mardi 12 mars 2013

L'intégration, la pierre d'assise de la thérapie du tunnel

« Le passé est lié au présent  par une chaîne ininterrompue d’événements » (Anton Tchékhov).


Le corps et l'esprit réunis dans l'aisance et la paix

L'intégration dans une démarche demeure la pierre d'assise de la thérapie du tunnel. L'émotion est la base même de la vie humaine. Le corps et l'esprit sont réunis vers le but de l'aisance et la paix en libérant de multiples stress.


Une image parlante de l’objet du travail intérieure
Bérénice-Bénédicte DARTEVELLE donne une image des germes qui poussent sur les pommes de terre. L’image des germes  résume bien l’objet du travail intérieur:
« Je me souviens que, lorsque j'étais enfant, nous stockions nos réserves de pommes de terre au sous-sol, à plusieurs mètres d'un petit soupirail.  En dépit de ces conditions peu favorables, les pommes de terre se mettaient à germer, mais ces germes blancs et pâles étaient très différents des pousses vertes et vigoureuses qui apparaissaient sur les pommes de terre lorsqu'elles étaient plantées au printemps. Mais ces maigres germes atteignaient deux ou trois pieds de long à mesure qu'ils se dirigeaient vers la lointaine lumière de la lucarne ».

 Une manifestation particulière de la conscience selon Janet
Décrit par Janet comme « une manifestation particulière de la conscience"(décrite en 1889) sous le nom de "subconscience par désagrégation", cette dissociation, ce passage de certains phénomènes psychologiques dans un groupe particulier me paraissait en rapport avec l’épuisement déterminé par diverses causes et en particulier par l’émotion ».  Il continue en disant : « J’ai été amené à supposer que dans des cas de ce genre il y avait une certaine relation entre cette dissociation des souvenirs et le gravité des troubles que ces souvenirs devenus subconscients déterminaient ».

L’intégration, la pierre d’assise de la thérapie du tunnel

La pierre d'assise de la thérapie du tunnel se trouve dans l'intégration des  émotions reliées aux souvenirs qui causent toutes sortes de contraintes internes chez l'individu. De l’embarras ou de l’inhibition d’action à tous les projets refoulés aux calendes grecques, des pensées intrusives à des troubles obsessifs-compulsifs, de dépression en dépression, les traces des conflits intérieurs déchirent l’âme. La gestalt occasionnée par l'intégration des souvenirs contribue à la maturation de l'individu.

La régression consciente est utilisée comme outil 
La régression consciente (par le corps ou des associations) est utilisée comme un outil de choix. Tout le monde connaît ce phénomène. On peut vivre des régressions accidentelles: par exemple, une cliente appelée à faire un témoignage devant des gens de loi fut vite en contact avec une expérience vécue à la cour alors qu'elle était enfant de la (DPJ) Protection de la Jeunesse. Cette expérience hors d’un cadre thérapeutique lui a donné accès à sa conscience d'enfant tout en la conviant à des réponses adaptées pour le moment présent.

La collection de souvenirs provient du néocortex
Pour le dire autrement, l'accès à la collection de souvenirs menaçants se fait à l'aide des parties du cerveau situées dans le néocortex. Selon plusieurs études transversales scientifiques, il semblerait que le lobe frontal gauche joue un rôle important dans la régulation des émotions désagréables et du stress en minimisant les signaux d'alarme de l'amygdale. C'est la raison pour laquelle, tout en nous référant à une expérience du passé, ce rappel ne nous déséquilibre pas. C'est simplement pour optimiser la capacité de faire des nuances et des liens utiles entre des événements.

La mise en scène d’événements avec des émotions intenses
La thérapie du tunnel fait la mise en scène d’événements impliquant des émotions intenses, bloquées, refoulées dans le corps ou dans la tête pour en permettre l’intégration dans la personnalité. Transvaser de l'inconscient au conscient permet de défaire les blocages intérieurs et de récupérer l'énergie  retenue.

Le monde perçu à travers les yeux de l’enfant 
Toutes nos expériences sont enregistrées. L’inconscient détient notre passé; il est en dessous de la conscience. Janet décrivait la pensée inconsciente automatique et soutenait que seule une infime partie des relations entre l’individu et son environnement se déroule au niveau conscient.

L'estime de soi commence avec l'acceptation de soi
Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son estime de soi. 

Le conflit psychique, l’angoisse et la culpabilité
L’homme tiraillé est en rupture avec lui-même. Le conflit psychique, l’angoisse inévitable et la culpabilité lui font adopter des attitudes et une conduite contraire à  son entendement rationnel. Ainsi une personne avec des valeurs éthiques peut se retrouver à mettre le feu à ses bâtiments pour obtenir la prime d’assurance.

Rechercher ce qui a déclenché le symptôme
En thérapie du tunnel on recherche ce qui a déclenché le symptôme. Quand l'individu arrive à le relier à un ou à des événement(s) le client l'intègre à sa personnalité et il est souvent délivré non seulement du symptôme, mais aussi des émotions enfouies. 

La guérison demande de démolir des mécanismes de défense

Pour arriver à la guérison, il est nécessaire de démolir progressivement l’une après l’autre les différents mécanismes de défense défensifs et d’éliminer tout blocage dans l’expression des sentiments et émotions. Il ne s’agit pas juste de mettre à jour ces émotions inconscientes, mais de les résoudre d’une manière satisfaisante.

Chaque symptôme raconte une histoire

Les individus identifient leurs propres problèmes et chaque symptôme amené par le subconscient raconte une histoire, révélant  des croyances illogiques et des décisions erronées. Par ce fait, celui qui a entrepris la démarche découvre ses propres solutions à ses problèmes en coopération avec ses objectifs de départ.

La réaction est celle de l'enfant intérieur
Une partie de notre conscience perçoit le monde avec les yeux de l'enfant que nous avons été ; l'autre partie voit le monde à travers les yeux de l'adulte que nous sommes. En raison de cette capacité, nous percevons et vivons les événements différemment selon la partie de la conscience à laquelle nous accédons. Les lobes préfrontaux sont les parties du néocortex qui suscitent les réactions émotionnelles. L’amygdale, quant à elle, réagit de  manière impulsive et moins réfléchie au stress, s’emballant à tel point que le cerveau rationnel est pris en otage. La réaction est spontanée: l’individu fige les émotions de l’événement pour s’en protéger et refoule ses souffrances. On donne à ces troubles le nom de souvenir traumatique.

La persistance du souvenir

L’inconscient détient notre passé. Dans certains cas, le souvenir de l’événement persiste avec son cortège de sentiments divers. Pour d’autres personnes, le souvenir devient inaccessible, mais la pensée, le corps ou les comportements l’illustrent.

Faire la paix avec les événements en les intégrant

La thérapie du tunnel va confronter l’individu à ses problèmes passés, à des aspects oubliés ou occultés. De vieux ressentiments envers des personnes proches vont refaire surface et de douloureux secrets longuement refoulés se manifesteront. Des émotions et des sentiments réprimés depuis des années  vont se révélés alors que ceux-ci étaient verrouillés par la peur. Faire la paix avec ces éléments va lui redonner une grande liberté et une énergie renouvelée qu'il pourra dès lors utiliser pour réaliser ses rêves.

La métaphore de la traversée du tunnel

Traverser le tunnel de la thérapie du tunnel est une métaphore. Il représente les aspects cachés des expériences non-comprises ou non digérées. Le lien entre les expériences non assimilées et l’identité personnelle deviendra évident en ce sens que ce que l’on sait aide à nous définir et à donner notre expansion.

Le passé non-réglé est toujours devant soi
Tant que le passé n’est pas réglé, la tendance dans l’âge adulte est de ressentir et répéter toujours les mêmes souffrances qui proviennent d’expériences douloureuses survenues le plus souvent dans l’enfance. Le terrain affectif est propice à développer le maintien des circonstances de l’enfance. Cet aspect de la vie devient très évident durant la période d'intégration.

Les mécanismes de survie
Les mécanismes de survie prennent racine de l’enfance. Comme l’enfant n’a pas assez de connaissances pour choisir sa réaction, le comportement adopté n’est pas rationnel. C’est l’enfant en soi qui réagit. C’est une attitude qui permet de survivre. Le travail sur soi au Centre Au nom de la santé consiste à intégrer les émotions refoulées. Que de décisions à réviser alors que celles-ci furent prises pour éviter la souffrance!

La conscience intégrative pour une distinction entre le présent et le passé

Le travail intérieur conscient permet d'intégrer le cognitif, le comportemental, l'émotionnel et la conscience du moment présent. La conscience intégrative permet de faire une distinction marquée entre le présent et le passé et de réagir de manière appropriée. La régression rend les expériences refoulées accessibles empêchant l’individu d’être soumis à l’impératif de l’irrationnel. 

Après la révision du passé, l'histoire ressemble à un bon livre 

Une conscience unifiée ramène au présent sans la douleur que l'enfant a dû refouler et nier pour survivre. Les anciennes douleurs de notre enfance revécues en thérapie du tunnel démantèlent les mécanismes de défense qui protègent à tort et à travers pour une protection désirable pour un enfant mais pas pour un adulte.

Les expériences douloureuses
Le travail en thérapie du tunnel atténue la tendance dans l’âge adulte à ressentir et à répéter toujours les mêmes souffrances qui proviennent d’expériences douloureuses survenues le plus souvent dans l’enfance et qui se transforment en douleurs corporelles. Le terrain affectif s'en trouve amélioré et l'individu retrouve sa liberté intérieure devenant plus unifié.

Toutes les émotions sont utiles

Plus le travail se fait en conscience plus l’individu devient conscient, non seulement des stimuli extérieurs, mais aussi de ses idées, de ses rêves, et du flot incessant de ses sentiments, de ses émotions et de ses réactions physiologiques. Plus cette conscience sera grande, mieux l’individu pourra se mouvoir dans une direction qui est en accord avec le flux de sa vie contemporaine.

Modifier les cartes cognitives et émotionnelles 

La thérapie du tunnel est une façon de modifier les cartes cognitives et émotionnelles des individus. Les clients expérimentent un sens nouveau à leur vie. Leur habileté plus grande à faire des choix qui sont alignés avec leurs buts conscients offre une nouvelle raison d'être. La plus grande souplesse dans leur interaction avec des gens et des situations modifie leurs croyances face à eux-mêmes et une plus grande appréciation des autres. Leur nouvelle confiance et une meilleure estime de soi produisent des changements concrets et durables. Leur bonheur en est amélioré. Les changements sont habituellement évidents dès la fin du processus et sont cumulatifs dans les semaines et les mois qui suivent. 

Changer pour exister autrement demain
Le changement et l’atteinte d’objectifs sérieux ne se font pas sans un engagement ferme, mais quand le terrain est finalement nettoyé, on a beaucoup d'obstacles pour le mettre de l'avant. L'engagement et la réussite du changement fait la promotion d'une confiance retrouvée, redonne du sens à l'individu en rendant accessible ses ressources naturelles qui sont les clés du succès pour un changement durable.

La démarche de la thérapie du tunnel est plus rapide
 La démarche de la thérapie du tunnel comme méthode de « récit de vie » est comme nulle autre. Plus accélérée que toute autre forme de « récit de vie », parce que les mécanismes de défense ont moins l’option de se mettre en place que dans une thérapie verbale conventionnelle. Le trajet en thérapie du tunnel permet de comprendre pourquoi l’individu a enfoui ses souffrances si loin que possible. Nous dirons que les événements ont été occultés par de fausses sécurités inconscientes. L’espace libéré par le nettoyage peut maintenant faire une place à une « nourriture » de choix pour retrouver une motivation et des repères mieux adaptés à ses besoins contemporains.  

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

2 commentaires:

  1. Je suis curieuse de savoir ce que vous pensez de la "pilule de l'oubli".

    RépondreSupprimer
  2. Je suis contente que vous me posiez la question, mais je n'ai pas de réponse toute faite. Je me pose surtout la question suivante: qui est susceptible de profiter d'un tel médicament? Aussi, je me demande si les outils des différents processus de mise ne place de nouvelles ressources pourra avoir lieu si une personne prend une telle façon de se soigner.

    Je m'explique: Petits, nous avons appris a tourner une poignée de porte pour l'ouvrir. Quand nous devons ouvrir une nouvelle porte, nous savons tous les pas qu'il faut faire. La même chose se passe quand nous vivons un traumatisme...nous apprenons quelque chose qui peut être utile pour notre futur. Qu'en est-il si nous prenons ''la pilule de l'oubli''. Sachant que ceci vous intéresse, je vais tenter de prendre d'autres informations sur le sujet pour mieux me positionner et vous fournir un éclairage plus vaste sur la question. A lire aussi sur le même blog: Un traumatisme ne vient jamais seul! 04-09-12

    RépondreSupprimer