la garderie, ils sont cédulés à la minute près, il faut les tenir occupés. Au primaire, ils doivent déjà se défoncer pour apprendre le plus possible de notions et leur agenda est rempli d’activités parascolaires digne d’un athlète olympique. Au secondaire, ils doivent répondre de leurs apprentissages, être fonctionnels pour le marché du travail. Pas de répit pour la gente enfantine!

S’occuper de soi et de sa famille en débarquant du convoyeur
Ce n’est pas naturel pour un enfant! La vraie vie, ce n’est pas celle qui nous possède du matin au soir. Rien de surprenant que tout le monde se retrouve le vendredi soir avec le mors aux dents! Parfois, les enfants ont un niveau de stress aussi élevé que celui de leurs parents. Il faut décompresser et cesser de s’obliger à un marathon, de semaine comme de fin de semaine, avec des courses, des cours, des activités de mise en forme, etc. S’ennuyer un peu ne fait pas mal et permet un antidote à la précipitation pour concilier un équilibre plus grand et ralentir un tant soit peu le quotidien.

Comment changer son rapport au temps
Une personne qui se pousse continuellement apprend à fonctionner de manière automatique. Il devient alors plus difficile de penser, de conceptualiser dans ces conditions. Il ne s’agit pas de ralentir pour ralentir : c’est plutôt l’occasion de souffler, de ressentir, d’imaginer et de penser.

Plusieurs avantages sont reconnus quand on se met à repenser ses priorités. Même si c'est à contre-culture, se recharger en s'accordant de petites pauses entre ses activités va permettre de changer son rapport au temps.

Une mise à jour pour récupérer du temps
Pour Xavier, ce fut de demander de l'aide qui fut salutaire. Les membres de sa famille ont commencé à s'entraider davantage. Même ses jeunes enfants ont eu du plaisir à contribuer, l'un mettant de l'ordre dans les souliers de la garde-robe d'entrée, l'autre affecté à ramasser les objets qui traînaient dans l'escalier pour les mettre dans une boîte de rangement à laquelle on reviendrait plus tard.

Moins de perfection, plus de temps de qualité
Le refus de maintenir un standard de perfection l'a conduit à plus de bienveillance et de compassion envers les personnes plus vulnérables de son entourage. Du coup, il a retrouvé un certain dynamisme et entrain pour jouer avec ses enfants après le repas du soir. La qualité et le sens d'être en famille s'en sont trouvés améliorés.


Suivre son rythme plutôt qu’être sur le pilote automatique
Roberta aussi a fait un cheminement en lien avec son rythme naturel. Plutôt que de continuer sur le pilote automatique, après plusieurs sessions de récriminations, des sessions de méditation et quelques plans d’intervention, elle a avisé son patron qu'elle diminuait ses heures de bureau. Trois mois plus tard, elle évaluait déjà que travailler davantage à son rythme la rendait plus créative et plus impliquée dans son travail. La qualité de ses relations aux collègues s'est également améliorée et elle envisage une vie professionnelle à dimension plus humaine. Ralentir n'a pas diminué sa productivité, au contraire, "c'est fructueux car ma disposition envers mon travail me permet d'avoir une perspective plus globale et pourvue de sens pour les clients".

Une prise de conscience salutaire pour se retrouver
Dans un contexte de travail, la pratique régulière d'une forme de méditation permet d'accroître le bien-être de chacun tout en créant un environnement favorable à l'expression de nos qualités personnelles et professionnelles. La prise de conscience de ses propres limites permet d'acquérir une saine distance pour évaluer la dispersion de son énergie.

Ralentir pour rétablir son équilibre
Le but de la démarche fut donc de rétablir l’équilibre entre les attentes des autres et les siennes pour permettre de trouver un rythme propre à Roberta. Capable de se projeter dans le temps et donc d’imaginer l’avenir, elle a pris en charge sa vie, ses attentes et évaluer ses capacités à ce stade de sa vie.

Le temps est une réalité vécue subjectivement
Comme le temps est une réalité vécue de manière subjective, il importe de s’écouter suffisamment pour observer la surabondance d’informations qui mobilise les yeux et les oreilles. Se rendre plus disponible à soi-même favorise l’adaptation souple à son vécu au quotidien.

À 53 ans, Laurent a le goût de travailler activement à son rétablissement. Il s'investira tout au long de sa démarche dans l'approche narrative pour accepter qui et ce qu'il est.

Témoignage de Laurent
« Mon sentiment, c’est qu’à douze ans, tu peux pas réapprendre.  Pour réapprendre, ça prend de la maturité nécessaire pour être capable de t’évaluer avec les…tu peux réapprendre, mais plus tard.
T’as plus confiance…à douze ans, tu fonctionnes sur un programme…t’es programmé. Quelqu’un va essayer de changer ton programme. Dans le fond, ça vient pas de toi, là.
Tandis qu’à un moment donné, si tu entres en démarche, tu as 40-45 ans. Là, tu te dis, il y a des trucs qui fonctionnent pas. Dans le fond, ce que tu réussis à faire, tu réussis à le faire sur le plan cognitif. Tu réussis pas à modifier la personne que tu es. Ce que tu fais, c’est que tu réussis à l’accepter, à dire : « Elle est comme ça, cette personne. Moi, je suis comme ça, j’ai des impulsions, comme telles, j’ai des tendances comme…Là, ce que tu fais, c’est que tu t’adaptes, tu adaptes les comportements que tu as. 
En admettant que l’on place l’enfant dans un autre environnement, la différence, oui, c’est que le fait de changer d’environnement, ça peut donner des résultats. Dans le sens que, là, tu vas aller le chercher, ce bonhomme là, sur le plan affectif. Tu vas pas aller le chercher sur le plan intellectuel.  Il va se dire : « Ce monde-là, y a pas l’air à me vouloir du mal, je vais essayer de faire quelque chose ». C’est ça la différence ».

Le rythme est nécessaire pour maintenir la vie
Tous nos gestes dans notre quotidien, de la naissance au déclin, s’inscrivent dans le temps. Différents rythmes se superposent chez l’humain, tout comme dans la croissance des plantes. Le dynamisme de la vie est alternance d’énergie, dans laquelle une période active succède à une période de repos.

L’expérimentation pour découvrir ce qui fait du bien
Par exemple, on peut faire des exercices qui impliquent le corps et reposent le mental et inversement. À une activité comme l’écriture qui oblige à la pensée peut succéder un exercice de création. Des mécanismes subtils à l’intérieur de nous influencent notre style de vie; à chacun de nous de trouver ce qui allège et augmente notre qualité de vie.

Trouver son rythme est un facteur de santé
Tout l’Univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand possède un rythme qui se succède en permanence.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


jeudi 12 décembre 2013

Convertir ses peurs en projets est un exercice bénéfique

Derrière chaque peur, il y a un désir (Jacques Salomé)

Les peurs sont des émotions susceptibles d’être utiles. Donc, on peut très bien faire valoir que de s’ouvrir à les reconnaître donne la possibilité de mieux identifier ses besoins insatisfaits pour ensuite les combler d’une manière satisfaisante.
De la peur au projet, il n'y a que quelques marches

En se donnant le droit de ressentir ses peurs, sans se juger, Céline (témoignage plus bas) s’est dégagée de sa honte, de sa culpabilité et de la perte d’estime de soi tant associée à l’expérience de la peur.

Définition de la peur
La peur est la croyance que les émotions correspondent à la réalité, le contenu de la peur est perçue comme une attestation d'un danger réel. On prend les pensées liées à ses  émotions  pour la réalité: ex: je suis peureuse plutôt que je pense que je suis peureuse).

Céline est une femme réservée dans la jeune soixantaine. Le tri de son passé lui procure la paix d'un côté, mais la mets à défi sur plusieurs plans. Elle ambitionne de "conquérir ses peurs avant sa mort".

Témoignage de Céline
Je m'appelle Céline,
Je suis née dans une famille avec plusieurs peurs. Ma mère, dans sa fonction de mère protectrice, ne voulait pas qu'on sorte de la cour. Elle avait surtout peur de ce que diraient les voisins qui penseraient que nous n'étions que des petits voyous. Elle craignait le regard des autres plus que tout. J'ai appris à me taire, être fine et à dire ce qu'on attendait de moi. Les sœurs de ma mère ont aussi beaucoup contribué à mon éducation et ensuite les bonnes sœurs se sont assurées que je  respecte tous les dogmes de la religion catholique. J’ai été dressée à avoir peur.
Mon père, quant à lui, faisait tout ce qu'il faut comme pourvoyeur mais il était désinvesti de ses émotions, à tel point que je n'ai jamais éprouvé d'attachement pour lui. Je ne le connaissais que parce qu'il aimait tel loisir ou qu'il était un employé de telle compagnie et s'y rendait tous les jours. Autrement dit, je peux dire toute sorte de choses, comme...en apparence, il était calme, en apparence, il était patient, en apparence, il ne couraillait pas...mais il ne parlait pas de lui, il ne s'extériorisait pas...et il laissait notre éducation à ma mère.
Je fus très en colère contre toutes ces personnes, mais surtout contre moi, quand j'ai réalisé à quel point je m'étais laissée imprégnée et conditionnée par les peurs et les sacro-saints principes de toutes ces personnes. Je me suis sentie trahie par l'abandon affectif de ces personnes pour avoir négligé de me laisser me développer. Ultimement, je me suis sentie comme un petit chien de compagnie à qui on enseigne des trucs pour épater la galerie.
Évidemment, mon image publique est conforme: je suis douée pour fondre dans toute organisation humaine. Le problème, c'est que je ne me révélais à personne. Je ne savais même pas qui j'étais. Je gobais tous des autres mais je ne m'exprimais pas.
Une année, je suis allée en Italie avec une belle-sœur. J'ai passé mon temps à négocier avec elle si je pouvais faire telle chose ou telle autre tellement j'étais craintive de tout. C'est ce qui m'a décidé à faire ma démarche auprès de Lorraine.
Je manquais de confiance en moi mais aussi de confiance envers les autres. Tout ou presque tout présentait une insécurité. C'était difficile de penser que je pourrais vouloir me confier à quelqu'un que je ne connaissais pas, plus difficile encore de penser que je pourrais un jour choisir des actions qui me ressemblent plus
Le premier plan d'intervention de Lorraine me fait encore frémir. Je devais nommer mes peurs. Certaines peurs étaient tellement bien cachées que c'est seulement quand j'ai commencé à lui en parler que j'ai pu les identifier.
J'ai vite compris qu'il me fallait comprendre mon cheminement d'enfant si je voulais passer à autre chose. Je l'ai travaillé en long et en large et j'ai compris que je m'en étais sortie grâce à mon imaginaire. Je fabulais beaucoup comme enfant, pour sortir de la cour, sans aucun doute.
Mon premier pas suite à mon récit de vie émotionnel fut de commencer à dire ce que je pensais réellement de tel ou tel événement. J'ai écrit plusieurs commentaires dans un cahier, certains sur des blogues et sur des forums de partage de journaux quotidiens. Au fur et à mesure que je prenais de l'assurance, je l'ai fait lors d'occasions avec des personnes que je fréquente. Ce fut un deuxième pas importants car là, j'avais une rétroaction et je devais continuer à débattre. Aujourd'hui, c'est gagné et j'y trouve plaisir. Et quand je n’ai rien à dire, je sais me taire aussi.
Ma participation à des ateliers de méditation a ouvert une porte vers le calme intérieur. Apprendre à respirer est devenu un leitmotiv car dès que je me sentais apeurée, je cessais de respirer. La peur m’avait persuadé que je ne pourrais jamais réaliser mes rêves. Je me tenais tranquille, et j’étais gelé dans mes habitudes et j’essayais peu de choses me limitant à ce qui m’était connu. Non pour moi, LA VIE GRANDEUR NATURE!
Mon rêve de voyager a resurgi et je me suis jointe à une organisation pour un échange de logis. Ce qui m'a surpris, c'est que je n'y ai pas résisté, alors qu'avant, mes peurs me devançaient.
Je m'étais munie d'un cahier dans lequel j'étalais mes états d'âme. Ma façon de faire était de déposer mon projet dans une colonne et de voir ce qui me retenait dans une autre colonne. Dès lors, dans une troisième colonne, je me décrivais à moi-même les conséquences de me laisser arrêter par mes peurs. Or, je n'ai pas eu à me servir de mon cahier. Cela m'a surpris au plus haut point.
Je me suis souvent dit maintes fois que j'aurais dû commencer bien avant de faire un travail en profondeur sur ce que j'avais vécu. Je me suis faite une image pour l'expliquer à une amie: c'est comme si j'avais labouré mon jardin et que les racines étaient maintenant toutes à la surface pour les jeter dans le compost. Je continue d’apprendre sur moi, mais je suis rassurée sur qui je suis et comment je me développe à mon propre rythme. 

Pour un changement durable
La première étape pour réussir un changement durable consiste à comprendre ses blocages reliés à ses peurs afin d’arriver à définir un projet pour les relativiser ou pour les surmonter. Il faut avoir une méthode pour travailler par soi-même : j’invite souvent le participant à ce travail à travailler avec un cahier. D’une part, cela lui donne une manière de mesurer ses succès, de voir d’où il est parti. Un tableau à 4 colonnes donne la possibilité d’élaborer quelques actions pour surmonter la peur qui nous contrôle.

La peur peut être une alliée
La peur peut être une alliée si elle est utilisée pour se rendre conscient de la réalité du danger, ce qui habituellement rend plus prudent. La peur en soi n’est pas une mauvaise chose. Elle peut servir de signal précurseur chargé de nous protéger. Mais à la différence d'une peur saine qui nous rend prudent, celle qui nous empêche de vivre notre vie est une vraie calamité.

Se connecter à un autre
Affronter ses peurs seul est plus difficile que si nous avons une amie véritable ou un professionnel à qui se confier. Admettre nos peurs permet aussi de les démystifier et de les relativiser. Un nouvel éclairage donné par une personne bienveillante aide à surmonter ses peurs.

Établir une structure pour se sécuriser
Une nouvelle situation vous effraie! Établir une structure pour créer de la sécurité peut être aidant. Par exemple, faire une activité toujours à la même heure chaque jour donne un sens de sécurité parce que cela nous permet de prévoir. Quand on devient familier, on éprouve plus de facilité à contrôler ce que l'on anticipe.

Techniques de relaxation
Une peur qu’on laisse nous dominer peut entraîner de sérieux problèmes de santé. Pour maîtriser ses peurs quand elles ont des effets physiques sur votre santé avec le stress, il sera utile d'apprendre des techniques de relaxation (méditation, yoga, reiki) pour affronter tout défi qui se manifestera.

Une vie spirituelle
En période de crise, entendre parler de personnes qui font face à des défis de santé, de circonstances, relativise notre situation. Toute vérité spirituelle est réconfortante. Avoir la foi ne garantit pas que nous n'ayons pas peur, amis cela aide pour affronter ses difficultés. Quand j'angoisse sur des étapes de vie plus difficile, je lis des biographies de femmes pour découvrir comment elles s'en sont sorties.

Affronter ses peurs
L'étape d’affronter ses peurs est une étape importante. Rappelons que certaines peurs saines assurent notre sécurité personnelle. C'est réaliste de dire que certaines situations doivent être évitées. L’important est donc de commencer en affrontant une première peur et en la transformant en projet viable. Comme tout travail sur soi, confronter ses peurs est un processus et il est clair que certaines situations devront être confrontées à plusieurs reprises pour se sentir en contrôle.

Se ressourcer
Effectuer un changement dans notre vie peut faire peur. Il est bénéfique de prendre davantage soin de soi durant cette démarche: se changer les idées, se relaxer, faire des pauses durant le cheminement pour se ressourcer afin de continuer sa route vers le mieux-être.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


mardi 26 novembre 2013

Se concentrer sur ses intentions et ses gestes est un choix conscient

Se concentrer sur ses intentions et ses gestes
Se concentrer sur ses intentions et ses gestes est un choix conscient. La dimension du succès dans l’arène du travail tient compte autant des aspects personnels qu’interpersonnels. Pour atteindre ses objectifs, il ne suffit pas seulement de gérer de façon rationnelle.

Être maître de soi en se réappropriant son temps et son agenda
Le stress est devenu l’un des plus graves problèmes de notre siècle. Chaque individu est continuellement assailli par une avalanche d’informations; une sollicitation à outrance (téléphone cellulaire, messages SMS, textos et courriels, des coups de fil pour signaler des urgences); des messages publicitaires partout; des distractions crées par des réunions contraignantes; de la paperasse à remplir pour évaluer le temps de travail, etc.


Redevenir maître de soi

Déconstruire les bénéfices du récit de vie émotionnel
Dans les précédents articles, j’ai tenté de déconstruire les bénéfices, un à la fois, d'une telle démarche. Il n'était certes pas facile de comprendre que chaque personne vient chercher quelque chose qui lui est précieux et unique. Tous les bénéfices déconstruits se font avec l’outil du récit de vie émotionnel. Sonia, 44 ans, avec le témoignage qui suit, venait remettre à cran son sentiment de compétence et reprendre contact avec des comportements qui sont congruents avec ses buts.

Le témoignage de Sonia illustre mon propos :
« J’ai créé entreprise SYZ il y a plus de 20 ans. J’en suis la directrice. Mes problèmes ont débuté il y a environ cinq ans alors que des changements économiques m’ont amené à diminuer le nombre des membres du personnel à une équipe plus restreinte. La restructuration imposée a soulevé des tensions dus à  l’intensification du travail pour ceux qui sont restés. La communication est devenue plus difficile et pendant bon nombre de mois les réunions d’équipe sont devenues des sources de stress pour tous. Au cours des années, ces problèmes se sont amplifiés, me laissant pantoise et exténuée. Mes symptômes m’ont fait penser que je devenais ménopausée : je ne dormais plus, je transpirais; des problèmes de peau sont apparus et ma vision a diminué réduisant ma capacité de définir les tâches de mes travailleurs. Les malaises se sont accumulés et les choses se sont détériorées progressivement. Au début, je prenais des somnifères pour dormir, ensuite, je me suis laissé guider par un médecin bienveillant et j’ai pris des antidépresseurs. De plus en plus incapable de gérer mon stress, après des mois où j’ai vivoté, je me suis résolue à demander l’aide du CLSC. On m’a mise sur une liste d’attente en attendant de voir un professionnel en gestion de stress. Mes symptômes devenaient incompréhensibles. Je ne digérais plus rien, je faisais des crises de panique, même les somnifères ne fonctionnaient plus.  En désespoir de cause, je suis allé vers le privé.
Trois mois de rendez-vous à la semaine m’ont redonné une marge de manœuvre non seulement dans mon entreprise mais dans ma vie en général. J’ai appris de nouvelles choses, je me suis laissé guider et je me suis donnée à fond. Le plan d’intervention était assez serré, j’ai tout fait en mon pouvoir pour y adhérer. Lorraine ne mettait pas de pression, c’est moi qui souhaitait aller mieux. Je m’en suis sortie et je me sens maintenant plus forte, plus outillée.  

L’enclenchement du stress est attribuable à des stimuli désagréables
On attribue l’utilisation du terme stress au travail du scientifique Hans Selye. Ses expériences sur des rats l’amenèrent à décrire la réaction de stress qui fait suite à des types de stimulus désagréable pour expliquer le mécanisme d’enclenchement du stress.

Dépendance au stress
Selon le médecin et philosophe français Henri Laborit, les conséquences du stress deviendraient néfastes quand la réaction de fuite ou de combat est inhibée. C’est l’inhibition d’action qui serait en cause dans la réponse mésadaptée au stress.


En mode stress, on perd le contrôle 
Quand Sonia est arrivée pour sa première entrevue, nous avons regardé ensemble de quelles façons elle se percevait atteinte. Elle désirait retourner à son travail avant les trois mois décrétés par son médecin de famille. Le burn-out confirmé par son médecin traitant la confrontait à des décisions difficiles à prendre pour une gestionnaire chevronnée.

La situation décrite indiquait qu’elle était en mode réaction. Elle avait perdu le contrôle et subissait les répercussions de son manque d’efficacité. À fonctionner en permanence en mode réaction, elle n’arrivait plus à diriger son attention sur ses priorités.

Sonia a vite fait le lien entre cette dérive et le sentiment d’« être incapable de voir dans des situations qu’elle ne comprenait pas », comme dans son enfance alors que sa mère s’attendait à une prise en charge de ses cinq autres enfants quand elle sortait pour s’aérer l’esprit. La situation présente avait le même effet et Sonia se retrouvait devant la même angoisse de faillir à la tâche.

Écouter ses sensations intérieures fut un premier pas
Dans l’histoire de Sonia, il était clair qu’elle ne savait pas écouté ses sensations intérieures alors que son corps était perclus de malaises. Promouvoir cette capacité s’avérerait utile pour éviter de retomber dans le sentiment d’impuissance et d’incompétence qui l’empêchaient de reprendre les guides de son entreprise.

Le principe de l’autoguérison est un processus naturel
Dans son livre La guérison en Écho, Jean-Charles Crombez dit que « le principe de l’autoguérison est de pouvoir favoriser de façon optimale les processus naturels qui sont en nous de sorte que l’épanouissement de dynamiques corporelles se fasse simplement »

L’utilisation de l’outil de Jean-Charles Crombez (2003), la démarche Écho, a comblée une demande pour un recul salutaire par rapport à la souffrance de Sonia. Dans la façon de l’utiliser avec elle, la démarche Écho constituait une détente où elle avait un rôle central et actif. Ainsi, comme le propose Jean-Charles Crombez, des liens entre les différents niveaux, physique, mental et affectif étaient mis en évidence pour aller de l’implicite à l’explicite. 

Quand le terrain est assaini de nouvelles ressources peuvent se mettre en place de façon durable.

Ramener son intention à l’instant présent
Même si le monde du travail exige des résultats immédiats, toute décision impulsive risque de ne pas donner des solutions viables, ni les résultats escomptés.

Le plan d’intervention pour se réapproprier son temps et son agenda
Dans son plan d’intervention, Sonia a remis en place la réappropriation de son temps et de son agenda. Au lieu de répondre à tous en tout temps, elle s’est donné le droit de ne pas répondre à son téléphone entre telle et telle heure et de bloquer sa messagerie pour ne pas être tentée de lire et de répondre immédiatement à ses messages. Une affiche formelle sur la porte signifiant son indisponibilité du moment rendait les interruptions intempestives caduques. Au fil du temps, avec ces changements qu’elle désirait, sa capacité de concentration s’est accrue.

Des stratégies pour aller mieux
Le retour au bien-être physique n’a pas été instantané. Plusieurs étapes, plusieurs stratégies ont passé par des activités simples, comme la marche, des cures de sommeil, des rencontres entre amies, comme l’écriture périodique lors de situations plus intenses quand les facteurs déclencheurs étaient présents. Finalement, la participation à une série d’atelier de méditation lui a permis d’apprendre à faire le vide au besoin. Quand elle s’est sentie plus forte, elle a arrêté de prendre les somnifères et éventuellement avec son médecin de famille, elle a élaboré un protocole pour cesser les antidépresseurs.

Prendre soin de ses besoins pour prendre soin de ceux d’autrui
Une routine personnelle pour prendre soin de ses besoins ont facilité la reprise d’un bon rendement au travail en permettant une attitude de soutien plus adéquate pour ses employés.

Le gagnant est la personne qui s'investit et fournit les efforts pour s’en sortir
Regagner son autonomie peut prendre plusieurs chemins et il est parfois difficile de devoir fournir autant d'efforts pour s'en sortir. Le gagnant est la personne qui s'investit. En plus de retrouver sa dignité, l'estime de soi et la confiance en soi rapporte pour le reste de la vie.

Bibliographie
Bagot , Christophe et Laurence, 2012, L’empire du stress : quand le stress devient votre employeur, Les Éditions de l’homme.

Crombez, Jean-Charles, 2003, La guérison en Écho : un appel de l’indéfini, Publications MNH

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

mercredi 20 novembre 2013

Retourner à sa source pour être et renaître

« La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé » Sören Kierkegaard.

Au-delà des informations obtenues lors de l’évaluation du fonctionnement social de l’individu, avec ses caractéristiques et sa situation (détails nominatifs), l’intervenant révisera les stratégies utilisées dans le passé et les résultats obtenus.

L’histoire de l’individu est liée à sa situation actuelle
L’examen des éléments pertinents de son histoire et son influence sur la situation actuelle éclairera la perception des ressources formelles  de l’individu face aux problèmes qu’il rencontre. Ses attentes et parfois celles de ses proches qui sont présents à la première rencontre détermineront les recommandations visant à dénouer les problèmes.

Des solutions spécifiques pour des besoins particuliers
Chaque personne expérimente des problèmes particuliers, et donc, il existe des solutions spécifiques avec des variables qui ne peuvent être réduites à des actions pareilles à celles utilisées par d’autres personnes.

En fin de compte, l’individu se déploie à travers ses soumissions, ses agressivités, ses sentiments d’infériorité, ses culpabilités, etc. Notons que ses ruminations bloquent la réflexion, ce qui fait qu’il n’arrive pas à dépasser certains événements et à continuer d’avancer. La digestion de ces situations est entravée et la construction négative qui s’ensuit devient le fruit d’une pensée qui piège.

Des outils de changement au choix
Oser pour risquer le changement permet de retrouver une belle autonomie. Les outils de changement, la stratégie du dauphin, la méditation posturale corporelle, le "Livre de ma vie", sont des outils de mieux-être et occasionnent un meilleur fonctionnement de la conscience parce qu’ils sont basés sur des comportements qui sont congruents avec les buts contemporains de l’individu.

Déconstruire les bénéfices du récit de vie émotionnel
Dans les précédents articles, j’ai tenté de "déconstruire" les bénéfices, un à la fois, d'une telle démarche. Il n'était certes pas facile de comprendre que chaque personne vient chercher quelque chose qui lui est précieux et unique. Tous les bénéfices déconstruits se font en fonction de l’outil du récit de vie émotionnel.

Le récit de vie émotionnel est un formidable outil d’exploration
Le « récit de vie émotionnel » peut ressembler à la démarche autobiographique du "Livre de ma vie" rédigé par des participants voulant léguer leurs histoires de vie à leurs descendants.

Défaire ses noeuds pour renouer avec soi-même
Défaire ses noeuds pour renouer avec soi-même en se dépouillant de ses armures, celles-là qui ont auparavant fait office de protection, permet de recommencer à s’aimer. Quand la pensée est libérée, l’énergie psychique coule plus librement et on peut alors s’investir à fond dans ses buts personnels.

Traverser un miroir est douloureux
Ne pas le traverser, c’est accepter de vivre une sentence  avec des peurs, des émotions anciennes qui finiront par se frayer un chemin en passant par la fatigue chronique, les maladies psychosomatiques, un poids sur le coeur, des déséquilibres affectifs.

L’inhibition d’action paralyse
Quand on est figé dans une seule manière de faire ou dans l'attente d'une autre option, on fait face à un obstacle qui provient de l'intérieur de soi. L’inhibition d’action paralyse et la peur rend difficile la victoire sur les difficultés.

Un nouvel éclairage pour se dégager de l’histoire
En revisitant son histoire de vie, non seulement l'individu comprend la raison de son inhibition mais encore il reçoit un nouvel éclairage pour en sortir.

Le corps pensant est souvent à l’oeuvre
Le siège de la pensée est dans le cerveau, mais le corps, dans sa totalité, « pense ».Tout le monde a pu se rendre compte que  suite à un argument avec autrui, un mal de tête ou de cœur s’est  installé. Le corps pensant est à l’œuvre : le corps a besoin de parler, de se plaindre et de pleurer. Cette phase, indispensable, permet de prendre conscience, de manière violente, parfois, des souffrances refoulées et niées (Anne-Catherine Sabas). 

Les résistances ne sont pas la même chose que les ruminations
Les ruminations bloquent la réflexion, ce qui fait qu’on n’arrive pas à la dépasser et à continuer d’avancer. La digestion des situations est entravée et cette construction négative est le fruit d’une pensée qui piège. Les résistances sont souvent empreintes de peurs et de doutes. Le fait de les exprimer aide à la prise de conscience pour tenir compte de la situation actuelle.

Saisir son histoire pour une meilleure connaissance de soi
Lors du récit de vie émotionnel, la capacité de saisir le passé avec tout son bagage de vie contribue à la connaissance de soi. En tout temps en tenant compte de ses forces, ses faiblesses, ses difficultés mais aussi ses succès, l’image de soi peut être renégociée. La découverte de ses limites et de ses nouveaux besoins modifient le rapport à la réalité.

Des comportements en réaction à autrui
Chez certaines personnes, toute une panoplie de comportements, de façons de voir, de penser et d’agir ont été construits en réaction contre les autres. À écouter autant de récits de vie, il apparaîtrait à certaines personnes qu'il fut probablement plus sain de démissionner en voulant protéger leur cœur brisé plutôt que de continuer à se battre. Les gestes et paroles maladroites, un regard mal interprété, tous ces mots peuvent inciter celui qui les reçoit à se retirer. L’angoisse qu’ils déclenchent donne une raison de plus de fuir ou de se barricader seul, dans un endroit. 

Les diverses formes de la dépendance
La dépendance se présente sous diverses formes: la peur d'être seul; un désir insatiable d'être aimé;  la peur d'être rejeté; un fort sentiment de culpabilité; un sentiment de honte;  le manque d'estime de soi; la peur de ne pas être à la hauteur.

Le récit de vie émotionnel met en lumière les différentes couches de protection qui nous maintiennent dans la dépendance affective depuis l’enfance. Lorsque ces protections sont fissurées et défaites, nous saisissons mieux ce qui fait obstacle à la maturité affective : compulsions, manques et besoins affectifs inassouvis.


Emboîter les pièces du casse-tête
Accepter de refaire le portrait casse-tête de soi en acceptant d’utiliser des morceaux inconnus, et d’autres déjà connus mais réputés ne pas s’emboîter avec les autres, ceci afin de parvenir à une image vraie de ce que je suis, de tout ce que je suis. 

La conscience relie les souvenirs du passé au présent
Une personne en équilibre dans sa vie réussit à composer adéquatement avec tous ses rôles. Quand elle doit procéder à des ajustements dans des portions de vie, elle s’adapte assez facilement. Plusieurs enfants-adultes incapables de s’adapter ont vécu des situations où ils ont laissé passer des opportunités, où ils se sont enfermés dans le refus, la solitude et la morosité. Comme la conscience relie les souvenirs du passé au présent, l’identité personnelle prend le sens d’une continuité subjective entre le passé et le présent.

Nos croyances commandent nos actions
Les gestes que nous posons engendrent des résultats et les circonstances dans lesquelles notre vie se déroule. Nos croyances en disent long sur nous et notre histoire. Elles sont à l’image de nos préoccupations, de notre image du monde et des pensées que nous entretenons ainsi que de notre organisation sociale.

L’identité d’une personne est façonnée essentiellement par ce qu’elle a vécu et même ce qu’elle croit avoir vécu, donc, de son interprétation. Cette vérité subjective révèle autant les illusions et les souvenirs que les mémoires fabriquées.

Actualiser sa vie pour y trouver un nouveau sens
Associé aux maux d'origine émotionnelle comme le stress, les angoisses, les phobies, les dépendances toxicologiques, les traumatismes, la dépendance affective, les deuils, l'anorexie, la boulimie, les problèmes liés à la sexualité, la dépression, les migraines, sinusites, douleurs chroniques, la démarche de récit de vie émotionnel/thérapie du tunnel permet d’actualiser sa vie pour trouver un nouveau sens aux événements de sa vie d’enfance, pour développer plus de confiance en soi, pour aller vers l'acceptation et l’estime de soi en intégrant les vieilles émotions à la personnalité.

Reconquérir sa liberté d’agir, de penser et d’être
Pour trouver joie et sens, il devient important de reconquérir sa liberté d’agir, de penser et d’être. Maîtriser le contenu de sa conscience signifie que l'on fasse connaissance avec soi. Le « récit de vie émotionnel » est comme la démarche autobiographique du « Livre de ma vie » rédigé par des participants voulant léguer leurs histoires de vie à leurs descendants.

Refaire le plein commence par réviser le passé
Le travail intérieur donne l'occasion de "remplir le vide". Ceux qui souffrent d’un vide intérieur cherchent souvent les réponses à l’extérieur d’eux au lieu de commencer à chercher en eux. Refaire le plein commence par réviser le passé.

La solitude débute dans la petite enfance, quand l’amour inconditionnel et la reconnaissance des parents ont manqué: la sensation de ne pas avoir été désirés, des critiques au lieu de gestes et de paroles de douceur et d’appréciation qui auraient contribué à l’estime de soi. 

La méthode des petits pas avec un plan d’intervention adapté à l’individu
Que ce soit pour récupérer des capacités du corps, que ce soit pour retrouver une identité jusqu'alors voilée ou niée, que ce soit pour changer sa relation à autrui, que ce soit pour redevenir libre d'agir, que ce soit pour changer ses pensées et ses croyances, que ce soit pour trouver un nouveau sens à sa vie, que ce soit pour raviver des ressources et sa résilience, que ce soit pour faire le plein de soi ou encore remplir le vide, que ce soit pour récréer son lien à soi-même, changer est un processus. La méthode "des petits pas" met en place des changements qui s'effectuent en douceur et qui font la promotion de nouvelles réalités. Ceux qui évoluent le plus rapidement sont ceux qui utilisent ce qu’ils ont dévoilés pour mettre en route un plan d’intervention rédigé à deux.

Déconstruire les défenses pour reconstruire la personnalité
Déconstruire les défenses pour reconstruire la personnalité se fait au prix de la mise à jour de certains mécanismes. Déconstruire les élaborations de l’esprit pour aller à la découverte de soi en ouvrant l’espace intérieur.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 
Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.