vendredi 5 décembre 2014

Résoudre un problème relationnel de façon novatrice

Trouver de nouvelles solutions
Pour trouver de nouvelles solutions, il s’agit parfois de puiser des informations provenant de la mémoire logique et/ou irrationnelle et de les réorganiser d'une manière nouvelle. En revisitant son histoire de vie, l'individu reçoit un nouvel éclairage. Quand on est figé dans une seule manière de faire ou dans l'attente d'une autre option, on fait face à un obstacle qui provient de l'intérieur de soi.

Résoudre un problème relationnel de façon novatrice et satisfaisante
Chacun de nous rêve d'augmenter sa capacité de solutionner des problèmes de relations ou de simplement de trouver la clé pour résoudre un problème relationnel de façon novatrice et satisfaisante.

Isabelle Gautier

Apprendre de nouvelles méthodes de communication
Notre créativité pour modifier des comportements est souvent ancrée dans des méthodes de communication qui demande d’être revitalisées. Il suffirait parfois d’associer de nouvelles idées, de valider certaines situations pour réussir à changer notre perception. Ce processus permet alors  de trouver d’autres solutions.

Parvenir à la paix du cœur et de l’esprit
Faire le ménage de sa vie redonne la paix du cœur et facilite la recherche de nouvelles solutions. Dans la démarche dont il est question, plusieurs moyens permettent à l’individu de partir de la reconnaissance d'un problème et de sortir en dehors des "sentiers battus" pour raviver de nombreuses qualités de l'enfance, telles que l'imagination, la spontanéité et la sensibilité.

Augmenter la facilité de voir et d’agir grand
Les boulets qu’on traîne depuis la tendre enfance ralentissent les possibilités. Ils empêchent de trouver de nouvelles solutions. Comme chacun de nous comprend le monde à travers son cerveau, ses sens et ses prismes intérieurs, les expériences infantiles marquent et influencent notre vie de jeune adulte et d’adulte, d’où l’importance de trouver « les histoires de remplacement » pour « remettre à sa place le problème afin de ne pas lui offrir de carrière ».

Des comportements autodestructeurs à valeur de punitions
Dans le cas de Julia, l’impression de n’avoir pas été un enfant assez aimable pour être acceptée par sa mère a généré un sentiment de culpabilité chronique qui s’est manifesté par des comportements autodestructeurs à valeur de punitions. De ce fait, Julia devra retrouver des ressources originales pour une meilleure résolution de problèmes et mieux s'adapter dans des situations de conflits. 

Témoignage de Roméo
Je viens livrer un de mes plus grands secrets. Dans le passé, dès que ça se corsait, je me sauvais de ce qui me faisait souffrir. J'ai quitté travail, amis et copines quand je me sentais coincé, ce qui fait que je recommençais à neuf à chaque fois. C'était ma seule porte de sortie. Certes, elle était douloureuse mais je craignais qu'on me devance et qu'on me rejette si je ne le faisais pas moi-même. Mon peu d'estime et ma peur me faisait bouger comme si on me pourchassait. 

Pas de répit pour les peureux! J'en sais quelque chose. Quand j'ai fait ma démarche, j'ai vu tout mon programme, d'où il provenait et toutes les portes que j'avais fermées. Le dernier incident remontait à un mois ou deux avant d'entreprendre ma démarche. Comme je ne regarde jamais derrière, je n'avais pas constaté que ma peine et mon désarroi ne faisaient que s'accroître. Mes pleurs m'ont soulagé et j'ai commencé à voir que je pouvais tenter ma chance la prochaine fois et ne pas fermer la porte. Présentement, je fréquente une femme. Comme vous le savez, les occasions ne manquent pas pour trouver les manquements, les incohérences, les preuves de non-amour. Je me suis promis de discuter au lieu de ficher le camp. Je ne renoncerai pas tant que je n'ai pas gagné cette partie. J'ai déjà trop perdu. Ce sera ma victoire sur la vie passée.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


jeudi 27 novembre 2014

L’individu s’expérimente comme un sujet avec son vécu

Le récit de vie est un outil idéal
L’utilisation du « récit de vie » incite l’individu à une réflexion sur lui-même. Dans tous les cas, l’individu est considéré comme un « terrain expérentiel » où il s’expérimente lui-même comme un sujet avec un vécu à la fois unique et universel.

Laura Denieul

Les comportements, les opinions, les croyances deviennent le pivot central
À la lumière de divers facteurs, dont ma propre personnalité, le « récit de vie » combine les meilleures caractéristiques pour rencontrer des sujets dont les comportements, les opinions, les croyances deviennent le pivot central d’une pratique innovante pour des changements décisifs voulus et désirés par eux.

Travailler au service du devenir du sujet
L’enjeu premier de ma pratique, c’est de travailler au service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir.

Mobiliser des ressources personnelles et sociales
En tout temps, la personne est considérée capable d’évoluer selon ses besoins et d’agir sur ses environnements humain et social. La perspective de collaborer avec elle pour la soutenir en trouvant des aptitudes et des compétences non-reconnues l’aide à mobiliser ses ressources personnelles et sociales. L’idée que le récit de vie et le déploiement d’une histoire de vie puisse être une opportunité de croissance personnelle constitue une avenue largement reconnue et riche d’enseignement.

Favoriser la continuation du développement de la personne
La méthode du récit de vie individuel dans son utilisation pour faire de l’empowerment individuel veut favoriser le processus de la continuation du développement de la personne en utilisant « le relationnel » pour explorer la construction de l’identité qui est le fruit d’un travail permanent de gestion de souvenirs. La personne est considérée « toujours en devenir ». « Cette prise de conscience de construction identitaire est essentielle » (De Gaulejac, 1999 : 57).

La forme narrative du récit de vie comme stratégie d’intervention
Deux ancrages sont à la source du choix de l’utilisation du « récit de vie » : d’abord culturel, parce que cette pratique s’y trouve dans son milieu naturel : il fait déjà partie de la culture orale de notre société dans son ensemble. Outre cet ancrage culturel, le contexte de l’ « émergence  du témoignage », à travers la parole déployée dans le récit de vie d’une personne révèle de sa soumission, de ses luttes, de ses drames de vie au quotidien. Ce nouvel ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre (nouveaux aménagements) pour en disposer de plus en plus dans la vie courante. 

Le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources »
En plus de permettre d’identifier les obstacles auxquels les personnes ont fait face, le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources » qui ont été développées pour dépasser des obstacles. Je recherche plus particulièrement les fois où la personne a clairement passé à côté de ses difficultés pour provoquer des changements majeurs dans ses environnements. L’orientation est de transformer des situations, non pas de manière arbitraire, mais en vue d’une plus grande réalisation de soi. Cet ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre pour changer des choses si elle le désire.

Faire preuve d’une tournure d’esprit particulière
La perspective de travailler avec les forces et les ressources des individus demande une tournure d’esprit particulière. Faire ce travail n’est pas prescriptible, ni rattachée à des techniques toutes faites d’avance. Les valeurs, les prémisses de base et les principes qui guident la démarche offrent plus de stratégies pour une intervention où peuvent se rencontrer les difficultés. Une vision audacieuse amène un espoir de s’en sortir.

Modifier le regard porté sur soi
Un des aspects les plus importants concerne le concept de soi qui peut se modifier lorsque des éléments restés dans l’ombre jusqu’à maintenant sont intégrés. Les liens faits dans la rencontre de soi avec soi contribuent à modifier non seulement le rapport à l’histoire, mais changent le regard porté sur soi. Donc, on pourrait dire qu’il y a renégociation de l’identité. Par exemple, en tentant de comprendre la réalité familiale insérée dans une réalité sociale de ces acteurs, de « nouveaux possibles » peuvent être explorés.

L’individu peut choisir des aspects qui tombent en dehors de l’histoire dominante
Si nous admettons comme possibilité que les difficultés éprouvées ne soient pas construites en termes de déficiences, l’individu peut choisir, à l’instar de White et Espton, des aspects qui tombent en dehors de l’histoiredominante. Ce sont des « moments d’exception ». Lorsqu’ils sont identifiés, ces moments peuvent alors servir pour élaborer une « histoire alternative » révélant les compétences de la personne. L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de se redéfinir et de « remettre à sa place » la difficulté pour ne pas lui offrir de carrière.

Les histoires qui nuancent les expériences amènent une « nouvelle signification »
Dans le cadre du constructivisme social, les histoires sont perçues comme nuançant les expériences parce que, lorsque sélectionnées, elles amènent une « nouvelle signification » alors que l’histoire dominante crée des contextes interactionnels soutenant des points de vue saturés par le problème (White et Espton, 2003).

Les attentes positives de l’intervenant aident à identifier leurs « compétences »
Les attentes positives de l’intervenant à l’égard du récitant les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby, 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage « un mouvement » chez l’individu qui veut réaliser de plus en plus ses aspirations. La notion de « passage à l’action » désigne un moment précis dans le temps, un point tournant où l’équilibre des forces se prépare à s’inverser. C’est le résultat d’une action soutenue créée par la personne dans un renversement de mentalité et/ou de comportements.

"REDONNER LA PAROLE POUR UNE REPRISE DE POUVOIR"

Bibliographie

DE GAULEJAC, Vincent, (1999). L’histoire en héritage; roman familial et trajectoire sociale, Desclée de Brouwer, 222 p. Cité dans Lorraine Loranger, 2008, Coupé de soi, coupé desautres : comprendre autrement, p.57.

SALEEBY, Dennis, (2005), The Strengths Perspective in Social Work Practice, Fourth Edition, Pearson Education, 312 p

WHITE, Michael et EPSTON, David, (2003) Les moyens narratifs au service de la thérapie, Collection Le Germe, Éditions SATAS, Bruxelles, 229 p.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


vendredi 21 novembre 2014

La démarche discursive offre de nouvelles perspectives


"La liberté ne nous est pas donnée, il nous faut la prendre"
(Meret Oppenheim)

L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale, l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur national de santé publique affirmait que « le développement des communautés et la participation sociale contribuent directement à l’amélioration de l’état de santé de la population ».

Des «histoires de remplacement »
Dans le but de soutenir et de favoriser le développement de l’être humain en interaction avec son environnement, l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des « histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui confrontent des stress développent des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation. Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles, devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.


Évelyne Fleur Sauvage Clair-Lune

Reconnaître les forces
Il est certain que, pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais il importe de décider comment le faire et l’énoncer à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions s’imposent: 1- nommer les compétences non-reconnues; 2- collectionner les moments d’exception; 3- trouver les nouvelles significations et les 4- élucider la carte d’influence.

Faire ressortir les stratégies gagnantes
Ces conditions sont utiles pour faire émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de fondement à la construction du problème. (cité dans : Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).

Au service de la vie pour nourrir l’estime
C’est une occasion unique à chaque fois de témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues et accumulées pouvant être utilisées au service de la vie et pour nourrir l’estime. Ce changement de paradigme est une perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du processus vers le changement et la transformation. (cette approche est aussi utilisé dans la formation des sentinelles pour contrer le suicide).


Des instances sociales maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité
L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de se redéfinir et de « remettre à sa place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ». Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à révéler les instances sociales dont les intérêts maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité. Ce moyen permet aussi de reconstituer la mémoire avec des images actives provenant de leur inconscient.

Pour interrompre la lecture de l’histoire saturée
Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.

Se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir
Un des moyens proposés est de permettre à l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son endroit en remarquant l’influence qu’il a en fait déjà été capable d’avoir sur elle.

Constituer une nouvelle narration avec de nouveaux éléments
Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que certaines expériences sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des « moments d’exception ». 

La démarche discursive offre de nouvelles perspectives
Chaque situation étant unique se présente sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.

Augmenter la capacité de rebondissement
Le langage, la découverte de ses symboles et ses images générateur de nouvelles perspectives, donnent l’occasion de formuler et de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour transformer en forces les combats des individus dans la promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les valeurs de la profession en service social.

La création d’un optimisme justifié
Les attentes positives de l’intervenante à leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un « mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


mercredi 5 novembre 2014

Les "histoires de remplacement" stimulent la résilience de la personne


L’objectif du « récit de vie »
Dans le domaine de l’intervention sociale, l’objectif du « récit de vie » qui part en premier lieu des besoins de la personne, est de la soutenir et de rétablir son fonctionnement social en réciprocité avec son milieu. En 2007, dans son troisième rapport, le Directeur national de santé publique affirmait que « le développement des communautés et la participation sociale contribuent directement à l’amélioration de l’état de santé de la population. Tout mon travail y contribue.

L’histoire de vie et l’émergence des «histoires de remplacement » 
Dans le but de soutenir et de favoriser le développement de l’être humain en interaction avec son environnement, l’histoire de vie qui donne lieu à l’émergence des «histoires de remplacement » a pour effet de stimuler la personne face aux discours de l’entourage. La proposition de Denis Saleeby selon laquelle les personnes qui confrontent des stress développent des idées, des capacités, des caractéristiques susceptibles d’être utilisées subséquemment pour atteindre une meilleure vie fait état de l’impact de reconnaître les forces des personnes dans leur situation. Cette activité préventive part d’une vision stratégique de promotion de la santé. L’histoire dominante, celle qui évoque les déficiences personnelles,  devient un piège parce qu’elle ne contient pas de germes de possibilités.


Un nouvelle vision (Evelyne Fleur Sauvage Clair-Lune)

L’empowerment individuel pour mettre en lumières des compétences
Il est certain que pour faire une intervention, il faut non seulement réfléchir à ce qu’il faut faire et dire mais aussi au comment le faire et le dire et à quel moment. L’idée de l’empowerment individuel est de mettre en lumières des compétences et/ou un potentiel pour acquérir des compétences. Pour commencer à faire ressortir les stratégies gagnantes de chaque personne, quatre conditions : 1- les compétences; 2- les moments d’exception; 3- les nouvelles significations et les 4- la carte d’influence.

Des conditions utiles pour faire émerger des aspects non révélés 
Ces conditions sont utiles pour faire émerger des aspects non révélés de l’histoire dominante faisant apparaître le comment des choses et faisant ressortir des éléments sur lesquels la personne ne s’est pas encore penchée. Selon Epston et White, la quête de sens sert de fondement à la construction du problème. (Lorraine Loranger, 2008 : Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement).

Des expériences vécues au service de la vie
C’est une occasion unique à chaque fois de témoigner d’un profond respect pour la diversité des expériences vécues pouvant être utilisée au service de la vie. Ce changement de paradigme est une perspective forte qui recèle de belles promesses autant pour les individus que pour les professionnels parce qu’ils touchent les aspects les plus créatifs du processus vers le changement et la transformation. (sentinelle formation pour contrer le suicide).

Remettre à sa place le problème-ne pas lui offrir de « carrière »
L’espace d’expression avec les moyens narratifs permet aux individus de de se redéfinir et de « remettre à sa place » le problème pour ne pas lui offrir de « carrière ». Cependant, « externaliser le problème » ne s’arrête pas à défier les suppositions qui situent le problème dans les personnes mais s’étend aussi à révéler les forces sociales dont les intérêts maintiennent en place les individus dans une position d’infériorité.

Dresser la carte d’influence du problème sur la vie de l’individu interrompt la lecture de l’histoire saturée par celui-ci pour lui faire prendre conscience du pouvoir du problème sur lui.

Faire l’expérience de son pouvoir à l'endroit du problème 
Un des moyens proposés est de permettre à l’individu, en se racontant, de se rendre compte combien son histoire a de place. Il peut alors se mobiliser et faire l’expérience de son pouvoir à son endroit en remarquant l’influence qu’il est en fait capable d’avoir sur elle. Comme le récit ne peut nullement englober toute la richesse de l’expérience vécue, des aspects non dévoilés de l’histoire dominante font que expériences sont inachevées et ne sont jamais transformées en histoires pour constituer une nouvelle narration qui élargit la narration précédente. On les appelle des « moments d’exception »

Le choix de l’action attribuable à la démarche discursive 
Chaque situation étant unique se présente sous une forme non déterminée et non sue à l’avance. Le choix de l’action avec chaque personne est foncièrement attribuable à la démarche discursive émanant de la rencontre. Comme le récit ne peut que se dessiner à l’intérieur des représentations du récitant, il est clair que la plus grande partie du récit de vie ne sera que la vision de l’individu récitant. Toutefois, il sera teinté aussi des interactions intersubjectives particulières à la relation qui se développe au fil de la démarche entre le récitant et l’intervenant.

De nouvelles perspectives pour formuler et célébrer les ressources individuelles
Le langage, la découvertes des symboles et les images générateur de nouvelles perspectives donne l’occasion de formuler et de célébrer les ressources individuelles, la capacité de rebondissement, pour transformer en forces les combats des individus dans la promotion de changements voulus, désirés par eux et qui sont en accord avec les valeurs de la profession en service social.

Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié 
Les attentes positives de l’intervenante à leur égard les aident à identifier leurs « compétences » et à participer davantage dans leur vie et dans leur monde (Saleeby 2005). Le focus sur les possibilités et la création d’un optimisme justifié encourage un « mouvement » chez l’individu pour réaliser ses aspirations.

Un mouvement d’influence sur son environnement 
En français, le terme « empowerment » ramène à trois mots pour en saisir le sens : habilitation, responsabilisation, et autonomisation. Quand on l’emploie en anglais, il sous-tend le pouvoir, l’acquisition et l’utilisation d’outils et de connaissances, la prise de conscience de sa valeur et la capacité de changer des choses, le tout passant par une action concrète et conduisant en dernier lieu à un mouvement d’influence indéniable sur son environnement et/ou de ses comportements ou de sa condition.

« Traverser une vie » est une perspective formatrice 
La réappropriation du pouvoir repose sur une possibilité de faire des choix, d’une capacité de décider en fonction de soi et enfin d’agir en fonction de ses décisions. Tout en aspirant à faire comprendre le trajet d’une intervenante des « récits de vie », j’espère aussi démontrer que « traverser une vie » est une perspective formatrice pour toute personne.
(Texte tiré du livre de Lorraine Loranger: Coupé de soi, coupé des autres: comprendre autrement)


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


samedi 18 octobre 2014

Se redonner une marge de manœuvre pour changer des aspects de sa vie

Le développement de l’individu ne se termine pas à l’âge adulte
E.H. Erickson (1959) tentait de démontrer que le développement de l’individu ne se termine pas à l’âge adulte mais qu’il se continue jusqu’à sa mort. L’intervention choisie a pour but d’aider la personne à développer le sentiment qu’elle peut exercer un plus grand contrôle sur des aspects de sa vie physique, familiale et sociale. Ceci s’avère important comme toile de fond pour la démarche entreprise car il s’agit d’une position qui favorise un « mouvement continu » pour une réappropriation de pouvoir dans et par la révision d’un vécu. L’appropriation du pouvoir est un processus par lequel la personne retrouve son autonomie et acquière une plus grande capacité d’agir sur plus de domaines de sa vie.


Jouer le piano dehors plutôt qu'en dedans

La « réappropriation de pouvoir » repose sur une possibilité de faire de nouveaux choix
La prise en compte des embûches qu'ont rencontrées les personnes pour gérer efficacement leurs stress représente une voie peu banale. Mes outils  correspondent à la vision de « L’humain avant tout! » parce qu'ils font partie de la « réappropriation de pouvoir ». La réappropriation du pouvoir repose sur une possibilité de faire de nouveaux choix, d’une capacité de décider en fonction de soi et enfin d’agir en fonction de ses décisions. L’empowerment, dans une démarche individuelle, constitue une tentative d’exploration de moyens et de ressources déjà en place pour dépasser les futurs obstacles à surmonter.

Permettre à chacun de décider pour lui de créer « ses mouvements »
Pour coopérer avec la personne, il s’agit de faire de l’accompagnement, de permettre à chacun de décider pour lui de créer « ses mouvements », « ses occasions ». Le langage étant la clé autant dans la compréhension du fonctionnement de l’autre que dans la création d’une intervention créative devient un outil pour créer des façons différentes de créer des expériences de référence qui invitent le changement.  

Tout être humain confronte sa peur de l’inconnu
L’histoire de David ressemble à celle de tout être humain. Ce qui est important pour lui, c’est de confronter sa peur de l’inconnu (phobie sociale) et d’entrer en dialogue avec elle par l’agir en l’entreprenant « comme une mission ». Pour lui, c’est la même chose pour la dépression, l’accablement et la tristesse. C’est une stratégie qui ouvre la porte à des possibilités intéressantes.   

Témoignage de David
Dans une démarche où il a besoin de défendre ses droits, David dira: …« grâce à la constance et à la confiance…que j’ai reçu de certains intervenants... m’ont permis de m’en sortir et de passer à l’action et de me sentir un être humain qui a de la valeur ».
« Pour ceux qui me liront, j’aimerais commencer mon récit en livrant le message suivant : Quoiqu’on ait à faire, qu’on le fasse ».
« On sait tous ce qu’on devrait faire et qu’est ce qui pourrait améliorer le sort de notre vie. On sait tout ça mais on ne le fait pas. On sait, que ce matin, je devrais appeler telle ou telle personne ou poster telle lettre. On a souvent peur de déranger aussi. Mais quand on a affaire avec des professionnels, il faut se dire qu’on ne le dérangera pas. Ils sont payés pour leur travail. Alors on y va, on y va les déranger, c’est ça leur job de se faire déranger. Le monde a pas l’air de catcher ça. Quand tu vas faire réparer ton auto, as-tu peur de déranger le garagiste? C’est ça qu’il a à faire de réparer des autos ».
« Donc, si vous avez à poster une lettre, contester une décision, chercher un médecin pour qu’il signe un formulaire, faites-le parce que le pire qui peut arriver c’est de recevoir un non. Ce qui au fond n’a rien de dramatique ». «En ne faisant rien, en ayant peur du refus, du rejet, de tout et de rien, on ne va pas dans le sens de la vie. Et en prime, nous demeurons sans cesse dans le doute. Et si jamais ça avait marché! »

Plusieurs professionnels en intervention conçoivent la personne comme un sujet actif
La notion que des humains puissent se procurer les pouvoirs dont ils ont besoin en misant sur leurs propres capacités, leurs forces  et leurs ressources n’est certainement pas nouvelle et semble assurer une orientation concrète et valable de la part des professionnels en intervention puisque plusieurs conçoivent la personne comme un sujet actif dans la mise en œuvre d’un processus continu de contrôle dans un ou plusieurs domaines de leur vie.

Le « récit de vie » conduit l’individu à une réflexion sur lui-même
L’utilisation du « récit de vie » conduit l’individu à une réflexion sur lui-même. Dans tous les cas, l’individu est considéré comme un « terrain expérientiel » où il s’expérimente lui-même comme un sujet avec un vécu  à la fois unique et universel. 

Travailler au service du devenir du sujet
L’enjeu de ma pratique, c'est de travailler au service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir.

Faire de l’empowerment individuel pour favoriser le processus de la continuation du développement de la personne
La méthode du « récit de vie » individuel dans son utilisation pour faire de l’empowerment individuel se veut un lieu privilégié pour favoriser le processus de la continuation du développement de la personne en utilisant « le relationnel » pour explorer la construction de l’identité qui est le fruit d’un travail permanent de gestion de souvenirs auxquels donner sens.

Le « récit de vie » fait partie de la culture orale
Deux ancrages sont également à la source du choix de l’utilisation du « récit de vie » : d’abord culturel, parce que cette pratique s’y trouve dans son milieu naturel : il fait déjà partie de la culture orale de notre société dans son ensemble.

L’« émergence du témoignage », révèle les expressions de sa soumission, de ses luttes, de ses drames de vie et de ses victoires
Outre cet ancrage culturel, le contexte de l’ « émergence du témoignage », à travers la parole déployée dans le « récit de vie » d’une personne révèle les expressions de sa soumission, de ses luttes, de ses drames de vie et de ses victoires au quotidien. Ce nouvel ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre (nouveaux aménagements) qu'elle ne perçoit pas avoir dans la vie courante. 

Le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources »
En plus de permettre d’identifier les obstacles auxquels les personnes ont fait face, le récit de vie vise à découvrir les « compétences » et les « ressources » qui ont été développées pour dépasser d’autres obstacles. Je recherche plus particulièrement les fois où la personne a clairement passé à côté de ses difficultés pour provoquer des changements majeurs dans ses environnements, affectif, social et physique. L’orientation est de transformer des situations, non pas de manière arbitraire, mais en vue d’une plus grande réalisation de soi.

Se redonner une marge de manœuvre pour changer des choses
Cet ancrage permet donc à la personne de se redonner une marge de manœuvre pour changer des choses si elle le désire. La perspective de travailler avec les forces et les ressources des individus demande une tournure d’esprit particulière. Ce regard nouveau pour faire ressortir « les moments d’exception » avec sa carte des événements dans le temps et le modèle du monde perçu par chaque participant ouvre de nouvelles perspectives. En les considérant comme plus que ce qu’il présente, ils ont la chance d’enrichir leur regard et le mien en bonifiant leurs histoires qui ne correspondent pas à leur histoire dominante.

Distinguer ce qui caractérise le problème et ce qui caractérise la personne
La notion d’extérioriser le problème fait la distinction entre ce qui caractérise le problème et ce qui caractérise la personne. Les valeurs, les prémisses de base et les principes qui guident la démarche offrent plus de stratégies pour une intervention où peuvent se rencontrer les problèmes et une vision audacieuse amenant un espoir de s’en sortir. Lorsque les personnes remettent en question les vérités normatives achetées, cela les aide à refuser la servitude à l’objectivation d’eux-mêmes et de leur corps par le biais du savoir (Foucault).

Un problème est ce qui appelle une solution
Le problème est ce sur quoi opère le travail social. Un problème ne renvoie pas nécessairement à un aspect douloureux, mais plutôt, il appelle une solution. Un problème est un construit. C’est un agencement d’éléments constitutifs d’une situation qui exige une solution.  


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.
Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger  en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


lundi 15 septembre 2014

Les inévitables transitions qui nous font grandir!

Des points de repères pour franchir les transitions de vie
Nombre de personnes engagées de manières diverses dans leur vie découvre qu’elles sont appelées par une voix intérieure qu’elles ne peuvent ignorer.

Assumer une transition pour être en harmonie avec soi
Assumer une transition est une question d’expérience et de vécu. C’est un besoin fondamental que plusieurs manifestent instinctivement, le but étant de se recentrer, de mieux vivre en accord avec soi, son environnement humain et dans le respect du moment.


Un nouveau paysage

Emma témoigne :
« Il y a environ un an, mes rêves nocturnes ont commencé à changer. Je croyais que ça allait passer, mais après un temps, la réalité s’est imposée que mon travail de bureau me pesait. Plusieurs mois ont passé et je ne savais vers quoi me tourner pour y mettre fin. Finalement, j’ai pris la décision de me faire assister pour changer ma direction.
À l’époque, soit vingt ans plus tôt, j’avais choisi de faire des études en sciences humaines, mais pendant un temps, j’avais poursuivi aussi des études en massage, en sophrologie, en kinésiologie, en écriture et en méditation. Au bout du compte, après mûre réflexion, je m’étais dirigée dans le travail en consultation individuelle. Vingt ans plus tard, j’abordais mon autre choix.
Les tiraillements se sont accentués pendant une période parce qu’il me fallait achever ce qui était commencé pour pouvoir tourner la page. Inconfortable, tout laisser aller a demandé un grand ménage dans les papiers, dans les aspirations, dans ma tête. Il fallait que je franchisse des étapes de détachement pour faire le passage d’une voie vers l’autre.
M’abandonner à ce qui m’appelait a nécessité un repli sur moi avec une transition peu évidente. Quitter un univers professionnel pour en embrasser un autre m’a certes demandé de faire confiance à la vie.
J’avais toujours senti ces deux univers en moi, mais il n’y avait pas de conflit. Les deux faisaient partie de ma réalité. Quand j’ai revisité ma vie suite à une séparation, le déclic s’est fait quasiment tout de suite. 
Il me reste des étapes à franchir mais le début de la nouvelle année devrait servir de tremplin pour ce changement souhaité ».

Le processus s’articule autour d’une évolution profonde
Les tournants sont inévitables. Même s’ils peuvent être déconcertants, le processus qui prend place s’articule autour d’une évolution profonde. Face aux remous intérieurs et extérieurs, la seule option consiste à lâcher prise pour laisser « émerger » ce qu’il y a de plus profond en soi.

Prendre du recul pour mesurer les enjeux du changement

Dira encore Emma : « Les réponses et la guidance me sont parvenus pendant la démarche, petites doses par petites doses, surtout dans mes rêves, mais aussi lors de lectures ou de paroles échangées avec des amies. ».

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

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vendredi 29 août 2014

L'expérience de la démarche en "récit de vie"

Chacun construit le monde sur la base de son expérience propre
Chacun construit le monde sur la base de son expérience propre, à la lumière de son histoire personnelle. Tous les comportements - les réactions, les penchants, les incapacités-découlent des moyens de survie choisis alors que l'on était bébé ou tout-petit et par la suite, ceux adoptés dans la vie sociale.  

Le récit de vie émotionnel fait ressortir les ressources
La notion que des humains puissent se procurer les pouvoirs dont ils ont besoin en misant sur leurs propres capacités, leurs forces  et leurs ressources n’est certainement pas nouvelle et semble assurer une orientation concrète et valable de la part de beaucoup de professionnels  en intervention puisque plusieurs conçoivent la personne comme un sujet actif dans la mise en œuvre d’un processus continu de contrôle dans un ou plusieurs domaines de leur vie.
Prendre à nouveau des risques

Travailler au service du devenir du sujet
L’enjeu de ma pratique, c'est de travailler au service du devenir du sujet en prenant en considération ses habiletés, ses compétences, ses connaissances, les relations significatives de sa vie et toutes les ressources intrinsèques et physiques qui lui sont disponibles dans ses différentes communautés pour favoriser et/ou renforcer son pouvoir d’agir. La personne est considérée comme capable d’évoluer selon ses besoins et d’agir sur ses environnements humain et social. La perspective de collaborer avec elle pour la soutenir en soulevant des aptitudes et des compétences non-reconnues l’aide à mobiliser ses ressources personnelles et sociales.

Dépasser la peur de ses émotions
Pour ce faire, les récitants doivent dépasser leur peur de leurs émotions et s'y abandonner entièrement pour permettre à leurs souvenirs d'enfance de remonter à la surface.  Les activités (le livre de ma vie, yoga, méditation) dont la portée sont sociales engendrent des perspectives de prévention (isolement, perte de repères, stress, etc.) de même qu’elles favorisent la promotion de liens sociaux pour l’appuyer, le supporter, l’épauler, l’encourager par un accueil, une écoute, une considération.

L’outil idéal pour aider dans le changement
Ces liens ont un impact bénéfique sur sa vie, sur sa santé et sur ses relations interpersonnelles. C’est à mon avis, l’outil idéal pour commencer là où est le « récitant » pour l’entendre et l’aider à apporter les changements qu’il désire. 

Le sentiment de honte rend vulnérable
Ainsi, le "récit de vie émotionnel" ne remet pas l'individu en question mais plutôt ce qu'il a accepté comme définition de lui-même. Le sentiment de honte de ne pas être « comme il faut » fait craindre la dissociation et l'individu, qui l'a intériorisé et qui se sent vulnérable. Après le travail sur soi, l'authenticité a droit de cité pour offrir aux autres l'être vrai et authentique

Réactualiser ses processus de décisions
En remettant en question ce qu'il a vécu ou perçu, il réactualise ses processus de décisions, altérant son identité faussée pour retrouver son vrai MOI. Dégagé du passé, l'individu peut alors remanier ses pensées et ses croyances de telle façon qu'un nouveau sens à son existence peut émerger et que de nouvelles solutions peuvent se présenter plus facilement pour une meilleure communication avec autrui.  

Le plan d'intervention pour supporter les nouvelles actions
La boussole intérieure s'aiguise. Les plans d'intervention autorisent à prendre conscience de ses besoins et d'y répondre beaucoup plus facilement.

Retrouver son histoire personnelle
Retrouver son histoire personnelle en démarche de « récit de vie émotionnel » permet de retrouver des détails importants de l'enfance pour pouvoir, suite à la démarche, prendre une décision de survie différente de celle que l'on avait prise alors.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger 
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