vendredi 16 mai 2014

L'inconscience d'un parent nuit au processus d'attachement

Tyrannie affective
C’est une histoire assez commune, même si elle fait rarement la manchette. Un parent peut être inconscient du tort qu’il fait à ses enfants quand il les prend comme confidents à propos de sa vie conjugale. En effet, dans son for intérieur, il arrive à se convaincre que l'autre est mauvais et qu’il ne se soucie pas de ses obligations familiales. On peut dire qu’il a une vision négative de l'autre et il mine ce parent en confiant à ses enfants non seulement ses déboires mais aussi la mauvaise image de celui-ci.

Relation fusionnelle
Sa réaction n’est pas tant de vouloir protéger ses enfants du conjoint qu'il croit être mauvais, mais de se libérer de son ressentiment face à l’autre parent. Malheureusement, en créant une relation fusionnelle avec l’enfant, celui-ci se percevra dans une relation privilégiée et endossera sans question les propos de son parent aliénant.

Entretenir une image négative
Il est clair que tout le monde de la famille souffrira de cette situation : la personne qui verse dans les confidences adultes, la personne dont on entretient une image négative et surtout les enfants, victimes dépendantes, non-consentantes, ayant peu de filtres pour faire cesser ce chantage émotif.


Les séquelles chez l’enfant
L’endoctrinement continu par un parent finit par éloigner l’enfant d’un de ses parents. Cela peut potentiellement entraîner des séquelles significatives à l'enfant qui ne peut déterminer la véracité des faits reprochés à son autre parent. Il deviendra parfois le défenseur attitré du parent qu’il perçoit, soit en victime, soit fragile et incapable de se défendre. Jamais il ne remettra en cause son lien gratifiant. 

Son esprit programmé à ne voir que les faiblesses du parent bourreau, le rend vulnérable dans ses liens à tout autre du même sexe que celui qu’il rejette d’emblée.


Témoignage d’Olivia
Ma mère a passé toute sa vie à me raconter des histoires sur sa vie avec mon père. Petite, je me croyais la grande amie de ma mère. Mais la conséquence fut que je n’avais pas de lien avec mon père.
Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai remis mon lien en question. Enfant, j’ai cru que ce que je connaissais de mon père ne me donnait pas le droit de l’aimer. Ça semblait rassurer ma mère. Jamais je n’ai pris le risque de développer ma relation à mon père. Faut dire qu’il ne m’a pas tellement aidé non plus. Peu enclin à communiquer, il travaillait de nombreuses heures d’affilée et il rentrait à la maison tard en soirée alors que je dormais. 
Petite, je ne croyais pas que mes parents s’aimaient. J’ai été longuement déchirée : j’essayais de comprendre les raisons pour lesquelles ma mère restait avec lui. Adulte, j’ai finalement vu clair et j’ai rencontré mon père seul à seul pour le connaître. Mais comme j’avais peu d’estime et un manque de confiance en moi, je me suis reproché durement de n’avoir pas pris le temps de le connaître et je me suis mise à m’auto-mutiler. Ça faisait trop mal de me sentir responsable de ma trahison envers mon père. Mon mal de l’âme était tellement évident que j’éloignais les personnes les plus attachées à moi.
Je ne faisais confiance à personne, toujours aux prises avec un sentiment profond que je ne méritais pas l’amour des autres. Ma vie professionnelle fonctionnait mais ma vie personnelle était sens dessus dessous.
Quand j’ai reçu un diagnostic de maniaco-dépression, je me suis effondrée. C’était comme si cela confirmait que j’étais une personne détestable.
Mon instinct est plus solide que moi. Je voulais me défaire de cette partie confuse mais je ne savais pas comment m’y prendre.
C’est difficile de tout livrer, on se met à nu quand on raconte sa vie. Au début, je contrôlais mes informations ayant besoin de sentir que mon récit ne me fasse pas rejeter. Sur quelques jours, j’ai réussi à mettre sur la table mes plus grosses angoisses et je suis arrivée à me rassurer moi-même.
J’avais tellement de peine de mon histoire, mais au moins je reconnaissais les éléments de ma vie qui m’avait chaviré et déchiré. Comprendre mon histoire, me comprendre m’a permis de laisser aller bien des souffrances et je me sens plus forte maintenant pour affronter les aléas de la vie.
Je me félicite d’avoir réussi à connaître mon père. Ce ne fut pas facile mais je crois que j’ai réussi et dans cette mesure, je me sens beaucoup moins influençable que je ne me croyais avant.
Dans le futur, je devrai regarder ma relation à ma mère, ses manipulations à la limite de la cruauté. Je ne me sens pas encore prête. Il  me faudrait admettre que ça m’a causé beaucoup de tort et que c’était cruel comme chantage affectif.  En transigeant mon amour contre ses confidences, je me rends compte de l’abandon affectif que j’ai vécu. Pour le moment, je travaille sur me « déprogrammer » de l’image que j’ai des hommes et c’est tout un travail.       

La répétition du message
La répétition du message et l'intensité avec laquelle les enfants sont soumis à ce traitement facilitent l’intégration des informations, qu’elles soient mensongères ou réelles. Plus souvent qu’autrement, la relation aliénante se verra confrontée aux doutes caractéristiques de la relation fusionnelle encouragée par l’un des parents.

Les conditions propices au chantage affectif
Sans blâme, sans malice, ce sont les mères qui disposent des conditions les plus propices pour s'adonner à cette pratique dans une mise en service au sein de la famille parfois pour des raisons financières et « pour le bien des enfants ». Le lien d’exclusivité que l’enfant développe à sa  mère  répond à la notion d’attachement dont parle Bowlby et c’est le lien maternant qui constitue la rencontre fondatrice entre le petit et le monde qui l’entoure. Malheureusement quand l’enfant devient le confident de son parent, c’est un relationnel basé sur le besoin de cette dernière et non sur la qualité relationnelle perçue par l’enfant.

La souffrance est mauvaise conseillère
Bien sûr, tout n'est jamais blanc ou noir! La souffrance de la mère la rend manipulatrice et elle agit avec une cruauté inconsciente pour véhiculer une image négative du père à son propre enfant afin que celui-ci prenne le parti du parent aliénant. Événement stressant s'il en est un de devoir choisir son parent.

La recherche d’une image masculine de proximité
L’enfant ainsi manipulé peut se sentir abandonné par leurs deux parents même en présence d’une présence paternelle qu’il perçoit comme cohérente et non trompeuse. La recherche d’une image masculine de proximité est assez déroutante, car comment faire une analyse valable quand on a confondu les actions du parent décrites par l’autre comme étant au mieux embêtantes, sinon dommageables pour la cellule familiale.

Le sentiment d'abandon

Le sentiment d’abandon refoulé, mal vécu, non surmonté de la petite enfance agit comme une emprise. Il a des répercussions à l’âge adulte. Il peut amener à une dépendance extrême et à se livrer à des compromis dévalorisants pour réduire l’angoisse. 

Un outil de gestion de stress
Le récit de vie d'Olivia a fait ressortir de grands besoins. Le plan d’intervention conçu en fonction des besoins d’Olivia est à la fois un outil de gestion de stress et un outil de planification et de communication. Pour maintenir son niveau de stress à son minimum, Olivia a participé à un atelier de méditation posturale corporelle qu’elle pratique aussi souvent que la marche. L’élaboration du plan lui a permis d’élaborer une stratégie pour cheminer dans son désir de rétablir des liens sains avec les hommes. 

Tyrannie affective
C’est une histoire assez commune, même si elle fait rarement la manchette. Un parent peut être inconscient du tort qu’il fait à ses enfants quand il les prend comme confidents à propos de sa vie conjugale. En effet, dans son for intérieur, il arrive à se convaincre que l'autre est mauvais et qu’il ne se soucie pas de ses obligations familiales. On peut dire qu’il a une vision négative de l'autre et il mine ce parent en confiant à ses enfants non seulement ses déboires mais aussi la mauvaise image de celui-ci.

Relation fusionnelle
Sa réaction n’est pas tant de vouloir protéger ses enfants du conjoint qu'il croit être mauvais, mais de se libérer de son ressentiment face à l’autre parent. Malheureusement, en créant une relation fusionnelle avec l’enfant, celui-ci se percevra dans une relation privilégiée et endossera sans question les propos de son parent aliénant.

Entretenir une image négative
Il est clair que tout le monde de la famille souffrira de cette situation : la personne qui verse dans les confidences adultes, la personne dont on entretient une image négative et surtout les enfants, victimes dépendantes, non-consentantes, ayant peu de filtres pour faire cesser ce chantage émotif.

Les séquelles chez l’enfant
L’endoctrinement continu par un parent finit par éloigner l’enfant d’un de ses parents. Cela peut potentiellement entraîner des séquelles significatives à l'enfant qui ne peut déterminer la véracité des faits reprochés à son autre parent. Il deviendra parfois le défenseur attitré du parent qu’il perçoit, soit en victime, soit fragile et incapable de se défendre. Jamais il ne remettra en cause son lien gratifiant. 

Son esprit programmé à ne voir que les faiblesses du parent bourreau, le rend vulnérable dans ses liens à tout autre du même sexe que celui qu’il rejette d’emblée.


Témoignage d’Olivia
Ma mère a passé toute sa vie à me raconter des histoires sur sa vie avec mon père. Petite, je me croyais la grande amie de ma mère. Mais la conséquence fut que je n’avais pas de lien avec mon père.
Ce n’est qu’à l’âge adulte que j’ai remis mon lien en question. Enfant, j’ai cru que ce que je connaissais de mon père ne me donnait pas le droit de l’aimer. Ça semblait rassurer ma mère. Jamais je n’ai pris le risque de développer ma relation à mon père. Faut dire qu’il ne m’a pas tellement aidé non plus. Peu enclin à communiquer, il travaillait de nombreuses heures d’affilée et il rentrait à la maison tard en soirée alors que je dormais. 
Petite, je ne croyais pas que mes parents s’aimaient. J’ai été longuement déchirée : j’essayais de comprendre les raisons pour lesquelles ma mère restait avec lui. Adulte, j’ai finalement vu clair et j’ai rencontré mon père seul à seul pour le connaître. Mais comme j’avais peu d’estime et un manque de confiance en moi, je me suis reproché durement de n’avoir pas pris le temps de le connaître et je me suis mise à m’auto-mutiler. Ça faisait trop mal de me sentir responsable de ma trahison envers mon père. Mon mal de l’âme était tellement évident que j’éloignais les personnes les plus attachées à moi.
Je ne faisais confiance à personne, toujours aux prises avec un sentiment profond que je ne méritais pas l’amour des autres. Ma vie professionnelle fonctionnait mais ma vie personnelle était sens dessus dessous.
Quand j’ai reçu un diagnostic de maniaco-dépression, je me suis effondrée. C’était comme si cela confirmait que j’étais une personne détestable.
Mon instinct est plus solide que moi. Je voulais me défaire de cette partie confuse mais je ne savais pas comment m’y prendre.
C’est difficile de tout livrer, on se met à nu quand on raconte sa vie. Au début, je contrôlais mes informations ayant besoin de sentir que mon récit ne me fasse pas rejeter. Sur quelques jours, j’ai réussi à mettre sur la table mes plus grosses angoisses et je suis arrivée à me rassurer moi-même.
J’avais tellement de peine de mon histoire, mais au moins je reconnaissais les éléments de ma vie qui m’avait chaviré et déchiré. Comprendre mon histoire, me comprendre m’a permis de laisser aller bien des souffrances et je me sens plus forte maintenant pour affronter les aléas de la vie.
Je me félicite d’avoir réussi à connaître mon père. Ce ne fut pas facile mais je crois que j’ai réussi et dans cette mesure, je me sens beaucoup moins influençable que je ne me croyais avant.
Dans le futur, je devrai regarder ma relation à ma mère, ses manipulations à la limite de la cruauté. Je ne me sens pas encore prête. Il  me faudrait admettre que ça m’a causé beaucoup de tort et que c’était cruel comme chantage affectif.  En transigeant mon amour contre ses confidences, je me rends compte de l’abandon affectif que j’ai vécu. Pour le moment, je travaille sur me « déprogrammer » de l’image que j’ai des hommes et c’est tout un travail.       

La répétition du message
La répétition du message et l'intensité avec laquelle les enfants sont soumis à ce traitement facilitent l’intégration des informations, qu’elles soient mensongères ou réelles. Plus souvent qu’autrement, la relation aliénante se verra confrontée aux doutes caractéristiques de la relation fusionnelle encouragée par l’un des parents.

Les conditions propices au chantage affectif
Sans blâme, sans malice, ce sont les mères qui disposent des conditions les plus propices pour s'adonner à cette pratique dans une mise en service au sein de la famille parfois pour des raisons financières et « pour le bien des enfants ». Le lien d’exclusivité que l’enfant développe à sa  mère  répond à la notion d’attachement dont parle Bowlby et c’est le lien maternant qui constitue la rencontre fondatrice entre le petit et le monde qui l’entoure. Malheureusement quand l’enfant devient le confident de son parent, c’est un relationnel basé sur le besoin de cette dernière et non sur la qualité relationnelle perçue par l’enfant.

La souffrance est mauvaise conseillère
Bien sûr, tout n'est jamais blanc ou noir! La souffrance de la mère la rend manipulatrice et elle agit avec une cruauté inconsciente pour véhiculer une image négative du père à son propre enfant afin que celui-ci prenne le parti du parent aliénant. 

La recherche d’une image masculine de proximité
L’enfant ainsi manipulé peut se sentir abandonné par leurs deux parents même en présence d’une présence paternelle qu’il perçoit comme cohérente et non trompeuse. La recherche d’une image masculine de proximité est assez déroutante, car comment faire une analyse valable quand on a confondu les actions du parent décrites par l’autre comme étant au mieux embêtantes, sinon dommageables pour la cellule familiale.

Le sentiment d'abandon

Le sentiment d’abandon refoulé, mal vécu, non surmonté de la petite enfance agit comme une emprise. Il a des répercussions à l’âge adulte. Il peut amener à une dépendance extrême et à se livrer à des compromis dévalorisants pour réduire l’angoisse

Un outil de gestion de stress
Le récit de vie d'Olivia a fait ressortir de grands besoins. Le plan d’intervention conçu en fonction des besoins d’Olivia est à la fois un outil de gestion de stress et un outil de planification et de communication. Pour maintenir son niveau de stress à son minimum, Olivia a participé à un atelier de méditation posturale corporelle qu’elle pratique aussi souvent que la marche. L’élaboration du plan lui a permis d’élaborer une stratégie pour cheminer dans son désir de rétablir des liens sains avec les hommes. 


Message de Lorraine Loranger 
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts. 





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