samedi 18 février 2012

L'anorexie mentale, première cause de mortalité en santé mentale

La première cause de mortalité chez les gens qui souffrent de maladie mentale 
Chaque famille est différente dans ses interactions. Le couple parental a ses enjeux parce que chaque personne du couple a une histoire. 

Des faits chronologiques et des contextes familiaux préoccupants se retrouvent chez plusieurs jeunes femmes. Les préoccupations de la jeune fille autour des nouvelles relations en dehors du cercle familial font écho à des expériences de rencontre avec le conjoint. Il faut retourner souvent à des expériences de rejet et d'abandon, donc de grande solitude

L'anorexie est à notre époque ce que l'hystérie était au temps de Freud. Saviez-vous que le désordre alimentaire est la première cause de mortalité chez les gens qui souffrent de maladie mentale?

De nombreux comédiens, acteurs et actrices célèbres se battent contre la maladie
Selon la Presse canadienne, de nombreux comédiens, acteurs et actrices célèbres combattent ou se battent contre la maladie. Des hommes avouent aujourd'hui avoir été victime de boulimie à l'adolescence.


Le processus alimentaire est l'axe de la vie émotionnelle
Il y a de quoi nous faire réfléchir sur notre société, lorsqu'on sait que le processus alimentaire est l'axe de la vie émotionnelle de la petite enfance. Aucune fonction vitale ne joue plus un rôle émotionnel dans les premiers jours de l'existence que l'allaitement. 

L'univers de l'enfant centré sur les émotions liées au plaisir
L'univers de l'enfant est centré sur l'alimentation et les émotions les plus fortes-le déplaisir et la satisfaction-sont au coeur de tous les aspects de ce processus. La satisfaction de la faim est intimement associée au sentiment de bien-être et de sécurité. Liée au sentiment de la sécurité, l'alimentation est profondément unie au sentiment d'être aimée.

De graves carences affectives
Le sujet des troubles alimentaires est complexe et sa manifestation met à jour des facteurs émotionnels complexes, des tendances névrotiques sérieuses, des traits obsessionnels, tels que le goût de la perfection, l'entêtement, l'excès de scrupules consciencieux, des conséquences des stress familiaux, ainsi qu'une très grande sensibilité. Chacun des symptômes est un moyen pour la personne de se dire: il est important de découvrir ce qu'elle tente d'obtenir.

Fragile adéquation entre nourriture et le sentiment de possession
Selon la littérature sur le sujet, une des attitudes émotionnelles d'importance-dès la petite enfance-devient inséparable de la faim et de l'acte de manger, est le sentiment de possession. Chez l'enfant, la possession équivaut à une incorporation orale. S'il y a résistance à l'égard de ces tendances possessives, des impulsions agressives surgissent. Par contre, dès que la conscience est développée, ces impulsions possessives deviennent la source des premiers sentiments de culpabilité. Ce sentiment deviendra le problème affectif principal de l'individu avec des troubles de l'alimentation.

La nourriture est associé à la notion de plaisir
Il est facile de comprendre que, puisque manger procure un plaisir, la présence de sentiments de culpabilité peut troubler l'appétit de telle façon que la personne souffrant d'anorexie ne s'accorde pas l'agrément de cette satisfaction.

Les personnes traitées se rapportaient le plus souvent au passé et ce moyen de faire une évaluation a permis de tenir compte de facteurs tout à fait personnels dans le "récit de vie émotionnel" de chacune.

Les troubles du comportement alimentaire peuvent résulter d'un traumatisme 
Il semble bien que le lien commun de cette maladie liée à une réaction affective, est la perte d'appétit. Plus fréquente chez les jeunes filles, on la dépiste également chez des sujets féminins matures et de nos jours, aussi chez de nombreux garçons. Dans certaines instances, le refus de se nourrir est bien ancré, allant parfois jusqu'à la mort après une sous-alimentation sévère et un amaigrissement considérable.

Le problème est souvent lié au milieu familial
Ayant traité des personnes avec des troubles d'alimentation tels que des problèmes d'anorexie ou de boulimie, je me suis rendue compte que, pour chacune de ces personnes, le problème était lié au milieu familial. Des drames affectifs importants, les répercussions peuvent être graves et avoir de multiples conséquences sur la santé à venir. Il m'apparaît surtout que les personnes souffrant de troubles d'alimentation ont une histoire unique.

Quand les causes sont psychologiques, il s'agit pour l'individu de satisfaire un besoin d'affection frustré. Souvent, la maladie est étroitement liée à la petite enfance, à la relation mère-enfant, tout comme son contraire, l'anorexie.

Les symptômes ont des conséquences
La perte de l'appétit est l'élément qui accompagne ou précède l'amaigrissement et peut aller jusqu'à arrêter la croissance et les menstruations. La fatigabilité s'accentue, les poils axillaires tombent et le désir sexuel disparaît. D'autres signes de dysfonction endocrinienne apparaissent. Souvent l'hospitalisation est requise alors que c'est la personne globale avec son histoire qu'il faut traiter.

Bibliographie
Sirolli, Laétitia (1992) Les troubles du comportement alimentaire, Éditions Eyrolles

Dubos, Bruno (2006) Guérir des troubles des conduites alimentaires, Éditions Le Germe


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.




5 commentaires:

  1. Je ne veux pas vous ennuyer avec les détails de ma vie. J'ai retrouvé plusieurs parties de vies dans les témoignages de l'article précédent sur l'anorexie.

    À mon nouveau stage, les collègues se sont rendus compte que j'ai un rapport anormal à la bouffe. Je prends ma pause seule car je suis énormément sous le stress et j'en profite pour réviser mes notes de cours.... De temps à autre, je fais un effort, je vais à la cafétéria avec eux. Mais les remarques pitoyables se font de plus en plus fréquentes... "le plus grand parapluie pour la fille la plus petite du monde", "regarde tes petites jambes", "mais tu manges quand même à midi non?"

    Ça me pèse cette ambiance.... mais je me résigne devant la pression sociale en me disant qu'après ils me lâcheront. Que faire? Yvone

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    1. Bonjour Yvone,
      Bien heureuse que vous m'écriviez après ce long délai pour vous répondre. Je m'efforce de retourner une note disant que j'ai bien reçu, mais parfois, je n'y arrive pas.

      Je sais ce que vous dites: il est probable que les commentaires causent plus de souffrances que la maladie. Vous verriez-vous leur en parlé? Nommez cette sensation désagréable que vous éprouvez...certaines personnes vous respecteront davantage et cela pourra faire taire les autres.

      Que faites-vous pour remédier à votre situation trouble avec la bouffe? J'aimerais savoir,car selon votre missive, je dirais que c'est relié à du relationnel. Espérant vous offrir un filon,

      Lorraine Loranger
      http://www.aunomdelasante.com/

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  2. J'ai 22 ans et c'est la première fois que je décide d'écrire, mais j'ai besoin de conseil, d'aide et de soutien aussi je crois... Voilà quelques années que j'ai un problème "relationnel" avec la nourriture. Mon début pour les régimes s’est fait sentir dès l'âge de 15 ans. Pourtant quand je regarde des photos, je n'étais pas grosse, ni même enrobée. La quête de la perfection comme dans les revues de mode m'avait gagnée. J’ai fini par supprimer pas mal d’aliments de mon alimentation et j'ai commencé à manger de moins en moins. Je dois dire que j’ai toujours été attirée par la minceur et pour la première fois de ma vie je me suis sentie en accord avec moi-même.
    Au fil des années, mon état physique ne me permettait pas de vivre "normalement". Régulièrement, je souffrais de malaises gastriques. Mon entourage et ma famille se sont inquiétés. J'ai donc repris 5 kilos. Aujourd'hui je flirte avec les 100 livres. Je ne suis pas guérie pour autant. J’ai d’autres comportements alimentaires pas « cool ». Ma tête dit non et mes mains continuent à prendre des aliments pour les fourrer dans ma bouche alors que je n'en veux même pas...
    Je subis impuissante ce qui se passe, Sylvia

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    1. Sylvia,
      Merci d'avoir écrit! Il est vrai que les photos dans les magazines sont repus d'images de femmes maigres, c'est assez pour nous tourner l'esprit.

      Avez-vous jamais su à quoi étaient reliés les problèmes gastriques? J'aimerais en savoir plus,
      Lorraine Loranger,
      http://www.aunomdelasante.com/

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  3. Sylvia,
    Merci d'avoir écrit! Il est vrai que les photos dans les magazines sont repus d'images de femmes maigres, c'est assez pour nous tourner l'esprit.

    Avez-vous jamais su à quoi étaient reliés les problèmes gastriques? J'aimerais en savoir plus,
    Lorraine Loranger,
    http://www.aunomdelasante.com/

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