mercredi 30 mai 2012

La fibromyalgie, une maladie du stress

Dans tout malaise ou maladie, il n'y a pas que le corps à soigner. Le stress est un oxydant très puissant et il agit sur toutes les fibres du corps. La santé correspond à un état d’équilibre général, physique, psychique et émotionnel. Le corps, tel un merveilleux outil, est un excellent communicateur. Il signale les dérapages et lorsque nous n'écoutons pas, il va tout faire pour que nous fassions attention à son message.

 Le stress déclenche les crises de fibromyalgie
Entre autre, la fibromyalgie indique à quel point le corps a besoin que l'on s'occupe de lui, ne serait-ce que pour lui apporter de nouvelles manières d'agir pour le calmer, pour réduire les tensions et amoindrir les pressions. Une image pour représenter ce qu'est la fibromyalgie: quand on étire un élastique à sa limite à plusieurs reprises, il advient que celui-ci lâche et il n'a plus de "rebondissement". C'est ce que les personnes souffrant de la fibromyalgie ressentent et il est rare qu'elles puissent revenir à un niveau d'énergie et d'adaptation permettant leur plein épanouissement.

Le stress commence dans l'enfance
À maintes reprises, j'ai eu des clients avec la fibromyalgie et les douleurs chroniques et de l'arthrite et je peux vous assurer que le contenu de stress auquel la personne avait été soumise depuis la petite enfance dépassait un seuil raisonnable pour n'importe qui. Je ne veux pas vous convaincre, j'utilise ce qui est devant moi pour déclarer que les chocs traumatiques occasionnent de nombreux ravages et les résultantes affectent trop souvent les corps des individus.

Les émotions fixées à soi
Selon mon expérience, les émotions qui ont besoin d'être libérées sont fixées aux personnes-elles deviennent ÉMOTION. Une émotion est adoptée chroniquement quand elle accompagne la structure d'une croyance d'une identité particulière, par exemple, dans le cas d'une personne qui veut plaire et qui sera dominée par un autre plus confiant, plus éloquent. À chaque fois qu'une telle personne se présentera devant la personne qui veut plaire, il est fort probable que sous l'effet de la restimulation de l'élément déclencheur, un changement dans la personnalité s'effectuera: la personne s'effacera n'ayant pas assez d'estime de soi pour garder sa place, ne se défendra plus ou peu, abandonnant à l'autre la récolte des succès et la reconnaissance du milieu. 

La fibromyalgie empêche de passer de l'intention à l'action
Que de fois, j'ai observé ces réactions chez les personnes souffrant de fibromyalgie. En même temps, cela crée une absence de volonté. Le sujet est capable de se représenter intellectuellement la tâche à entreprendre, il n'est pas atteint d'une incapacité majeure, pourtant, il ne parvient pas, ou très difficilement, à passer de l'intention à l'acte, réduisant l'entraînement systématique de sa volonté et dans de nombreuses instances, sa motivation pour obtenir les résultats qu'il veut dans sa vie. Comment alors, VIVRE UNE VIE GRANDEUR NATURE?

Grâce au travail en thérapie du tunnel, je vous offre mon point de vue. Je sais que plusieurs voudront nier l'impact du stress sur leur vie, mais mon expérience en thérapie du tunnel m'amène à faire un autre constat, Cet article vient en réponse aux articles écrits sur le sujet de la "fibromyalgie" dans LA TRIBUNE du 9 mai 2012.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.









jeudi 24 mai 2012

Chacun porte en soi une histoire!

Chacun porte en soi une histoire! La situation et les souffrances actuelles de la personne sont en lien avec son enfance et son adolescence. Chaque être humain a une histoire qui débute au moment de l'apprentissage du langage pour constituer son récit de vie qu'il tendra à confirmer par la suite. 

TOUT COMMENCE PAR LA PRÉVENTION! Mieux vaut prévenir que guérir ! dit-on.

Mais voilà!...Je parle de vos...de nos enfants. Il y a un lien avec votre histoire ou quelque chose qui lui ressemble et comment protéger les enfants.
Les conséquences d'une enfance vécue dans la violence sont évidentes dans ce témoignage. 

Le petit de l'humain ne peut répondre à ses besoins
La vie ne met personne à l'abri des revers, même les enfants. Le petit enfant humain est incapable de rencontrer ses propres besoins: la faim, la soif, le sommeil, l'évacuation, ni à ses autres besoins aussi nécessaires à la survie de l'individu, comme les besoins de mouvement, de protection, d'affection et de valorisation.

Le besoin de dépendance est un besoin vital pour l'enfant
Le petit humain dépend entièrement de son milieu pour remplir ses besoins matériels et émotionnels de même que ses besoins socio-culturels. Lorsque ces besoins sont ignorés ou contrariés, des troubles névrotiques peuvent apparaître et parfois, ce sont des troubles plus graves comme des psychoses.

Les parents ont aussi des blessures
La plupart des familles tendent à répondre de leur mieux aux besoins de leurs enfants, mais comme la plupart des personnes sont des parents, ils ont eux aussi des blessures. Celles-ci sont autant d'obstacles à leur capacité de prévenir des situations qui produiront des difficultés d'adaptation chez leurs enfants.

Les problèmes des parents se manifestent durant le développement de son enfant
Chacun sait que ce n'est pas de la mauvaise volonté qui guident les parents, c'est plutôt le risque qu'ils prennent à élever leurs enfants avant de ne faire un travail sur leurs propres manques. Dans un clip au sujet de "la libération des affects" (U-Tube), j'ai expliqué que le seul fait de se transporter avec des événements non-digérés augmente le risque d'agir comme une bombe à retardement dans l'une ou plusieurs des étapes du développement de la personnalité de leur propre enfant. Pour plusieurs, le déni ou l'oubli ont permis de survivre. 

Chacun porte en soi une histoire 
Une ligne de vie consiste d'événements, de deuils et de situations non-résolus. Chaque stade de développement, du poupon à la fin de l'adolescence, peut réveiller les conflits de la petite enfance oubliée. La conduite primitive par laquelle l'adulte réagit viscéralement à une situation impliquant son enfant est due au fait que son état de conscience est déjà imprégné d'une situation non-résolue dans sa propre vie, parfois, sans même s'en rendre compte. La réaction se déclenche tout simplement en dehors du contrôle de la volonté et parfois même de la conscience.

L'affectivité est à la base de la vie psychique 
Elle regroupe tous les états d'âme, toutes les réactions dont les racines plongent dans l'inconscient à partir de la conception. C'est la raison pour laquelle nous sommes reliés aux autres, au monde, mais aussi à nous-même: c'est elle qui donne à nos actes et à nos pensées leur saveur, leur raison d'être. C'est le fondement de notre personnalité et ce que nous avons de plus intime. Le manque d'affection peut être ressenti à n'importe quel moment de la vie car l'attachement est un besoin fondamental et vital chez l'humain. Les conséquences de la privation ou d'un manque d'attachement solide au début de la vie peut avoir des conséquences graves.

Plusieurs formes d’affectivité marquent la vie de l’adulte. 
Au fil du, temps, alors qu’il devient un adulte, il filtre autrement et on peut alors distinguer plusieurs formes d’affectivité. Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte: 1- l’émotion est un état temporaire marqué par des modifications physiologiques; 2- le sentiment, plus durable comporte un prolongement et des nuances dont les répercussions mentales sont importantes ayant une signification particulière pour celui qui l’éprouve; 3- la passion est non seulement un sentiment puissant qui est envahissant mais elle domine la vie psychique dans une direction spécifique; 4- l’humeur est comme un bruit de fond permanent de la vie affective et provient fréquemment des sensations viscérales liées au fonctionnement du corps; d’autres états d’âme passe par la tension, par la détente, par l’assouvissement, par une décharge libératrice. 

La privation de contact occasionne des troubles dans le développement corporel et émotionnel
Quand elle est prolongée, la privation de contacts  occasionne des troubles dans le développement corporel et émotionnel qui peuvent laisser une trace indélébile sur le petit: apathie, immobilité, retard des acquisitions langagières, ainsi que des troubles précoces de dépression chez l'enfant. Ce sont les mêmes que ceux observés par des personnes qui travaillent dans des orphelinats.

La thérapie du tunnel
Chaque étape renferme ses difficultés. L'histoire qui a façonné l'individu livre les informations dont il doive se libérer. Le déni a permis de survivre et tous les enfants éprouvent une dette de loyauté envers leurs parents. Pour s'affranchir de la dépendance infantile, normale dans l'enfance, l'individu doit confronter le passé pour se rendre libre des injonctions familiales. 

Revivre sa naissance apporte des informations sensorielles
Lors d'une session de thérapie du tunnel, le corps détermine où l'individu se retrouve dans une scène non-digérée. Or, il est fréquemment arrivé que la personne soit dirigée par son corps vers un couloir étroit, spongieux, avec des réminiscences corporelles indiquant un malaise, parfois physique, parfois émotionnel.

L'accouchement, source des premières névroses
L'accouchement idéal n'existe pas. Expliquer les conséquences à un bébé à qui il manque la chaleur dans la salle d'accouchement, une atmosphère tamisée où tout se fait en douceur pour ne pas le brusquer, le contact peau à peau entre maman et son poupon, la réalité de la vie sur terre devient vite une série de stimulations parfois trop brusques pour le nouveau-né.

Les forme-pensées inconscientes restent gravées dans la mémoire perceptive
Le nouveau-né oubliera le choc de sa naissance, mais grâce au contenu corporel de cet événement-choc (il ravale son malaise dès ses débuts), plusieurs se retrouvent dans le couloir de la naissance en thérapie. Grâce à son passage dans ce couloir, des décisions (forme-pensées inconscientes) prises à la naissance sont débusquées pour une chance de les reformuler dans une logique de la vie de maintenant.

La santé émotionnelle s'améliore
De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

Illustrations de scènes en thérapie du tunnel
Laura, une cliente, a revécu sa naissance pendant 16 heures: son corps l'y ramène jusqu'à complétion. Elle a de la difficulté, se sent forcée tout en se sentant toute seule à le faire. L'adversité de la vie se fait déjà sentir. Le retentissement d'avoir eu à tant forcer s'est imprimé fortement dans sa psyché. Sans la réassurance de sa maman anesthésiée, et un effort commun, les constellations de son univers font que, dès ses débuts, elle a la preuve que "la vie est dure et forçante".

La thérapie la délivre de "devoir continuer à forcer seule". Quel soulagement!

Gina, née d'une mère schizophrène, témoigne des effets dévastateurs  de l'abandon "in utérus". Sans communication avec sa mère, le silence a laissé des traces profondes chez cette femme-une santé physique précaire et des troubles de l'affectivité avec une attitude hostile à la limite de la paranoïa. Elle désirait guérir ses émotions en thérapie.

Julie, une jeune femme, pouvait identifier ses problèmes d'élocution à ce lointain 2 ans quand son père a enfermé sa mère dehors et que plusieurs scènes de violence se défilèrent en thérapie. Les conséquences sur sa vie d'étudiante firent qu'elle fut la cible d'intimidation et d'une sérieuse perte d'estime. Profondément traumatisée par ces événements, elle craignait l'entrée dans l'adolescence avec ses demandes. Julie devait faire la paix avec ces événements avant de poursuivre une vie normale.

Cheminer vers soi!
Un homme d'une cinquantaine d'années, Denis, se rappelait avoir été enfermé dans une cave en terre battue comme punition avec des mots cruels comme "Tu vas te faire manger les orteils par les souris" vers l'âge de deux ans. Au moment où il entreprenait son cheminement, cet homme marchait sur la pointe des pieds. PDG d'une PME, il avait la trouille de ses employés et ne se faisait guère confiance à négocier pour son entreprise. Émotionnellement, cet homme avait été marqué, traumatisé.
  
Un homme, Christophe, s'était fait crier après lors de ses fabulations à propos d'un ami imaginaire, Max, par la suite  développa une aversion pour tout ce qui n'était pas démontrable. L'identification au père était telle que, père à son tour, il appelait "mensonge" tout ce qui ne faisait pas partie de la logique de la réalité, blessant émotionnellement sa femme et ses enfants à tour de bras.

En thérapie, il a travaillé son "self-control" en faisant de gros efforts pour accepter "l'imaginaire" de ses jeunes enfants.

L’enfant aura un registre d’émotions semblable à celui de l’enfance
L'éducation donnée et la manière de répondre à ses émotions durant les cinq premières années de vie de l'enfant laissent des traces sur la psyché de l'individu qu'il deviendra. Il est peut être impossible de démontrer qu'une intervention donnée va donner tel ou tel résultat, mais dans le cas suivant, c'est le client lui-même qui fait le lien.

Le petit Julien à qui on a répété à maintes reprises "d'arrêter de pleurer" est devenu un petit caïd dans la cour d'école. À l'âge de 5 ans, il savait déjà raflé les jouets qu'il convoitait en intimidant les autres enfants. On lui a ravi son coeur, sa sensibilité avec des injonctions parentales peu sensées. Tous les agresseurs n'ont pas été victime de violence à l'école ou à la maison, mais parfois, ces enfants ont des tempéraments irascibles.

Julie, dont on a négligé les crises de larmes en les ignorant s'est totalement isolée dans son grand désarroi. N'ayant pas ressentie l'empathie de sa famille, elle a pleuré seule dans son lit après qu'un voisin l'eut molesté pour ensuite l'abuser. Elle s'est adaptée en se conformant aux attentes de son milieu "de ne pas chigner" et à comprendre les émotions des autres plutôt que les siennes.

L’amnésie est l’effet de l’occultation
L'amnésie dont elle souffrait avait des failles qui se révélèrent lors de son passage à l'adolescence. Cet état avait entraîné un oubli total de la période de vie suivant les abus sexuels, mais ses comportements amoureux lui parlaient de difficultés relationnelles sérieuses. Ces événements ne se révélèrent en thérapie qu'après que Julie ait développé une plus grande estime d'elle-même et se sente capable d'aborder les événements liés à sa sexualité. La guérison s'est obtenue progressivement en récupérant tous les souvenirs liés aux abus et en liquidant les émotions liées à ces événements.

L'amnésie est un moyen de défense contre l'anxiété
L'amnésie, comme moyen de défense contre l'angoisse et l'anxiété, était due au traumatisme. Incapable de digérer les événements, le subconscient se substitue en garde-fou pour protéger l'individu jusqu'à ce que le rappel se fasse lors d'un autre choc ou quand le temps est revenu de faire face au souvenir. 

La pensée du suicide affecte des enfants entre 6 et 12 ans 
Entre 6 et 12 ans, les conséquences du parentage "réactif" se font sentir. Des enfants de moins de 12 ans se suicident (43 suicides entre 1990 et 2010 au Québec: Geneviève Guilbaut, responsable des communications et des relations avec les médias au bureau du coroner) pour résoudre un problème pour lequel ils ne voyaient pas de solution.

Le désir de mort est davantage le désir d'arrêter la souffrance
Dans mon bureau, on m'a souvent parlé de ce désir de mort ou peut être plus du désir d'arrêter la souffrance, (n'être plus) mais ça revient au même quand l'acte est posé. 

-le 20 mai 2012: Pour en finir avec les interdits) Les propos suicidaires, symptômes d'un mal à vivre, d'un mal à dire, se trouvent souvent du côté de la famille (négligence, abus, violence).

Victime d'intimidation à l'école et invalidé à la maison, Joseph a commencé à penser au suicide à l'âge de neuf ans. Incapable de gérer les attaques régulières des autres étudiants et l'indifférence rencontrée à la maison, il a commencé à voler des objets de valeur, à mentir sur la provenance de ces objets. Un jour, la DPJ a débarqué chez lui après que le directeur de son école l'ait accusé d'avoir volé les argents d'une activité para-scolaire. Il a été chanceux car il n'y a pas eu de suite à l'intervention du directeur et celle de la DPJ car il n'était pas coupable cette fois-là. Faute de dialogue, Joseph se sentait tellement coincé qu'il ventilait en s'en prenant à des objets qui appartiennent à d'autres.

Cette soupape lui permettait d'apaiser son angoisse temporairement. Joseph a bien crû qu'il finirait sa vie en prison. La thérapie du tunnel a débusqué tous les risques pris pour soulager l'angoisse paralysante.

L'angoisse est une détresse palpable pour celui qui considère le suicide 
Les conséquences d'être ainsi négligé ont certainement nuit à l'acquisition de ses compétences sociales. L'angoisse présente n'a pas conduit au suicide, mais la détresse palpable, la difficulté de souffrir autant, a fait qu'il y a beaucoup songé, perdant des années d'insouciance à jouer et à s'amuser comme un enfant. Dans une tentative d'appel à l'aide, son jugement était à coup sûr affecté.

Dans certains cas, des parents ne demandent pas d'aide parce qu'ils sont complètement dépassés. D'autres se battent contre un système trop gros qui laisse les enfants attendre sur une liste très longue pour pouvoir rencontrer une intervenante sociale et ce sont les enfants qui écopent. Le jeune, lui, se sent abandonné à lui-même. 

Identifié TDAH (trouble d'hyperactivité) sur le tard (13 ans), Frédéric a failli être renvoyé de l'école à l'âge de 6 ans. Il ne restait jamais tranquille. Sa mère, inquiète, l'avait amené me rencontrer en espérant que notre travail avec lui augmenterait sa capacité d'apprentissage et améliorerait sa concentration. En travaillant avec cet adolescent, je compris à quel point il était anxieux de ne pas correspondre aux attentes de ses deux parents, un père qui le voulait un musicien accompli, une mère anxieuse qui aurait voulu qu'il soit bien intégré au réseau scolaire. 

Enfant unique, surprotégé, Frédéric faisait probablement effet de miroir pour ses deux parents qui se sentaient de parfaits incompétents (opinion non-vérifiée). Timide, sans façon, en cours de thérapie, il a tout de même vécu la séparation parentale avec succès reprenant confiance en lui et démontrant quelques années plus tard des capacités à maintenir un emploi stable de gestion, en dépit des difficultés scolaires rencontrées auparavant.

Dr. Wilder Penfield, le neurochirurgien canadien éminent, a apporté la preuve que nos souvenirs les plus profondément enfouis conservent des résonances émotionnelles et que celles-ci exercent sur nous une influence troublante et entièrement déconcertante. C'est la raison pour laquelle les agressions, les échecs et les conflits oubliés continuent à nous bouleverser longtemps après les événements.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

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mercredi 23 mai 2012

Le développement de la personnalité de l'enfant est lié à l'attachement

Le concept de santé émotionnelle chez l'enfant
Le texte qui suit traite des bases pour discuter et comprendre le concept de santé émotionnelle chez l'enfant. Mais il est nécessaire d'abord, de comprendre comment la personnalité se forme. C'est à partir de cette perspective que l'action préventive sera déterminée afin d'élaborer un modèle avec les meilleurs critères pour une santé émotionnelle optimale chez l'enfant.


                        L'attachement, un départ pour la vie

L'attachement, un bon départ pour la vie
Attachement... le mot est à la mode! Mais de quoi est-il composé? En fait, l'attachement consiste en ces relations qui se construisent dans les premières années de vie entre le parent et l'enfant. Il s'agit d'un besoin d'apaisement et de sécurité que l'enfant trouve auprès de ses parents et qui constitue, lorsque satisfait, le fondement même de sa personnalité et de son développement à l'âge adulte.

Le livre traite de sujets actuels qui sont en lien avec l'attachement: garderie, garde partagée, famille recomposée... Les auteurs s'attardent également sur les moyens de prévenir les conséquences d'une organisation familiale incohérente.  

Les différentes interactions des étapes du développement de l'être humain
Les différentes interactions des étapes du développement de l'être humain donnent naissance à l'ensemble des caractéristiques qui distinguent un individu d'un autre individu. L'évolution se fait à partir de la conception jusqu'à l'indépendance relative de l'adulte, tant sur le plan physique qu’émotionnel.

Dans l'utérus, le battement de coeur de la mère ainsi que ses états d'âme vont préparer le fœtus au monde extérieur.

Dès le sixième mois de gestation, l'enfant en formation peut percevoir, entendre, toucher et goûter, il est même capable d'apprendre. Ses perceptions commencent à moduler son comportement et ses attentes, dépendant en grande partie des messages qu'il reçoit à son propre sujet dans l'utérus.

Au cours des six premiers mois de vie, le nourrisson entre progressivement en relation avec son milieu de vie sur le mode réflexe grâce à des modifications du tonus musculaire.

De six mois à un an, les réponses deviennent de plus en plus complexes avec la motricité qui permet la manipulation des objets. Ses réactions affectives surtout en ce qui a trait à la mère se complexifient. Il devient de plus en plus conscient de son corps avec une ébauche de langage.
              
La période de un an à trois ans est marquée par un développement considérable. Le développement moteur, l'apparition du langage et d'une capacité intellectuelle se manifestent. Il possède maintenant une notion de plus en plus adéquate de son corps et de ses fonctions. Lors
du développement de l'enfant, la phase du développement psychosexuel donne lieu à des activités instinctuelles caractérisées par l'existence de zones somatiques susceptibles de provoquer du plaisir.

Cette phase inclura l'éducation donnée pour le relâchement des sphincters. Apparaîtra alors la naissance de l'angoisse et des instincts liés aux frustrations imposées par le milieu.

Durant la période entre trois et cinq ans, l'enfant consolide des nouveaux acquis et commence à acquérir une personnalité alors qu'il apprend à socialiser. Ce développement se poursuit jusqu'à la puberté.

L'adolescence fera apparaître les bouleversements physiques liés au développement de la sexualité adulte. La personnalité continue de se développer au cours de toute l'existence mais elle se raffermie au début de l'âge adulte.

Les processus émotionnels influent sur le comportement
Pour bien décrire la structure de la personnalité, il est nécessaire d'inclure l'ensemble des processus émotionnels qui, normalement ne parviennent pas dans le champ de la conscience, mais qui influent sur le comportement. L'appareil psychique se compose de trois instances: le ça qui correspond aux instincts lequel tend vers la satisfaction immédiate; l'ego qui constitue l'appareil de contrôle de la vie psychique et par lequel s'élabore les mécanismes de défense; finalement, le surmoi, dernier niveau à se développer et favorisé par le mécanisme d'identification (avec le parent de même sexe) qui joue le rôle de censure par rapport aux instincts.

La naissance des conflits internes
L'économie psychique, régie par deux fonctions, celle du principe plaisir et du principe de réalité, dote l'individu d'instances susceptibles de "rapports de force" l'un avec l'autre pour faire naître des conflits internes. L'autre mécanisme fondamental est le refoulement, qui lui, agit en rejetant de manière automatique toute idée ou sentiment qui parait inacceptable à la personnalité. C'est cette fonction protectrice qui contribue à constituer le niveau inconscient.   

Il est assez simple de créer les conditions d'une situation conflictuelle alors que l'individu est sollicité par deux besoins d'intensité à peu près similaire. Donnons l'exemple de la demande de sommeil et la nécessité d'éviter la douleur.




L'angoisse apparaît quand la personnalité éprouve des difficultés
Lorsque la personnalité est en difficulté, l'angoisse apparaît pour  signaler un danger. Il est aussi possible que des symptômes impliquant le système neuro-végétatif apparaissent également, tels des tremblements des membres, des douleurs à l'estomac, ou des migraines. Réduire ces stress sera donc bénéfique pour l'organisme.

Les mécanismes émotionnels pour gérer les conflits
Le moi mets en oeuvre des mécanismes émotionnels pour éliminer la sensation du danger provoquée par l'existence du conflit. Cependant, il est parfois impossible de toujours maintenir au niveau inconscient les tendances que rejette la personnalité; ne pouvant s'exprimer, cela donne lieu à des tensions qui se manifestent, assez souvent, dans des rêves. Cette traduction sous forme de symptômes névrotiques représente un compromis entre les pulsions instinctuelles du ça et les défenses du moi. Dépassé par les événements, le surmoi interviendra en sentiments de culpabilité conscients ou inconscients accompagneront la symptomatologie émotionnelle.

Les moyens de défense
Le moi, immature, est plus particulièrement vulnérable car l'enfant se sent responsable de tout et ses moyens de faire face à la réalité extérieure et intérieure sont plus ou moins efficaces. Ses seuls mécanismes de défense constituent autant de manières d'être et d'appréhender la réalité. Les mécanismes de négation, les mécanismes de fuite et les mécanismes de substitution impliquent nécessairement une distorsion de la réalité. 

Différents mécanismes pour éviter de faire face à la réalité
La rationalisation comme tentative d'évitement n'est que la fabrication d'explications; la projection est une technique par laquelle l'individu attribue ses propres déficiences à autrui pour se libérer de la culpabilité et finalement, la technique qui consiste à adopter des attitudes et un comportement opposés à ce qui est ressenti inconsciemment. Par exemple, la douceur excessive peut cacher une agressivité considérable.

Les conditions favorables
La majorité des troubles émotionnels ressortent de facteurs sur lesquels il est toujours possible d'agir. L'étude de la personnalité et des facteurs influençant sa formation met en évidence un fait important. Pour se développer et maintenir un niveau de santé émotionnel satisfaisant, un être humain doit connaître un ensemble de conditions favorables qui correspondent à ce que peut fournir le milieu physique et le milieu socio-culturel. 

Message de Lorraine Loranger
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lundi 21 mai 2012

La santé émotionnelle des membres d'une famille

L'action préventive est la solution la plus valable
L'apprentissage de la  psychologie des enfants devrait être un sujet obligatoire avant de les avoir. Dans la perspective que cela n'est pas possible, je ne suis pas seule à penser que l'action préventive est la solution la plus valable.

Les facteurs familiaux pour favoriser la santé mentale
La santé émotionnelle est conditionnée par les liens de la famille et de son entourage. Quoique la majorité des réactions d'origine émotionnelle ne reconnaisse pas de cause unique et précise, il est possible d'agir sur de nombreux facteurs familiaux pour favoriser la santé mentale.

Les conditions qui favorisent le développement humain
L'étude de la personnalité et des facteurs qui influencent sa formation révèlent un fait important. Des conditions favorables permettent à l'être humain de développer et de maintenir sa santé mentale à un niveau satisfaisant. 

Ces conditions correspondent à des besoins fondamentaux 
D'abord les besoins matériels qui dépendent du milieu physique, ensuite les besoins émotionnels et socio-culturels qui sont fournis le plus avantageusement par la famille et le milieu humain dans ses divers rôles de la vie sociale.

La protection de la santé mentale suppose les satisfactions des besoins de base.
Lorsque les besoins de l'individu sont contrariés ou ignorés, la personnalité de l'individu est mise en état de fragilité et risque de présenter des tensions susceptibles de déclencher des réactions pathologiques. Cette soupape fonctionne à partir d'un seuil de tolérance aux frustrations, donc, il s'ensuit que la protection de la santé mentale suppose la satisfaction des besoins de base.

Les troubles d'adaptation
On peut donc conclure que le meilleur moyen d'empêcher la dégradation de la santé émotionnelle est de chercher à influencer dans un sens favorable toute situation où des enfants seraient privés d'affection et de soins primaires. Nous savons tous que l'enfant carencé se développe moins bien et présente plus tard des troubles d'adaptation quand ce n'est pas une pathologie sérieuse occasionnée par tous les refoulements et l'affectivité brimée ou blessée.



Le développement de l'humain

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

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lundi 14 mai 2012

Le récit de vie émotionnel promet une vie grandeur nature

De l'ombre à la lumière
Dans mon tout premier livre: "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel", des personnes   témoignent avoir retrouvé la paix du coeur et de l'esprit, d'autres démontrent qu'elles ont recouvré la santé psychique et physique, et enfin d'autres se donnent la vie qu'elles veulent après avoir entamé ce grand nettoyage des émotions de leur vie et de leur passé. 

Tout le monde veut  UNE VIE GRANDEUR NATURE
Il est vrai que, quand on y songe, on ne pense pas faire le ménage des émotions de notre vie pour obtenir ce que l'on veut. On pense plutôt à la façon de la gagner, cette vie. On pense à ce qu'on pourrait mettre dedans, et non pas à ce qu'on devrait enlever pour parvenir d'abord à la paix du coeur et de l'esprit pour retrouver ses rêves et ses goûts.

Le passé agit sur les gens comme un boulet 
Je donne une image: le passé agit sur les gens comme un boulet qu'ils traînent et, arrivés à la porte des POSSIBLES, voilà que le boulet s'accroche à leur insu et qu'il est impossible de dépasser le cadre pour réaliser leurs rêves les plus ardents.

Si les plaies du passé et les stress accumulés étaient nettoyés et guéris, cela augmenterait la facilité de voir et d'agir grand (voir sous peu, le texte: La différence entre "se soigner" et "guérir" juillet 2012).

Recouvrer la santé psychique et physique
Recouvrer la santé psychique et physique n'est pas rien. Pour certaines personnes, ce serait le summum de l'accomplissement: de bien dormir, de digérer les aliments qu'elles consomment, de retrouver une vie "normale" et d'avoir le goût de vivre à n'importe quelle âge parce qu'on se sent vivant.

Un choix pour le long-terme
On fait toujours des choix, soit pour le long-terme, soit pour le court-terme. Le court-terme soulage, mais ne guérit pas. La proposition de faire le ménage de notre vie est de l'ordre du long terme (même s'il s'agit d'une thérapie brève comparé à plusieurs autres) pour se procurer une vie pleine de saveurs, de joies et d'espoir.

Faire  le ménage de ses émotions
Faire le grand ménage dans ses armoires s'impose régulièrement. En faire un dans les émotions de nos vies est d'autant plus nécessaire que ne pas le faire brime la vie devant soi. Vous voulez alimenter votre vie: faites le ménage de vos émotions.

ICI ET MAINTENANT
Le récit de vie émotionnel permet une remise à neuf du système émotionnel. Se décharger de vieilles émotions ramène à la vie d'aujourd'hui, les éléments qui procurent la joie et la légèreté.


UNE VIE GRANDEUR NATURE
Pourquoi faire un grand ménage intérieur avec un récit de vie émotionnel?

Pour avoir la paix du coeur et de l'esprit:

-en témoignant du mal subi;

-en laissant aller les ressentiments;

-en sortant de l'enfermement dans lequel on est;

-en déliant les relations avec autrui pour pardonner véritablement;

Pour retrouver la santé psychique

-en guérissant du malheur;

-en libérant les culpabilités et les hontes;

-en faisant le ménage dans ses vieilles émotions;

-en révisant ses décisions;

-en trouvant un sens au malheur vécu.

Pour retrouver la santé physique:

-en retrouvant le sommeil réparateur;

-en améliorant sa digestion;

-en retrouvant un rythme de vie normal et convenable;

-en retrouvant des forces physiques et mentales;

-en retrouvant un intérêt à bouger, à agir et à participer activement

à la vie.


Pour se donner la vie que l'on veut:

-en retrouvant le goût pour des activités normales;

-en retrouvant sa volonté;

-en recommençant à rêver;

-en allant de l'avant;

-en retrouvant la joie de vivre;

-en retrouvant le contrôle de soi, de son environnement;

-en retrouvant énergie et espoir.


Lire: Nos émotions nous accompagnent (27-09-12)


LES PROMESSES DE LA THÉRAPIE DU TUNNEL
Faire ce grand ménage grâce au récit de vie émotionnel, c'est travailler pour le long-terme, non le court-terme.


Une remise à neuf du système émotionnel rend la vie tellement plus savoureuse et éclatante.


Aller de l'avant sans le passé qui tire vers le bas ou vers l'arrière rend la vie tellement plus légère.


Vivre sa vie après un récit de vie émotionnel est un cadeau pour devenir auteur de sa vie.

Le RÉCIT DE VIE ÉMOTIONNEL combiné à la thérapie du tunnel traite:

-la dépression;

-l'insomnie;

-les problèmes d'alimentation;

-l'angoisse, l'anxiété, les phobies;

-l'agressivité, la soumission, la mésestime de soi;

-la honte, les culpabilités;

-l'épuisement lié au surmenage;

-les problèmes liés aux relations malsaines;

-les scénarios de vie négatifs.

La durée d'une telle thérapie est signalée par la sortie du tunnel, mais on sait dès le premier rendez-vous si c'est la bonne méthode pour retrouver la santé.

Le "tunnel" est une métaphore pour ce qu'il y a à liquider et à intégrer dans le récit de vie émotionnel.

Témoignage de Céline


Je m'appelle Céline,
Je suis née dans une famille avec plusieurs peurs. Ma mère, dans sa fonction de mère protectrice, ne voulait pas qu'on sorte de la cour. Elle avait surtout peur de ce que diraient les voisins qui penseraient que nous n'étions que des petits voyous. Elle craignait le regard des autres plus que tout. J'ai appris à me taire, être fine et à dire ce qu'on attendait de moi. Les sœurs de ma mère ont aussi beaucoup contribué à mon éducation et ensuite les bonnes sœurs se sont assurées que je  respecte tous les dogmes de la religion catholique. J’ai été dressée à avoir peur.
Mon père, quant à lui, faisait tout ce qu'il faut comme pourvoyeur mais il était désinvesti de ses émotions, à tel point que je n'ai jamais éprouvé d'attachement pour lui. Je ne le connaissais que parce qu'il aimait tel loisir ou qu'il était un employé de telle compagnie et s'y rendait tous les jours. Autrement dit, je peux dire toute sorte de choses, comme...en apparence, il était calme, en apparence, il était patient, en apparence, il ne couraillait pas...mais il ne parlait pas de lui, il ne s'extériorisait pas...et il laissait notre éducation à ma mère.
Je fus très en colère contre toutes ces personnes, mais surtout contre moi, quand j'ai réalisé à quel point je m'étais laissée imprégnée et conditionnée par les peurs et les sacro-saints principes de toutes ces personnes. Je me suis sentie trahie par l'abandon affectif de ces personnes pour avoir négligé de me laisser me développer. Ultimement, je me suis sentie comme un petit chien de compagnie à qui on enseigne des trucs pour épater la galerie.
Évidemment, mon image publique est conforme: je suis douée pour fondre dans toute organisation humaine. Le problème, c'est que je ne me révélais à personne. Je ne savais même pas qui j'étais. Je gobais tous des autres mais je ne m'exprimais pas.
Une année, je suis allée en Italie avec une belle-sœur. J'ai passé mon temps à négocier avec elle si je pouvais faire telle chose ou telle autre tellement j'étais craintive de tout. C'est ce qui m'a décidé à faire ma démarche auprès de Lorraine.
Je manquais de confiance en moi mais aussi de confiance envers les autres. Tout ou presque tout présentait une insécurité. C'était difficile de penser que je pourrais vouloir me confier à quelqu'un que je ne connaissais pas, plus difficile encore de penser que je pourrais un jour choisir des actions qui me ressemblent plus.
Le premier plan d'intervention de Lorraine me fait encore frémir. Je devais nommer mes peurs. Certaines peurs étaient tellement bien cachées que c'est seulement quand j'ai commencé à lui en parler que j'ai pu les identifier.
J'ai vite compris qu'il me fallait comprendre mon cheminement d'enfant si je voulais passer à autre chose. Je l'ai travaillé en long et en large et j'ai compris que je m'en étais sortie grâce à mon imaginaire. Je fabulais beaucoup comme enfant, pour sortir de la cour, sans aucun doute.
Mon premier pas suite à mon récit de vie émotionnel fut de commencer à dire ce que je pensais réellement de tel ou tel événement. J'ai écrit plusieurs commentaires dans un cahier, certains sur des blogues et sur des forums de partage de journaux quotidiens. Au fur et à mesure que je prenais de l'assurance, je l'ai fait lors d'occasions avec des personnes que je fréquente. Ce fut un deuxième pas importants car là, j'avais une rétroaction et je devais continuer à débattre. Aujourd'hui, c'est gagné et j'y trouve plaisir. Et quand je n’ai rien à dire, je sais me taire aussi.
Ma participation à des ateliers de méditation a ouvert une porte vers le calme intérieur. Apprendre à respirer est devenu un leitmotiv car dès que je me sentais apeurée, je cessais de respirer. La peur m’avait persuadé que je ne pourrais jamais réaliser mes rêves. Je me tenais tranquille, et j’étais gelé dans mes habitudes et j’essayais peu de choses me limitant à ce qui m’était connu. Non pour moi, LA VIE GRANDEUR NATURE.
Mon rêve de voyager a resurgi et je me suis jointe à une organisation pour un échange de logis. Ce qui m'a surpris, c'est que je n'y ai pas résisté alors qu'avant, mes peurs me devançaient.
Je m'étais munie d'un cahier dans lequel j'étalais mes états d'âme. Ma façon de faire était de déposer mon projet dans une colonne et de voir ce qui me retenait dans une autre colonne. Dès lors, dans une troisième colonne, je me décrivais à moi-même les conséquences de me laisser arrêter par mes peurs. Or, je n'ai pas eu à me servir de mon cahier. Cela m'a surpris au plus haut point.

Je me suis dit maintes fois que j'aurais dû commencer bien avant et faire un travail en profondeur sur ce que j'avais vécu. Je me suis faite une image pour l'expliquer à une amie: c'est comme si j'avais labouré mon jardin et que les racines étaient maintenant toutes à la surface pour les jeter dans le compost. Je continue d’apprendre sur moi, mais je suis rassurée sur qui je suis et comment je me développe à mon propre rythme.  


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.





jeudi 10 mai 2012

La santé mentale, facteur de croissance et de développement

Une vision plus large de la santé mentale la présente comme un facteur de croissance.  Il y a différentes façons de devenir étranger à soi-même. Pendant mes études supérieures, j'ai été confrontée à plusieurs façons de regarder la santé mentale: sociale, psychologique, physiologique, biologique et médicale.

Pour me positionner, il a fallu que je sonde ma propre vision de la santé mentale.

Une vision personnelle
À travers ma lecture des écrits d'Alexis Nouss et d'Ellen Corin, j'avais déjà développé une vision très personnelle sur le sujet.

Une ambivalence sociale profonde
D'ailleurs, à cause de ma clientèle en pratique privée et des expériences personnelles qui m'avaient amené à la côtoyer, je constatais une ambivalence sociale profonde. D'un point de vue des rapports sociaux, je crois qu'on assiste à un désir de normalisation par une volonté de réinsertion sur le marché de l'emploi, mais de l'autre, il y a toujours persistance à nommer la différence.

Les problèmes de santé mentale surgissent durant la vie d'adulte
Selon mes lectures, les problèmes de santé mentale surgissent durant la vie d'adulte, alors que la personne a depuis longtemps intégré les normes sociales de ce qui est considéré "normal" et ce qui est "déviant". Notre discours de déficience en est responsable dans une large mesure.

L'intériorisation des normes et des tabous
Dans ma carrière (plus de 20 ans), il m'est arrivé de voir des intervenants qui changeaient leurs attentes dès qu'ils découvraient que leurs clients avaient un diagnostique. Malheureusement, cela se ressent; à cause de l'intériorisation des normes et des tabous en vigueur dans notre société, cela affecte l'image de soi, parfois allant jusqu'à la réprobation de soi. Ceci est un problème auquel je fais face régulièrement dans mon bureau.

Deux manières de regarder la santé mentale
Je ne suis pas la seule à penser que "loin de démontrer des symptômes d'aliénation, la maladie mentale est plutôt un indicateur d'une sauvegarde face à une menace à l'identité de la personne (Alexis Nouss, 1998). C'est une porte pleine d'espoir qui est réversible que Nouss offre. Si vous avez lu le roman de Paulo Coelho, "Véronika veut mourir", cela devient assez évident. Il s'agit de l'histoire d'une toute jeune fille que les parents dirigent tellement vers ce qu'elle n'est pas, qu'elle bascule dans la folie, sauf que, dans des moments de lucidité, elle sait exactement ce qui l'y a conduit. Dans la folie, elle trouve son droit à être qui elle est.

On peut évidemment voir ça d'au moins deux manières: 1- cela représente une faille chez l'individu qui n'a pas la force de se battre pour être lui ou, 2- voilà un moyen ingénieux de sauver son identité face à un milieu autocratique dictateur.

Tout le monde connaît quelqu'un qui a cédé à la famille pour devenir ce que l'on attendait de lui/elle au lieu de faire ce qu'il/elle voulait. Ne serait-ce pas là un indice d'une personnalité amoindrie? Mais certains diront qu'il y a là un exemple d'adaptation

Les symptômes sont souvent une réponse à une agression menaçante
Rappelons la thèse hippocratique fondatrice: si la maladie physique dérange l'ordre anatomique ou fonctionnel de l'organisme, on ne saurait oublier que les symptômes sont souvent une réponse à une agression menaçante. Ce qui est le plus manifestement pathologique n'est pas ce qui menace le plus l'organisme.

La santé mentale représente une rupture
Il en est de même pour la santé mentale qui représente une rupture, un déséquilibre. La maladie mentale est un combat; les symptômes étant la forme extérieure, les actes de l'organisme au combat. Nécessairement, ces actes enchaînés l'un à l'autre, constituent une histoire dans le temps.

Une hypothèse non-vérifiable
Il est impossible de vérifier si la nécessité de la préservation de l'identité chez certain(e) est tellement forte qu'elle oblige à un geste ultime pour se prémunir de l'ascendant parental, marital ou d'un autre.

De nombreux obstacles pour les personnes avec un diagnostique en santé mentale 
D'expérience et d'intuition, je sais que les personnes vivant avec un diagnostique en santé mentale rencontrent de nombreux obstacles. Sur le plan de la famille, il y a souvent le silence. Certaines personnes se sentent ostracisées: "Je leur fais honte, même si on en parle pas"; certaines se sentent infantilisées. "Mes soeurs me parlent de haut et tentent de prendre mes décisions à ma place".

Nous autres...eux autres
Dans la société en général, on les culpabilise et on les campe: "T'es-tu bien? Nous autres"...ou encore, on lui fait porter son état comme une peau de chagrin: "T'as couru après, aussi..." . Certains ont peur comme si la personne avait commis une transgression ou comme si cela s'attrapait: "Lorsque j'étais à l'hôpital, il n'y pas eu beaucoup de personnes qui sont venues. Je me sentais une paria".

On maintient une attitude de méfiance, engendrant pour la personne un sentiment de perte de dignité et d'identité. On lui fait vivre l'exclusion par une mise à l'écart, par des comportements de rejet. 

La stigmatisation colle à la peau
Souvent victimes de l'incompréhension, de la peur, du rejet, de leur réseau social familier, la personne marquée par une histoire de santé mentale se retrouve isolée et face à une grande solitude. La stigmatisation colle à la peau; les employeurs hésitent à embaucher une personne avec un diagnostique de maladie mentale. Cela sert de prétexte à une forme de rejet qui joue sur la motivation de l'individu stigmatisé (Association canadienne pour la santé mentale).

La thérapie du tunnel, une démarche de croissance personnelle
Dans mon travail, j'ai opté pour voir la maladie mentale d'une manière plus créative. En fait, la mésadaptation peut représenter un facteur de croissance et de développement (Dabrowski, 1972). Ce n'est pas un modèle nouveau. La thérapie du tunnel, dans une démarche de croissance personnelle, est une prise de possession de soi et de son propre développement toujours grandissant.

Dans un même ordre de pensée, l'idée de la santé mentale fait place à la recherche d'un équilibre, à maintenir ou à reconstruire continuellement.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.