jeudi 27 septembre 2012

Nos émotions nous accompagnent

Nos émotions peuvent nous faire souffrir
Nos émotions sont comme un phare pour éclairer nos choix, mais quand elles nous réduisent au silence, quand elles font souffrir notre coeur, ou nous empêchent de nous réaliser, elles briment notre liberté et entraînent une mauvaise gestion de soi. Sous le coup de l’émotion, nous arrêtons souvent de bien respirer, et cela peut perdurer durant une période d’incertitude. Nos épaules se soulèvent dans une action pour contrer nos inconforts internes.

Nos émotions orientent nos choix
Nos émotions nous accompagnent de minute en minute, même quand nous nous sentons au neutre. La plupart du temps, nos émotions nous éclairent et orientent nos choix, nos décisions, nos paroles, nos gestes, nous permettant de relativiser entre ce qui est plus important et ce qui l’est moins. Elles nous donnent aussi le goût d’avancer, de nous dépasser et de vivre.

Le stress s’exprime sur fond de domination et d’intimidation
Les émotions de colère, d’énervement, de révolte,  exacerbent les tempéraments. Le stress de certaines situations familiales ou de couple, des conditions de travail exigeantes et dévalorisantes, le surcroît de fatigue deviennent le signe d’un malaise affectif qui cherche à s’exprimer. Quand la colère est exprimée de manière instinctive, elle s’exprime sur fond de domination et d’intimidation.  Il est vrai que certaines situations peuvent escalader vers une forme de violence par défense tout simplement.

Certaines personnes retournent la colère contre elles-mêmes
L’inverse se produit également : on retourne la colère contre soi dans un excès de « je ne dois pas être tel que je suis ». On se réprime dans un effort conscient pour éliminer nos pensées ou nos désirs inadmissibles, ou on refoule. Et le refoulement des émotions et des impulsions intolérables dans l’inconscient devient un mécanisme à double tranchant puisque ces émotions doivent trouver logis, souvent dans les organes les plus faibles.

Réguler ses émotions s'apprend
Réguler ses émotions  ne signifie pas d’enfermer ses émotions, de comprendre les autres, mais pas soi. Apprendre à les comprendre, c’est saisir ce qui les déclenche et repérer les pensées qui ont mis le feu aux poutres.

Le soi, une construction perfectionnée
Dans le courant de la vie, le soi est une construction péniblement perfectionnée. À son début, ce cadre vide se remplit pour en faire une configuration plus mobile avec des transformations toutes en possibilités. Plus tard, l'individu fixera par convention celles qu'il veut  et/ou celles dont il ne peut plus se défaire, mais en tout temps, avec les bons outils, sa construction peut être modifiée. 

Agir sur ses émotions permet de les désamorcer
Les « pétages de plomb » incontrôlés sont destructeurs pour soi et les autres. Agir sur ses émotions est un pas de plus pour les désamorcer. La prise en compte des signaux émotionnels débutent dans l’enfance. Quand l’enfant est nié dans son émotion, quand il est abandonné avec elle, quand l’émotion est mal étiquetée (il est fatigué), quand l’émotion est reflétée comme étant honteuse, exagérée, quand elle est travestie en solution de rechange (mange, ça te changera les idées) la souffrance qui y est reliée emprunte des chemins de somatisation (douleurs, maladies) ou encore, des perturbations du comportement (abattement, dépression, alcoolisme).

Quiconque désire une vie harmonieuse avec les autres et surtout avec lui-même doit faire le ménage dans sa vie, autant dans ses relations qui ne mènent nulle part pour se bâtir intérieurement  pour vivre une vie grandeur nature.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

dimanche 23 septembre 2012

L'alliance thérapeutique est cruciale dans le travail intérieur

"On peut dire que lorsqu'une personne découvre qu'elle est comprise de façon sensible et juste, elle met en marche un ensemble de processus facilitateurs de croissance ou d'attitudes thérapeutiques envers elle-même." Carl Rogers

UNE ÉCOLE DE PENSÉE
La démarche de la thérapie du tunnel propose une vision globale de la personne et le travail se fait pour promouvoir l'unité de la personne sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel.

EXPLICATION
S'engager dans le processus d'une démarche de connaissance de soi marque en soi la détermination de "s'occuper de soi-même" de façon positive. C'est SE prendre en charge.

Dénouer le passé et libérer l'avenir
L'essentiel de la démarche dans le trajet de se connaître et de s'accepter tel qu'on est s'articule autour des polarités de réparation (dénouer le passé) et de libération (ouvrir l'avenir). Le subconscient ne ravivera que les blessures que l'individu est capable de confronter,  livrant les informations au fur et à mesure que le conscient est capable de l'assimiler.

La thérapie du tunnel implique la personne entière
En thérapie du tunnel, on passe de la fonction réparatrice à la fonction libératrice. Ceci implique la personne entière, comprenant habituellement ses niveaux organiques et inconscients. Les sensations du corps, précèdent la compréhension et l'émotion dans le but de valider les scènes amenées par le subconscient. Ceci est une indication du mode de fonctionnement du cerveau, dont l'inscription en mémoire est déclenchée par des sensations physiques et souvent par des images reconstituées. Les "revécus" sont d'autant plus réels que la personne revit l'événement comme si elle y était à nouveau plongée complètement (complet avec les couleurs, souvent les odeurs et les ressentis corporels).

Le corps est mémoire
Alors que l'individu vit un événement, le corps réagit, et ceci souvent à l'insu de la conscience, en laissant des empreintes plus ou moins durables sur l'organisme. Avec le temps, empreintes sur empreintes, des rigidités perturbent l'équilibre général de l'individu, car le subconscient, espèce de protecteur avec une logique limitée, continue d'enregistrer mécaniquement, empreintes sur empreintes dans un désir de protéger l'individu.

Le corps parle avec ses douleurs
Souvent, ce n'est que plus tard, alors que la fatigue (premier signe) s'installe, et que le corps fragilisé tente de s'adapter, que des tensions, un mal-être, des douleurs articulaires ou des troubles fonctionnels apparaissent (brûlure d'estomac, colon irritable, jambes lourdes, maux de tête, eczéma, etc). C'est le signal à l'individu qui n'a pas trouvé de solutions d'adaptation satisfaisantes. Sans compréhension, la toxicité peut se maintenir pour voir ensuite apparaître la chronicité et la maladie.

La réalité sur le bien-être et la maladie
La démarcation entre le bien-être et la maladie se situe sur un continuum. Les lois de la maladie sont les mêmes que celles de la santé. Les bons souvenirs nous apportent une sensation de bien-être alors que les mémoires pénibles qui atteignent notre corps se réunissent autour d'une sensation qui sert à les exprimer.

Continuum sur la ligne de la santé
Aucune personne n'est jamais parfaitement en santé: circonstances financières, passions, état du sommeil, ivresse, malbouffe diminuent le potentiel de santé. Mais lorsque nos souvenirs sont bien rangés et que nous ne subissons plus leur contrepoids, nous sommes au maximum de notre forme, autant au plan psychique que physique. Ils ne nous atteignent plus.  

L'intégration des émotions à la personnalité
De l'aveu même de Pierre Janet, fondateur du récit de vie émotionnel, la possibilité que des émotions néfastes et/ou souterraines ne puissent être intégrées à notre personnalité entraîne forcément une misère émotionnelle. Et Janet est clair: ça ne se passe pas juste dans les cas d'hystérie, mais dans bien d'autres circonstances. Chaque fois que l'on s'exclame: "Je ne le prends pas!", nous sommes devant une certaine désagrégation mentale qui débouche sur ce qui sera absorbé par le subconscient (Le cerveau écoute les émotions négatives: Julie Perron du CHU de Rennes, FR).

Retrouver les scènes du passé 
Pierre Janet fut l'un des premiers médecins à reconnaître comment un événement peut en arriver à influencer à son insu le comportement d'un individu. L'objectif de la démarche en thérapie du tunnel est de retrouver les scènes du passé qui ont contribué aux problèmes de santé physique et psychique afin de les intégrer à la personnalité et en être libéré par le fait même.

L'ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE, une clé de changement
Une alliance thérapeutique solide permet à l’individu de laisser son corps et ses sensations devenir le point de départ de l'intégration des événements pour dépasser les modes de protection usuelle et pour permettre le nouveau développement du SOI. 

La décharge corporelle restaure et élimine blocages, inhibitions et met en relation différentes composantes de l'équilibre global de l'individu. Une restructuration importante pour opérer des transformations profondes s'amorce. Milton Erickson parlait de l'intégration "comme une période de réorganisation créatrice".

(1) Raconter ne suffit pas, encore faut-il que la parole s'élabore dans le cadre d'une relation significative. p. 255 L'écoute, à l'inverse du regard qui objective, ne fait pas violence à la personne...elle la fait naître symboliquement. L'écoute d'un autre bienveillant fait taire le juge intérieur, le censeur, qui sans cesse s'interpose entre le sujet et l'autre. p. 256 L'écoute doit être ici l'impression d'une vraie présence, celle qui fait contrepoids aux abandons de l'enfance et aux violences de l'autre.

Souvent des personnes hésitent à faire ce travail se disant trop vieille pour entreprendre un tel travail sur elles. À l'évidence, la démarche d'une personne de 50 ans ne sera pas la même que celle d'une personne de 75 ans.

Une dame de 77 ans à qui je demandais ce qui la motivait à entreprendre une telle démarche me fit cette réponse éloquente. En secouant les mains au-dessus de sa tête, elle répondit: "Je veux partir les mains vides". En effet, quel miracle de partir les mains vides, de faire les deuils qui s'imposent et de régler une fois pour toute ses regrets et acquérir la sérénité tant désirée pour une fin de vie tranquille!  

(1) Grenier Louise, Les violences de l'autre: faire parler les silences de son histoires, Éditions Québecor, 2008.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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mardi 18 septembre 2012

Le subconscient et sa magie

"PARMI TOUS LES GENS QUE VOUS CONNAÎTREZ AU COURS DE VOTRE VIE, VOUS ÊTES LA SEULE PERSONNE QUE JAMAIS VOUS NE QUITTEREZ OU PERDREZ" (Jo Courdet)


Faire les deuils nécessaires
Apparemment liés à la mémoire infantile, les deuils provoquent une brèche dans le mur de protection et cela déclenche la dépression, l'insomnie ou des comportements auto-destructeurs. Une jeune cliente de 15 ans se revoit dans des scènes d’abandon affectif; elle comprend que la difficulté à faire son deuil est en lien avec ces événements.

Depuis le début de ma pratique en thérapie du tunnel, je constate que la plupart des personnes qui viennent me consulter n'ont pas fait les deuils nécessaires pour promouvoir une vie libre, sans remords, sans regrets, sans la naïveté de superstitions qui les maintiennent dans la peur.

Le subconscient est le maître d’œuvre de la thérapie du tunnel
Le maître d’oeuvre de la démarche de la thérapie du tunnel est le subconscient dont a d’abord parlé Janet. Le subconscient est comme une balance. Sur l’un des plateaux viennent s’accumuler les souvenirs positifs, tandis que le poids des expériences négatives repose sur le second. Le côté le plus lourd nous indique notre perception de la vie et de nous-même. 

Le « récit de vie émotionnel» (1) et la thérapie du tunnel 
Le « récit de vie émotionnel» (1) et la thérapie du tunnel permettent de faire face, de manière non menaçante, aux événements et aux émotions non-intégrées. En le faisant, cela leur donne un sens nouveau.
  
La recherche de sens
Lorsque les émotions liées aux situations sont intégrées à sa personnalité, l’individu peut se réorienter avec une nouvelle signification qui fait sens pour le reste de sa vie. Dans l’acte thérapeutique, la recherche du sens donné à ce qui est derrière soi et la nouvelle signification sont attribuables à une intégration active du matériel visité.

Les masques que nous portons
Il est évidemment plus facile de partir à la découverte de soi en l’abordant de l’extérieur. Chacun de nous a plus ou moins à sa portée consciente quelques masques pour son moi social, mais il est à peu près certain que ces visages multiples, qui fournissent quelques indices sur la réalité extérieure de l’individu, ne révèlent rien de ce qui sert à pénétrer sous la surface des choses. La distance entre le moi intérieur et son reflet extérieur est parfois si grande que l’individu se méconnaît à plusieurs égards. 

Le clivage empêche l'épanouissement
Les profondes lézardes sont créées par le subconscient pour prendre le relais quand l’individu est dépassé mais elles empêchent l’épanouissement. C’est dire que le subconscient prend à charge les informations qui sont perçues dangereuses pour la survie de l’individu dans un dossier quasi-hermétique. Le matériel est toujours là, il est seulement inaccessible pour un temps.

Le subconscient protège le matériel sensible     
S’il en est ainsi, c’est que le subconscient a bien fait son travail. Dans sa logique, s’il protège l’individu, c’est que le matériel qui pourrait être ramené à la conscience pourrait lui nuire. Il garde donc sous clé ces informations pour permettre à l’individu de survivre et à développer les ressources nécessaires pour continuer à survivre. Une personne qui offre une telle dissonance ne se connaît pas vraiment.

Les conséquences d'un événement non-intégré
S’il n’en était que ça! La vie qui caractérise un être qui souffre des séquelles d’un drame ancien, comme la perte d’un être aimé, d’un viol ou d’un intense sentiment d’insécurité quand on a pas été choisi, le hante parfois d’une manière non-tangible. Les conséquences sont multiples et on ne peut les anticiper pour les prévenir. Ces genres de problèmes finissent par l’enfermer dans un rôle imposé par lui-même ou par les autres. Le développement de sa personnalité peut être gravement atteint. Ainsi ligoté, l’individu perd une grande partie de ses possibilités pour acquérir de l’expérience et pour se développer de façon optimale.

La souffrance signale de se débarrasser de ses défenses
La souffrance qui suinte, soit de temps en temps ou de façon continue, indique que le temps est venu de se débarrasser des défenses qui nuisent à l’obtention de relations vivantes et saines et de tout autre objectif que l’individu veut atteindre. Pour découvrir son moi véritable, il devra oser ouvrir le dossier « subconscient » qui en a gardé une trace, soit dans les comportements aliénants, soit par des malaises physiques.

Confronter ses souvenirs pour les intégrer les neutralise
Revivre ces événements douloureux pour les intégrer à sa personnalité va permettre de confronter des souvenirs pour les rendre moins dommageables ou les neutraliser en les dégageant du Soi par une intégration à la personnalité. 

L'endurance continue de faire mal
L’être humain est très endurant: plutôt que de se soumettre à une expérience de thérapie qui assainirait le corps et libérerait l’âme, il opte parfois pour un statu quo souffrant.

Remettre en marche le système émotionnel
L’objectif du travail en thérapie du tunnel est de permettre de ressentir toutes les émotions liées à des événements traumatisants ou significatifs et de remettre en marche le système émotionnel, figé, pour ainsi dire, à un moment où, plus jeune, il ne pouvait analyser adéquatement ce qui lui arrivait. Devenu un mode de fonctionnement, l'adulte en arrive à ne pouvoir se départir de comportements ou de défenses mises en place pour éviter le rappel de ces événements. 

La thérapie du tunnel
La thérapie du tunnel consiste à intégrer les émotions et à réviser les décisions prises pour éviter la souffrance pour finalement s'en dégager.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

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jeudi 13 septembre 2012

Quand les émotions sont intégrées à la personnalité

L'approche de la thérapie du tunnel
L'approche dynamique-analytique de la thérapie du tunnel (catharsis) est principalement influencée par la psychanalyse dont le père est Sigmund Freud (1856-1939), mais c'est Pierre Janet qui en est le père spirituel avec le "récit de vie émotionnel" (1859-1947).

Les outils de la thérapie du tunnel
Plusieurs outils de la thérapie du tunnel atténuent la tendance dans l’âge adulte à ressentir et à répéter toujours les mêmes souffrances qui proviennent d’expériences douloureuses et de chocs traumatiques survenus le plus souvent dans l’enfance. Le terrain affectif s'en trouve amélioré et l'individu retrouve sa liberté intérieure devenant plus unifié.

Faire la paix avec le passé pour une plus grande liberté et une énergie renouvelée
La thérapie du tunnel va le confronter à ses problèmes passés, à des aspects oubliés ou occultés. De vieux ressentiments envers des personnes proches vont refaire surface et de douloureux secrets longuement refoulés se manifesteront. Des émotions et des sentiments réprimés depuis des années vont se révélés, verrouillés par la peur. Faire la paix avec ces éléments va lui redonner une grande liberté et une énergie renouvelée qu'il pourra dès lors utiliser pour réaliser ses rêves.

Traverser le tunnel de la thérapie du tunnel
Traverser le tunnel de la thérapie du tunnel est une métaphore. Il représente les aspects cachés des expériences non-comprises, non digérées. Le lien entre les expériences non assimilées et l’identité est évident en ce sens que ce que l’on sait aide à nous définir et à donner notre expansion.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

Les difficultés ont leur origine dans l'enfance
La thérapie du tunnel fait appel au concept d'inconscient et les difficultés présentes sont conçues comme ayant leurs origines dans les conflits irrésolus de l'enfance. La méthode analytique classique consiste à interpréter le discours (où la libre association est importante) pour prendre conscience de l'influence des conflits inconscients sur les fonctionnements actuels afin de s'en dégager. Pierre Janet dira que Freud appelait les incidents à l'origine de la dissociation dans l'inconscient par le nom de refoulement alors que lui, en 1889, y réfère par l'appellation "subconscience par désagrégation. En plus, disait-il, Freud s'est trompé sur l'hystérie féminine en lien avec la sexualité. Cette affirmation se vérifie en pratique clinique.

La thérapie du tunnel comme démarche
La thérapie du tunnel est traditionnellement une démarche individuelle. Des approches, à plus court terme, dont la thérapie de soutien, visent à renforcer les mécanismes d'adaptation actuels afin que la personne conserve le plus possible son équilibre pendant la durée de sa thérapie.

Intégrer le contenu émotif à la personnalité
Toutefois, pour que la personne se libère, elle doit connaître et intégrer à sa personnalité, le contenu émotif, viscéral des réminiscences en question. Il n'est ni facile, ni évident de retourner là où on a eu tant mal que parfois, on aurait souhaité mourir. Les informations sont disponibles le plus souvent avec plutôt l'utilisation d'outils du focusing, mais il est clair que la (les) blessure(s) a/ont non seulement laissé des cicatrices, elles ont miné la vie de la personne jusqu'à maintenant. Elles continueront de le faire jusqu'à ce qu'elle décide d'y retourner pour les épurer, comme on le fait en nettoyant à fond une plaie béante.

L'occultation est liée à un traumatisme
Or le plus souvent, la personne a occulté le traumatisme. Lorsqu'elle vient en thérapie, ce sont ses états émotifs ou ses symptômes psychosomatiques qui persistent et semblent avoir une vie à eux, qui l'y conduisent. C'est dire combien la personne a pu se dissocier pendant l'événement lié au trauma. Il n'est pas rare de voir des adultes dire qu'ils sont en dépression depuis leur tendre enfance.

Le but du mental est de survivre
L'organisme a ce moyen de défense; il peut complètement se couper et oublier ce qu'il ne peut digérer émotivement et auquel il n'aurait pu s'adapter. En tout temps, le but du mental est de survivre, alors pour moins souffrir, ce mécanisme se met en place de lui-même. 

Des surdoués de l’adaptation
Les personnes traumatisées sont des "surdoué(e)s" en ce sens qu'ils ont développé très tôt les réponses les mieux adaptées pour elles, mais il faut savoir que ce ne sont pas les plus saines pour continuer à survivre. Intérieurement, ceux qui se sur-adaptent se sentent parfois des "éclopés". Les non-dits et les secrets abondent: le déni permet de survivre.

Un grand ménage pour regagner sa liberté
Le récit de vie émotionnel et la thérapie du tunnel permettent de redonner aux personnes leur vie et leur liberté en diluant les charges émotives en les intégrant à la personnalité et en reconnectant à des ressources intérieures datant de la vie antérieure à l'événement. Un grand ménage est fait et la personne regagne sa liberté.

La thérapie du tunnel va rétablir la confiance en soi, dans les autres et dans la vie. Elle s'occupera également des sentiments de honte, de culpabilité, de solitude et d’insécurité angoissante. Elle réduira les comportements de survie, en particulier ceux qui permettaient la dissociation du corps.

Le capital humain est plus troublant que les pertes matérielles
La dévastation laissée derrière par le feu des wagons chargés de pétrole à Lac Mégantic y aura laissé son lot de personnes traumatisées. Pendant une période plus ou moins définie, ces personnes revivront l’événement traumatique qui provoquera des sentiments de détresse à cause des images, des pensées et des perceptions. Ces souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement se manifesteront en boucle. Les flashbacks induiront des épisodes dissociatives déclenchant le sentiment de revivre l'événement.

Au fil d'un temps variable, la seule exposition à des indices internes ou externes ressemblant à un des aspects de l’événement traumatique (date d’anniversaire, soirée d’été, basse-ville de Lac Mégantic, les sons) provoquera une réaction physiologique d’alerte.

Pour éviter d’avoir ces réactions, les personnes commenceront à organiser leur vie en fonction de ne pas confronter les stimuli associés à l’événement en question.

Le capital humain est plus troublant que les pertes matérielles. Même si les pertes humaines sont très faibles, le feu, l’incendie ravagera parce qu'il modifie maintenant la réponse subséquente de toute personne fragilisée à tout autre stress prévisible. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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dimanche 9 septembre 2012

L'auto-mutilation et le suicide ne sont ni un choix, ni une option/témoignages

"Psychologue"
Quand vient le déluge, quand viennent les pluies fortes.
Je me cherche un refuge, en cognant aux portes.

À l´église, chez ma blonde, dans le cœur des enfants.
J´ai même pensé à ma tombe de temps en temps.

J´ai le goût de vivre, le feu brûle fort en dedans.
Mais j´ai hâte qu´un jour expirent mes tourments.

À la recherche d´un psychologue qui me comprend.
Aux conseils concrets, qui m´enracinent solidement.

À la recherche d´un psychologue, brillant comme un phare.
Quer je peux voir de loin même quand y a le brouillard.

À la recherche d´un psychologue qui m´aide à naviguer.
Aux plumes d´un canard et à l´issue fixée.

À la recherche d´un psychologue qui sait où creuser.
Pour trouver mes trésors et déterrer ma bonté.

À la recherche d´un psychologue qui sait nettoyer.
Mes vieux placards humides, infectés, oubliés.

{Parlé:}
Je rêve d´arriver à un nouveau départ
où mes jours seront clairs où je dormirai le soir,
où coordonné, je sentirai tout mon corps,
l´esprit éveillé, précis, et sans remords.
Journal de bord, retiens mes mots,

j´arrive à bon port ce ne sera plus long.

À la recherche d´un psychologue qui sait comment me jouer.
Qui connaît mes cordes sensibles et qui sait m´accorder.

À la recherche d´un psychologue peut-être cher mais disponible.
Pour harmoniser ma voix en tant que guide.

À la recherche d´un psychologue, je dis un, ça peut être une.
Quelqu´un d´objectif qui voit à travers de ma brume.

À la recherche d´un psychologue à qui ça fait plaisir.
De me voir heureux et de me voir sourire   

Le suicide n'est pas une solution
Si je parle de suicide, c'est que la semaine passée, une jeune femme de mon milieu s'est enlevée la vie. D'un point de vue strictement humain, je trouve cela très désolant et ça m'interroge. Si vous lisez les témoignages dans ces pages, vous verrez que ce geste final n'est pas une rareté. Une cliente disait cette semaine que ses efforts passifs pour mourir l’avaient amené sur le bord du gouffre de la folie. Ses nombreuses tentatives de dire ce qu'elle vivait lorsqu'elle s'automutilait sont aussi tombées comme autant de lettres mortes à l'adolescence. Elle s'en est sortie et aujourd'hui, elle remercie le ciel d'avoir travaillé sa vie (témoignages au bas de la page).

Le suicide n'est pas un choix
Le suicide, il faut en parler, le démystifier et arrêter d'en parler comme d'un "choix". Ce n'est pas un choix. Lorsqu'un assassin a décidé de tuer, on ne parle pas de choix. Tous tenterons de l'arrêter : c'est la même chose pour le geste malheureux d'un suicidant. 

Le suicide fait peur, personne n'aime y penser. Il jette l'opprobre sur une famille à tel point qu'il sera trafiqué en secret de famille, qui sera de toute façon, révélé ou  mis en action à nouveau, un jour.

Le suicidant veut que la souffrance cesse
On ne suicide jamais pour une seule raison. Le passage à l'acte est une façon finale d'abréger son extrême souffrance Généralement le projet de suicide se construit en plusieurs étapes. De l'idée au passage à l'acte, cela  passe par l'idéation, la rumination, la planification, la décision, le don éventuel d'objets pour en arriver à la mise en action.


La chimie du cerveau change dans la dépression
La dépression qui sévit chez le suicidant est causée par des changements dans la chimie du cerveau reliés à des facteurs environnementaux et/ou biologiques. Différentes étapes affectent le suicidant: fatigue, insomnie, manque d'énergie, manque d'intérêt pour les choses de la vie, une estime de soi défaillante, jusqu'à une incapacité de participer à quoi que ce soit. La dépression est souvent la voie que prennent les émotions lorsqu'elles ne sont pas digérées. C'est souffrant pour soi parce que la dépression isole et paralyse, mais elle gruge aussi sur la patience et la bonne volonté des personnes qui l'aiment et vivent au quotidien avec le déprimé. Quand le suicidant ne voit plus rien devant lui, il démontre des changements d'attitude non justifiés.


Les facteurs de risque sont multiples
On parle souvent de "facteurs de risque", c'est à dire, des éléments qui ont un lien avec le suicide. Dans les faits, ceux-ci peuvent favoriser ou contribuer à un passage à l'acte suicidaire, mais en aucun cas, il n'explique complètement la survenue de cet acte.


Les facteurs de risque
Les facteurs de risque psychosociaux: troubles mentaux, alcool et autres troubles d'abus de substances, tendances impulsives et/ou agressives, histoire de trauma ou abus, les stress traumatiques, certaines maladies physiques majeures, tentative de suicide antérieure.

Les facteurs de risque environnementaux: la perte de travail ou une perte financière, la perte relationnelle ou sociale, l'accès facile à des moyens mortels,une histoire familiale de suicide (secret de famille).

Les facteurs de risque socioculturels: le manque de soutien social et un  sentiment d'isolement, les obstacles pour accéder aux soins de santé, et l'exposition à d'autres suicides dans l'entourage.


Le corps rappelle le vécu
La dépression du suicidant est la route que prennent les blessures émotives. C'est la manière du corps de rappeler le vécu de la personne. C'est la façon du corps de dire qu'il n'en peut plus de devoir se placer sous la tutelle des émotions néfastes. Il tente d'aider la personne à voir clair dans son(ses) symptôme(s). Il faut voir dans cette transaction tout le côté pratique du corps qui déballe le vécu pour qu'on le nettoie. Une dépression non-diagnostiquée cause nuit non seulement à la personne malade, mais aussi à son entourage.


Certains antidépresseurs augmentent les risques de pensées suicidaires
Plusieurs études démontrent également que certains antidépresseurs ont augmenté les risques de pensées suicidaires chez des enfants et des adolescents. Les parents des patients de tous les âges devraient être vigilants et noter tous les changements d'humeur, de comportements, pensées et sentiments pour éviter une augmentation de la dépression. L'incompréhension fait partie du drame d'un tel événement. Faire son deuil suite au suicide d'un être cher représente une dure épreuve.  

Nos idées fausses sur la dépression 
En tant que société, nous entretenons des idées fausses au sujet de la dépression et certaines personnes sont dissuadées de chercher l'aide dont elles auraient besoin. Lorsqu'on est malade physiquement, il est facile de l'admettre, mais de nombreux préjugés empêchent encore des personnes de se faire soigner lorsqu'elles ont des troubles émotionnels. L'isolement et l'incapacité de chercher le soutien nécessaire augmentent les risques de suicide chez les personnes atteintes de dépression sévère.

Les statistiques sont alarmantes
Les statistiques révèlent des chiffres alarmants: le suicide représente 24% des décès chez les 15-24 ans, 16% chez les 25-44 an; tous les jours, nous cumulons des statistiques chez les aînés. 50 % des tentatives de suicide surviennent au cours des 5 premières années de la maladie dépressive. Certains antidépresseurs, en levant l'inhibition, provoquent des passages à l'acte (15 % de mortalité suicidaire). La dernière campagne de publicité sur le suicide clame que le suicide n'est pas une option. Selon plusieurs, les statistiques ne serait que la pointe de l'iceberg.

Appartenir à un groupe dit à risque
Certaines populations, dites « à risque », incluent les jeunes, les personnes âgées, les autochtones ou encore les homosexuels. Ils sont souvent pointés comme des groupes spécifiques présentant un risque accru de passage à l'acte suicidaire. Aucune campagne de prévention ne changera jamais le fait d'être jeune ou âgé. Mais en matière de suicide, la pratique démontre que le schéma est beaucoup plus complexe et qu'il n'est pas nécessaire d'appartenir à un groupe à risque pour présenter un niveau individuel de risque accru de passage à l'acte suicidaire. La dépression ne frappe pas que les groupes à risque, loin de là. De même, la présence de facteurs de protection n'est pas une garantie de non-suicide.

Les solutions existent
Par contre, aider une personne vulnérable à formuler son malaise et à envisager des perspectives de solution peut l'amener à y renoncer. Parmi les moyens pour aider le suicidant, on peut lui parler de ses  idées noires, lui témoigner de la compassion, et l'inciter à se livrer. De nombreuses ressources peuvent venir en aide aux personnes déprimées, notamment les professionnels de la santé, les groupes de soutien et de nouveaux médicaments, efficaces et fiables, entraînant moins d'effets indésirables.

TÉMOIGNAGES
Aline écrit:
J'ai fait de nombreuses tentatives de suicide car j'avais l'impression de ne plus vivre, d'être enfermé dans une sorte de spirale. La solitude et une vie monotone m'ont poussé à faire des tentatives à répétition. J'étais certaine de ne pas intéresser les gens. Depuis ma thérapie, je sors plus souvent, je vois beaucoup plus de monde et ma famille me soutient. Cela m'a permis de réparer mon mal de vivre. Ce fut un gros travail psychologique à faire. Il a fallu que je crois que j'avais en moi une sortie de secours. Mais dans mon cas, je pense que le plus important, ce fut de m'entourer de personnes compréhensives.

Romane écrit:
Quand mon mari s'est suicidé, il y a 5 mois, me laissant seule avec deux très
jeunes enfants, je me suis retrouvée dans un état moral déplorable. J'ai lu des récits d'autres personnes qui ont vécu la même tragédie que moi. Car je me sentais tellement seule. Les gens de ma vie évitaient de m'en parler , soit pour ne pas me faire souffrir, soit parce que cela dérangeait trop. Mais chaque personne qui vit un tel drame a besoin d'en parler. La thérapie du tunnel a été ma façon à moi d'exorciser la chose.


Les groupes ou les associations qui traitent ce sujet ou qui pourraient être un soutien pour la famille qui souffre terriblement sont invisibles au moment où on en a besoin. Je pense qu'il est très important d'en parler pour se soulager, car on vit une véritable tsunami intérieur. Personne de mon entourage n'était prêt à entendre même prononcer le mot "suicide". Parler du suicide est tabou.



Avant que mon mari se suicide, j'étais persuadée que très peu de gens se suicidaient et que cela concernait surtout les autres. J'ai appris, le jour de l'enterrement de mon mari, que deux de ses grands-oncles s'étaient suicidés comme lui. Le secret fait que plusieurs inventent des histoires autour des faits. Par exemple, ma belle-mère, la mère de mon époux, a tenté de cacher l'horrible vérité, le jour de l'enterrement, en disant à tous que mon mari était décédé d'une rupture d'anévrisme. 



Allons-nous encore longtemps nous voiler la face et continuer à croire mordicus que les suicides ne concernent que les autres ?


Julianne écrit:
J'ai fait une tentative de suicide quand j'ai découvert que ma meilleure amie d'enfance avait séduit mon mari sous mon toit, en me manipulant et que celui-ci voulait quitter sa famille pour elle, mais qu'il refusait de payer la pension alimentaire. Je ne pouvais pas le croire. J'ai voulu mourir, mais j'ai été sauvée grâce à une visite inopportune. Je peux vous dire que le fait d'avoir fait une thérapie m'a sauvé la vie. Je suis heureuse de vivre aujourd'hui. Des miracles, ça arrive et même si la vie nous paraît parfois invivable, la vie est délicieuse à vivre quand on a eu la patience et le courage d'attendre et d’espérer. Il faut vivre la vie comme une chance d'exister.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

           



mardi 4 septembre 2012

Un traumatisme ne vient jamais seul!

N’importe quel événement ou situation qui provoque une émotion forte vécue le plus souvent, seule, sans possibilité de trouver une issue satisfaisante peut être traumatisante pour une personne. Le déclencheur d’une occultation peut être un stress normal pour une personne alors qu'une autre sera traumatisée. 

Le capital humain est plus troublant que les pertes matérielles
La dévastation laissée derrière par le feu des wagons chargés de pétrole à Lac Mégantic y aura laissé son lot de personnes traumatisées. Pendant une période plus ou moins définie, ces personnes revivront l’événement traumatique qui provoquera des sentiments de détresse à cause des images, des pensées et des perceptions. Ces souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement  se manifesteront en boucle. Les flashbacks de l'esprit induiront des épisodes dissociatives déclenchant le sentiment de revivre l'événement.

Au fil d'un temps variable pour chacun, la seule exposition à des indices internes ou externes ressemblant à un des aspects de l’événement traumatique (date d’anniversaire, soirée d’été, basse-ville de Lac Mégantic, les sons) provoquera une réaction physiologique d’alerte.

Pour éviter d’avoir ces réactions, les personnes commenceront à organiser leur vie en fonction de ne pas confronter le stimulus associés à l’événement en question.

Les conséquences sur le capital humain sont bien plus troublantes que les pertes matérielles. Même si les pertes humaines sont très faibles, le feu, l’incendie ravage parce qu'il modifie la réponse subséquente des personnes fragilisées à tout autre stress prévisible. 

La personne traumatisée organise sa vie autour de l'événement traumatisant
On dira d’une personne qu’elle est traumatisée quand elle organise sa vie en fonction de la situation traumatisante (Côté, 1997; page extérieure). Pour donner un exemple: quand elle était petite, le père de Laura s’amusait à faire des cabrioles sur les routes. La famille a eu un accident, sans conséquence, mais qui a marqué Laura. 

Avant de faire sa thérapie du tunnel, Laura n’avait jamais eu d’automobile et dans son esprit, elle n’allait jamais conduire. De plus, quitter la maison pour une longue balade ou un voyage devenait une source de stress et de panique. 

L'intimidation laisse des traces de stress post-traumatique
Pour éviter d’être écœurés des étudiants deviennent eux-mêmes des intimidateurs. Ils rabaissent un autre à leur tour pour ne pas être sujets au même traitement. Certains se taisent et restent seuls pris avec leur non-dit. La dépression devient palpable quand ils commencent à s’isoler et à fuir des occasions de rencontre avec d’autres. La plupart des jeunes ne songeraient jamais à faire mal à un autre délibérément, ni à le rendre malheureux, mais le simple fait que certains jeunes soient plus vulnérables les incitent à en profiter.     

La fin de sa thérapie du tunnel lui a permis de reprendre sa décision initiale
Lorsque cet obstacle interne a été éliminé par le travail fait sur le choc de l’accident, Laura a décidé de prendre son permis. Elle conduit maintenant, quelque 40 ans après l’incident. De son dire, elle est en train de régler des peurs qui l’ont empêchée de jouir de la vie. Elle a bien intégré les événements à l'origine de ses inhibitions. Cette expérience de maturation est une des caractéristiques reconnues dans l’évolution d’une personne ayant fait l’expérience d’une thérapie du tunnel.

Les émotions liées au traumatisme deviennent autonomes pour influencer le comportement de l’individu
Pas besoin de vivre l’effondrement des tours du World Trade Center pour parler de traumatismes. Habituellement, tout choc émotif est accompagné de sensations, d’images, de pensées et d’émotions. Telles qu’observées et étudiées par Pierre Janet, si les émotions ne sont pas intégrées à la personnalité, elles deviennent autonomes et influencent à leur insu le comportement de l’individu tout au long de sa vie.  S’il n’en a gardé aucun souvenir conscient, les émotions liées aux événements non assimilés, toujours présents dans la portion psychique de l’individu, auront un impact sur son existence sans qu’il ne s’en rende compte. 

Les mécanismes de défense permettent de protéger la personne
Des victimes d'expériences traumatiques, particulièrement sexuelles, rapportent l'utilisation de mécanismes de défense qui leur a permis de se protéger émotivement de leur agression. Il est possible que, lors d'un traumatisme adulte, ce mécanisme se réactive à nouveau pour les couper des sensations provoquées par l’événement. La dissociation et l'occultation protègent d'un trauma innommable, indicible.

L'avortement constitue souvent un traumatisme
Jeanne a subi un avortement. Pendant des années, elle a refusé d'avoir des liens affectifs avec des hommes qui auraient voulu la connaître davantage. La peur de retomber enceinte et de vivre le cauchemar qui avait suivi a altéré sa vie sur le plan affectif.

Plusieurs personnes ayant vécu la fin d'une grossesse volontairement par divers moyens, parfois au risque de leur vie, se sentent tellement coupables et honteuses que leur vie en est changée pour toujours.

Le témoignage de Ginette
Lors d’une émission télévisée (Hop la vie!) sur la thérapie du tunnel avec Louise DesChatelets en décembre 2002, Ginette a raconté un traumatisme intra-utérin. Par rapport à son senti, elle a traîné pendant une quarantaine d’années le sentiment de peur de mourir. Même dans l’utérus, les résistances, liées à la dissociation lors de l’événement, ont occasionné une altération des perceptions émanant de tout autre environnement.

La crainte inconsciente de mourir
Dans le cas de Ginette, ce senti appartenait à sa mère quand elle a été sévèrement brûlée au visage par l’explosion d’un four à gaz. Cette blessure de la mère a eu comme conséquence la crainte inconsciente de mourir. Chez Ginette, cette peur s’est traduite en attitudes de défense pour assurer sa survie. Dans cet état, la personne se sent dans un espace irréel, pouvant se sentir déconnectée ou confuse (Brillon, 2007: 207), en particulier dans des circonstances ressemblant le moindrement à l’événement d’origine.

Brillon, Pascale (2007) dans "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel", de Lorraine Loranger p. 207.

Des éléments traumatisants dans la vie d’un enfant
La vie d’un enfant est truffée de moments exceptionnels vécus seule, sans possibilités d’issues satisfaisantes. Être gardé par une personne incompétente qui n’est pas à son écoute, se faire rejeter par le petit voisin d’en face parce que ses parents n’aiment pas la couleur de sa peau, se faire humilier par son professeur devant une classe bondée d’enfants qui rient de sa déconfiture, voir son père noyer des chatons auxquels il s’est attaché, sont autant d’éléments traumatisants dans la vie d’un enfant.

L’image conservée la ramène à ce souvenir dramatique
Il faut se rappeler que l’enfant a pu être traumatisé par une situation qui ne lui apparaît plus comme telle lorsque devenu adulte. Je me souviens de l’état de choc dans lequel ma petite sœur fut plongée lors d’un accident sur la ferme. Elle ne cessait de répéter «Cédric est mort» à tel point que ma mère dut lui donner une gifle sur la joue pour l’arrêter et heureusement, lui faire réaliser que notre frère était seulement sans connaissance. Comme on peut voir, ce n’est pas tant l’événement qui était dramatique pour elle, mais l’émotion survenant à l’idée de la fatalité. L’hystérie, dans laquelle cette situation l’avait plongée, révèle toute sa peur. Toutefois, personne ne nous expliqua ce qui s'était produit. À ce jour, ma soeur Éloïse se rappelle cette grande émotion. Si notre frère s’en est remis, l’image conservée la ramène à ce souvenir dramatique et elle a les larmes aux yeux à ce jour.

Un événement qui n'est pas occulté peut être traumatisant
Ghislaine (4 ans) a perdu un petit chien à la veille de Noël. Le lendemain, lorsque son père trouve l’animal mort sous les roues de son automobile, il se dépêche de l’enterrer et de courir à l’animalerie lui acheter un autre chien. Pendant longtemps Ghislaine entretient l’espoir qu’elle retrouvera le premier chien. Plus tard, elle doutera de son père en replaçant dans sa tête les différents morceaux de cette soirée malheureuse. Ce sera la fin prématurée d’une relation de confiance avec un homme, son père. Le non-dit a laissé sa trace. Bien qu’elle n’ait pas occulté l’événement, elle l’a vécu comme un traumatisme et à ses yeux, les hommes ne sont pas dignes de confiance. À l'âge adulte, elle est incapable d'agir autrement que par la méfiance lorsqu'elle doit transiger avec un homme.

Des conséquences de la non-intégration des émotions
Des auteurs connus parlent des conséquences de la non-intégration des émotions. Des répercussions émotives risquent de causer autant des difficultés émotionnelles que physiques. 
Plus près de nous, en 1983, Marland écrivit:

"Quand donc conviendrons-nous et accepterons-nous de penser que bien des maladies sont vraisemblablement la traduction physique d’un conflit irrésolu et servant de représentation symbolique à un chagrin occulté?"

Les capacités du subconscient à emmagasiner les expériences 
Dans la même année, le premier livre d’Albert Glaude (1983), «Catharsis», a servi de tremplin à ma pratique, laquelle a débuté en 1991; Glaude, comme Janet avant lui, fait état des capacités du subconscient à emmagasiner les expériences et les connaissances dont le conscient n’a pas un besoin permanent mais lesquelles continuent de se manifester dans les comportements de l’individu.  

Dans le récit de vie émotionnel, c’est le vécu subjectif qui compte
Il m’arrive d’avoir plus d’un membre d’une famille en thérapie. Deux individus peuvent regarder la même scène et voir les choses différemment. Il y a bien sûr certains éléments de corrélation dans le vécu, mais certains facteurs mentaux prédéterminés vont influencer ce que chaque individu perçoit et la manière dont il y répond. Il est important de rappeler que ce qui importe dans ce récit de vie émotionnel, c’est le vécu subjectif et non le vécu historique, ce qui influe sur la manière d’aborder l’histoire des membres individuels d’une même famille. Chacun dans cette thérapie a droit à son vécu.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.